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Nouvelles entrées en catéchuménat

Nouvelles entrées en catéchuménat 1915 2560 Paroisses de Saint-Raphael



Grande joie d’avoir accueilli Aya et Fatiha-Francesca dans la famille chrétienne
lors de leur entrée en catéchuménat à la Basilique ce dimanche !

Le Mal – en politique

Le Mal – en politique 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

—— « Eichmann à Jérusalem », 1963.
Il y a 60 ans cette année, une journaliste philosophe et politologue juive défrayait la chronique. Elle venait de qualifier le très fameux logisticien de la « solution finale » de la Shoah –dont elle avait intégralement couvert le procès– de « banal ». Le mot était lancé. Il provoqua contre sa personne une violente salve d’insultes et d’injures, jusqu’à l’obscène. Si derrière cette colère il pouvait y avoir de l’incompréhension
–celle de croire que ‘banal’ signifierait ‘sans importance’– cette réaction dépassait non seulement la bienséance, mais encore l’entendement. N’y avait-il pas dans cette disproportion l’expression du Mal lui-même, révolté d’être ainsi mis en lumière ?
Car de fait il n’y a pas d’opposition entre l’horreur du mal exercé, et la modalité de son exercice, factuellement constatée par Hannah Arendt comme étant « banale ».
Pour notre philosophe, le mal est bien sûr « radical ». Mais, selon un procédé politique qu’il conviendrait d’analyser, ce mal radical se réalise sous les dehors d’une sinistre banalité.
En témoigne le procès de Jérusalem en 1961 : tous s’attendaient à l‘affreux spectacle d’un « ogre » dans sa cage de verre du tribunal de Jérusalem, un monstre, puissant, ignoble, maléfique, digne des millions de meurtres qui lui étaient imputés. On ne vit en fait qu’un « petit fonctionnaire », « insignifiant », qui avait simplement accompli son travail, qui avait simplement abdiqué de son pouvoir de « penser ». Il en était devenu incapable de former le moindre jugement moral. « Les seuls responsables, se défendra-t-il, ce sont mes chefs, ma seule faute a été mon obéissance ». Petit. Banal.
—— « Du mensonge en politique », 1969.
Plus tard, dans un autre contexte, encore terrifiant, Hannah Arendt se demande gravement : « comment ont-ils pu ? ». Préalablement, elle montre de manière rationnelle et historique que « le mensonge a toujours été considéré comme un moyen parfaitement justifié dans les affaires politiques ».
Mais tout de même… « comment ont-ils pu ? » Comment ont-ils pu accepter des millions de morts (notamment ici ceux de la guerre du Viet Nam) en se fondant sur le mensonge ?
Arendt écrit : « un lien existe entre la tromperie et l’autosuggestion » : « plus un trompeur est convaincant et réussit à convaincre, plus il a de chance de croire lui-même à ses propres mensonges ». « Le dupeur qui se dupe lui-même perd tout contact (…) avec le monde réel ».
Et revient alors notre thème : « Les spécialistes de la solution des problèmes (ainsi appelle t-elle ironiquement les hommes d’administrations politiques) n’appréciaient pas, ils calculaient. »
—— Au pays des Droits de l’Homme, 2023.
Il m’est souvent bien difficile d’envisager de la mauvaise foi chez les menteurs d’envergure et autres pervers de toutes sortes. Mon excessive naïveté en est surement responsable.
Hannah Arendt, avec ses concepts de « banalité du mal », et « d’autosuggestion dans la tromperie », me permet de concilier – un peu – cette naïveté avec l’épouvantable objectivité du mal organisé, politique.
À l’heure où l’on parle de légaliser la mise à mort de personnes censées l’avoir demandée (l’euthanasie), à l’heure où l’on parle aussi d’inscrire dans la Constitution un droit à mettre à mort d’autres personnes qui n’ont pas encore de voix pour le demander (l’avortement), il est salutaire et urgent de renouer avec notre dignité, notre capacité et notre devoir de « penser ».
Ainsi seulement nous pourrons « apprécier », sans nous laisser abuser par les «  calculs ».
La dramatique banalité du mal est à notre porte. Aujourd’hui. Ici. Chez nous.
« Dieu dit : Demande ce que tu veux que je te donne. Salomon réplique : Donne à ton serviteur un coeur intelligent pour juger ton peuple, pour discerner entre le bien et le mal. » 1 R 3,9.

Abbé Jean-Baptiste MOUILLARD

Prière à la Miséricorde Divine

Prière à la Miséricorde Divine 130 292 Paroisses de Saint-Raphael

Le chapelet de la Miséricorde Divine
continue désormais ! Nous vous invitons fraternellement à vous joindre à notre petit groupe
tous les vendredis à 15h à Notre Dame de la Paix

Vente de charité

Vente de charité 1008 756 Paroisses de Saint-Raphael

Un grand merci à toute l’équipe de l’Entraide pour son dévouement dans une belle ambiance !

Pèlerinage des jeunes à Lourdes

Pèlerinage des jeunes à Lourdes 1180 885 Paroisses de Saint-Raphael

Le pèlerinage des Jeunes Varois à Lourdes s’est déroulé du lundi 23 octobre au vendredi 27 octobre. Ce fut pour tous ces jeunes un moment fort entre plusieurs aumôneries dans la joie, la cohésion et la prière.
Cette petite semaine à Lourdes a été une occasion d’apprendre à se connaître un peu mieux mais surtout un moment intense en émotion où certains ont perçu des grâces particulières et d’autres sont venus porter les intentions de leurs paroisses ainsi que leurs intentions personnelles.
L’aumônerie de Saint-Raphaël a passé durant ce pèlerinage à Lourdes, une semaine extraordinaire qui lui a permis de grandir dans la foi, l’espérance et la charité afin de pouvoir porter au monde le feu qui l’anime et témoigner de l’amour de notre Dieu.
Au nom des jeunes de l’aumônerie, Pierre Edel.

Prions pour nos défunts !

Prions pour nos défunts ! 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

« Ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, bien qu’assurés de leur salut éternel, souffrent après leur mort une purification, afin d’obtenir la sainteté nécessaire pour entrer dans la joie du ciel » (Catéchisme de l’église catholique, n°1030).
Voici comment le catéchisme parle du Purgatoire, réalité de notre foi que nous sommes invités à regarder pendant ce mois de novembre, mois consacré à la prière pour les fidèles défunts. Lors de notre mort, nous vivrons le jugement particulier (« nous serons jugés sur l’amour  » nous dit saint Jean de La Croix) et, si nous sommes sauvés, nous irons soit directement au Paradis rejoindre les saints que nous avons fêtés le 1er novembre, soit au Purgatoire. Le Purgatoire est un temps de souffrance dans lequel les âmes passent par la peine du sens et la peine du dam (peine d’être séparé de la vision de Dieu). Cependant, à la différence des peines de l’enfer, les peines du Purgatoire sont passagères car les âmes qui s’y trouvent sont dans l’attente d’être dans la vision de Dieu. C’est donc un temps de purification.
En étudiant l’eschatologie, la théologie sur les fins dernières, nous comprenons que la souffrance de la séparation d’avec nos proches, causée par la mort, est prise au sérieux. Souvent, même chez les chrétiens fervents, on entend trop vite : « il est au Ciel, c’est merveilleux » ou alors « il n’a pas fait de mal, il est forcément au Paradis ». Les personnes plus loin de l’Eglise s’expriment avec leurs mots en disant que leurs défunts sont comme une étoile dans le ciel ou comme un ange qui veille sur eux. La foi de l’Eglise ne passe pas par-dessus la souffrance, elle ne la nie pas, elle ne nous dit pas que la mort est facile à vivre. L’espérance chrétienne ne fait pas semblant, elle n’est pas un discours vain : elle prend en compte la réalité du mal et de la souffrance. Il me semble que notre foi dans le Purgatoire nous le rappelle : nous avons à prier pour nos défunts pour qu’ils soient délivrés de la souffrance la plus grande qui soit : la séparation de Dieu, qui est l’amour infini. Alors une joie mystérieuse pourra réellement naître de nos cœurs car nous saurons qu’en priant pour ceux que nous avons aimés, nous leur permettrons d’accéder à la gloire du Ciel. Depuis les premiers temps de l’Eglise, les chrétiens ont prié pour leurs défunts, particulièrement en offrant le sacrifice de la messe à leur mémoire. Mettons nous à leur suite en priant, en retrouvant si nous l’avons perdu la belle coutume d’offrir des messes. Que la mort ne soit pas un sujet tabou dans nos foyers chrétiens mais que, la prière pour les défunts faisant partie de notre vie, nous nous préparions dès notre jeune âge à vivre, le moment venu, une sainte mort. C’est ce que nous demandons à Marie lorsque nous lui demandons de prier pour nous « maintenant et à l’heure de notre mort ».
Don Raphaël SIMONNEAUX

Sur la nécessité d’aimer..

Sur la nécessité d’aimer.. 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Parce que Dieu est Père, il nous guide en nous donnant une loi. C’est le propre de la paternité que d’accompagner la croissance de l’enfant. Son rôle est à la fois d’encourager en montrant le bien à atteindre, mais aussi, d’interdire ou d’obliger pour éviter la chute.
Ainsi, Dieu a-t-il accompagné la croissance du peuple élu. Dans l’Ancien Testament il y avait 613 commandements qui, au fur et à mesure de l’histoire, s’étaient accumulés, formant parfois un cadre trop rigide. La question du pharisien dans l’évangile de ce dimanche (« Quel est le plus grand commandement ? » ) n’était donc pas superflue. Il était nécessaire de hiérarchiser tout ces commandements pour éviter la paralysie normative.
Même si l’intention était mauvaise puisqu’il s’agissait de piéger Jésus, la question était donc bonne. Elle permet au Christ de formuler la synthèse de nos aspirations les plus profondes. En résumant ainsi la loi, Jésus nous indique le chemin le plus sur pour parvenir au bonheur ! Nous devrions apprendre par cœur ce « plus grand des commandements » et nous le répéter tous les matins :
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. »
Il est très beau de constater que le résumé que nous donne Jésus de toute la loi divine tient en un mot : « Aime ».
Si le Père a voulu l’établir comme une loi, c’est parce qu’elle est la condition « sine qua non » de notre croissance ! Elle est une nécessité de notre épanouissement ! Dieu nous a fait à son image, et en cela, nous avons été créés par amour et pour l’amour. Nous ne pouvons donc devenir ce que nous sommes, qu’en aimant.
Pour prolonger la réflexion, j’aimerais attirer votre attention sur un point : En aimant, nous devenons nous-mêmes créateurs. Dans l’amour humain se prolonge et s’achève l’acte divin du créateur. Par l’amour, nous pouvons amener un être à l’existence. C’est vrai au sein du couple, lors d’une naissance par exemple, mais c’est vrai aussi dans nos relations amicales.
Qui d’entre nous, n’a-t-il pas déjà fait cette expérience bouleversante d’avoir eu besoin de l’autre pour être soi-même ! C’est un constat : Lorsque je suis aimé, je me reçois de l’autre. Le regard de l’autre me fait être en reconnaissant la bonté de mon existence.
« Ce n’est qu’en étant « confirmé » par l’amour d’autrui que l’être humain parvient à « être là » totalement et à se sentir chez lui dans le monde. Surtout, sa capacité à donner lui-même de l’amour, seul moyen par lequel sa propre existence atteint sa plus haute élévation, a pour condition préalable l’expérience d’avoir été aimé ». (Joseph Pieper, De l’amour )
Si Dieu nous commande d’aimer, c’est parce qu’Il veut que l’image de lui-même qu’Il a mis en nous rayonne jusqu’à faire de nous des créatures parfaitement ressemblantes à Lui ! Soyons donc comme Lui : des créateurs… mais pour cela empruntons le chemin qu’Il nous a donner : Aimons !
Don Louis-Marie DUPORT

Sortie paroissiale à Saint Tropez

Sortie paroissiale à Saint Tropez 2560 1707 Paroisses de Saint-Raphael

Rendez à César…

Rendez à César… 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Par cette phrase, Jésus échappait au piège tendu par ses adversaires. Il fondait aussi un ordre mondial nouveau, dans lequel le domaine religieux n’est pas directement lié au pouvoir politique, et réciproquement, le pouvoir politique n’est pas directement divinisé. Car César aussi “est à Dieu”, comme créature ; s’il s’affranchit de Dieu, c’est qu’il se prend pour divin.
Jésus, lui, en échec politique apparent, crucifié et appelant à le suivre ainsi, est cependant pour toujours le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Tout pouvoir lui a été conféré au Ciel et sur la terre. (Mt 28,18).
Il ne vient pas prendre la place d’un roi terrestre, son Royaume n’est pas de ce monde (Jn 18,36). Mais « il règnera sur la maison de Jacob pour les siècles et son règne n’aura pas de fin. » (cf Dn 7,14 et Lc 1,33).
Depuis 2000 ans, Jésus donne à César sa légitime autonomie pour régir la cité, le pays, les peuples, sans que le pouvoir politique empiète sur l’adhésion des hommes à Lui, Jésus-Christ. Sans que l’adhésion par la foi devienne un moyen politique pour régir les nations. Il y a eu quelques papes ou hommes d’église qui ont pu céder à cette tentation. Il y a eu beaucoup d’empereurs et de princes qui ont largement pratiqué cela.
« Asseoir la foi par le pouvoir » dit Benoît XVI dans son commentaire de l’évangile (Jésus de Nazareth, t. 1, p. 59.62), « et la foi a toujours connu le risque d’être étouffée par le pouvoir ; (…) La foi doit se mettre au service du pouvoir et se plier à ses critères. » Qui seront politiques et non plus pour que les hommes adhèrent librement au Roi des rois.
César rêve de pouvoir régir les peuples et les unifier sous sa coupe par l’adhésion à la même foi. Ou alors les scinder de la catholicité en créant des pouvoirs religieux inféodés au pouvoir politique. Combien de nations vivent ainsi !
Le comble serait un pouvoir mondial qui voudrait inféoder toute l’église catholique.
Il suffit pour cela de vouloir que la religion réunisse les peuples. Mais alors on ne va plus parler de Jésus, car il divise. On ne va plus non plus parler de Dieu, car il divise aussi (ou pousser à dire fallacieusement : “on a tous le même Dieu !”). On va plutôt parler de l’“avènement du Royaume”. Sans dire bien sûr qu’il s’agit d’un gros mensonge, pour inféoder le monde sous un seul pouvoir avec une religion assez commune.
Aujourd’hui, poursuit Benoît XVI (p. 74), la façon d’étouffer la foi dans le pouvoir politique se fait sous une forme subtile : il faut réduire le christianisme à une recette apportant le bien-être à toute l’humanité. L’avènement du Royaume désigne l’avènement d’un monde où règnent la paix, la justice, la fraternité et la préservation de la “maison commune”.
« Bavardage utopique », dit-il (p. 75). Et même « imposture de Satan » (p. 63). Les valeurs sont réelles, mais c’est juste un masque du loup déguisé en agneau (Mt 7,15  ; Ap 13,11).
Car « …ce que l’on constate surtout, c’est que Dieu a disparu et que l’homme est seul à agir. Le respect [des valeurs comme paix, justice, et] des traditions religieuses n’est qu’apparent. (…) La foi, les religions, se trouvent instrumentalisées à des fins politiques. Aménager le monde est la seule chose qui compte. La religion n’a d’importance que dans la mesure où elle peut servir à cela. » (p. 75-76).
« Une imposture religieuse » : c’est aussi l’expression qui est employée par le Catéchisme de l’église catholique, § 675. Un César mondial réduisant Dieu à l’agonie, sans toucher aux apparences. Avoir définitivement inféodé Dieu en un nouvel ordre mondial.
Mais Jésus échappera encore au piège tendu par ses adversaires.
L’Ennemi sera brisé en sa révolte (Ps 8,3) et Jésus établit encore son Règne dans nos cœurs par la joie de la vraie Foi, « jusqu’à ce qu’Il vienne », Lui, en Personne, et non pas un “Royaume” séducteur et faux.
D’ailleurs ces deux avènements, le faux puis le vrai Christ, doivent se succéder en un laps de temps assez court. « Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! »
Don Laurent LARROQUE

La marche de l’archange

La marche de l’archange 2560 1443 Paroisses de Saint-Raphael

Le 7 octobre, 15 paroissiens découvraient l’Estérel pour mettre en application les enseignements du dernier numéro de La Voix de Saint-Raphaël qui traitait des splendeurs de la création. Sous la houlette d’un guide expérimenté les « randonneurs » parcouraient une zone préservée et suivaient le sentier botanique. Les autres, les « promeneurs » qui avaient opté pour un circuit des plus faciles, étaient initiés à la flore du massif par Monsieur Pierre FERNEZ (ingénieur agricole). Après la prière avec Dominique, le déjeuner rassemblait tout le monde. Nature, effort, amitié et spiritualité furent appréciés par les participants. Prochaines marches : le 11 novembre dans le cadre de la Course des paroisses et le 16 décembre.

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