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Crèche vivante à la Basilique

Crèche vivante à la Basilique 2560 1706 Paroisses de Saint-Raphael

Les cracheurs de feu étaient là aussi

Crèche vivante à la Basilique

Crèche vivante à la Basilique 2560 1706 Paroisses de Saint-Raphael

Hérode est intrigué par la naissance de ce Roi

Crèche vivante à la Basilique

Crèche vivante à la Basilique 1706 2560 Paroisses de Saint-Raphael

Un joli petit mouton

Crèche vivante à la Basilique

Crèche vivante à la Basilique 2560 1706 Paroisses de Saint-Raphael

Jésus est né, la joie pour tous

Crèche vivante à la Basilique

Crèche vivante à la Basilique 1706 2560 Paroisses de Saint-Raphael

Marie et Joseph sur le chemin de Bethléem

Crèche vivante à la Basilique

Crèche vivante à la Basilique 2560 1706 Paroisses de Saint-Raphael

Les centurions proclament le recensement

Crèche vivante à la Basilique

Crèche vivante à la Basilique 2560 1437 Paroisses de Saint-Raphael

Les anges descendent des coupoles de la Basilique

Crèche vivante à la Basilique

Crèche vivante à la Basilique 2560 1706 Paroisses de Saint-Raphael

A la grande surprise des petits anges sur l’estrade

Le Verbe était la vraie lumière

Le Verbe était la vraie lumière 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Nous avons de la chance de vivre dans un pays qui fête Noël ; sans le comprendre certes, mais cette fête reste tout de même un moment de joie que tous préparent. Nos rues sont décorées, les vitrines des magasins aussi, nos maisons, nos églises accueillent les crèches, bref nous pouvons vivre cette fête dans nos familles, mais également publiquement. On pourrait se dire que c’est normal, mais ce serait faire offense à Dieu que de considérer un bienfait comme quelque chose de normal.
Dans cette manifestation de Noël, les éclairages prennent le dessus, les lumières éclairent et égaillent nos rues. Ces lumières sont belles puisqu’elles sont nombreuses, disséminées un peu partout. Mais elles ne sont que le pâle reflet de la véritable Lumière qu’est le Christ. Cette lumière c’est la lumière qui s’est reflétée sur le visage de Moïse qui rencontrait Dieu sur la montagne, c’est la lumière de la Transfiguration de notre Seigneur Jésus-Christ, c’est celle qui a fait tomber saint Paul alors sur le chemin de Damas, c’est la lumière de la Résurrection éclatante du Fils de Dieu. Nous vivons de la Vie éternelle quand nous nous approchons du Christ par les sacrements, nous nous éclairons avec de faibles lumières qui tirent leurs origines de l’infini. Ce ne sont que des prémices de ce qui nous attend au Ciel. Vivre de la vie éternelle ici-bas ? Oui car Jésus est toujours avec nous (« Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ». Mt 28,20), mais nous subissons encore les effets de notre péché ; se réjouir de la beauté de ces lumières de Noël  ? Oui, mais elles ne valent rien en comparaison de la lumière du visage de Dieu ! Ne nous arrêtons pas aux signes, ils sont là pour nous faire toucher du doigt ce qui est plus grand encore.
En ces jours proches de Noël, ouvrons encore plus nos cœurs à la lumière de Dieu qui veut venir habiter en nous d’une manière mystérieuse. Nous avons l’habitude d’offrir et de recevoir des cadeaux, quel cadeau j’aimerais offrir à Jésus et quel cadeau j’aimerais qu’Il m’offre ? C’est en considérant le Christ comme une personne que nous entrerons davantage dans son intimité. Le Christ aussi veut nous offrir quelque chose pour Noël, c’est par ailleurs le cadeau le plus important de tout ce que nous pourrons recevoir.
Que Dieu nous bénisse tous en ces saints jours que nous allons vivre, qu’Il nous bénisse et nous guide par sa lumière.

Don Bruno de Lisle

L’annonce faite à Joseph

L’annonce faite à Joseph 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Notre évangile est l’annonce de l’ange à Saint Joseph. Il est précédé dans ce premier chapitre de Saint Mathieu d’une loooooongue généalogie démarrant par Abraham, passant par David et finissant par notre Saint Joseph. Mais comment Jésus est-il effectivement la descendance promise s’il n’y a pas de lien de génération entre Joseph et Lui ? La conception virginale de Jésus est annoncée tout d’abord. Ce n’est donc pas un but recherché mais un point de départ. Les premiers chrétiens n’étaient pas embarrassés comme nous, trop souvent par cette question. Alors ils se posent la question suivante : s’il ne descend pas de Joseph, comment peut-il être le Messie davidique ?
L’ange lui dit : « tu lui donneras le nom ». Selon la coutume juive, donner à l’enfant son nom, c’est le reconnaître pour son fils. Par cette reconnaissance Jésus entre de plein droit dans la lignée de Joseph, donc de David. Et de son côté Joseph va prendre en charge l’enfant et sa mère. Obéissant à l’ordre de Dieu, il prend Marie son épouse, comme après la mort du Christ saint Jean prit Marie avec lui.
Un grand exégète commente : « La tradition tardive n’a pas erré quand elle a reconnu un grand Saint en Joseph. Joseph le juste peut-être comparé à Jean le précurseur. Jean annonce et désigne le Messie ; Joseph accueille le Sauveur d’Israël. Jean est la voix qui se fait l’écho de la tradition prophétique  ; Joseph est le fils de David qui adopte le fils de Dieu. Comme tous les justes, il attend le messie, mais lui seul reçoit l’ordre de jeter un pont entre les deux testaments ; bien plus que Siméon recevant Jésus dans ses bras, il accueille le sauveur dans sa propre lignée. Joseph réagit comme les justes de la Bible devant Dieu qui intervient dans leur histoire : comme Moïse ôtant ses sandales, comme Isaïe terrifié par l’apparition du Dieu trois fois saint, comme Elisabeth demandant pourquoi la mère de son Seigneur vient à elle, comme le centurion de l’Évangile, comme Pierre enfin, disant : «  éloignez-vous de moi Seigneur car je suis un pêcheur. »
Qui donc peut être père ? Qui en a le droit ? La réponse du philosophe et catholique Martin Steffens nous éclaire. « Celui qui prend sur lui de prendre ce droit. Tout enfant est un événement, un avènement. Qu’il soit un « projet parental » ou un « projectile » dans la vie des parents, l’enfant est à qui l’accueillera, absolument. Il n’y a pas de permis d’enfant, comme il y a un permis de chasse ou de conduire. Il n’y a qu’une infinie obligation de vivre désormais notre vie à partir de cet être qui se confie à nos soins, qui mourrait si nous lui refusions, qui mourra chaque fois que nous oublierons de puiser dans sa présence la joie d’être papa. Il n’y a pas de permis d’enfant, seulement la permission, à cause de cet enfant, d’être l’homme le plus heureux du monde.»
Être père, c’est permis. C’est une place à prendre et une place à faire.
Il faudra pour se l’autoriser, surmonter bien des peurs. Un ami craignait de donner à son enfant, en même temps que son patrimoine génétique, la neurasthénie héritée de sa famille. Une phrase de Nietzsche à propos des dépressifs et de leurs descendants le terrifiait : « mettre un enfant au monde, alors qu’on n’a déjà pas le droit d’y être, c’est pire que de prendre une vie. » Cet ami a toutefois osé. Sa fille a apporté avec elle la joie qu’il craignait ne pas pouvoir lui transmettre. Elle est un être lumineux, « équilibré » comme l’on dit. ( sans oublier qu’un équilibre est par définition instable et que, sans déséquilibre, la vie ne serait pas mouvement).
Don Christophe GRANVILLE

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