Comme chaque année le pèlerinage des hommes à Cotignac s’est déroulé dans la prière et la bonne humeur sous l’égide de Notre-Dame de grâces et de Saint Joseph.
Rendons grâce au Seigneur pour ce moment si particulier.
par mon Père https://paroissesaintraphael.fr/wp-content/themes/movedo/images/empty/thumbnail.jpg 150 150 Paroisses de Saint-Raphael //paroissesaintraphael.fr/wp-content/uploads/2019/10/SIGLE_SEUL_OR_RVB.png
Contemplons Jésus en sa prière d’action de grâces à son Père, le Seigneur du Ciel et de la terre, c’est-à-dire le Dieu Tout-Puissant.
“Je te rends grâce pour ta Révélation. Non seulement parce que toi, Père, tu révèles quelque chose de toi-même, mais parce que tu ne le fais pas pour des « sages et des savants », mais pour des « tout-petits ».” Les grands pharisiens et les doctes croient savoir, mais sont trop pleins d’eux-mêmes pour accueillir la Révélation de Dieu en Jésus. Celle-ci ne peut tomber que dans des cœurs vides d’eux-mêmes, pauvres, simples, humbles et petits. La réponse de l’homme à l’initiative divine suppose la pauvreté spirituelle, l’humilité.
« Oui, Père, insiste Jésus, telle a été ta volonté. » Jésus adhère filialement à la Volonté du Père. Il manifeste son unité de volonté avec le Père dans cette révélation aux humbles.
Le verset suivant est d’une grande densité théologique. (Une fois qu’on a adhéré par la Foi en la Révélation, on peut en devenir des “savants” ! Tout en restant petits).
1) « Tout m’a été donné par mon Père »
C’est un « Tout » absolu. Le Fils a tout reçu du Père. On peut dire que cela désigne son identité : le Fils de Dieu est la pure réceptivité du Père, accueil de ce que le Père lui donne. Et le Père donne le « Tout » de Lui-même sans rien garder pour Lui. Le Fils n’a rien qu’il n’ait reçu du Père. Rien d’exclusivement sien, sinon justement ce fait de recevoir du Père. Et le Père n’a plus rien non plus, du fait qu’il a tout donné ; il lui reste le fait qu’il a donné. « Tout m’a été donné par mon Père » est une révélation trinitaire très profonde et très absolue : en Dieu il y a une Personne qui donne Dieu, comme Origine, une Personne qui reçoit Dieu, comme réceptrice, et une Personne qui est le Don de Dieu (le Saint-Esprit, don d’Amour entre le Père et le Fils).
2) « Personne ne connaît le Fils sinon le Père »
Le verbe connaître en grec ici dit même “sur-connaître”, pour exprimer une connaissance intime, vitale, profonde, une expérience stable, concrète, existentielle. Le verbe est au présent, pour dire que cette connaissance est éternelle.
C’est d’abord une connaissance qui part du Père. Et « personne » d’autre que le Père ne l’a. Elle est exclusive, interpersonnelle, divine, inaccessible aux hommes.
Quand le Père “donne tout” à son Fils, c’est à travers cette “connaissance” exclusive, vitale et stable : c’est la Vie de la Trinité. C’est en “connaissant” que le Père “conçoit” et cette “conception” n’est pas une idée, mais un Verbe qui lui est co-éternel. Le Père exerce le don de “tout” Lui-même à travers la Connaissance de Lui-même ; Le Connaissant engendre le Connu à l’intérieur de Lui-même, et il reste Connu de Lui-seul. Et concevoir, c’est engendrer : engendrer son Fils, co-éternel à Lui-même.
3) « Et personne ne connaît le Père sinon le Fils »
C’est le même verbe “sur-connaître” : cette connaissance exclusive et vitale est réciproque. Celui qui est Connu répond à son Père par sa Parole de Connaissance de ce « Tout » de Dieu qui lui a été donné. Le Fils est la Parole de Dieu, la Vérité de Dieu, accueillie du Père et répondue au Père. « Dieu né de Dieu, Lumière née de la Lumière. »
4) « Et celui à qui le Fils veut le révéler. »
Le Fils, fait homme, Jésus, veut bien révéler le Père à tous, sans exception ; mais chez les hommes il y a les “grands” qui sont trop remplis pour recevoir cette Révélation, et les « tout-petits », qui seuls sont aptes à la recevoir.
La Pensée du Père, l’Idée du Père, la Connaissance du Père, la Vérité du Père, le Verbe de Dieu, le Tout du Père donné au Fils souhaite révéler ce « Tout » de Dieu aux hommes. Il est « le Chemin, la Vérité et la Vie. » Il est la “synthèse” de Dieu. Il introduit, lui seul, dans le Mystère de Dieu.
C’est par Jésus que nous sommes introduits dans le mystère de réciprocité de Connaissance et d’Amour des Personnes divines constitutif de la Vie divine Une et Trine.
Laissons-nous attirer par son invitation si “douce et humble” comme est son Cœur : « venez à Moi, le Fils de Dieu, et vous trouverez soulagement pour votre âme ! »
Don Laurent LARROQUE
Pour clôturer la saison estivale 2023, nous avons pu assister, ce mardi 15 août à 21h, a un très beau concert d’orgue, produit par Stéphane et Antoine ELIOT, qui a ravi les nombreuses personnes présentes, par la qualité de ce récital. A bientôt pour de nouveaux projets organisés par « les Amis de la Basilique ».
» Un très beau rendez-vous à la plage du Dramont pour le pique-nique des AFC, dans la joie et la bonne humeur. Nous étions sous les arbres avec un petit vent qui rendait l’atmosphère très agréable ! Certains se sont baignés bien que la mer était agitée, mais très bonne ! »
Et voici une belle année qui se termine en beauté avec un temps de baignade à la plage du Veillat. Merci à tous les parents accompagnateurs, aux jeunes exemplaires de l’aumônerie qui sont venus en grands frères et sœurs, à toute l’équipe bénévole, nos chères Sœurs de la Consolation, nos chers prêtres, merci Seigneur !!!
Nous nous retrouvons à la rentrée le mercredi 6 septembre. Pensez, dès à présent, à déposer votre dossier d’inscription dans la boîte aux lettres de Sainte-Bernadette car les places sont limitées! https://paroissesaintraphael.fr/patronage. « Ici on joue, ici on prie! », bel été à tous.
Parfois en écoutant l’évangile, nous pouvons être tentés de penser que le Christ exagère !
« Celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas, n’est pas digne de moi. Qui a trouvé sa vie la perdra ; qui a perdu sa vie à cause de moi la gardera. »
Je ne pense pas qu’aucun homme n’ait été plus exigeant avec ses disciples. Peut-on aimer quelqu’un plus que son propre enfant ? Par ailleurs, n’est-il pas dans l’ordre des choses de vouloir réussir sa vie ! Comment peut-on consentir à la perdre ?
Comprendre l’exigence de Jésus est une nécessité pour devenir son disciple. D’autant plus que le Christ insistera à de nombreuses reprises. Il redira cette exigence de l’amour sans partage qu’Il requiert de tous ceux qui veulent marcher à sa suite.
« Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera. » (Matthieu 16,24-25)
En d’autres termes, Jésus affirme ici son identité. Il est Dieu ! Car un tel sacrifice ne peut être offert qu’à l’être parfait, par qui vient toute chose. Dieu seul peut exiger le don total de nous-même. C’est parce que le Christ est le Verbe incarné que rien ne peut Lui être préféré.
Remarquons que si Jésus exprime cette nécessité si clairement, c’est parce qu’elle constitue le cœur même de sa mission. Le Verbe s’est fait chair afin de nous redire notre vocation. Nous sommes faits par Amour et pour l’Amour. Notre cœur est sans repos tant qu’il ne demeure en Lui. Par la faute originelle, nous avions perdu notre capacité à aimer. Nous ne savions plus vraiment ce que ce mot voulait dire. Par la faute d’Adam, l’homme s’est centré sur lui-même, au point de ne plus savoir se donner, s’oublier pour n’être attentif qu’à l’autre et aux autres.
C’est ainsi que les portes du paradis (c’est-à-dire du bonheur) se sont fermées pour nous.
En choisissant de ne plus avoir pour référence que notre propre vie, nos affections, nos désirs, l’homme s’est coupé de la source de vie et s’est rendu malheureux !
Bref… nous nous sommes perdus. Nous ne savions plus comment nous épanouir, devenir ce que nous étions ! Jésus est donc venu réouvrir le chemin du bonheur et dans l’Evangile de ce dimanche, il l’exprime avec une limpidité redoutable.
Le bonheur est l’état qui accompagne l’amour lorsqu’il s’établit dans notre être. Et l’amour consiste à s’oublier soi-même pour se donner sans retour, ni mesure.
Ainsi le bonheur de l’homme ne passe pas forcément par son bien-être et peut croiser la croix sur sa route !
Même si la présence de la souffrance sur le chemin du bonheur reste un mystère, demandons au Seigneur de mieux comprendre l’appel qu’Il nous lance.
Demandons cette grâce de toujours suivre ses pas, même lorsque ceux-ci nous amènent au calvaire.
Don Louis-Marie DUPORT
Aïcha , Jade et Dorine ont fait leur entrée en catéchuménat, prions pour que le Seigneur les comble de grâces et soutienne leur foi jusqu’au jour de leur baptême.