Editorial Principal

Les fruits de l’Esprit

Les fruits de l’Esprit 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Demandons-nous : que se passe-t-il lorsque nous rencontrons Jésus Crucifié dans la prière ? Ce qui s’est passé sous la croix se produit : Jésus remet son Esprit (cf. Jn 19, 30), c’est-à-dire qu’il donne sa vie. Et l’Esprit qui jaillit de la Pâque de Jésus, est le principe de la vie spirituelle. C’est Lui qui change le cœur : pas nos œuvres. C’est Lui qui change le cœur, pas les choses que nous faisons, mais l’action de l’Esprit-Saint en nous change nos cœurs  ! C’est Lui qui guide l’Eglise et nous sommes appelés à obéir à son action, qui souffle où et comme il veut.
Le combat spirituel c’est justement un autre grand enseignement de la Lettre aux Galates. L’apôtre présente deux faces opposées  : d’une part les «œuvres de la chair», d’autre part les «fruits de l’Esprit». Quelles sont les œuvres de la chair ? Ce sont des comportements contraires à l’Esprit de Dieu. L’apôtre les appelle œuvres de la chair non pas parce qu’il y aurait quelque chose de mal ou de mauvais dans notre chair humaine ; au contraire, nous avons vu comment il insiste sur le réalisme de la chair humaine portée par le Christ en croix ! La chair, c’est un mot qui désigne l’homme dans sa seule dimension terrestre, enfermé sur lui-même, dans une vie horizontale, où l’on suit les instincts mondains et où l’on ferme la porte à l’Esprit qui nous élève et nous ouvre à Dieu et aux autres. Mais la chair rappelle aussi que tout cela vieillit, que tout cela passe, pourrit, tandis que l’Esprit donne la vie. Paul énumère donc les œuvres de la chair, qui renvoient à l’usage égoïste de la sexualité, aux pratiques magiques qui sont de l’idolâtrie et à ce qui mine les relations interpersonnelles, comme «la discorde, la jalousie, les dissensions, les divisions, les factions, l’envie…»
(cf. Ga 5 , 19-21). Tout cela c’est le fruit — pour ainsi dire — de la chair, d’un comportement qui n’est qu’humain, humain de façon «maladive», car l’humain a ses valeurs, mais tout cela est «maladif» de façon humaine.
Le fruit de l’Esprit, d’autre part, est «charité, joie, paix, longanimité, serviabilité, bonté, confiance dans les autres» (Ga 5, 22), dit Paul. Les chrétiens qui, dans le baptême, «ont revêtu le Christ»
(Ga 3, 27), sont appelés à vivre de cette manière. Ce peut être un bon exercice spirituel, par exemple, de lire la liste de saint Paul et de regarder sa propre conduite, pour voir si elle correspond, si notre vie est vraiment selon l’Esprit-Saint, si elle porte ces fruits. Ma vie produit-elle ces fruits d’amour, de joie, de paix, de magnanimité, de bienveillance, de bonté, de fidélité, de douceur, de maîtrise de soi ? Par exemple, les trois premiers énumérés sont l’amour, la paix et la joie : à cela nous reconnaissons une personne habitée par l’Esprit Saint. Une personne qui est en paix, qui est joyeuse et qui aime : à ces trois traces on voit l’action de l’Esprit.
Catéchèse du Pape François, 27 octobre 2021
Don Christophe GRANVILLE

Je vous donne ma paix !

Je vous donne ma paix ! 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Parce que nous y sommes habitués, nous avons du mal à réaliser la portée des paroles que Jésus nous adresse dans l’Évangile de ce dimanche. Pourtant, il s’agit du plus beau des cadeaux puisque le Ressuscité nous laisse la paix, en nous donnant sa paix !
C’est pour nous permettre d’en apprécier la saveur que la liturgie eucharistique nous les donne à entendre à chaque messe (prière qui suit le Notre Père). Toutefois si cette paix est donnée par le Seigneur, elle peut ne pas être reçue.
Pour pouvoir y goûter, le Christ nous donne une condition : lui laisser toute la place pour qu’Il puisse établir en nous sa demeure.
« Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure ».
C’est cette présence divine en nous qui donne la paix profonde. Mais cette habitation de la Trinité en notre âme ne nous est accessible qu’à la mesure de l’accueil que nous lui faisons. Elle ne peut être mise en concurrence sous peine d’être perdue. Aussi sommes-nous invités à préférer l’amour de Dieu à tout autre affection.
« Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. » Lc 14. 26
C’est lorsque ce choix n’est pas posé dans sa radicalité que nous perdons la paix que nous offre Jésus. Si Dieu ne règne pas en maitre absolu, c’est une idole qui viendra prendre sa place et nous nous retrouvons irrémédiablement divisés contre nous-mêmes. Car « Dès que l’homme expulse Dieu de lui-même, tout en lui (chaque fragment de son être disloqué) est appelé successivement à devenir Dieu. Et, simultanément, à devenir guerre. Où trouver un lien commun, un modus vivendi entre des choses dont chacune veut être le centre, que dis-je, le tombeau de toutes les autres ? Les idoles sont condamnées à se heurter éternellement sans se pénétrer jamais ; elles ne connaissent ni la profondeur étrangère, ni même leur profondeur propre (car celle-ci est amour), elles sont vouées à ne vivre qu’en surface. La pluralité des absolus (je crois bien qu’elle n’avait jamais fleuri comme aujourd’hui) engendre le détraquement universel. Là où est semée l’idolâtrie germe le chaos. Ou bien – car le chaos même ne sait plus être sincère – on voit s’élever, parmi le grouillement des idoles, une espèce de paix hypocrite, d’ordre vermoulu fondés, non pas sur l’union vivante entre les membres du même corps ou les fils du même père, mais sur les ruses, les précautions et les tolérances de dieux impuissants, une sorte d’harmonie sans fondements, d’équilibre d’acrobate, qui ne dure qu’un instant et prélude d’ordinaire à des chutes plus profondes, à des conflits plus irréductibles et plus vains.» Gustave Thibon, « Diagnostics ».
Accueillons donc le Seigneur sans réserve. Laissons Lui un « entier et plein droit de disposer de nous et de tout ce qui nous appartient, sans exception, selon son bon plaisir » alors la paix de Dieu qui dépasse tout ce que nous pouvons imaginer gardera notre cœur dans l’éternel amour et dans l’unité.
Don Louis Marie DUPORT

C’est le mois de Marie, c’est le mois le plus beau

C’est le mois de Marie, c’est le mois le plus beau 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Le mois de mai est enfin arrivé ! Les semaines et les mois sont passés bien vite, les saisons ont tourné et déjà le printemps est bien avancé. Le mois de mai c’est traditionnellement dans l’église, le mois de Marie. Cela coïncide dans la nature à la période où elle verdoie et explose de fleurs aux parfums de toutes sortes. Je trouve que c’est une belle coïncidence. Qui mieux que Marie nous annonce un printemps pour l’humanité ? C’est encore Marie qui nous prépare patiemment le fruit tant attendu, celui qui rassasiera notre faim : le Christ.
Pour ce don inestimable qu’elle a porté et qu’elle nous offre, nous pouvons la chanter et la remercier de tout notre cœur. Parce qu’aujourd’hui encore elle nous aide à connaitre son Fils et à l’aimer, nous ne pouvons tarir d’éloges pour elle. Parce qu’elle intercède toujours pour nous auprès de son Fils, nous voulons demeurer avec elle.
Certains hésitent peut-être à l’honorer et la prier, mais ne craignons point de la prendre pour mère et pour guide. Elle, mieux que quiconque, sut accueillir la Parole de Dieu, le Verbe, pour donner au monde le salut. Nous aussi, nous voulons accueillir la Parole de Dieu dans nos vies pour que sa promesse se réalise en nous et autour de nous. Elle nous montre l’exemple en même temps qu’elle soutient notre effort comme une mère attentionnée. Aujourd’hui encore, elle s’efface devant son Fils pour nous le donner, pour nous le montrer, pour que nous nous tournions vers Lui. Il est sa joie, elle veut plus que quiconque nous partager cette joie-là.
Dans la liturgie nous prions et adorons toujours Dieu Trinité. Si quelques fois nous honorons spécialement Marie, ce n’est que pour mieux nous tourner vers Dieu. Elle ne s’arrête pas à elle mais nous aide avec la douceur d’une mère à nous avancer vers son Fils.
Elle est le joyau de l’église, le modèle de tout disciple, la merveille que Dieu s’est choisie ! Honorer sa mère et notre mère ne peut faire que la joie de Dieu !
Il y avait jadis une coutume dans le mois de Marie : dire ou chanter les litanies de la Sainte Vierge, pourquoi ne pas reprendre cette vieille coutume ?

Litanies de la Sainte Vierge Marie :
Seigneur, Prends pitié (bis)
Ô Christ, Prends pitié (bis)
Seigneur, Prends pitié (bis)
Jésus-Christ, Écoute-nous (bis)
Jésus-Christ, Exauce-nous (bis)
Père du Ciel, Seigneur Dieu, Prends pitié de nous
Fils Rédempteur du monde, Seigneur Dieu, Prends pitié de nous
Saint-Esprit, Seigneur Dieu, Prends pitié de nous
Sainte Trinité un seul Dieu, Prends pitié de nous
Sainte Marie, Priez pour nous
Sainte Mère de Dieu, Priez pour nous
Sainte Vierge des vierges, Priez pour nous
Mère de Jésus, Priez pour nous
Mère du Christ, Priez pour nous
Mère du Sauveur, Priez pour nous
Mère du Seigneur, Priez pour nous
Mère conçue sans le péché originel, Priez pour nous
Mère très pure, Priez pour nous
Mère très chaste, Priez pour nous
Mère sans tache, Priez pour nous
Mère toujours Vierge, Priez pour nous
Mère digne d’amour, Priez pour nous
Mère admirable, Priez pour nous
Mère du Bon Conseil, Priez pour nous
Mère du Bel Amour, Priez pour nous
Mère de Miséricorde, Priez pour nous
Mère de l’Espérance, Priez pour nous
Mère de l’Église, Priez pour nous
Mère de tous les hommes, Priez pour nous
Mère bénie entre les mères, Priez pour nous
Vierge comblée de grâces, Priez pour nous
Vierge très sainte, Priez pour nous
Vierge très humble, Priez pour nous
Vierge très pauvre, Priez pour nous
Vierge très croyante, Priez pour nous
Vierge très obéissante, Priez pour nous
Vierge très priante, Priez pour nous
Vierge très prudente, Priez pour nous
Vierge très fidèle, Priez pour nous
Vierge souffrante, Priez pour nous
Vierge digne de vénération, Priez pour nous
Vierge digne de louange, Priez pour nous
Vierge exultante, Priez pour nous
Vierge puissante, Priez pour nous
Vierge pleine de bonté, Priez pour nous
Vierge bénie entre les vierges, Priez pour nous
Ève nouvelle, Priez pour nous
Fille de Sion, Priez pour nous
Héritière de la Promesse, Priez pour nous
Servante du Seigneur, Priez pour nous
Cité de Dieu, Priez pour nous
Demeure de la Sagesse, Priez pour nous
Miroir de la Sainteté divine, Priez pour nous
Cause de notre joie, Priez pour nous
Temple du Saint-Esprit, Priez pour nous
Demeure comblée de gloire, Priez pour nous
Demeure toute consacrée à Dieu, Priez pour nous
Rose mystique, Priez pour nous
Tour de David, Priez pour nous
Tour d’ivoire, Priez pour nous
Maison d’or, Priez pour nous
Arche de la nouvelle Alliance, Priez pour nous
Porte du Ciel, Priez pour nous
Étoile du matin, Priez pour nous
Splendeur du monde, Priez pour nous
Femme bénie entre les femmes, Priez pour nous
Médiatrice de grâces, Priez pour nous
Soutien des consacrés, Priez pour nous
Modèle des épouses, Priez pour nous
Santé des malades, Priez pour nous
Refuge des pécheurs, Priez pour nous
Consolatrice des malheureux, Priez pour nous
Avocate des opprimés, Priez pour nous
Secours des chrétiens, Priez pour nous
Notre Dame du Perpétuel secours, Priez pour nous
Notre Dame des sept douleurs, Priez pour nous
Notre Dame de Lourdes, Priez pour nous
Notre Dame du mont Carmel, Priez pour nous
Notre Dame du Rosaire, Priez pour nous
Notre Dame du Sacré-Cœur, Priez pour nous
Notre Dame de la Divine Providence, Priez pour nous
Reine élevée au Ciel, Priez pour nous
Reine des anges, Priez pour nous
Reine des archanges, Priez pour nous
Reine des Patriarches, Priez pour nous
Reine des Prophètes, Priez pour nous
Reine des Apôtres, Priez pour nous
Reine des Martyrs, Priez pour nous
Reine des confesseurs, Priez pour nous
Reine des Pasteurs, Priez pour nous
Reine des missionnaires, Priez pour nous
Reine des docteurs, Priez pour nous
Reine des Vierges, Priez pour nous
Reine des consacrés, Priez pour nous
Reine des fidèles, Priez pour nous
Reine des pauvres, Priez pour nous
Reine de tous les saints, Priez pour nous
Reine du monde à venir, Priez pour nous
Reine de la Paix et de la Réconciliation, Priez pour nous
Reine de la famille, Priez pour nous
Reine des Missions, Priez pour nous

Agneau de Dieu qui enlèves les péchés du monde, Épargne-nous, Seigneur
Agneau de Dieu qui enlèves les péchés du monde, Exauce-nous Seigneur
Agneau de Dieu qui enlèves les péchés du monde, Prends pitié de nous Seigneur

  1. Priez pour nous Sainte Mère de Dieu,
    R/. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.

Prions :
Seigneur, daignez nous accorder, à nous vos serviteurs, de jouir toujours de la santé de l’âme et du corps ; et par la glorieuse intercession de la bienheureuse Marie toujours vierge, délivrez-nous des tristesses de la vie présente, et donnez-nous d’avoir part aux joies éternelles. Par Jésus, le Christ, Notre Seigneur.
Amen !

Don Marc-Antoine CROIZE POURCELET

Aux sources des eaux de la vie

Aux sources des eaux de la vie 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

La 2ème lecture nous donne à contempler le Ciel, avec la foule innombrable de ceux qui y sont, les « citoyens du ciel », dont nous espérons faire partie un jour. Et Jésus est vu comme l’Agneau de Dieu qui nous a lavés de nos péchés par son sang, et comme le Pasteur qui nous guide vers les « sources des eaux de la vie ».
Mais nous sommes déjà « citoyens du ciel » (Eph 2,19 ; Phil 3,20), et « rien ne nous séparera de l’amour du Christ » (Rm 8,35-39), si ce n’est notre décision de cesser de suivre le Bon Pasteur. « Je suis le Chemin, la Vérité, la Vie », dit Jésus (Jn 14,6), mais tant que nous sommes sur cette terre nous pouvons nous égarer en chemin et ne plus atteindre cette « source des eaux de la vie ». Cette source s’est trouvée sur la terre : elle a jailli du Cœur ouvert de Jésus, l’Agneau immolé sur la Croix.
« De Sion, tout homme est né ; oui, en toi toute nos sources », dit le Ps 86/87. Sion, ou Jérusalem, c’est le Ciel, la Jérusalem céleste dont tout homme provient, puisque tout âme tient son origine directement de Dieu son Créateur. Toute la vie, comme celle d’un brochet, consiste à revenir à notre Source, au « Dieu qui nous a fait, et nous sommes à lui, il nous conduit comme un Pasteur » (Ps 94/95). Cette source s’est rendue accessible sur terre, c’est l’amour de Cœur de Dieu manifesté par le Cœur ouvert de Jésus sur la Croix : « quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, vous saurez que JE SUIS. » (Jn 8,27) « Qui m’a vu, a vu le Père.  » (14,9) Jésus ne dit pas autre chose aujourd’hui en affirmant : « Moi et le Père, nous sommes UN. » (10,30) C’est ça la vie : être provenu de l’Amour Créateur et y revenir par l’Amour Rédempteur. Béni soit le Seigneur ! Nous avons trouvé le sens de la Vie !
« En ces temps qui sont les derniers » (He 1,2), les mauvais pasteurs, « les faux prophètes et les faux maîtres ont connu le plus grand succès » (Jean-Paul II, Evangelium Vitæ, § 17). « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits » (Mt 7,16), et Jean-Paul II illustre avec force : « Le vingtième siècle aura été une époque d’attaques massives contre la vie, une interminable série de guerres et un massacre permanent de vies humaines innocentes. »
L’humanité prend-elle le chemin de la guérison de cette situation ? Le chemin du Bon Pasteur ? Le Bon Pasteur, lui, ne vient pas pour qu’on s’entre-égorge. Il est lui-même l’Agneau égorgé et comme tel, devient Source éternelle de Vie. « Celui qui a soif, qu’il vienne à Moi et qu’il boive, celui qui croit en Moi » (Jn 7,37-38), en moi, le Fils de Dieu, Un avec Dieu, Dieu même, né de Dieu depuis toute éternité sans diviser Dieu en Lui-même, ni diviser les hommes qui s’acharnent cependant à rejeter la Révélation, la Source de leur vie, le sens de leur vie. La Plénitude de la Révélation. “En Moi toutes vos sources”, « Je suis le bon Pasteur » (Jn 10,10-11), « l’Agneau immolé les conduira aux sources des eaux de la vie » dans le Ciel à jamais.
Il y a une foule immense. Mais combien s’égarent en dehors du Chemin, à suivre des pacotilles de pasteur ou de faux maîtres qui ne portent qu’à la mort ?
Attention aux faux-prophètes avec leur figure d’agneau (Ap 13,11). Attention aux impostures qui rassemblent l’humanité, comme on ramasse l’humanité dans des filets.
Attention à ceux qui veulent faire « mieux que le Maître » (Mt 10,24-25) pour «  ériger un monde sauvé. »
Tout messianisme qui prétend apporter le bien être universel « reste un royaume humain et, celui qui affirme qu’il peut ériger un monde sauvé, approuve l’imposture de Satan et fait tomber le monde entre ses mains. » J. Ratzinger – Benoît XVI, Jésus de Nazareth, I, p. 63.
Mais toi, « sois sans crainte, petit troupeau, car votre Père s’est complu à vous donner le Royaume. » (Lc 12,32).
Don Laurent LARROQUE

Approfondissons notre amitié au Christ

Approfondissons notre amitié au Christ 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Le Vendredi Saint, par peur, les apôtres ont fui : ils ne voulaient pas subir le sort de leur maître, malgré les déclarations de bravoure de Pierre, de Thomas et des autres. Dans les lectures de ce dimanche, nous les voyons au contraire manifester un courage hors du commun devant le conseil suprême, et aller jusqu’à se réjouir d’avoir subi des outrages pour le nom de Jésus.
Entre temps, les apôtres sont restés les mêmes hommes, ils n’ont pas changé de tempérament, leurs défauts humains ne se sont pas effacés et ils ne sont pas devenus des surhommes ; mais la résurrection de Jésus, leur Seigneur et ami, leur a donné une joie inextinguible, qu’aucune persécution ne pourra jamais éteindre puisqu’elle vient du Saint-Esprit.
Nous pouvons nous aussi entrer dans cette joie en méditant la résurrection du Christ : en prenant du recul, nous pourrions nous dire que nous sommes fous d’y croire, et pourtant nous croyons réellement qu’un homme, il y a deux mille ans, s’est relevé pour vaincre définitivement la mort. A travers toutes nos épreuves, méditer ce fait qui est le cœur de notre foi nous donne une espérance formidable : le Dieu qui a relevé Jésus d’entre les morts, non seulement ressuscitera nos corps à la fin des temps, mais aujourd’hui aussi, il nous donne la vie, la grâce dont nous avons besoin.
Nous voyons la transformation chez saint Pierre quand Jésus apparaît aux apôtres au bord du lac de Tibériade. En comprenant que le Seigneur est là, Pierre avec fougue saute à l’eau pour le rejoindre au plus vite. Si Jésus l’a choisi pour gouverner son Eglise, ce n’était ni pour son courage ni pour sa sagesse, mais pour l’intensité de son amitié avec lui. Nous pouvons seulement imaginer son émotion au moment où Jean lui souffle : « c’est le Seigneur. »
Parce qu’il avait trahi son ami peu avant sa mort, le futur chef des apôtres culpabilisait, et le revoir vivant a dû l’émerveiller sans effacer tout à fait la douleur d’avoir renié par faiblesse. Peut-être veut-il prouver son amour par son empressement à rejoindre Jésus. Quand celui-ci lui demande ensuite à trois reprises s’il l’aime, il pense nécessairement aux trois fois où son disciple a nié le connaître, et pourtant il lui confie la charge de guider son Eglise. Voilà un exemple magnifique de rédemption : Pierre a dû rendre grâce toute sa vie pour la mission confiée malgré son indignité, pour la miséricorde du Seigneur qui ne garde pas de rancune pour les fautes passées.
Pendant tout ce temps pascal, nous sommes invités comme les apôtres à approfondir notre amitié à Jésus ressuscité. Nous ne pouvons pas le voir de la même manière qu’eux, mais nous sommes invités à le côtoyer dans la prière, en particulier en assistant fréquemment à la messe, et à travers tous les actes que nous posons par amour de lui. A chaque acte que nous posons par charité, nous lui redisons comme Pierre : « tu sais tout, tu sais bien que je t’aime. »
Don Axel de PERTHUIS

A tout péché miséricorde

A tout péché miséricorde 339 499 Paroisses de Saint-Raphael

Le deuxième dimanche du temps pascal est appelé dimanche de la Miséricorde et conclut la neuvaine de la Divine Miséricorde commencée le Vendredi Saint. L’apôtre de la Divine Miséricorde est Sainte Faustine Kowalska (1905-1938). Jésus lui est apparu plusieurs fois et lui a demandé de faire peindre une image où sa Miséricorde serait mise à l’honneur. Le chapelet de la Divine Miséricorde est aussi un désir du Christ pour son église et pour le monde. (Sur les grains du chapelet, il suffit de dire : Par sa douloureuse Passion, sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier). Si le Christ en effet est vainqueur de la mort à Pâques, il nous communique cette grâce de vie nouvelle et de pardon dans sa miséricorde. Le Pape Jean Paul II explicitait ce lien entre mystère pascal et Miséricorde au numéro 8 de son encyclique sur la Divine Miséricorde :
« Le mystère pascal, c’est le Christ au sommet de la révélation de l’insondable mystère de Dieu. C’est alors que s’accomplissent en plénitude les paroles prononcées au Cénacle : « Qui m’a vu, a vu le Père ». En effet, le Christ, que « le Père n’a pas épargné » en faveur de l’homme et qui, dans sa passion et le supplice de la croix, n’a pas été l’objet de la miséricorde humaine, a révélé dans sa résurrection la plénitude de l’amour que le Père nourrit envers lui et, à travers lui, envers tous les hommes. « Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants  ». Dans sa résurrection, le Christ a révélé le Dieu de l’amour miséricordieux justement parce qu’il a accepté la croix comme chemin vers la résurrection. Et c’est pourquoi, lorsque nous faisons mémoire de la croix du Christ, de sa passion et de sa mort, notre foi et notre espérance se fixent sur le Ressuscité : sur ce Christ qui, « le soir de ce même jour, le premier de la semaine… vint au milieu de ses disciples » au Cénacle où « ils se trouvaient, … souffla sur eux, et leur dit : Recevez l’Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus »
Ce don de la miséricorde, qui n’éclipse rien du mystère de Dieu et qui ne le réduit pas non plus à une pieuse dévotion, demande un acte de foi : « Ne sois plus incrédule, sois croyant ». Au bas du tableau de la Divine Miséricorde nous trouvons ces mots : « Jésus j’ai confiance en toi. ». Faisons mémoire du nombre de fois où nous avons reçu ce pardon divin. Rendons grâce pour toutes ces fois, où nous sommes passés de la mort à la vie, préfigurant notre passage à la pleine vision. Et redisons de nombreuses fois cette semaine, particulièrement pour la France : Jésus j’ai confiance en toi.
…………………………………………………. Don Christophe GRANVILLE

J’attends la résurrection des morts

J’attends la résurrection des morts 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Dans une collecte dominicale, nous demandons au Seigneur la grâce de savoir quitter ce qui ne peut que vieillir pour ne s’attacher qu’aux biens qui demeurent. Cette grâce, le Christ nous l’a obtenue. En passant par la mort, Il s’est détaché de tout ce qui ne résistait pas au temps. Par sa résurrection, Il a fait entrer la nature humaine dans l’éternité. Depuis lors, désirer autre chose qu’une participation à cette grâce, reviendrait à préférer la mort à la vie.
« Je ne crois plus à ce qui naît, mais à ce qui ressuscite, dit Gustave Thibon. Car naître, c’est sortir de l’incréé pour entrer dans le temps et dans la mort, mais ressusciter, c’est sortir du temps et de la mort pour revenir à l’incréé́. Et toute vie qui n’est pas attente de la résurrection ne peut être qu’angoisse devant la mort. Nous sommes déjà morts puisque nous sommes nés ; la naissance est à la mort ce qu’est la promesse des fiançailles à la nuit de noces : c’est la mort qui consomme (dans les deux sens du mot : parfaire et détruire) le mariage entre l’âme et le temps. »
Quelle synthèse admirable de l’espérance chrétienne. L’attente de la résurrection est la source de notre joie. Lorsque Dante, dans la Divine comédie, arrive aux portes du paradis, il demande à Béatrice : « Enseigne-moi comment l’homme s’éternise ». Notre vie sur cette terre est bien une attente de la résurrection et ainsi la mort, lorsqu’elle est assumée par cette espérance, devient notre vraie naissance.
Lorsque le Christ dit : « Je suis la résurrection et la vie », l’ordre des mots a son importance. Si la résurrection est nommée avant la vie, c’est parce que la vie en plénitude découle de la résurrection. Tant que nous sommes ici-bas, nous sommes en sursis. Et cette épée de Damoclès ne peut nous laisser en paix. Il nous faut tendre vers cette Vie qui a traversé la mort.
Malheureusement, les malades que nous sommes demandent trop souvent la guérison, non la résurrection.
Profitons de cette pâques pour renouveler notre attente de la résurrection, pour que ces mots que nous prononçons dans le Credo deviennent une vraie prière.

Don Louis Marie DUPORT

La grande semaine

La grande semaine 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Nous entrons dans la « grande semaine » ou « semaine sainte » durant laquelle l’Eglise nous invite à revivre en esprit et en vérité la dernière semaine de la vie de Jésus sur terre. Le dimanche des rameaux est raconté par les quatre évangélistes. C’était bien un dimanche, c’est-à-dire, à l’époque, “le premier jour de la semaine” (le dernier était le samedi, jour du Shabbat). Jésus ressuscitera le dimanche suivant : Pâques ; puis apparaîtra une nouvelle fois le dimanche suivant (que nous appelons dimanche de la Miséricorde). C’est de là que le premier jour de la semaine est devenu le “jour du Seigneur”, en latin “Dies Dominicus”, qui a donné notre mot “dimanche”. Tous les dimanches, l’Eglise fête “le jour de la résurrection du Seigneur”, et Pâques est donc le dimanche des dimanches. C’est la lumière qui éclaire toute notre année, et tout notre temps sur terre, et finalement toute notre éternité : Jésus ressuscité !
Puisque nous sommes ressuscités avec Lui par notre Baptême, nous sommes des vivants éternels – même si c’est encore dans un combat sur terre. Puisque nous sommes des vivants éternels, nous n’avons pas peur de revivre avec Jésus et en Eglise cette “semaine sainte”, où il faut suivre dans sa passion, puis au Calvaire et au tombeau.
Nous l’accompagnerons d’abord avec nos rameaux ce dimanche, pas seulement des rameaux matériels, mais aussi avec ceux de l’hommage de notre foi en Lui, que nous honorons comme le Fils de Dieu et le Sauveur du monde. Puis, ce même dimanche, nous écouterons aussi le long récit de la Passion de Jésus. Comme cela, ceux qui ne peuvent pas venir à l’Office du Vendredi Saint auront suivi Jésus dans sa Passion au moins en ce dimanche des rameaux, qui n’est donc pas seulement “des rameaux” mais aussi “de la Passion de Jésus”.
Puis les lundi, mardi et mercredi saints, nous suivrons différents moments de la Passion de Jésus, spécialement avec les “chants du Serviteur souffrant”, du livre d’Isaïe, comme premières lectures (Is 42 ; 49 ; 50) ; les Psaumes qui décrivent à l’avance la Passion (Ps 21 ; 37 ; 68…) ; les Evangiles qui annoncent la trahison de Judas et le reniement de Pierre. A signaler : le mercredi, avec l’Evêque en sa cathédrale (à Toulon), les prêtres se rassemblent pour renouveler leurs promesses sacerdotales et l’Evêque consacre les “Saintes huiles” qui servent pour les Sacrements. Puis viennent les 4 jours les plus saints de l’année, que l’on appelle le “Triduum” parce qu’on compte du jeudi soir au dimanche soir. Essayons de participer à ces “3 jours saints” : Jeudi Saint au soir : Jésus lave les pieds de ses apôtres, leur donne le “commandement nouveau” et institue (invente) le Sacerdoce et l’Eucharistie. Vendredi saint à 8h00 : on récite des psaumes ; à 15h00 : nous aurons un grand chemin de croix public, partant de St-Roch de Fréjus-Plage jusqu’à la Basilique. Grand moment à vivre ! Puis le soir : office de la Croix. Lecture d’Is 52-53, le 4ème chant du Serviteur souffrant, poignant, comme le Ps 21. Lecture surtout de l’Evangile de la Passion selon saint Jean. Puis on viendra en procession embrasser la Croix. Samedi Saint : d’abord l’office de 8h00, de nouveau on récite des psaumes. Puis Vigile Pascale, grand moment à vivre encore, pour accompagner nos 10 catéchumènes adultes qui vont être baptisés ce soir-là ! Et pour renouveler nous aussi nos promesses baptismales : je renonce à satan le prince de la mort, et je crois en Dieu qui ressuscite les morts ! Et par la foi en Jésus le Vivant, je suis déjà un ressuscité ! J’ai déjà “éprouvé la puissance de la Résurrection de Jésus”, c’est pourquoi je n’ai pas peur de la mort, et je n’ai pas peur de suivre Jésus dans sa mort et sa résurrection.
Bonne “grande semaine” à vous tous !
Don Laurent LARROQUE

Travaux 2

Travaux 2 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Il y a déjà plusieurs années, Don Martin Panhard avait lancé une souscription importante pour la rénovation de la toiture de Notre-Dame de la Paix. Vous aviez répondu généreusement. Je suis toujours impressionné par l’effort financier des paroissiens pour soutenir les moyens de mission des paroisses. Les péripéties ont été nombreuses depuis cette quête mais ça y est, les travaux commencent enfin ! Ce lundi 4 avril les échafaudages arrivent et les ouvriers vont s’y atteler pendant quelques mois. Je dois bien sûr vous recommander de ne pas tenter de monter sur les échafaudages, ni surtout vos enfants qui y verront sans doute des agrès de compétition  ! Je compte sur vous.
Les travaux, ce sont aussi ceux de la Basilique Notre-Dame de la Victoire qui ont commencé le 24 janvier dernier, nous privant momentanément de notre joyau raphaëlois ! Pour rappel ce sont des travaux qui ont été demandés à la fois par la mairie pour la sécurité (électricité et incendie) et par le diocèse pour la beauté de la Basilique. Chacun fait sa part : la mairie a financé la partie remise en conformité, la paroisse les travaux de rénovation et les aménagements liturgiques. Je peux témoigner qu’il y a une vraie implication de tous les acteurs depuis le début des travaux pour ce chantier. Je suis sûr aussi que Saint Joseph fait sa part, je lui ai confié tout cela. Nous avons hâte de vous montrer le résultat !
Pour la Semaine Sainte, cœur de l’année liturgique, la Basilique sera réouverte même si nous n’aurons pas tout le confort. Vous aurez donc un aperçu avant la fin des travaux. Nous aurons accès à la Basilique du 8 au 18 avril. Les travaux reprendront dès le
19 avril pour se terminer… j’espère avant l’été !
Dès le vendredi 8 avril à 14h00 toutes les bonnes volontés qui le peuvent sont les bienvenues pour réaménager la Basillique en vue des messes des Rameaux. N’hésitez pas à venir avec quelques chiffons pour la poussière et une tenue appropriée ! Nous aurons sans doute besoin de prolonger les préparatifs la journée du samedi. L’objectif est de la rendre bien belle, pour tous ceux que nous accueillerons dans cette sainte semaine, et de vivre un bon moment fraternel de service. J’ai hâte que résonne de nouveau sous les voutes de la Basilique, la Parole de Dieu et les chants célestes en vue d’accueillir le Seigneur lui-même !
Dans tous les cas, réservez bien les trois jours saints pour ne rien manquer et vivre ces heures, bien unis à Jésus dans sa Passion et sa Résurrection. Enfin, merci aux bénévoles qui nous épaulent avec compétence et patience dans tous ces chantiers. Bon carême !

Don Marc-Antoine CROIZE-POURCELET

La dignité des fils

La dignité des fils 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Bien souvent nous voulons nous en sortir par nos propres forces : “laisse, je gère.” Nous voulons réussir chacun par soi-même pour prouver, à soi et aux autres, que nous en avons la capacité : ainsi le fils de la parabole qui veut réussir sa vie loin du père. Il est l’image de l’humanité, qui a voulu vivre en autonomie, sans Dieu, depuis le péché de nos premiers parents. Ce désir d’indépendance est une façon d’affirmer sa dignité et, pourtant, c’est justement par cet acte d’affirmation de soi que la dignité est perdue. Pour avoir voulu s’affirmer comme sujet libre, le fils devient gardien de porcs, moins bien nourri qu’un esclave. Dans nos péchés d’orgueil, c’est justement quand nous voulons nous élever que nous nous abaissons. La liberté absolue est un leurre : celui qui ne veut pas servir Dieu devient esclave du diable, mauvais maître qui nous méprise d’autant plus que nous lui avons obéi.
Si la dignité de l’homme ne réside pas dans l’indépendance, elle ne réside pas non plus dans la puissance, la capacité à suivre ses désirs, à faire ce que l’on veut. Parce qu’il ne sait pas mettre un frein à ses appétits, le fils prodigue est mené à la ruine, au point de ne plus pouvoir satisfaire ses besoins les plus basiques. Cette tendance à perdre la liberté en voulant l’affirmer est caractéristique de l’époque de la “jouissance sans entraves” : les limites sont justement ce qui permet de ne pas devenir l’esclave d’un appétit toujours plus puissant à force de ne pas être contenu. Mais, en réalité, cette tendance est celle de toutes les époques, depuis qu’Adam et Eve n’ont pas voulu résister à l’attrait du fruit défendu.
La dignité ne réside pas non plus dans le fait d’obéir à la loi de Dieu. Jésus pour sa parabole a volontairement choisi deux fils pour nous montrer deux écueils symétriques. L’aîné par son obéissance extérieure aux règles de la bienséance espère une récompense. Cela lui pèse d’être un bon fils et il préférerait pouvoir faire la fête avec ses amis sans sa famille. Il est “soumis”, au mauvais sens du terme. Ce n’est pas cette relation, ultimement intéressée, que Dieu veut entre nous et Lui, mais celle de l’amour filial. Celui qui est enfant de Dieu fait le bien parce que celui-ci jaillit de son cœur rendu bon par l’Esprit-Saint qui nous a été donné, et non en se forçant pour essayer par là de mériter un amour qui, de toute façon, ne peut être que gratuit.
En réalité, la dignité de l’homme ne dépend pas de ce qu’il fait mais lui est donnée gratuitement par Dieu, indépendamment de tout mérite préalable. Dieu n’a pas peur de nous aimer alors que nous sommes pécheurs, que nous nous sommes volontairement coupés de Lui, parce qu’Il sait que son amour transforme et rend bon ce qui ne l’était pas au préalable. La miséricorde n’est pas une faiblesse de papa-gâteau, parce qu’elle change celui qui la reçoit pour le rendre digne de ce don. Notre dignité, c’est l’adoption filiale qui fait de nous des enfants de Dieu par les mérites de Jésus-Christ. C’est la seule chose qui a vraiment de la valeur, et elle ne s’achète pas. Demandons donc à Dieu de comprendre que ce ne sont ni la liberté individualiste, ni la capacité de faire ce que l’on veut, ni l’obéissance extérieure à des règles qui fondent notre dignité, mais le don de la grâce qui nous rend amis de Dieu.
Don Axel de PERTHUIS

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