À la Pentecôte, l’Esprit-Saint descend sur les Apôtres comme le fruit de la mission du Christ, grain de blé tombé en terre et mort, pour porter du fruit en abondance (Jn 12,24).
C’est la fête de la moisson des âmes qui commence (Ex 23,16), c’est le temps de l’Eglise. L’Eglise est l’épouse féconde du Christ (Is 54,13), née elle-même du côté transpercé du Nouvel Adam endormi sur la Croix (Gn 2,21-23). Depuis 2000 ans, elle lui donne une innombrable descendance (Is 49,22-23).
Jésus, d’auprès de son Père, qui l’a glorifié à sa droite, de la gloire qui était sienne avant la fondation du monde (Jn 17,5), nous envoie un « autre défenseur », l’Esprit-Saint, « qui demeure toujours avec nous », pour nous enseigner et nous rappeler tout ce qu’a dit Jésus, tout son Evangile, parole vivante pour nous aujourd’hui, et non pas paroles mortes.
L’Esprit-Saint n’enseigne pas ses propres paroles, il n’ajoute pas des paroles en plus : il rappelle et vivifie au fond de nos cœurs les paroles de Jésus, de sorte que l’Evangile est toujours un « vert pâturage » où le Bon Pasteur nous guide et nous nourrit. Un des rôles de l’Esprit-Saint est de nous aider à garder l’Evangile tel quel, intègre, solide, clair et net, nourrissant, sans mélange avec les herbes empoisonnées des mensonges et des erreurs, jusqu’au retour de Jésus dans la gloire.
Depuis la Pentecôte, c’est le temps de l’Eglise, le temps de l’Esprit-Saint, le temps de l’Evangile Parole de Vie pour nous et pour l’évangélisation, “pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en Jésus.” (Jn 17,20).
Le temps qui court après l’Ascension de Jésus à la droite du Père dans la gloire est le temps qui court jusqu’au retour de Jésus dans cette gloire. « Il reviendra de la même manière… » (Ap 1,11).
Les empires passent, babyloniens, grecs, romains… Tous passent… traduisez : les empires américains, russes, chinois, mondialistes, terroristes dit “religieux”, pandémistes, médiatiques et bancaires… Tous ces royaumes passent. Mais l’Esprit-Saint continue d’être avec ceux qui se prononcent pour Jésus, qui possède, lui, un Royaume qui transcende tous les autres, car il est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs (Ap 17,14).
« Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez donc, de toutes les nations faites des disciples…» Mt 28,18.
« A lui l’empire, l’honneur et le royaume, et tous peuples, nations et langues le serviront. Son empire est un empire éternel qui ne passera point, et son royaume ne sera point détruit. » Dn 7,14.
« Ô Seigneur, envoie ton Esprit qui renouvelle la face de la terre » et prépare au Seigneur des seigneurs un peuple bien disposé à le recevoir dans sa gloire.
« Je suis l’Alpha et l’Oméga, le Premier et le Dernier, le Principe et la Fin. Heureux ceux qui lavent leurs robes [baptismales] ; ils pourront disposer de l’arbre de Vie [Jésus Eucharistie], et pénétrer dans la Cité [le Ciel], par les portes. Dehors les chiens, les sorciers, les impurs, les assassins, les idolâtres et tous ceux qui se plaisent à faire le mal ! » (Ap 22,13-15).
L’Esprit-Saint est celui qui active et actualise quotidiennement l’invocation de l’Epouse, l’Eglise, nous, les disciples :
« Amen ! Viens Seigneur Jésus ! »
Don Laurent LARROQUE