RCF est la radio chrétienne généraliste de proximité ouverte à tous, dans votre région. Elle invite ses auditeurs à partager la Joie pour porter un message d’Espérance. Avec radio RCF, vous pouvez vous former et partager des temps spirituels (l’Eucharistie, Halte spirituelle, Theoscopie, Vitamine C, En toute bonne foi, avec Mgr Rey…).
Comme chaque année, l’ensemble du réseau des 64 radios locales de RCF organise une semaine d’appel à la générosité de ses auditeurs. RCF fait le choix de limiter la publicité sur ses ondes et s’appuie principalement sur les dons de ses auditeurs.
Pourquoi soutenir radio RCF ? Nos enjeux de développement sont très importants car une radio chrétienne est vitale dans le paysage audiovisuel français, dans une société qui perd ses repères et surtout en période de crise sanitaire et de confinement.
Les dons permettent notamment de financer les salaires et de prévoir de nouveaux investissements pour 2020. Des exemples : un micro coute 300 € ; 20 minutes d’émission coûtent 500 € ; un émetteur de Saint Raphaël à changer : 65 000 €
En raison des contraintes sanitaires, nous ne prévoyons pas de Journées «Portes-Ouvertes» au studio de Saint Raphaël ni de quêtes à la sortie des messes des paroisses de Saint-Raphaël. Cependant, vous pouvez effectuer un don par chèque ou en ligne directement sur cette page web : rien de plus simple : flashez ce QR code
L’abri de l’archange a besoin de vous !
Inscrivez-vous vite pour rejoindre ce beau projet paroissial abridelarchange@gmail.com
Réunion de formation des bénévoles de l’abri
VENDREDI 18 DECEMBRE, 19h
salle don Bosco (face a la basilique)
Très concrètement, l’abri doit être prêt à recevoir dès que la préfecture déclenche le plan grand froid
(températures <0°C). Cela représente en moyenne dix nuits dans l’hiver, nous devons donc être opérationnels dès le 1er décembre.
Pour cela nous avons besoin de 50 bénévoles pour assurer un roulement de 5 bénévoles par soirée. Selon vos disponibilités, vous serez sollicités 1 à 3 soirées maximum cet hiver.
Vous pouvez vous engager soit sur la soirée (18h30-22h), soit sur la nuit (21h-8h), soit sur les deux.
Hugues Gioux, Alexis Bouthéon, Patrick Bataillou, Mélissa Raynaud et Marie Dunesme se tiendront à votre disposition à la sortie des messes dominicales pour tout renseignement !
A chacun, selon ses capacités, Dieu remet un trésor. Dans ce trésor fait de qualités et de charismes propres à chacun, ce qui nous est donné de plus précieux est la foi. Nous recevons tous, le jour de notre baptême, une ‘mesure’ de foi. A cette mesure, correspond une exigence. Pour certains, Dieu attendra un abandon et un renoncement plus radical que pour d’autres, mais chacun en fonction de sa mission. Dieu attend de nous que nous fassions notre possible pour accroître notre trésor, c’est-à-dire pour faire grandir notre foi. Il y a deux manières de faire grandir la foi qui sont nécessaires toutes les deux. La première est de nourrir notre connaissance sur Dieu. En d’autres termes, il s’agit de chercher Dieu, de faire grandir notre curiosité pour savoir qui Il est, de découvrir sa beauté, son amour, son identité : c’est le catéchisme. La deuxième manière de faire grandir la foi est d’avancer dans la confiance que nous faisons à Dieu. Cela s’appelle l’abandon. Nous grandissons dans l’abandon à Dieu lorsque nous prenons le risque de renoncer à une sécurité humaine pour nous remettre dans les mains de Dieu.
Souvent, nous sommes tentés de nous accrocher à de fausses sécurités plutôt qu’à la vraie qui est que «Dieu est Dieu», c’est-à-dire Tout Puissant et qu’Il nous aime. Une tentation aujourd’hui est de mettre notre confiance et nos certitudes davantage dans la science que dans notre foi. En effet, les théories scientifiques nous donnent une impression de maitrise alors que Dieu nous demande de lâcher notre désir de maitriser et de nous en remettre à Lui. Or, ce besoin de maitrise est particulièrement frustré en ce moment. De fait, nous vivons une confusion globale générée par des politiques de confinement fluctuantes et, pour une part, arbitraires. Ces décisions sont influencées par des rapports scientifiques nombreux et divergents. Certes, le sort de cette crise dépend beaucoup de la découverte scientifique d’un remède au virus. Cependant, il serait dangereux de vouloir remettre toute notre confiance dans un vaccin ou dans des gestes barrières. Ce serait un faux semblant de sécurité avec une durée très limitée dans le temps, avant qu’un nouveau danger n’apparaisse. Pour échapper à la confusion actuelle, notre confiance doit s’appuyer sur le fait que Dieu est Dieu, c’est-à-dire qu’il est le Tout-Puissant, qu’Il peut tout, et que rien ne lui échappe. Nous pouvons trouver la vraie sécurité dans notre foi. Cette crise est donc le temps favorable pour poser des actes de confiance en Dieu. Nous ferons ainsi fructifier cette foi dont nous devrons rendre compte au jour du jugement.
La foi nous permet de regarder les événements et les personnes comme Dieu les regarde. Quel regard de foi porter sur les nouvelles restrictions du culte ? La question n’est pas d’abord de savoir si ces restrictions sont cohérentes, même si c’est important de nous protéger, mais c’est de prendre conscience de leurs conséquences pour notre foi. Le Seigneur continuera de nous donner sa grâce si nous restons disponibles de cœur. Toutefois, il ne faudrait pas qu’en essayant de maitriser la prolifération du virus, nous occultions les vrais enjeux des restrictions qui nous sont imposées : jusqu’où puis-je aller avant de mettre en péril la vie de mon âme ?
D. Louis-Gustave de TORCY
En direct sur Instagram tous les vendredis soir à 18h avec Don Louis-Gustave et Don Christophe.
En raison du confinement, le groupe de prière Padre Pio ne pourra se réunir à la Basilique
jeudi 12 novembre 2020. Nos prêtres évoqueront nos intentions de prières.
Pour ceux qui sont intéressés, pour les paroissiens,
Le Père Maroun Badr propose un cours gratuit (formation) en Bioéthique
à distance sur zoom tous les 1ers jeudis de chaque mois.
Pour pouvoir suivre, une inscription est obligatoire sur le site de la cathédrale de Fréjus
en remplissant le formulaire en cliquant sur le lien suivant :
http://cathedralefrejus.fr/index.php/formation/inscription-bioethique
Presbytère de la cathédrale Saint Léonce – 67 rue Montgolfier – 83600 Fréjus- Bureau : +33.4.94.51.83.95
Messes retransmises sur facebook et Youtube
• Le Dimanche 29 novembre à 10h30 Messe à Notre-Dame de la Victoire
de 15h à 17h30 Don Marc Antoine se tient dans la Basilique à votre disposition pour une confession-communion
• Le Dimanche 6 décembre à 11h Messe présidée par Mgr Dominique Rey
Pour information
Il n’est pas nécessaire de s’inscrire pour les Messes du dimanche
Pendant cette période de restrictions, si l’affluence du dimanche est trop grande, une Messe de semaine peut la remplacer
Aux yeux du monde, qu’il est difficile d’être chrétien en 2020 ! Je ne vous parle pas d’être un bon chrétien, ni d’être saint mais seulement d’être chrétien. Les attentats nous font mettre en colère et finissent par faire (un peu) peur. La liberté d’expression se mute en surenchère sanglante. L’actualité sur le virus est confuse. Le reconfinement nous isole des cérémonies et de la Communion Eucharistique*. La pauvreté et les inquiétudes grandissent autour de nous. Et nous restons souvent impuissants face à elles. Même si nos difficultés sont toutes relatives à celles de nos frères d’Orient, souvent attaqués pour leur appartenance au nom de Jésus, nous pouvons nous demander : Quand cela va-t’il s’arrêter ? Et il est légitime de se le demander.
Dans ce contexte fort anxiogène, il est bon ce dimanche de relever la tête et de se plonger en Dieu en écoutant sa Parole. En effet le mariage auquel participe ces dix jeunes filles (les vierges sages et les vierges folles) est une image de la réalité surnaturelle du Royaume des Cieux. Dans cette Noce, curieusement, seul l’Epoux est mentionné. Le Christ, nous le rappelons, a été désigné par Jean le Baptiste comme l’époux. Son épouse peut donc être sa propre nature humaine, toute unie à sa nature divine. Mais ce peut être aussi ces dix jeunes filles, image de l’humanité toute entière désirée par Dieu comme un époux. Un époux fou amoureux.
à la chaleur de ces noces et des lampes à huile qui brûlent dans la nuit, nous pouvons entre autres retenir deux choses pour traverser cette période éprouvante.
Il ne suffira pas de vouloir s’en sortir pour s’en sortir. Nous avons besoin de Dieu. Le Salut vient de Lui. Voici ce que disait Gustave Thibon à ce sujet : « On ne peut pas demeurer longtemps sur la pointe des pieds. (Tao) – Inefficacité de la tension volontaire dans les choses spirituelles. La vigilance à l’égard de Dieu ne doit pas être une tension, mais une détente. Il faut que l’acte par lequel nous maintenons, vivante en nous, l’adhésion à l’amour divin, soit une espèce de défaillance de l’âme, un évanouissement. Prier, ce n’est pas raidir son moi, c’est l’effacer. Cette disparition appelle la grâce : elle nous remplit de Dieu dans la mesure où nous nous vidons de nous-mêmes. »
Cette idée forte rejoint l’espérance chrétienne dans son sens biblique. L’espérance est une attente. Comme Noé dans son arche ( comme nous dans nos maisons en ce moment ) attend la baisse des eaux. Cette attente n’est pas seulement celle d’un avenir meilleur, mais celle de Dieu. Espérer c’est attendre Dieu, mais avec une joie dans le cœur, comme s’il était déjà là. Même si cette attente nous fait tomber dans le sommeil, comme Lazare attendait Jésus dans la mort, nous avons une certitude : le Christ approche.
La deuxième chose que nous pouvons demander à Dieu, pour cette période, est d’augmenter en nous la Sagesse. Pas la sagesse comme fruit d’une vie sage et rangée, mais la sagesse comme don de son Esprit Saint. La Sagesse « c’est la grâce de pouvoir voir toute chose avec les yeux de Dieu. » disait le pape François dans ces catéchèses sur les dons du Saint Esprit. Cinq des dix jeunes filles de l’évangile ont vu ce temps d’attente avec assez de sagesse pour prévoir une quantité suffisante d’huile.
Prions les uns pour les autres dans ce temps de confinement afin que l’Esprit de Dieu et, non l’esprit du monde, dirige nos actions et qu’il nous fasse reprendre pied par la force de sa Parole en attendant son Eucharistie.
…………………………………………………………………. D.Christophe GRANVILLE
*cet édito est écrit en attente du jugement du recours fait par la conférence des évêques de France devant le Conseil d’état.