En cette période difficile, vos paroisses de Saint-Raphaël ne vous abandonnent pas
Au contraire, nous faisons tout notre possible pour continuer à vous soutenir :
chaque jour, les prêtres célèbrent la messe à vos intentions ; les obsèques sont assurées. Nous filmons messes et offices pour vous soutenir spirituellement et humainement.
Par ailleurs les quêtes n’auront plus lieu. Elles sont nécessaires pour la vie de vos paroisses.
C’est l’occasion de vous faire découvrir la quête prélevée.
Pour cela il suffit de cliquer sur le QR Code ci-joint et de se laisser guider ou venir à la Basilique récupérer un imprimé à remplir
et à retourner à l’évêché avec un «Rib»
L’Église continue à vous soutenir ! Continuez à soutenir votre Église…
Les actuelles mesures de confinement n’imposant pas la fermeture des lieux de culte,
les portes de nos églises restent ouvertes jusqu’à nouvel ordre.
Aucune messe n’est ouverte au public, les obsèques sont célébrées
dans la plus stricte intimité familiale avec le respect rigoureux des gestes-barrière.
Les jeunes de l’Aumônerie sont partis, accompagnés de D. Louis-Gustave,
à Lourdes, en remplacement du Pèlerinage diocésain !
Bénédiction de l’Oratoire «les Amis de Saint-Jacques de Compostelle»
81 Chemin des 3 mas, à Saint-Raphaël, par D. Marc-Antoine, curé des paroisses de Saint-Raphaël, en présence des adjoints : Josiane Chiodi, Jean-François Debaisieux et Danielle Lombard. Un endroit magnifique et une belle cérémonie pour un très bel oratoire, très fleuri, sur un chemin de foi et de randonnée mondialement connu.
Chers amis,
Cette fin d’année ne nous aura pas épargnés et nous sentons, non sans une certaine crainte, la fébrilité de notre société. Les menaces semblent venir de partout ! Menace pour notre santé à travers cette pandémie, menace face à la violence terroriste qui s’impose de plus en plus sur notre propre territoire et menace d’une crise économique liée au confinement !
Face à ce déferlement de « catastrophes », comment réagir ? Comment vivre ce nouveau confinement sans que celui-ci ne rime avec isolement et recroquevillement sur nous mêmes ?
Peut être en acceptant d’ouvrir les yeux de notre cœur sur la grâce que nous propose la liturgie pour ce dimanche. L’Eglise nous invite à la fête et pas n’importe laquelle : celle qui nous dépayse, celle qui nous permet de relever la tête : la Toussaint !
En ce dimanche, nous sommes appelés à nous réjouir avec toute l’Eglise du ciel, c’est à dire l’Eglise Triomphante, la Jérusalem céleste, l’Eglise d’en haut, celle de tous les Saints !
Dans la 2eme lecture, Saint Jean nous rappelle notre origine. Nous sommes citoyens des cieux. Nous avons Dieu pour Père et donc sa demeure est aussi la nôtre !
Bien-aimés, voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes.
Voici la seule, la vraie thérapie : accepter de vivre pleinement la grâce de la Toussaint. La laisser nous saisir et nous décoller de l’angoisse de ce monde. Chers frères et soeurs, relevons la tête, car le Christ est là, au cœur même de nos combats ! Laissons la lumière de l’Eglise du ciel nous plonger dans l’éternité et éloigner de nous l’anxiété du temps présent !
Gustave Thibon disait : «Tout ce qui n’est pas de l’éternité retrouvée, est du temps perdu ! »
Alors ne perdons pas notre temps et laissons raisonner en nous cette parole de Saint Paul : Notre cité se trouve dans les cieux !
Peut-être que certains objecteront que le confinement qui commence va peut-être nous empêcher de prendre part à ce banquet des noces qu’est la messe.
Peut être, mais rien n’est encore sûr… Un recours devant le conseil d’Etat va certainement avoir lieu pour que nous puissions vivre de l’Eucharistie et vos prêtres qui savent combien vous avez besoin de cette nourriture céleste feront tout ce qui est possible pour vous y donner accès !
Alors, pour le moment, profitons de cette grâce de la Toussaint ! Laissons-la nous immerger dans la joie du ciel et confions le reste à notre Sauveur.
L’Esprit Saint et la charité qu’elle diffuse en nous est inventive. Elle sait s’adapter à toutes les situations. Faisons Lui donc confiance et écoutons l’exhortation qu’un saint que nous avons connu et aimé ici bas nous lance depuis le ciel : «N’ayez pas peur !»
D. Louis-Marie DUPORT
« Aimer Dieu de tout son cœur et aimer son prochain comme soi-même, à ces deux commandements est suspendue toute la Loi. » Mais comment aimer quand on y est obligé ? Certes, aimer, n’est pas une obligation, sinon, ce n’est plus de l’amour. Cependant nous n’avons pas choisi de vivre ou de ne pas vivre. Et l’homme a été créé pour aimer et être aimé. C’est ainsi à la base, cela ne se choisit pas. Alors autant se servir de notre liberté pour dire «oui» plutôt que «non» à ce projet qui nous précède et décidons nous-mêmes d’aimer. Dieu veut qu’il dépende de nous de devenir nous-mêmes !
J’aime Dieu parce que je veux l’aimer, librement, « par la foi au fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré pour moi. » (Gal 2,20).
« Je me tiens à la porte et je frappe », dit Dieu (Ap 3,20). “Je n’entre pas de force”.
Mais comme nous voulons toujours tout contrôler, compter sur nous-mêmes, nous freinons des quatre fers, comme des ânes (Ps 31,8-9). Nous ne lâchons pas prise. Trop souvent nous disons stop à l’amour qui nous fait peur, peur de perdre. Mais c’est pourtant bien celui qui perd sa vie à cause de Jésus et de l’Évangile qui la trouve, celui qui décide de faire confiance à Jésus et de s’engager à sa suite, dans des chemins où, humainement, il ne peut plus compter sur ses propres forces. « C’est la confiance et rien que la confiance, qui doit nous conduire à l’amour », nous dit Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, Docteur de l’Amour. Ce n’est pas d’avoir déjà un amour terrestre qui peut faire obstacle à cela.
Alors « qu’est-ce qu’il faut faire ? » (Act. 2,37). Aimer, ce n’est pas d’abord des choses à faire, mais disposer son cœur à la foi en Jésus (Jn 6,29) qui a donné sa vie pour moi sur la croix (Gal. 2,20). C’est affermir cette vérité dans notre cœur. Plus on sent combien on a été aimé par Jésus qui a donné sa vie pour nous, plus on ouvre son cœur à la grâce du Saint-Esprit, qui est l’amour même de Dieu, qui peut se répandre surabondamment dans nos cœurs (Rm 5,5), spécialement dans l’adoration et la communion eucharistiques.
Jeune prêtre du diocèse de Versailles, le père Jean-Paul Hyvernat a trouvé la mort à 35 ans, au cours d’une ascension en montagne pendant l’été 1991, alors qu’il était déjà aux sommets de l’ascension spirituelle. Il s’est sacrifié pour que le rocher l’écrase lui et non les autres. Il aimait à citer Guy de Larigaudie: “il est aussi beau de peler des pommes de terre pour l’amour du Bon Dieu que de bâtir des cathédrales”. Par l’intention, nous pouvons changer des épluchures en or, comme de grands alchimistes ; c’est un trésor que nous emportons avec nous dans l’au-delà. Ce trésor, c’est l’instant présent ; une simple brindille et, l’amour fait feu de tout bois, l’amour fait or de toute pelure.
« Pour t’aimer sur la terre, je n’ai rien qu’aujourd’hui. » (Ste Thérèse à nouveau). « J’ai choisi l’amour du Seigneur en chaque chose ordinaire. Alors je mettrai tant de cœur à les rendre extraordinaires. » « Seigneur, foyer d’amour, fais brûler nos cœurs de charité. » Ça se chante, parce que « l’amour du Seigneur, je le chanterai » (Ps 144 – et tous les psaumes !) : ma vie est faite pour devenir chant d’amour.
Il n’est pas réservé à une élite de faire de sa vie un foyer d’amour en l’alimentant chaque jour des brindilles de chaque minute, comme d’ailleurs des bûches de toute une vie donnée ; nous n’avons rien qu’aujourd’hui pour aimer. « Je suis venu jeter un feu sur la terre » (Lc 12,49). « Recevez le feu de l’Esprit-Saint. »
(Cf Jn 20,22 et Act 2,3). « Suivez la voie de l’amour, à l’exemple du Christ qui vous a aimés et s’est livré pour nous, s’offrant à Dieu en sacrifice d’agréable odeur. » (Eph 5,2).
D. Laurent LARROQUE
« L‘Islam en Occident :
laïcité et Église »
Avec Mme Marie-Thérèse Urvoy islamologue et Mgr Dominique Rey évêque de Fréjus-Toulon.
Jeudi 18 novembre à 20h à l’église Saint-Jean Bosco (Toulon – Le Mourillon)
Entrée gratuite, participation libre
« Avec Saint Césaire d’Arles » par Don Antoine BARLIER
Originaire de Bourgogne, Saint Césaire d’Arles (470-542) vint d’abord s’établir à Lérins pour y embrasser l’idéal de la vie monastique. Ancré dans la vie contemplative, il partit achever sa formation auprès de l’évêque Eone, à Arles, avant de devenir abbé d’un monastère près de Trinquetaille et surtout évêque de la ville en 503. La figure de saint Césaire, à l’instar de celle de son maître, saint Augustin, est très complète : contemplatif attaché à la médiation fréquente de la parole de Dieu, pasteur d’âmes attentif à une évangélisation en profondeur du peuple qui lui est confié, apôtre soucieux des différentes misères qui frappent sa cité, docteur de la foi décidé à transmettre l’héritage augustinien au sein des différents conciles qui visent à sauvegarder la foi de l’église.
Don Antoine BARLIER, de la Communauté Saint-Martin, est prêtre de la paroisse d’Arles
où il a commencé à travailler sur la figure du saint évêque. Il enseigne également la philosophie
et l’histoire de l’église ancienne au séminaire diocésain d’Aix-en-Provence
Après deux jours de retraite à Notre-Dame de la Merci à Fayence
35 enfants, entourés de leur famille et des paroissiens, recevaient le dimanche 12 octobre,
le sacrement de confirmation du vicaire général Jean-Noël DOL à Notre-Dame de la Paix.
La cérémonie s’est déroulée dans la prière et le recueillement.
Samedi 31 octobre
17h-18h30 : permanence de confessions à Notre-Dame de la Victoire
18h30 : Messe de Vigile de la Toussaint à la Basilique
Dimanche 1er novembre : Messes de la Toussaint
(aux horaires habituels du dimanche)
15h à 16h30 : Bénédiction des tombes (cimetières A. Karr et de l’Aspé)
Pas de Vêpres à 17h30 – Messe grégorienne à 18h30
Lundi 2 novembre : Messes des défunts
9h Messe à Agay pour les défunts
11h15 : Bénédiction de la mer et hommage aux personnes péries en mer
11h30 : Messe solennelle pour les défunts à la Basilique en présence des autorités civiles et militaires
18h Messes pour les défunts de chaque clocher à N.-D. de la Victoire, N.-D. de la Paix et Ste-Bernadette