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L’appel à Toulon du 20 avril 2024

L’appel à Toulon du 20 avril 2024 1200 1600 Paroisses de Saint-Raphael

17 adultes seront confirmés
Dimanche 19 mai 2024 à Saint MaximIn :
Liam PAQUILLE, Emma TORTOSA, Dorine ROSSI, Océane KOFFI Virginie TRAUTWEIN, Alizée LE TALLEC, Amélie BOUSAHLA Anaïs MAURIN, John SKORZEZ, Marion MARTIN,
Nicolas BELLEC, Marie-Madeleine CANAVESIO, Sasha LACLEF, Emma WAUQUIER

et Dimanche 19 mai et 26 mai 2024 à Saint-Raphaël :
Frédérica RATTARO, Mehlaan TARDIVAT et Elodie GAUTHé

Ils sont fous ces romains !

Ils sont fous ces romains ! 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Les anciennes piles de l’aqueduc de Fréjus nous transportent dans l’histoire, sur un gigantesque chantier : l’aqueduc de Mons qui, sur une distance de
41 km, a convoqué d’innombrables ingénieurs et ouvriers qui ont creusé, taillé, édifié, bâti, terrassé, la roche, la terre, la brique et le mortier des jours et des jours durant… Un chantier colossal mais semblable à une petite goutte d’eau plongée dans l’océan de l’histoire du travail de l’homme. De la peine, de la fatigue, de la sueur, des forces, du sang, des blessures, de la répétition, des épuisements, des lassitudes, des coups de fouet et des salaires, des morts et des vies, de la concentration, de la réflexion, des calculs, du travail, toujours du travail, sans cesse du travail.
Le travail est le principal métronome de nos vies, de nos familles, de nos villes. Il règle la cadence de nos journées, mais aussi la nature de nos relations, et occupe une grande part de nos cogitations.
Il est parfois objet d’une trépidante passion, ou cause de discorde dans les familles, occasion de dépression aussi. Il est omniprésent, d’une présence éclatante et orgueilleuse, d’une présence cachée et apparemment insignifiante, rémunéré ou non, gratifié ou non, l’incapacité à travailler est souvent vécue comme une épreuve.
Une telle activité de l’homme peut-elle être indifférente à Dieu, à l’Église ? Certes non !
En 1955, à l’occasion de la fête du travail du 1er mai, le pape Pie XII institue la fête de Saint Joseph artisan. Il apporte donc à cette date symbolique une portée spirituelle, afin qu’à partir de cette réalité humaine du travail, le regard de l’homme et son âme puissent s’élever vers Dieu.
En effet, comme le 1er mai était le premier jour de l’année comptable des entreprises, des ouvriers américains, en 1888, en feront une journée de revendication salariale et syndicale. Elle sera rapidement adoptée par les français en 1890, puis deviendra chômée en France en 1919 et fériée en 1941.
Ainsi, pour les catholiques, cette « fête du travail » est associée à la fête d’un saint travailleur, le père putatif de Jésus : Saint Joseph. Il nous engage à faire de notre travail un lieu de sanctification. Le travail est au service de l’homme et de sa sainteté, et non pas l’homme au service du travail. Honnête et digne, son salaire ou sa reconnaissance doivent être justes. « Au service de l’homme  », c’est à dire au service de sa dignité et la dignité de l’homme est justement de participer à l’œuvre de Dieu. Car oui, le chrétien sait qu’en travaillant, il participe à l’œuvre créatrice de Dieu sans cesse en voie d’achèvement. En travaillant, il réalise le dessein de Dieu sur lui, sur le monde et sur l’Église.
Par ailleurs, avec Saint Joseph, la proximité du travail avec Jésus Enfant se fait davantage inspirante : « Grâce à son atelier où il exerçait son métier en même temps que Jésus, Joseph rendit le travail humain proche du mystère de la Rédemption. » (Pape François, Redemptoris Custos, 22)
Profitons de cette journée chômée pour prendre de la hauteur vis à vis de notre travail et oser le remettre à sa juste place : ni trop, ni pas assez, il est un serviteur, un moyen pour une vie bonne, pour vivre avec et pour le Seigneur, comme Saint Joseph et l’enfant Jésus, durant leurs si longues années cachées dans leur atelier.
L’Ecclésiaste, dans la Bible, demandait « Que restera-t-il à l’homme de tout son labeur pour lequel il s’est donné tant de peine ? » Il en restera beaucoup s’il s’agit au fond d’édifier le Royaume de Dieu ! Charles Péguy déclarait quant à lui à propos des bâtisseurs de cathédrales : « Ils disaient en riant et pour embêter les curés, que travailler c’est prier et ils ne croyaient pas si bien dire, tant leur travail était une prière. »

Abbé Jean-Baptiste MOUILLARD

Réunion des + 18 ans à l’aumônerie

Réunion des + 18 ans à l’aumônerie 1181 886 Paroisses de Saint-Raphael

Samedi dernier, notre groupe des jeunes post-bac s’est retrouvé à l’aumônerie pour la 2ème fois. Belle ambiance pleine de vie et studieuse comme vous le voyez sur la photo ! Nous avons scruté les récits de la Résurrection dans les évangiles.
Fraternité, formation et prière.
Pour plus de renseignements,
contacter Don Raphaël : 07 81 73 14 93

Journée mondiale des vocations

Journée mondiale des vocations 382 500 Paroisses de Saint-Raphael

La journée mondiale des vocations est proposée par l’Église catholique depuis 1964.
En 1971, le pape Paul VI a choisi le 4ème Dimanche de Pâques pour la célébrer.
On parle du « Dimanche du Bon Pasteur ».
La vocation à la sainteté concerne tout le monde, et il y a différents chemins pour se sanctifier.
En action de grâce pour la reprise des ordinations, je vous rappelle la beauté
et l’importance de la vocation sacerdotale et la joie de répondre à l’appel du Seigneur.
J’exhorte tous les fidèles à prier pour que des réponses joyeuses et généreuses émergent
dans les paroisses et aussi à l’intention de ceux qui seront prochainement ordonnés diacres et prêtres.
Toute la semaine je vous propose à l’issue des messes de semaine de prier un « Je Vous Salue Marie » pour confier à Marie de l’Annonciation, de Cana, de la Croix et du Cénacle tous ceux que le Seigneur appelle, qui s’interrogent,
qui hésitent ou qui se décident à répondre. Mgr François TOUVET

Seigneur, donnez-nous des prêtres !

Seigneur, donnez-nous des prêtres ! 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

« Moi, je suis le Bon Pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. »
En ce IVème dimanche de Pâques appelé aussi « dimanche du Bon Pasteur  », l’église nous invite à prier pour les vocations sacerdotales. C’est pour moi l’occasion de m’émerveiller devant la vocation magnifique qui est la mienne et celle de mes frères prêtres. « Le prêtre n’est pas prêtre pour lui, il l’est pour vous » disait le curé d’Ars. Dans le concile Vatican II (cf. Lumen Gentium 10), l’Eglise s’est exprimée en disant que les deux sacerdoces (sacerdoce commun reçu au baptême / sacerdoce ministériel reçu par le sacrement de l’ordre) sont ordonnés l’un à l’autre. Si nous sommes prêtres, c’est pour votre sanctification. Notre vie n’a de sens que pour nourrir en vous la vie théologale et vous aider dans votre chemin vers la sainteté. Nous ne pouvons parler de ce que nous sommes dans notre être de prêtre qu’en tremblant face à la grandeur de cette mission car il y a bien un paradoxe : nous avons été ordonnés pour faire grandir les fidèles vers la sainteté et nous sommes nous-mêmes parfois si loin de cette sainteté. C’est bien souvent mon constat lorsque je confesse : je suis témoin de la beauté de la contrition de certains fidèles, de leur désir de conversion et de sainteté, et je m’y sens si loin ! Mais Dieu a pourtant voulu passer par moi, par ses prêtres pour « être avec nous tous les jours jusqu’à la fin des temps » (cf. Mt 28,20). En appelant les douze apôtres puis en les consacrant le Jeudi saint, le Seigneur a inventé le sacerdoce ministériel : les Apôtres ont eux-mêmes imposés les mains à d’autres hommes et ont ainsi permis que se perpétue jusqu’à aujourd’hui le sacrement de l’ordre par ce que la théologie appelle la succession apostolique. Evêques, prêtres et diacres, nous sommes entrés dans cette grande lignée grâce à l’imposition des mains que nous avons reçue le jour de notre ordination. Le prêtre n’est pas un individu marqué par le sceau de Dieu mais il est un membre de l’ordre sacerdotal, frère des prêtres de toute l’histoire de l’humanité qui l’ont précédé et qui lui succèderont. Cet ordre sacerdotal est l’instrument voulu par Dieu pour prolonger l’œuvre du Christ à travers l’histoire. En célébrant les sacrements, en enseignant la Parole de Dieu conformément à la Tradition et au Magistère de l’Eglise et en guidant le Peuple de Dieu dans le gouvernement des paroisses, nous sommes les instruments de Dieu qui continue de donner sa vie à l’humanité assoiffée d’amour. Quelle grâce insigne d’être prêtre ! Et pourtant, vous le savez, nous manquons de prêtres. Même si à Saint Raphaël nous sommes particulièrement bien lotis, nous savons qu’où que nous nous déplacions en France, la crise des vocations se fait sentir de manière de plus en plus vive. Soyons préoccupés des vocations : les jeunes en se posant sérieusement la question, les parents en transmettant la foi aux enfants de manière à ce que le fait de tout quitter pour le Seigneur soit une possibilité heureuse et même enviable, tous par une prière fervente pour nos vocations. Le pape François dit que « les vocations naissent dans la prière et de la prière » alors, au travail ! Demandons de nombreuses et saintes vocations : le renouveau de la foi ne peut pas s’en passer !
Don Raphaël SIMONNEAUX

A Notre Dame de la Paix

A Notre Dame de la Paix 2480 1860 Paroisses de Saint-Raphael

Les 8 nouveaux baptisés de l’institut Stanislas
Zoé BACKER, Antoine CAIS, Lou CONTI, Kéoni DUBARRE
Mahé FAIHY, Emma JANSSEN, Noah MARCELLY
Arthur PALLU

L’Annonciation

L’Annonciation 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Chers amis,
Cette année, parce que le 25 mars se trouvait dans la Semaine Sainte, l’Eglise a fêté la Solennité de l’Annonciation le lundi 8 avril… Nous n’avons donc pas pu donner à cette fête, l’importance qui lui revient. Même si tout se déroule dans l’invisible, c’est bien lors de l’Annonciation que se produit le miracle de l’Incarnation. Nous nous préparons durant tout l’Avent pour fêter Noël, mais dans la foi, le Verbe se fait chair à l’instant même où Marie a dit oui.
Pour ne pas passer à coté d’un si grand mystère, j’aimerai proposer à votre méditation un très beau texte de Benoit XVI :
« L’Aujourd’hui Eternel de Dieu est descendu dans l’aujourd’hui éphémère du monde et il entraîne notre aujourd’hui passager dans l’Aujourd’hui Eternel de Dieu. Dieu est si grand qu’il peut se faire tout petit. Dieu est si puissant, qu’il peut se faire faible et venir à notre rencontre comme un enfant sans défense, afin que nous puissions L’aimer.
A l’origine de tout être humain, il n’existe pas d’aléa ni de hasard, mais un projet de l’amour de Dieu. C’est ce que nous a révélé Jésus-Christ, vrai Fils de Dieu et homme parfait. Il connaît de Qui Il vient et de Qui nous venons tous : de l’Amour de Son Père et de notre Père.
L’Incarnation nous révèle avec une lumière intense et de façon surprenante que chaque vie humaine possède une dignité très élevée, incomparable.
Marie reçut sa vocation de la bouche de l’Ange. L’Ange n’entre pas chez nous de façon visible, mais le Seigneur a un projet pour chacun de nous, Il appelle chacun par son nom.
Au fond, l’option chrétienne est très simple : c’est l’option du «  oui » à la vie. Mais ce « oui » ne se réalise qu’avec un Dieu qui n’est pas inconnu, avec un Dieu à visage humain. Il se réalise en suivant ce Dieu dans la communion de l’amour.
L’Incarnation du Fils de Dieu est un événement qui s’est produit dans l’histoire, mais qui en même temps la dépasse. Dans la nuit du monde, s’allume une lumière nouvelle. Si la Vérité avait été une formule mathématique, en un certain sens, elle s’imposerait d’elle-même.
Si au contraire, la Vérité est Amour, elle demande la foi, le « oui » de notre cœur. »
Alors chers amis, à la suite de Marie et de cette fête de l’Annonciation, redisons notre « oui » pour que le Christ ressuscité vienne vivre en nous !
Don Louis Marie DUPORT

Dimanche de Pâques à la Basilique

Dimanche de Pâques à la Basilique 1125 2436 Paroisses de Saint-Raphael

Célébrations de la Semaine Sainte

Célébrations de la Semaine Sainte 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

La miséricorde, ultime limite donnée au mal

La miséricorde, ultime limite donnée au mal 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

C’est ce que contemple Jean-Paul II au début de son dernier livre biographique, et testament spirituel, Mémoire et Identité (2005).
Le saint Pape évoque son propre passé, marqué par le nazisme et par le communisme. « Ce que l’on pouvait voir en ces années-là était quelque chose de terrible », écrit-il.
Mais le Saint-Père ne regarde pas seulement le développement de l’ivraie criminelle, du mal qui a massivement étouffé le bon grain en ce XX° s. Il ajoute que le bien a quand même continué de pousser (allusion à la parabole de
Mt 13,24-30.36-43).
Il se réfère alors à Sr Faustine, messagère de la Miséricorde divine : un message divin qui arrive au moment du développement de ces idéologies, que l’on reconnaît à leurs fruits de morts par millions (Mt 7,15-20). Le bon grain et l’ivraie ont poussé en même temps.
Jean-Paul II témoigne qu’il a écrit sa 2° encyclique, Dives in misericordia
(« riche en miséricorde », citation d’Eph 2,4), en 1980, comme, dit-il, « fruit de mon expérience pastorale en Pologne et tout spécialement à Cracovie. C’est là en effet que se trouve la tombe de sainte Faustine Kowalska, à qui le Christ a permis d’être une interprète particulièrement éclairée de la vérité sur la Divine Miséricorde. Cette vérité a suscité chez sœur Faustine une vie mystique extraordinairement riche. C’était une personne simple, sans instruction et, malgré cela, ceux qui lisent le Journal de ses révélations sont étonnés par la profondeur de l’expérience mystique qui s’y trouve.
J’en parle parce que les révélations de sœur Faustine, centrées sur le mystère de la Divine Miséricorde, se réfèrent à la période qui précède la Seconde Guerre mondiale. C’est précisément l’époque où naquirent et se développèrent les idéologies du mal que furent le nazisme et le communisme. Sœur Faustine devint celle qui diffusa l’annonce selon laquelle l’unique vérité capable de contrebalancer le mal de ces idéologies est le fait que Dieu est Miséricorde – c’était la vérité du Christ miséricordieux. C’est pour cela que, lorsque je fus appelé sur le Siège de Pierre, j’ai ressenti fortement la nécessité de transmettre les expériences faites dans mon pays natal, mais appartenant à l’Eglise universelle. »
Le Seigneur a validé ce point en rappelant à Lui Jean-Paul II le soir du samedi
2 avril 2005, après les premières vêpres du 2° dimanche de Pâques, qui s’appelle désormais « Dimanche de la Miséricorde », par volonté expresse de Jésus manifestée à Sœur Faustine.
La semence de la Rédemption opérée par le Christ est plus forte que la semence du mal opérée par le dragon de l’Apocalypse. Certes, le totalitarisme étend ses ronces, puisqu’on a continué de perdre de vue Dieu : la « dictature du relativisme  », totale (par définition), c’est-à-dire universelle, en singerie du catholicisme (catholique veut dire universel). Du Christ ou de l’antéchrist, qui sera vainqueur à la moisson ? C’est tout vu.
Soljénitsyne, qui s’y connaît en ces matières, prie ainsi :
« Quand mon intelligence s’écarte stupéfiée ou se décourage, quand les plus intelligents ne voient pas plus loin que ce soir et ignorent ce qu’il faut faire demain, Tu m’envoies la claire certitude que Tu es et que Tu prendras soin que toutes les voies du bien ne restent pas bouchées. »
La miséricorde du Seigneur est cette ultime voie, l’ultime limite à tous les totalitarismes, l’ultime force du bon grain, pour que la foi au Christ, même si elle requiert un grain qui meurt pour donner son fruit, continue encore aujourd’hui d’aider l’homme désespéré à s’en sortir par la Vérité, dans son évangile, avec son église.

Don Laurent LARROQUE

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