a eu lieu dimanche 27 août au cours de la Messe
de 10h30 à la Basilique.
Prions pour tous nos catéchumènes de la paroisse !
Ce fut l’occasion de fêter l’anniversaire de Don Marc Antoine au cours du dernier barbercue du samedi soir à Sainte-Bernadette
Saint Grégoire de Nysse disait que, dans la vie chrétienne, nous allons « de commencements en commencements, par des commencements qui n’ont jamais de fin. » Avec la rentrée, nous avons des grâces qui nous sont données de (re)commencements. Tandis que nous reprenons nos activités professionnelles, nos loisirs, nos engagements paroissiaux et associatifs, demandons à Dieu d’être renouvelés « pour que notre vie soit une éternelle offrande à sa gloire » (3ème prière eucharistique). Mettons nous à l’écoute de saint Paul : « Je vous exhorte, frères, par la tendresse de Dieu, à lui présenter votre corps – votre personne tout entière –, en sacrifice vivant, saint, capable de plaire à Dieu : c’est là, pour vous, la juste manière de lui rendre un culte. » Voilà bien le but de notre existence : que notre vie soit une offrande que nous présentons à la gloire de Dieu le Père. Apprenons à « ne pas nous modeler sur le monde présent » mais à « nous transformer en renouvelant notre façon de penser pour discerner quelle est la volonté de Dieu ». Alors, concrètement, offrons cette nouvelle année scolaire qui commence au Seigneur et faisons le point en vérité avec Lui sur notre manière de l’envisager. En tout premier lieu dans notre vie spirituelle : que pouvons-nous renouveler par rapport à l’année dernière ? Comment prions nous le matin et le soir ? Avons-nous un moment de silence dans la semaine (il est encore grand temps de s’inscrire à une heure d’adoration par semaine) ? Quels engagements de prière pourrions-nous prendre : messe de semaine, oraison, chapelet, confession régulière (avec un rappel dans l’agenda) ? Ensuite, que pouvons-nous faire pour que nos relations soient également une offrande à la gloire de Dieu : un plus grand soin de la vie de couple en programmant un tête-à-tête régulier, une soirée familiale hebdomadaire de détente simple où les écrans sont bannis, un coup de téléphone régulier à un membre de notre famille ou de notre entourage qui vit seul ? Enfin, dans nos activités professionnelles ou nos engagements associatifs : que pouvons-nous faire pour que le Seigneur en soit le centre ? Installer un crucifix dans le bureau que nous occupons en assumant notre vie chrétienne devant nos collègues, programmer une alarme à 15h chaque jour pour nous rappeler que le Seigneur a donné sa vie pour nous au cœur de nos journées, décider de prendre chaque semaine des temps de gratuité avec nos collègues ou nos collaborateurs…
Chers amis, je commence moi-même une nouvelle mission ici à Saint-Raphaël et demande au Seigneur d’être renouvelé dans mon désir de sainteté. Cherchons tous à recommencer pour que notre vie soit un culte agréable à Dieu. Bonne et sainte nouvelle année scolaire !
Don Raphaël SIMONNEAUX
Si beaucoup de nos compatriotes se disent encore chrétiens, l’impact concret d’une telle qualification dans leur vie semble s’amenuir toujours plus.
Pour certains, croire en Jésus, signifie simplement se prononcer sur son existence et adhérer à certaines valeurs qu’Il a enseignées. Pourtant se dire chrétien ne consiste pas d’abord à affirmer l’existence du Christ en tant qu’homme. Il ne s’agit pas là d’une histoire de foi. C’est à la science, que l’on appelle l’histoire, de nous permettre de connaitre le Jésus historique !
Il est urgent de rappeler qu’être chrétien ne signifie pas croire en l’existence du Christ en tant qu’homme mais en tant que Dieu fait homme. Le chrétien est celui qui croit que le Christ est ce qu’Il a dit être !
C’est le sens de l’évangile de ce dimanche. Lorsque Jésus pose à ces apôtres cette question cruciale : « Pour vous qui suis-je ? » Pierre répond : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! »
Cette réponse est si belle qu’elle provoque cet éloge de la part de Jésus : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. »
Voila ce qu’est être chrétien : C’est reprendre la profession de Pierre en affirmant que Jésus est Fils de Dieu, c’est-à-dire qu’Il est le Verbe, la 2eme personne de la Trinité : Dieu fait chair.
Or nous vivons dans une société, qui se voulant tolérante, s’est faite relativiste. Lorsque se présente une divergence de pensée, pour ne jamais avoir à dire : « tu te trompes », l’homme contemporain préfère affirmer : « c’est une opinion parmi d’autres ».
Dans ce contexte, la tentation majeure c’est de faire du Christ un maître spirituel parmi d’autres. Sous prétexte de tolérance, il nous est souvent demandé de relativiser l’enseignement de Jésus en le mettant au même niveau que celui d’un autre homme.
La 2eme lecture de saint Paul (que je vous retranscris en totalité ci-dessous parce qu’elle est courte) nous permet de comprendre que cela n’est pas possible.
« Quelle profondeur dans la richesse, la sagesse et la connaissance de Dieu ! Ses décisions sont insondables, ses chemins sont impénétrables ! Qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui a été son conseiller ? Qui lui a donné en premier, et mériterait de recevoir en retour ? Car tout est de lui, et par lui, et pour lui. À lui la gloire pour l’éternité ! Amen. »
Nous n’accédons à Dieu qu’en nous laissant approcher par Lui. C’est parce qu’Il a voulu se révéler à travers le Christ Jésus, que nous pouvons mieux le connaître. Notre intelligence est faite pour recevoir la parole de Dieu et pour se laisser éclairer par elle. Mais elle ne peut, sans perdre la raison, s’ériger elle-même comme critère du vrai. NULLE NE MESURE LA PAROLE DE DIEU, c’est ELLE QUI MESURE TOUTE CHOSE. Jésus est Dieu et c’est pourquoi nous sommes appelés à l’écouter en tant que tel. Sa parole n’est pas une parole parmi d’autres ! Elle est La parole faite chair. Elle ne peut donc être relativisé puisqu’elle est la lumière qui éclaire toute chose : « Je suis le chemin, la vérité, la vie » (Jn 14,6) « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père ou sa mère… il ne peut pas être mon disciple.» (Luc 14,26)
Demandons donc cette grâce d’être pleinement chrétien, c’est-à-dire de nous laisser mesurer par cette parole divine. L’accueillir vraiment pour ce qu’Elle est ! Avant même de pouvoir la comprendre, nous sommes appelés à la recevoir. Alors, illuminés par Elle, nous pourrons nous émerveiller comme saint Paul : Quelle profondeur dans la richesse, la sagesse et la connaissance de Dieu !
Don Louis-Marie DUPORT
Au rythme des chants à la Vierge, la procession traverse la ville
Renouvellement du voeu de Louis XIII qui consacra la France à la Sainte Vierge
Après cette cérémonie, chacun pouvait se recueillir devant Marie et lui confier ses intentions
L’Inter-Hospitalité Notre-Dame de Lourdes remercie chaleureusement tous les paroissiens
pour l’accueil fait aux hospitaliers qui ont effectué la quête pour les malades.
La totalité de cette quête a rapporté la somme de 2224.70 €.
La Famille Paroissiale de Saint-Raphaël finance ainsi le pèlerinage de plusieurs malades.
Merci pour votre grande générosité !
Depuis le jour de notre baptême et de notre confirmation nous avons été consacrés à Dieu. Quelle grandeur, quel privilège ! Depuis le Concile Vatican II, nous savons maintenant, comme un refrain, que la vocation – l’appel – de tous les baptisés est la sainteté. Ce n’est pas réservé aux prêtres ou aux religieux. Ce n’est pas réservé à eux seulement d’être des « super chrétiens », donnant le droit aux autres d’être médiocres dans leur vie chrétienne. Qu’est-ce que la sainteté ? Si l’on devait résumer en une seule phrase : devenir un ami de Dieu. Comment ? En fréquentant cet ami : en l’écoutant, en l’avisant, en nous mettant à son école. Le moyen ordinaire de grandir en sainteté c’est de vivre de plus en plus selon l’Esprit-Saint : l’Esprit de sainteté. Si il y a bien une chose que notre Père du ciel aime donner à ses enfants, c’est bien l’Esprit-Saint à ceux qui le lui demandent (Lc 11.13).
Si nous nous décourageons, c’est que nous comptons trop sur nos propres forces. Pour une destinée si haute, il nous faut l’aide de Dieu, lui seul est assez puissant pour faire de nous des saints. Mais le voulons-nous vraiment ? Trop souvent nous nous contentons de la routine confortable, du minimum syndical en matière de religion, comme des cases à cocher… C’est un peu dommage car nous passons à côté de la Vie que Dieu veut nous donner, la plénitude du ciel dont il veut déjà nous baigner. Ne nous laissons pas emporter par le tourbillon de toutes ces choses si importantes qu’elles risquent de nous détourner de l’essentiel : ce lien avec notre Père du Ciel, une communion avec toute la Trinité Sainte !
Ce qui est vrai pour la sainteté, l’est aussi pour la mission. Ce n’est pas réservé à des soi-disant « super chrétiens » de s’en occuper. Si nous comptons seulement là-dessus, il n’y en aura pas beaucoup ! Nous risquons surtout de laisser de larges champs du Seigneur tomber en friche. C’est bien confortable de penser que c’est seulement aux autres de s’y coller. Si nous pouvons annoncer le Christ vivant c’est bien parce que c’est lui qui nous envoie, il nous fait confiance, même si à nos propres yeux nous ne sommes pas prêts. C’est d’ailleurs une juste disposition de fond car nous ne serons jamais assez prêts.
Par le baptême et la confirmation nous sommes équipés par le Seigneur lui-même. Par la prière et sa miséricorde nous sommes poussés à témoigner de sa joie. A cause de l’amour de Jésus pour chacune de ses brebis pour lesquelles il a donné sa vie, nous sentons l’urgence de ne plus repousser l’annonce.
Pour cette année pastorale qui va bientôt commencer, puissions-nous remettre à l’honneur notre désir de sainteté et accomplir ce désir du Seigneur de nous envoyer en mission !
Don Marc-Antoine CROIZE POURCELET
Nous étions 1 500 000 pèlerins du monde entier, 40 000 français dont 600 de notre diocèse Fréjus Toulon, à assister à la messe papale au campo da graça (littéralement le champ de la grâce !) sous le célèbre pont Vasco da Gama à Lisbonne. Les portugais préparaient notre arrivée depuis plusieurs années. Une effervescence incroyable !
« Seigneur, il est bon que nous soyons ici ! » (Mt 17, 4). Ces paroles, que l’apôtre Pierre a adressées à Jésus sur la montagne de la Transfiguration, nous voulons aussi les faire nôtres après ces journées intenses. Tout ce que nous sommes en train de vivre avec Jésus est beau, ce que nous avons fait ensemble. Et la manière dont nous avons prié est belle, avec une grande joie dans le cœur. Nous pouvons alors nous demander ce que nous emporterons avec nous en retournant à vie quotidienne ? : Briller, écouter, ne pas craindre,
début de l’homélie du Pape François, dimanche 6 Août 2023, JMJ Lisbonne.
C’est également sur ces belles paroles que Don Christophe quitte Saint Raphaël pour sa nouvelle mission à Dole dans le Jura. Un franc MERCI pour tout ce qu’il a apporté à chacun de nous. Nous le gardons dans nos prières.
“Jésus, Dieu.” C’est l’affirmation de Saint Paul à la fin de la 2° lecture de ce 19° dimanche.
“Quand la foi va, tout va”, dirais-je, presque comme Obélix. Et j’ajoute l’inverse : “quand la foi f… le camp, tout f… le camp !”
La foi ? C’est accepter la Révélation que Dieu a faite de Lui-même, en Jésus son Fils. Jésus est l’achèvement, la plénitude de la Révélation de Dieu. C’est raconté par les quatre évangiles.
Le résumé de la foi est le Credo que l’on récite chaque dimanche. Les 2/3 du Credo sont une description de Jésus, en son être et en sa venue sur terre, et c’est une proclamation : « Jésus est Dieu. » Si Jésus est Dieu, tout va. La Foi, les mœurs, l’église, les sacrements, tout. Si Jésus n’est pas Dieu, plus rien n’a de sens : ni l’église, ni les sacrements, ni les prêtres, tout cela n’est plus qu’affaire de religion parmi les autres religions. Si Jésus n’est pas Dieu, le Baptême n’est pas une nouvelle naissance, l’Eucharistie n’est pas sa présence réelle, le Salut n’est plus la Vie éternelle, le Christianisme n’est pas le “monde nouveau” (2Co 5,17) et la résurrection de Jésus n’est qu’une sorte de récompense donnée par Dieu à un homme particulièrement méritant, et cela ne nous concerne pas, en fait. Jésus atteste cependant : « j’ai le pouvoir de donner ma vie et de la reprendre. » “J’ai ce pouvoir, étant Un avec le Père.” (Cf Jn 10,18 et 30). La Résurrection n’est possible que si Jésus est Dieu.
Il y a une telle perte de la foi aujourd’hui (cela se dit “apostasie”), que certains affirment que Jésus n’a jamais dit dans la Bible qu’il était Dieu. C’est une lecture faussée des écritures (2Co 4,2) « que les gens sans instruction et sans fermeté détournent de leur sens pour leur propre perdition », 2Pi 3,16.
La 2° lecture de ce dimanche nous le dit explicitement : « Jésus, Dieu béni pour les siècles ! » Bien sûr que toute la Bible atteste que Jésus est Dieu.
On fête Noël car c’est Dieu qui vient habiter chez les hommes : « Voici que la Vierge concevra et enfantera un fils, et on l’appellera du nom d’Emmanuel, ce qui se traduit : “Dieu avec nous.” » (Mt 1,23).
On célèbre sa mort, car c’est encore Dieu qui donne sa vie : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous saurez que Je Suis. » (Jn 8,28). Ce « Je Suis » est le Nom que Dieu a révélé à Moïse (Ex 3,14). Jésus ne fait qu’un avec Dieu, avec son Père dans l’unité de l’Esprit-Saint. Faites le signe de croix et remarquez que “Au Nom…” est au singulier. Quand la foi va, tout va.
La 1ère lecture de la fête de l’Assomption (Apocalypse 12) dépeint le « grand signe » de la « femme revêtue du Soleil », c’est-à-dire la Vierge Marie (et l’église). Et « un autre signe : un dragon rouge feu, avec sept têtes et dix cornes, et, sur chacune des sept têtes, un diadème. » Ces diadèmes signifient son pouvoir. Un pouvoir qui semble énorme, universel, le pouvoir de Satan sur notre pauvre monde.
Cette fresque impressionnante n’est pas du folklore, c’est la réalité d’un grand combat (cf 2Tim 4,7) : ou se laisser séduire par l’apostasie (Satan est « le séducteur du monde entier », Ap 12,9), ou garder la foi, c’est-à-dire « posséder le témoignage de Jésus », Ap 12,17.
« Lorsque le Fils de l’homme (Jésus) reviendra, trouvera-t-il encore la foi sur la terre ? » (Lc 18,8).
« Vraiment tu es le Fils de Dieu !» C’est la conclusion de l’évangile de ce 19° dimanche. Quelles que soient les vagues, qui n’épargnent pas nos vies, l’église, le monde, si Jésus est « Dieu avec nous », « nous serons sans crainte », comme dit le Ps 45/46, qui se termine ainsi : « arrêtez-vous ! », c’est-à-dire « mettez-vous en vacances ! et sachez que moi Je Suis Dieu ! »
Oui, avec Jésus dans la barque, avec la Vierge Marie comme « grand Signe » plus fort que le diable, séducteur de l’apostasie (cf Eph 6,5 ; 1Pi 5,8-9), “prenons des vacances” pour prendre le temps de (re)découvrir que Jésus est Dieu.
Don Laurent LARROQUE
Les jeunes entourent Don Christophe et Don Raphaël
La relève est assurée !