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L’amour est l’accomplissement
de la loi (2)

L’amour est l’accomplissement
de la loi (2)
150 150 Paroisses de Saint-Raphael

L’Evangile de ce dimanche est la suite des six « antithèses » proclamées par Jésus : « on vous a dit…, mais moi je vous dis… » Nous avons cette semaine les deux dernières antithèses, qui insistent sur le thème de « l’amour, accomplissement de la loi » (Rm 13,8-10).
Cette fois encore, Jésus est radical et absolu, de sorte que l’on a tendance à dire : “c’est utopique. Il n’y a que dans les films que l’on voit un chrétien tendre une autre joue à celui qui le frappe”. D’ailleurs Jésus lui-même a repris le valet qui le frappa, au début de sa Passion, il ne l’a pas d’emblée laissé le gifler deux fois (Jn 18,22-23). Il a confronté le méchant à sa méchanceté ; sans violence, cependant. La première lecture nous parle aussi de ce vrai amour du prochain qui consiste à savoir le reprendre s’il le faut.
Jésus, en parlant de « tendre l’autre joue » a employé une hyperbole, c’est-à-dire une exagération pour mieux faire comprendre l’idée de ne pas résister au mal par le mal, mais par le bien (cf Rm 12,17-21). C’est possible, ce n’est pas utopique, parce que « Dieu donne ce qu’il ordonne » dit saint Augustin ; « c’est Lui qui opère en vous et le vouloir et l’action même ! » (Phil 2,13 ; cf Eph 2,10).
Rappelons que Jésus avait introduit son discours par cette affirmation : « Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir la Loi et les prophètes », et qu’il le conclut, ce dimanche, par cette phrase : « Vous serez donc parfaits comme votre Père du Ciel est parfait. »
Non pas un perfectionnisme, qui nous laisse seul avec nous-mêmes, mais une perfection de cœur à cœur avec Dieu le Père par Jésus ; être fils dans le Fils, par son Esprit de Fils. D’où la prière du “Notre Père”, qui suit de près cet Evangile et qui est le cœur de tout ce grand discours sur la montagne. C’est Lui, par le Christ, qui est la fin (cf Rm 10,4), et la Loi est seulement un moyen.
Si durant le Carême, on essaye de “s’y remettre”, ce n’est pas avec “plus de loi” mais avec “plus d’Esprit”.
« Accomplir la loi et les prophètes » se comprend aussi comme une purification  : il fallait ramener la Loi à son véritable noyau, à son centre vital nécessaire et suffisant : l’amour de Dieu et du prochain. Tout est “rattaché” aux deux premiers commandements (Mt 22,34-40). Qu’il y ait l’amour, il y a toute la Loi. Qu’il manque l’amour et tout se disloque et s’entrechoque (cf aussi Mt 23,23).
Enfin, cet “accomplissement” est une absolutisation. Les huit béatitudes ont déjà ce sens, puisqu’on passe de l’interdiction négative à l’observation positive  ; non plus : “tu ne feras pas ceci ou cela”, mais : “bienheureux êtes-vous si vous faites ceci ou cela”, à l’infini dans le bien. Il ne s’agit pas de remplacer par autre chose mais d’absolutiser l’observance. C’est aussi l’esprit des six antithèses. En somme : « la mesure de l’amour, c’est d’aimer sans mesure » (St Bernard).
Mais, redisons-le, non pour absolutiser la production d’un résultat, car « nous ne pouvons rien faire » (Jn 15,5) sans la grâce de Dieu, “qui opère lui-même en nous” comme la sève dans le rameau de vigne. Certes il faut la “synergie” de notre pauvre bonne volonté, mais ce qu’il faut absolutiser ce n’est pas le résultat, c’est la relation filiale, le cœur à cœur avec Dieu Père, par le Christ, dans l’Esprit.
« Si tu veux être parfait, selon l’Evangile, …suis-Moi » ! (Mt 19,21) Deviens disciple du Christ. Telle est la Loi en sa plénitude. En ce sens ce n’est pas une “loi” mais “la grâce de l’Esprit-Saint répandue dans nos cœurs par la vie de Foi en Jésus”, « le Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré pour moi » (Gal 2,20).
C’est le mot “disciple” qui est finalement comme l’équivalent du mot “loi” selon l’Evangile. Non pas une loi mais une relation personnelle à Jésus. De là, « aime et fais ce que tu veux. »
Don Laurent LARROQUE

L’Amour est l’accomplissement de la Loi

L’Amour est l’accomplissement de la Loi 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

« Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir la Loi et les prophètes. » Et « si vous vous contentez de la justice des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux. » Ces deux phrases de Jésus sont une introduction au discours qui suit, que l’on appelle “les antithèses” (« on vous a dit…, mais moi je vous dis… »), lequel se conclut (dimanche prochain) par cette phrase : «  Vous serez donc parfaits comme votre Père du Ciel est parfait. »
Jésus voudrait du perfectionnisme ? Certes non. Il ne s’agit pas de vouloir y aller « à la force du poignet » : il s’agit d’une synergie entre Dieu et nous, ou mieux, de Dieu en nous. « L’amour de Dieu répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit en nous. » (Rm 5,5).
Il faut un effort de l’homme : « efforcez-vous d’entrer par la porte étroite »
(Lc 13,24), mais en sachant que « sans moi vous ne pouvez rien faire. » (Jn 15,5) Et cependant, comme dit Saint Augustin, « Dieu t’a créé sans toi, mais il ne te sauvera pas sans toi. » Sans notre bonne volonté, pauvre et minimale, Dieu ne peut pas nous sauver.
Une synergie. Dieu en nous, avec notre pauvre petite bonne volonté.
Et quelle est cette « justice des scribes et des pharisiens » ? De quoi Jésus parle-t-il ? Il parle d’un rapport à Dieu faussé. Un rapport à Dieu où le moyen est devenu une fin. Le moyen, c’est la Loi, expression de la volonté de Dieu. Pratiquer la loi pour être en rapport d’obéissance à Dieu, de conformité à sa volonté, pour être en rapport de filiation vis-à-vis d’un Dieu Père, qui ne veut pas la règle pour elle-même, mais pour qu’elle soit le moyen d’expression pour aller à Lui, pour entrer en communion de volonté avec Lui, pour une communion d’Amour et de Vie. Le légalisme idolâtre le moyen (ce qui permet à l’homme de s’idolâtrer lui-même) et le détourne de sa fin. La Loi pour elle-même, ce qui peut s’exprimer aussi : “du moment que je suis en règle, Dieu n’a rien à me reprocher”, sous-entendu : “il me fichera la paix et je garderai la saine distance vis-à-vis de cet être trop envahissant (parce que je préfère subtilement m’auto-diviniser)” ; et même davantage : “c’est moi qui acquiers des droits sur lui” : «  cela fait tant d’année que je te sers sans jamais avoir transgressé un seul de tes ordres, je suis parfaitement en règle, donc… Donc j’ai donc des droits sur Toi et Tu as des devoirs envers moi. » (Cf Lc 15,28-29).
« Non, mon fils, tout le bien que tu as fait, c’est Moi qui l’ai fait en toi, dans la mesure où tu m’as laissé faire. Ne pense pas avoir des droits sur moi mais pense à me rendre grâce d’être resté en grâce jusqu’à ce jour. » Et l’on suppose que ce « fils aîné », ce pharisien pur et dur, en effet, selon la fin de la parabole, « n’entre pas » dans la communion avec son Père. C’était le Père qui était pourtant sorti l’en supplier…
« La fin de la Loi, c’est le Christ » (Rm 10,4). La Loi n’est pas là pour elle-même mais pour amener au Messie, au Fils, à la Filiation. « Celui qui aime a accompli la Loi » (Rm 13,8) ; (“Rm”, cela veut dire “Epître de Saint Paul aux Romains”. Saint Paul, c’est un ancien pharisien qui a tout compris.)
Il faut que notre justice dépasse ce légalisme des scribes et des pharisiens, non pour de nouvelles manières d’être impeccablement en règle, même si la loi reste de l’ordre des moyens nécessaires – et insuffisants, mais pour accueillir l’Esprit de notre Père. « Combien le Père est prêt à donner l’Esprit-Saint à ceux qui l’en prient. » (Lc 11,13).
C’est pourquoi la prière du Notre Père est au centre de tout ce discours de Jésus sur la Montagne. Prier notre Père. Etre dans une attitude de pauvre. Heureux les pauvres de cœur, car ils ont la porte d’entrée dans le Royaume des Cieux.

Don Laurent LARROQUE

Cérémonie de l’enfance missionnaire

Cérémonie de l’enfance missionnaire 640 467 Paroisses de Saint-Raphael

« Les enfants aident les enfants ». Mercredi les enfants ont reçu, de la part du Pape, un diocèse (c’est une petite partie du monde pour confiée à un évêque, ) pour lequel ils vont s’engager :
• à prier tous les jours pour les enfants de ce diocèse en récitant un « Je vous salue Marie » et en invoquant les trois saints patrons missionnaires (Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, priez pour nous. Saint François-Xavier, priez pour nous. Saint Charles de Foucauld, priez pour nous.)
• à apporter des timbres oblitérés qui seront ensuite envoyés à un missionnaire. En échange, celui-ci peut obtenir des médicaments.
• à donner régulièrement un petit peu de leurs économies. La cérémonie s’est terminée par un goûter festif avec les familles.

Sel de la Terre,
lumière du monde

Sel de la Terre,
lumière du monde
150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Chers amis, ce dimanche, au milieu du discours sur la Montagne et de la loi nouvelle, entre les béatitudes et les exigences de se mettre à la suite du Christ, Jésus nous révèle la mission des chrétiens : être «  le sel de la Terre et la lumière du monde ».
Ceux qui entrent dans le Royaume de Dieu par le baptême après avoir écouté le maitre sont appelés à la sainteté « soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » et à la mission. Les dons de Dieu doivent être partagés, « à qui on a beaucoup confié on réclamera davantage ».
Pour cette mission Jésus emploie ces deux images du sel et de la lumière. Chez les juifs du temps de Jésus, le sel ne sert sans doute pas d’abord à donner du goût mais plutôt à conserver les aliments à une époque où il n’y a pas de réfrigérateur ! Les disciples du Christ reçoivent donc cette mission de conserver les dons de Dieu pour que l’alliance de Dieu avec l’humanité dure toujours. Du côté de Dieu l’alliance est toujours proposée mais il faut, en face, un peuple pour rester dans l’alliance. S’ils ne conservent pas l’esprit des béatitudes, s’ils se dénaturent, s’ils n’assument plus cette fonction, ils ne valent plus rien et le rejet les menace.
Être « la lumière du monde » renvoie à la vocation d’Israël d’être la « lumière pour éclairer les nations » tout comme Jérusalem, cette ville lumière qui devait attirer tous les peuples au Seigneur. Ce moyen d’attirer, Israël sait bien que c’est la loi de Moïse qui devait sidérer toutes les grandes nations par sa justesse (Dt 4,6-8). Dans ce discours sur la Montagne, avec la loi nouvelle enseignée par le Christ, donnant avec profondeur l’esprit de la loi de Moïse, on ne s’y trompe pas… Cette lumineuse attirance est un devoir tout comme celui de la lampe faite pour être vue de tous. La nature de cette lumière, Jésus nous le dit sans détour  : « en voyant ce que vous faites de bien ».
La nature de la mission que Jésus nous dévoile sur cette montagne a une portée universelle : sur toute la terre et à toutes les époques. Elle s’exerce en conservant l’alliance par l’esprit des béatitudes et un rayonnement par nos bonnes œuvres plus que par une conquête géographique. Bref la charité de Dieu exercée entre nous sera toujours l’écrin de l’annonce de l’évangile. Qu’elle grandisse toujours en nous et entre nous pour « que tous les peuples (s’empressent de) rendre gloire à notre Père qui est au cieux
Don Marc-Antoine CROIZE-POURCELET

Entrée en catéchuménat des jeunes de Stanislas

Entrée en catéchuménat des jeunes de Stanislas 1181 886 Paroisses de Saint-Raphael

Lou, Mahé, Xuan-Mai, Emma et Arthur sont entrés en catéchuménat.
Apolline future baptisée avec ses parents

Changement de paradigme

Changement de paradigme 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

« Au contraire, ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion ce qui est fort ». (1Co1,28) Cette phrase tirée de la seconde lecture des textes de ce dimanche, résume à elle seule l’incompréhension du monde à l’égard de l’Eglise : Tout ce qui brille, qui est attractif, fort, puissant, bref ce que l’homme cherche naturellement n’est pas ce que recherche le Christ. « Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes ». (Ph 2,5-7) Il y a donc une lutte en nous qui est bien compréhensible. Nous aussi naturellement, nous cherchons ce que cherche le monde. Pourtant, cette nature est à embellir en comprenant que la beauté, la force et la grandeur se trouvent également dans ce qui n’est pas immédiat. Car, rapidement, nos regards sont captés par ce qui nous paraît supérieur : la beauté d’une personne, la victoire d’un sportif, la puissance d’une armée. Tout cela est le fruit d’un jugement rapide. Nous sommes comme hypnotisés tel un animal sauvage face à des phares de voiture. Le Christ, en venant sur la terre, nous montre que la patience est une vertu qui nous donne la vraie mesure des choses. C’est dans le temps que Dieu a voulu sauver son peuple. C’est avec patience que les petites choses se déploient jusqu’à prendre toute leur ampleur. C’est pourquoi, il est nécessaire pour nous de ne pas nous laisser happer par l’immédiateté promue par le monde. Si l’église peut paraître lente à grandir c’est qu’il lui faut du temps : « le temps ne respecte pas ce qui se fait sans lui » (Paul Morand).
En plus de la patience, Jésus nous montre que la Vérité se trouve en Lui. C’est Lui qui donne la vraie mesure des choses. Les puissants de ce monde, s’ils sont loin de Dieu, croient certainement que ce sont eux qui font la vérité. Mais le temps finira par montrer tôt ou tard que leurs pensées et leurs actions ne sont que peu de chose en comparaison avec la Sagesse.
Enfin, Dieu nous montre et c’est cela le plus important, que l’amour ne commence et ne s’arrête pas la ou l’homme le croit. Une fois encore, Dieu « fait toutes choses nouvelles » (Apocalypse 21,5) : son amour dépasse les frontières puisqu’il nous demande d’aimer nos ennemis comme Il l’a fait sur la croix « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » (Lc 23,34). Ayons donc le regard du Christ sur le monde et non pas le regard du monde sur Dieu.

Don Bruno de LISLE

Entrée en catéchuménat

Entrée en catéchuménat 946 946 Paroisses de Saint-Raphael

Shirley et Liam ont fait leur entrée en catéchuménat dimanche à Sainte-Bernadette.
L’occasion d’une grande joie dans le Ciel et sur la terre
dans notre famille paroissiale, pour accueillir deux nouveaux enfants dans l’Église !

Inauguration des travaux de la Basilique

Inauguration des travaux de la Basilique 2560 1920 Paroisses de Saint-Raphael

Mgr Rey bénit les prêtres de la paroisse entourés par les fidèles

Inauguration des travaux de la Basilique

Inauguration des travaux de la Basilique 2560 1920 Paroisses de Saint-Raphael

Après une magnifique messe, l’apéritif est servi sur le parvis de la Basilique

Inauguration des travaux de la Basilique

Inauguration des travaux de la Basilique 2560 1920 Paroisses de Saint-Raphael

Inauguration officielle des travaux en présence de Mgr Rey t M. Masquelier

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