Editorial Principal

Tout ce qu’a le Père est à moi

Tout ce qu’a le Père est à moi 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Le Père n’a rien gardé pour lui, il a tout donné à son Fils. Et de toute éternité, le Fils a tout redonné à son Père. Et quand on donne, c’est qu’on aime. Le don inclus en tout don, c’est l’amour. Ainsi en Dieu : c’est une manière de parler de la Trinité, pour autant que cela nous est possible : il y a celui qui donne (le Père) et qui ne garde rien pour lui, par amour pour celui qui reçoit (le Fils), tellement il l’aime. Et le Fils ne garde rien pour lui non plus, tellement il aime son Père. Et le Don qu’ils s’échangent, c’est l’Amour qui les unit : l’Esprit-Saint.

L’Esprit-Saint est ainsi le Souffle vital à l’origine de toute la création. Celle-ci provient du fait que cet Amour souhaite donner son Etre divin à d’autres que Lui. Il souhaite faire profiter de Lui par amour.

Quand le Fils est venu se faire homme, il s’est anéanti pour devenir l’un de nous, il s’est donné à nous sans rien garder pour lui, jusqu’à mourir dépouillé sur une croix, pour ramener les hommes à leur Père, tellement il les aime et tellement il veut la joie de son Père. L’Amour ne pouvant rester prisonnier de la mort, Jésus est ressuscité. La mort peut tout gâcher, mais l’amour peut tout réparer.

« Tout ce qu’a le Père est à moi. »
Jésus fait de cette affirmation une explication de l’autre affirmation  : « L’Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. » Tout ce qui vient de moi vient du Père. Et Moi et le Père, nous vous donnons notre Esprit d’Amour éternel (selon lequel on ne garde jamais rien pour soi mais l’on donne tout à celui qu’on aime). « Il recevra ce qui m’appartient et vous le donnera. » Ce qui m’appartient, c’est d’avoir tout redonné à mon Père, d’être venu pour donner la Vie en abondance, d’être venu partager l’humanité avec toute humanité, de donner la Parole et le Salut du Père, l’Evangile et la Grâce, d’être mort dépouillé sur une croix comme prix de ce Salut, d’être vivant à jamais pour être le chemin, la vérité et la vie des hommes. Cette grâce, gratuite et abondante, est la vie de Dieu qui coule en vous comme une greffe sanctifiante et vivifiante : « ô éternelle Vérité, ô vraie Charité, ô chère Eternité ! » s’écrie saint Augustin.
Tout cela appartient au Père, dit Jésus, et l’Esprit, par le Sacrifice de ma Vie, peut maintenant vous le donner, sans rien garder pour lui : il ne se glorifie pas, il me glorifie. Il vous aide, en votre propre cœur, à reconnaître que je suis le Chemin, la Vérité et la Vie, l’Amour éternel par lequel on se donne sans réserve afin de vivre sans réserve et en abondance. Il vous donne le sens de la Vie : Moi, JE SUIS.
L’Esprit-Saint doit encore vous conduire dans cette Vérité de mon être-Dieu, car vous ne pouvez pas tout porter de cette éternelle Vérité.
Il vous fera connaître « ce qui va venir », à partir du moment où Dieu a visité l’humanité en se faisant homme. Il vous fera connaître que le monde entier, en quatre siècles, se transformera, par le Nom de Jésus, en une grande offrande à la louange de gloire du Dieu trois fois saint, car l’ensemble de l’humanité est destiné à cela. Il vous fera connaître l’Eglise. Il vous fera connaître que cela ne fonctionnera qu’à moitié, cependant, et par intermittence, car les chrétiens ne seront qu’à moitié des disciples de cette vérité de l’amour, de ce feu de Dieu, selon lesquels on ne se réalise que si l’on se donne, comme Dieu en Dieu, qui nous a fait à son image et pour nous rendre Lui, comme le Feu assimile tout ce qu’il touche.
Viens, Esprit-Saint, viens nous conduire dans la Vérité tout entière qui est Jésus, celui qui Est, qui était et qui vient, l’alpha et l’omega, le Tout qui rassemble en Lui, qui est la deuxième Personne de la très Sainte Trinité, toute la Création de bonne volonté et de bonne foi, pour en faire une offrande agréable à son Père, à la louange de gloire de son projet d’Amour bienveillant et éternel. Amen !

D. Laurent LARROQUE

Notre Dame de Pentecôte

Notre Dame de Pentecôte 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Entre l’Ascension et la Pentecôte, l’église fait mémoire de ce temps du Cénacle – il y a 2000 ans – où les apôtres étaient réunis autour de la Vierge Marie dans l’attente de l’Esprit-Saint. Ce fut ce que l’on appelle la première retraite de l’église. Dix jours pour attendre ce que Jésus a promis : « Vous, c’est dans l’Esprit-Saint que vous serez baptisés sous peu de jours.» /…/ vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit-Saint qui descendra sur vous.  » (Actes 1,5-8).
Dix jours pour se laisser transformer : pour passer de la peur (de subir le même sort que Jésus) à l’audace de l’annonce, pour passer de la tristesse (de la séparation d’avec Jésus) à la joie du ciel dont ils ont été comblés. Comment cela se produisit-il ? Par le fait de « naître d’en haut » (Jn 3,3), comme dit Jésus. Il faut « naître de l’Esprit-Saint  », il faut que l’Esprit-Saint vienne en eux. Nous avons eu l’immense grâce d’être baptisés, c’est-à-dire plongés dans l’eau, pour naître à la foi, il nous faut maintenant, tout au long de notre vie, naître de l’Esprit-Saint, c’est-à-dire plonger dans l’Esprit-Saint pour que ce soit lui qui nous baigne toujours plus, nous réchauffe, nous éclaire, nous rende droits,… nous fasse produire le fruit que Dieu attend de chacun de ses enfants. 
C’est ce qui se réalisa le jour de la Pentecôte : « Tout à coup, vint du ciel un bruit tel que celui d’un violent coup de vent qui remplit toute la maison où ils se tenaient. Ils virent apparaître des langues qu’on eut dites de feu ; elles se partageaient et il s’en posa une sur chacun d’eux. Tous furent alors remplis de l’Esprit-Saint et commencèrent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer.  » (Actes 2,2-3). Mais pour que l’Esprit-Saint produise en eux cette transformation, il leur a fallu le demander longuement, patiemment pour que l’attente creuse en eux un vif désir de le recevoir, l’espace pour être reçu à sa mesure. 
La Vierge Marie était là au milieu d’eux. Elle fut celle qui fut toute disponible à l’action de l’Esprit-Saint, elle fut celle qui médita la Parole de Dieu au point de la concevoir en elle. Sa présence est à la fois pour nous un modèle et ce qui attire Dieu en nous. Cette retraite entre l’Ascension et la Pentecôte, vivons la en sa présence. L’Eglise est le lieu de la Présence de Dieu pour qu’elle le porte au monde. Nous avons cruellement besoin de l’Esprit-Saint pour porter Dieu au monde, demandons-le avec ardeur toute cette semaine. Alors tout le reste de notre année, de notre vie sera définitivement irrigué de ses impulsions. Pour cela nous pouvons par exemple redire chaque jour avec force la séquence de Pentecôte que l’Eglise nous propose : 
Viens, Esprit Saint, en nos cœurs,
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière.
Viens en nous, père des pauvres,
viens, dispensateur des dons,

D. Marc-Antoine CROIZé POURCELET

L’amour est une obéissance

L’amour est une obéissance 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Le mot «amour» apparaît 10 fois dans cet Evangile comme si Jésus ne se lassait pas de le répéter. Combien de fois avons-nous entendu ce mot de la part de l’Eglise ? Quel effet cela nous laisse-t-il aujourd’hui lorsque nous entendons que Dieu est amour ? Que Jésus nous aime ? Que nous devons nous aimer les uns les autres ? «Dieu nous aime» : voilà une phrase qui devrait révolutionner notre existence ! Malheureusement, force est de constater que ça ne transforme pas toujours nos journées. Sans doute que «l’amour de Dieu» demeure pour beaucoup d’entre nous un concept abstrait, une idée que nous tentons de forcer dans notre intelligence. Aussi, nous nous sommes habitués à l’entendre, pour beaucoup depuis notre enfance. Nous ne savons pas concrètement ce que cet amour implique vraiment et, soyons honnêtes,  nous ne ressentons pas forcément tous les jours un besoin de recevoir «l’amour de Dieu». Sinon, nous serions tous déjà saints !

Il faut dire que les mots «amour» et «charité» ne sont pas totalement appropriés pour parler de Dieu. «Amour» est un mot trop large car il évoque habituellement les amours naturelles de la sensibilité, de la nourriture, de la beauté, du confort, des amis, etc. Et le mot «charité» est trop étroit  car il évoque habituellement le simple fait de donner de l’argent pour une bonne cause ou de faire sa «BA» quotidienne. Entendu de cette manière, il n’y aurait donc pas de quoi faire tout un cas de cet amour de Dieu et de cette charité chrétienne. Quel est donc cet amour de Dieu pour lequel des hommes et des femmes ont tout sacrifié, jusqu’à leur propre vie, dans la consécration ou dans le martyre ?

Voilà comment Jésus explique ce qu’est l’amour : il s’agit d’obéir à ses commandements. Ce n’est donc pas un sentiment, une consolation, une attirance, mais une obéissance. Pour Jésus, aimer c’est obéir. Aimer son conjoint, c’est obéir ; aimer son prochain, c’est également obéir. Nous le savons, l’obéissance n’est pas quelque chose de naturel. Nous préférons largement faire ce que nous voulons, nous servir nous-mêmes, que de faire la volonté de quelqu’un d’autre. C’est sans doute pour cela que nous n’avons pas très envie de nous intéresser à cet amour de Dieu.

Si nous avons du mal à comprendre qu’obéir apporte les mêmes consolations et les mêmes joies qu’aimer, c’est parce que nous avons quelque chose de «tordu» en nous. Le problème ne vient pas de Dieu, mais de notre désir d’autonomie et de toute puissance. Nous essayons d’imaginer un amour sans obéissance, c’est-à-dire un amour sans relation, un amour que nous pourrions consommer sans nous y impliquer personnellement. Tant que nous verrons l’amour de Dieu comme un objet de consommation, nous resterons secs et insatisfaits. Le jour où nous entrerons dans l’obéissance amoureuse à Dieu, nous connaîtrons la joie d’être ses amis. Obéir n’est pas simplement faire ce que Dieu veut, mais le faire pour Lui, par amour pour Lui, parce qu’on veut L’aimer. Tout ce que le Seigneur nous commande c’est d’aimer, c’est-à-dire de vouloir et de faire du bien aux autres. La seule manière de goûter profondément à l’amour de Dieu et d’y trouver tout ce que notre cœur désire, c’est donc de donner notre vie pour ceux qu’on aime. Alors, notre joie sera parfaite ! Pour faire l’expérience de l’amour de Dieu, pour en redécouvrir la profondeur, n’attendons pas qu’il nous tombe du ciel, mais allons à sa recherche. C’est en faisant du bien aux autres que nous commencerons à comprendre le bien que Dieu veut nous faire. 
D. Louis-Gustave De Torcy

Une histoire de chaussure

Une histoire de chaussure 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Vous avez été plus de 160 à vous inscrire ! Et ce n’est pas fini ! Quelle merveille de voir combien nous avons voulu répondre positivement au renouvellement de l’Adoration continue ! Comment ne pas rendre grâce pour tout le travail rendu les années précédentes pour que, aujourd’hui, nous désirions ainsi adorer ?  Pour garder brûlant en nous ce désir, voici un extrait du livre « Foi Chrétienne, hier et aujourd’hui » du cardinal Joseph Ratzinger : « L’adoration dans le christianisme consiste d’abord dans l’accueil reconnaissant de l’action salvifique de Dieu. C’est pourquoi l’expression essentielle du culte chrétien s’appelle à bon droit Eucharistie, action de grâce. Dans ce culte, ce ne sont pas des actions humaines qui sont offertes à Dieu ; il consiste plutôt en ce que l’homme se laisse combler. Nous glorifions Dieu non pas en lui apportant soi-disant du nôtre – comme si tout ne lui appartenait pas déjà – mais en acceptant ses dons et en le reconnaissant ainsi comme l’unique Seigneur. Nous l’adorons lorsque nous renonçons à la fiction d’un domaine où nous pourrions nous comporter comme des partenaires indépendants en face de lui, alors qu’en fait nous ne pouvons exister qu’en lui et par lui. Le sacrifice chrétien consiste non pas à donner à Dieu une chose qu’il ne possèderait pas sans nous, mais à nous rendre totalement réceptifs et à nous laisser saisir totalement par lui. Laisser Dieu agir en nous, voilà le sacrifice chrétien. »
Au sujet de cette dépendance totale vis à vis de Dieu, l’évangile de dimanche est très clair : « En dehors de moi, vous ne pouvez rien faire ». Nous comprenons l’enjeu ! Mais il reste à répondre à cette question :  que veut dire demeurer en Dieu ? Comment demeurer en Lui ? 
A l’heure où tout change si vite dans notre monde, où tout doit être réinventé pour espérer continuer d’exister, Jésus nous invite paradoxalement à demeurer : c’est à dire prendre soin de notre âme, à faire le pari de l’éternel face à l’éphémère. Demeurer n’est pas cela ? Être uni au Seigneur dans un esprit d’adoration. Avant de communier, les moines de Cluny  enlevaient leurs chaussures ! Comme Moïse qui tomba à genoux devant le Buisson Ardent. Demandons cette grâce à Dieu de cultiver en nous l’esprit d’adoration ! Ainsi nous resterons unis à Lui.
Le Christ nous indique aussi qu’il faut laisser ses paroles demeurer en nous. Accueillir le don de Dieu, sa Parole  qui est efficace et qui transforme nos vies. La Parole de Dieu en effet nous donne connaissance de la Volonté de Dieu. Cette volonté divine qui est parfois en opposition à nos volontés propres. La Parole nous fait changer notre manière de penser (Rm12) et nous fait consentir à accueillir cette volonté de Dieu de tout notre cœur. 
Si nous voulons voir de près ce qu’un disciple déploie comme fruits autour de lui en demeurant uni à Jésus, la première lecture des Actes des apôtres est surprenante ! Saül de Tarse, fraîchement baptisé, témoigne avec assurance au nom de Jésus. Barnabé convainc l’église de Jérusalem qu’ils n’ont plus rien à craindre de Saül, ancien persécuteur des disciples du Christ. Et, en toute paix, l’église grandit alors que Saül est obligé de fuir, persécuté par les Juifs de langue grecque. Unis à Jésus, même les épreuves ne ralentissent pas l’évangélisation ! Bonne semaine ! 

D. Christophe GRANVILLE

Nul autre que Lui

Nul autre que Lui 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Dans l’épisode des actes des apôtres que l’église propose à notre méditation ce dimanche, Pierre et Jean sont interrogés par le grand prêtre Anne, par Caïphe et tous les membres des familles pontificales (Cf Acte 4,6). Ils viennent de faire un miracle notoire : l’infirme de naissance, celui qui se tenait devant la belle porte du temple depuis près de 40 ans, celui que tous connaissaient, a été guéri. Cet homme qui ne cesse depuis de rendre gloire à Dieu, devient un témoignage vivant et particulièrement convaincant de l’authenticité de l’enseignement de Pierre et Jean. Leur influence grandit en conséquence dans le peuple, et les chefs du peuple décident de les faire emprisonner pour limiter la propagation de ce qu’ils considèrent comme une hérésie. Lors de la comparution des apôtres devant le conseil,  Il leur demande : 
« A quelle puissance ou à quel nom avez-vous eu recours pour faire cela ? »
Aujourd’hui, nous ne pouvons pas mesurer la portée de cette question, parce que nous ne sommes plus dans le même contexte, mais Pierre et Jean, eux, ne peuvent pas s’y tromper. Durant tout l’Ancien Testament, les juifs ont lutté farouchement contre tout ce qui pouvait ressembler à de l’idolâtrie, de la magie, de la sorcellerie. En demandant « par quelle puissance ou à quel nom avez-vous eu recours pour faire cela », Caïphe suppose que ce Jésus qui a été invoqué pour ce miracle, n’est pas le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Or invoquer un autre nom que celui de Dieu c’est être idolâtre. Pour Caïphe, Pierre est un dangereux sorcier et mérite la lapidation.
Et pourtant, tout en sachant ce qu’il risque, Pierre, sous l’inspiration de l’Esprit Saint, répond : « On nous demande comment cet homme a été sauvé. Sachez-le donc, vous tous, ainsi que le peuple d’Israël : c’est grâce au Nom de Jésus le Nazaréen… En dehors de lui, il n’y a pas de salut. Son Nom, donné aux hommes, est le seul qui puisse nous sauver ».
Pierre est limpide dans sa réponse. Il affirme qu’il a invoqué le nom de Jésus et qu’il n’est en rien idolâtre parce que Jésus est Dieu ! Marie-Noëlle Thabut explique que : « le titre de sauveur était strictement réservé à Dieu. Les prophètes étaient très fermes là-dessus. Par exemple Osée (13,4 ; 12,10) : «  Et moi, (je suis) le SEIGNEUR ton Dieu, depuis le pays d’égypte, moi excepté, tu ne connais pas de Dieu et de sauveur, il n’y en a point sauf moi ». Ou Isaïe :  
« … Nul autre n’est Dieu, en dehors de moi ; un dieu juste et qui sauve, il n’en est pas, excepté moi » (Is 45,21). »
Outre ce titre de sauveur que Pierre donne à Jésus, il ne laisse pas le moindre doute sur l’affirmation de la divinité du Christ, lorsqu’il rajoute :  « Son Nom, donné aux hommes, est le seul qui puisse nous sauver » 
Notre époque a besoin d’une telle force ! Le témoignage de Pierre est d’une actualité cuisante. Malade d’un relativisme de plus en plus répandu, notre société peine à accepter l’idée d’une vérité universelle. La lecture des actes des apôtres peut être pour nous un remède contre cette maladie. Oui, le nom de Jésus Christ est le seul qui puisse nous donner le salut. Jésus lui-même l’affirme : « Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Personne ne va vers le Père sans passer par moi ». Ne laissons pas le Christ devenir dans la mentalité de nos contemporains, un maitre spirituel parmi d’autre. Non, Jésus n’est pas un grand homme qui a marqué l’histoire de son enseignement ! Il est Dieu, Il est notre défenseur et notre unique sauveur ! Sans lui, personne n’est digne de se tenir debout face à Dieu.
Dans cette attente de la pentecôte, demandons à l’Esprit Saint, la même force et le même courage que Saint Pierre, pour annoncer la vérité au monde : « Nul autre que Lui ! » 

……………………………………………………………………        D. Louis-Marie DUPORT

Croire en Résurrection de la chair

Croire en Résurrection de la chair 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

L’évangile commence le jour même de la Résurrection de Jésus, le premier jour de la semaine. Les disciples sont toujours sous l’emprise de la peur qui les a conduits à s’enfuir lors de l’arrestation de Jésus au jardin des oliviers. Ils l’ont lâchement abandonné et l’ont laissé mourir tout seul. Ils sont enfermés et n’osent pas sortir par crainte des juifs. Ils espéraient que Jésus rétablirait le Royaume d’Israël mais il ne reste désormais plus grand-chose de leur foi en Jésus. Pourtant, Jésus leur avait annoncé par trois fois qu’il devait souffrir et mourir pour ensuite ressusciter. Mais, leur intelligence n’était pas capable de le concevoir. Ils ne pouvaient pas comprendre ce que Jésus entendait par « ressusciter d’entre les morts ». A la limite, ils pouvaient imaginer une vie de l’âme dans un au-delà meilleur. C’est donc pour eux une expérience bouleversante de voir le Christ vivant, en chair et en os. Ils l’entendent, sentent son approche, éprouvent la résistance de son corps, mettent le doigt dans ses mains, la main dans son coté. Et pourtant, en même temps, ils voient que Jésus, n’appartient plus à ce monde : il peut traverser les murs, apparaitre et disparaître. Il bouge avec une liberté nouvelle, inconnue sur terre. Jésus garde à travers ses plaies les traces dans son corps de sa vie vécue, mais de manière transfigurée. Le cadre de pensée des disciples explose lors de la rencontre avec Jésus ressuscité.

En effet, personne ne pouvait imaginer que Dieu-fait-homme garde son corps pour toujours. Il est donc normal que Thomas ait eu du mal à croire. Il est normal que notre intelligence ait du mal à accepter l’idée d’une résurrection corporelle. Pourtant, cette idée a traversé 2000 ans d’histoire et est aujourd’hui crue par 2,5 milliards de personnes. Presque un tiers de la population mondiale croit que cet homme, Jésus, mis à mort sur la croix il y a 2000 ans, est aujourd’hui vivant, avec son corps, fait de chair et d’os, dans une forme de vie nouvelle. Comment comprendre qu’une idée aussi difficile à croire, si décalée par rapport à notre logique humaine, soit devenue le fondement de la vision de la vie de tant de personnes ? C’est le mystère de la foi, cette grâce que nous donne le Seigneur pour croire à la vérité. Personne ne peut croire à la Résurrection si Dieu ne lui donne pas d’y croire par une grâce spéciale. Comment pouvons-nous accéder à cette foi, à cette grâce de croire ? Si Saint Thomas, qui a connu Jésus, a eu besoin de le voir pour croire en la résurrection, comment pouvons-nous y croire sans voir ?

La tentation de Saint Thomas est de se prendre soi-même pour la mesure de toutes choses, avec mon existence humaine telle qu’elle est, avec le monde tel qu’il m’entoure, avec ma manière de penser, de sentir et de juger Jésus à partir de là. Alors, la Résurrection ne rentre pas dans mon cadre de pensée et je ne peux pas y croire. Mais si je base ma foi sur Jésus, alors j’inverse ma manière de penser : non plus à partir de moi-même, mais à partir du Christ. Si Jésus est ressuscité, alors c’est que moi aussi je vais ressusciter, que cela me paraisse fou ou pas.

Notre foi tient ou s’écroule selon que l’on admet la résurrection de Jésus ou non. En effet, comme le dit Saint Paul : « Si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vaine, et nous sommes les plus malheureux de tous les hommes » (1 Co 15, 17-19). Si nous cessons de croire à la réalité de la résurrection, au Christ vivant et actif dans notre quotidien, notre foi se transforme en un système de valeurs chrétiennes, en une morale assez maigre, une pratique religieuse sans consistance. Alors, notre existence n’a d’autre mesure que notre vie sur terre avec, peut-être, une pauvre espérance de survie de l’âme dans un au-delà flou et peu attirant. Si, au contraire, Jésus est vivant en chair et en os et qu’il partage notre existence humaine tout en étant divin, alors la mesure de notre vie est celle de l’éternité de Dieu. C’est-à-dire que nous sommes dans la pensée de Dieu depuis toujours et que nous continuerons la vie commencée dans ce monde dans l’autre monde. Là, nous aurons nos corps mais, il n’y aura plus de peine ni de souffrance, simplement le bonheur d’aimer et d’être aimés. La mort devient alors un passage, certes long et douloureux dans l’attente de la résurrection, mais qui ne réduit en rien l’horizon de nos existences. Si la résurrection est le fondement de notre vision de la vie, alors notre sentiment d’existence n’aura pas d’égal, la paix sera toujours avec nous !

D. Louis Gustave de TORCY

Comment rendrais-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ?

Comment rendrais-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ? 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Voilà 40 jours que nous préparons nos cœurs par la grâce de l’Esprit-Saint, dans la prière, le jeûne et la charité pour nous ouvrir au don inestimable de la vie de Dieu, de la vie éternelle que le Christ nous a obtenue par sa mort et sa résurrection. Quel don  ! « Comment rendrais-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ? » (Ps 115,12)
Mes frères, prenons toujours mieux conscience de ce que Jésus a souffert pour nous, à notre place, pour que nous ayons part à sa Vie. La somme inestimable de ces souffrances ne saurait nous laisser indifférents, car c’est une masse éternelle d’Amour !
(2Co 4,18)
Ceci nous l’entendons dans le récit de l’institution de l’Eucharistie. Au cours du dernier repas, « la nuit où il était livré » (1 Co 11,23-26) pour que nous n’oublions jamais ce qu’il a fait pour nous, il nous a demandé de faire « cela » en mémoire de Lui. « Cela » ce sont bien sûr les gestes et les paroles de la messe, mais c’est aussi dans l’action de grâce, littéralement dans « l’Eucharistie » «  kai. euvcaristh,saj » ! Oui, l’offrande volontaire de sa vie, bien conscient de toute l’épaisseur de ce don, est une profonde action de grâce : celle de nous donner part à sa Vie, la Vie éternelle. Ce corps livré, il l’est pour nous. Il le fut à la Croix, il le fut au dernier repas, il l’est éternellement à chaque messe… pour nous. Il a été brisé, rompu, moulu comme un grain de blé, dans l’action de grâce, car par là il nous obtient une part avec Lui dans sa Gloire (Jn 13,8). 
Aujourd’hui, laissons éclater notre joie de tant de bienfaits pour nous, bienfaits immérités, mais voulus par Dieu : « le Christ est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs !»
(Rm 5,8) Sa Victoire sera bientôt la nôtre, dès lors que nous mettons notre foi en lui, que nous nous laissons émouvoir de son amour pour nous, que nous nous laissons enflammer par l’espérance qui dépasse tout ce que l’on peut imaginer !
Oui le Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité ! Ne soyons pas timorés, que l’action de grâce du Christ déborde en nous, pour que l’annonce de sa résurrection soit dans nos cœurs et sur nos lèvres, c’est la plus grande bonne nouvelle de toute l’histoire de l’humanité ! 
En route maintenant vers la Pentecôte pour que l’Esprit-Saint achève de faire en nous toutes choses nouvelles ! (Ap 21,1)

 D. Marc-Antoine CROIZé POURCELET

C’est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie (Lo 21, 12-19)

C’est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie (Lo 21, 12-19) 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Au cours de ce carême, nous vous avons invités à prendre 10 minutes d’oraison quotidienne. Beaucoup d’entre vous nous ont déjà exprimé les fruits qui ont découlé de ce temps de prière. Nous essayons d’ailleurs de vous faire part de leur témoignage dans la feuille paroissiale.
Néanmoins, vous êtes aussi nombreux à nous confier vos difficultés, votre sentiment d’être incapables de rester 10 minutes en silence. Le but de cet édito est simple : vous encourager à continuer !
Chers amis, patience… On ne juge pas son oraison sur la manière dont elle s’est écoulée mais plutôt aux fruits qu’elle porte dans notre vie sur le long terme. 
Il est normal qu’à la fin du temps de prière, aux vues du nombre de distractions qui l’ont ponctué, vous remettiez en cause son efficacité ! Mais, une nouvelle fois, n’écoutez pas cet : « A quoi bon continuer » puisque je n’arrive pas à être présent au Seigneur. 
L’Esprit Saint a besoin de temps pour établir l’âme dans le silence intérieur. Lorsqu’un sculpteur commence une œuvre, il ne s’attend pas dès le premier coup de burin à voir se dessiner la forme finale qu’il a imaginée donner au bloc de marbre. Ce n’est que petit à petit, à force de répétitions et de petits retraits de matière que l’image se dessine.
Ainsi en est-il pour le silence intérieur. Pour faire de l’âme une orante, l’Esprit Saint a besoin de notre persévérance dans l’oraison.
Faites confiance au Seigneur. Il sait tirer le meilleur de chaque seconde que nous lui consacrons. Lui seul connait le bon rythme. Aussi, ne Lui demandez pas, lorsqu’Il travaille votre âme, d’aller plus vite !
Rassurez-vous, même dans les distractions, l’oraison peut être féconde. « Se porter vers Dieu, c’est déjà faire oraison. Ce commerce d’amitié avec Dieu n’est pas autre chose que ce mouvement filial de la grâce vers Dieu qui est notre Père… mais ce mouvement filial doit être régularisé, éclairé et soutenu…assez puissant pour entraîner toutes nos énergies, assez continu pour vivifier nos actes, assez profond pour saisir toute notre âme » (Père Marie Eugène)
Un dernier conseil : Ne soyez pas trop rigides dans l’exercice de l’oraison mentale. Les différents types de prières (vocale, méditation et oraison mentale, CEC 2700-2719) ne s’opposent pas mais se complètent.
Aussi lorsque vous sentez que les distractions vous assaillent, il peut être bon de revenir ponctuellement à une prière de méditation (lecture de l’Evangile du jour) ou tout simplement à la prière vocale (récitation d’un notre Père ou de la prière de Jésus).
Sainte Thérèse d’Avila raconte « qu’une religieuse de son couvent vint la trouver un jour toute désolée que, ne sachant faire l’oraison mentale et ne pouvant pas se livrer à la contemplation, elle ne faisait que réciter des prières vocales. Je lui demandai, dit-elle, ce qu’elle récitait et je vis que, fidèle à réciter le Pater, elle était arrivée à l’oraison de pure contemplation. Notre Seigneur l’élevait même jusqu’à l’oraison d’union »
Les mots de la prière vocale peuvent nous introduire dans cet échange d’amour, ce cœur à cœur qu’est l’oraison !
Donc, soutenez votre effort. Maintenez vos 10 minutes. Dieu qui vous aime désire se donner tout entier. Le Seigneur qui est le centre de votre âme, aspire à se répandre en vous, à se diffuser dans tout votre être. Laissons Lui ces 10 minutes d’infusion quotidienne et nous nous transformerons. L’Esprit Saint, sculpteur infatigable de notre âme, la modèlera à la ressemblance de Jésus. Ainsi, par notre docilité et notre persévérance, le Christ trouvera en nous « une humanité de surcroît » (Élisabeth de la Trinité). 
Vos prêtres prient pour vous et se confient à votre prière.

D. Louis-Marie DUPORT

La Foi sauve

La Foi sauve 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Dans l’Evangile de ce dimanche, Jésus fait allusion à l’épisode du Serpent de bronze dans le désert, alors que le peuple, cheminant péniblement vers la terre promise, se révolte contre Dieu pour la Nième fois. Le Serpent est immédiatement attiré par cette attitude de révolte et mord d’une morsure “brûlante” … adieu la terre promise, “vos cadavres vont joncher le désert…” (cf 1Co 10,5)

« Alors le peuple vint dire à Moïse : “Nous avons péché en parlant contre Yahvé et contre toi. Intercède auprès de Yahvé pour qu’il éloigne de nous ces serpents.” Moïse intercéda pour le peuple et Yahvé lui répondit: “Façonne-toi un serpent que tu placeras sur un étendard [en forme de croix]. Quiconque aura été mordu et le regardera, restera en vie.” Moïse façonna donc un serpent de bronze qu’il plaça sur l’étendard et, si un homme était mordu par quelque serpent, il regardait le serpent de bronze et restait en vie ! » (Nb 21,7-9)

Quelle étonnante vertu thérapeutique ! Le seul regard suffisait pour être sauvé d’une morsure qui normalement portait à la mort en quelques minutes.

Jésus cite cet épisode pour expliquer que cela va être pareil avec lui : le péché nous a contaminés, le Serpent a mis son venin dans notre sang ; nous serions voués à la mort … adieu le Ciel promis… Mais non : regarde seulement le crucifié et tu resteras en vie !

C’est-à-dire que le seul regard de foi vers Jésus comme Sauveur par sa Croix suffit pour être sauvé du péché, de toute morsure du serpent, aussi mortelle soit-elle.

La foi sauve ! Celui qui croit en Jésus Sauveur est déjà sauvé (cf Rm 10,9-10). Il est déjà « passé de la mort à la vie » (Jn 5,24 ; cf 3,18 : « il échappe au jugement  »), car la foi en Jésus est vie : il est la Vie, la Vérité, le Chemin vers le Ciel, l’Echelle de Jacob, la Porte des brebis qui veulent arriver au Ciel.

Aucune perversion, aucun venin… aucune mort n’est à ce point consommée sur cette terre que le regard de foi en Jésus ne puisse sauver ! Il faut seulement reconnaître qu’on était pécheur et appeler le péché “péché” (et non libération, comme dirait le Serpent des origines).

Et ceci, même si on a été un larron, un bandit toute sa vie. Le bon larron, quelques minutes avant de mourir, disait à l’autre larron : “si nous sommes crucifiés, c’est justice, après ce que nous avons fait de mal” (cf Lc 23,41). Il a reconnu à la lumière de sa conscience que “ses œuvres étaient mauvaises” (Jn 3,19), et cette reconnaissance de son péché lui a valu la lumière de la foi ; il a dit: “Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume!” Il a vu en Jésus crucifié le roi-messie promis par Dieu dans les Ecritures, celui qui devait établir son Royaume et juger les vivants et les morts. Lui qui a été un bandit toute sa vie, il lui a suffi d’avoir la reconnaissance de son injustice, c’est-à-dire un vrai repentir et ainsi la foi en Jésus, comme Sauveur et Juge, pour accéder au Ciel, à la Vie éternelle, sans avoir rien pu produire comme œuvre bonne, en toute une vie, que ces deux œuvres intérieures : le repentir et la foi.

C’est bien ce que dit Jésus dans l’Evangile : “celui qui portera un regard de foi vers le Fils de l’Homme élevé de terre sur la croix comme le serpent de bronze élevé par Moïse, celui-là sera sauvé, du seul fait d’avoir cru dans le salut ainsi donné” (Jn 3,14-15).

Le salut est offert. Gratuitement. “C’est par grâce que nous sommes sauvés” (Eph 2,8). La seule chose à faire pour que le salut du péché fonctionne, comme un “mot de passe” fait fonctionner un ordinateur, c’est de dire : “je me repends”, “je reconnais mon péché afin d’être sauvé du péché”. Car « ceci est mon Sang, le Sang de l’Alliance nouvelle et éternelle, en rémission des péchés », pas en rémission d’une chose dont vous dites : “c’était l’exercice légitime de notre liberté !” Sinon vos cadavres vont joncher le désert… 

N’écoutons donc pas le langage du Serpent, mais celui du Sauveur ! Préférons la lumière aux ténèbres. Quand Jésus met en lumière nos ténèbres, c’est un «  Soleil de justice qui porte la guérison dans ses rayons. » (cf Ml 3,20) 

D. Laurent LARROQUE

L’amour de ta maison fera mon tourment » (Ps 69,10)

L’amour de ta maison fera mon tourment » (Ps 69,10) 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit « l’amour de ta maison fera mon tourment ». Cette maison que Jésus nettoie vigoureusement aujourd’hui dans l’évangile, ce n’est pas simplement la « Maison » de Dieu, son Temple à Jérusalem, le lieu de la Présence de Dieu depuis sa construction (Xème siècle avant J.C.), mais c’est aussi chacun de nous. A la Samaritaine, Jésus rappelle que bientôt ce n’est plus sur la montagne de Samarie ni au Temple de Jérusalem que l’on adorera le Père, mais en esprit et en vérité (Jn 4,21-24). Oui nous sommes appelés à devenir le Temple de l’Esprit-Saint, la demeure de Jésus dans l’Eucharistie, le lieu où notre Père veut habiter (Jn 14,23). Quelle grâce ! Quel honneur !

Ce grand ménage que Jésus réalise dans l’enceinte du Temple et qui tracasse le désordre établi, Jésus veut surtout le faire dans nos cœurs, dans nos vies quelquefois bien chaotiques. Si la confession sacramentelle vient laver à grande eau et balayer les mauvais commerces entretenus dans notre cœur, nous constatons rapidement que le désordre s’installe de nouveau. Il faut du temps pour que la vie vertueuse assainisse durablement notre belle maison que Dieu s’est construite amoureusement. Il faut une collaboration active et une longue répétition d’actes bons pour lustrer ce Temple que Dieu veut habiter. 

Le Psaume nous donne un bel éclairage pour cela, un moyen enthousiasmant  : la loi du Seigneur, la charte du Seigneur, les préceptes du Seigneur, le commandement du Seigneur… chacun de ces termes est assorti d’une bénédiction pour notre humanité : cela redonne vie, cela rend sage, cela réjouit le cœur, cela clarifie le regard… toute notre humanité est concernée par ces bienfaits : notre vie, notre intelligence, notre cœur, notre regard.

Si nous voulons que la grâce de Dieu nous tienne, il faut l’accompagner d’une vie selon la loi de Dieu… La première lecture d’aujourd’hui nous donne une version du décalogue, de ces dix paroles de vie que Dieu veut pour nous. Le meilleur moyen de les mettre en pratique c’est déjà de les connaitre par cœur  ! Alors en voici une version catéchétique que nous apprenions autrefois et qui a le mérite d’être facile à retenir :

1.   Un seul Dieu tu adoreras, et aimeras parfaitement. 
2.   Le Nom du Seigneur tu respecteras, fuyant blasphème et faux serment. 
3.   Le jour du Seigneur tu garderas, en servant Dieu dévotement. 
4.   Tu honoreras ton Père et ta mère, tes supérieurs pareillement. 
5.   Tu ne commettras pas de meurtre.
6.   Tu ne commettras pas d’adultère. 
7.   Tu ne commettras pas de vol. 
8.   Tu ne mentiras pas.
9.   Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain.
10. Tu ne convoiteras rien de ce qui est à ton prochain.

 …………………………………………………      D. Marc-Antoine CROIZé-POURCELE

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