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Assomption à Saint-Raphaël

Assomption à Saint-Raphaël 1476 1107 Paroisses de Saint-Raphael

Lecture du voeu de Louis XIII à la Vierge Marie où il s’engage à consacrer le royaume de France à Notre Dame

Fête de l’Assomption à Saint-Raphaël

Fête de l’Assomption à Saint-Raphaël 1476 1107 Paroisses de Saint-Raphael

La procession s’est élancée dans les rues de Saint-Raphaël au rythme du chapelet et des chants en l’honneur de la Vierge Marie

Adoration perpétuelle à Saint-Raphaël

Adoration perpétuelle à Saint-Raphaël 1707 2560 Paroisses de Saint-Raphael

Réunion des adorateurs
Mardi 22 février à 19h00 à Don Bosco
Adoration, Vêpres et Salut du Très Saint-Sacrement.

Croire en Jésus-Eucharistie

Croire en Jésus-Eucharistie 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Nous terminons la série de cinq dimanches (sauf l’Assomption) où l’Evangile a été tiré de Jn 6, le chapitre du “discours sur le Pain de Vie”, que Jésus prononça dans la synagogue de Capharnaüm pour exposer à ses auditeurs le “grand mystère de la foi”: Jésus est à reconnaître comme l’Envoyé du Père (mystère de l’Incarnation : le “Verbe fait chair”), qui donne le “Signe” de Lui-même sous forme de Pain multiplié à l’infini, et ce Pain, c’est sa Chair, livrée sur la Croix (mystère de la Rédemption, du rachat du péché). Oui, “il est grand, le Mystère de la Foi”, le Mystère de l’Eucharistie qui contient Jésus lui-même dans tout son Être et sa mission, Mystère où le Ciel touche la terre et transcende l’espace, Mystère où “nous proclamons ta mort passée, où nous célébrons ta Résurrection présente et où nous attendons ta venue future dans la gloire”, Mystère qui rassemble donc passé, présent, futur et transcende le temps.
« L’Eucharistie est un “avant-goût de l’éternité dans le temps” ; elle est présence divine et communion à cette présence. » (Ecclesia in Europa § 75).
« Et c’est pour nous un devoir très doux d’honorer et d’adorer dans la sainte hostie, que nos yeux voient, le Verbe incarné qu’ils ne peuvent pas voir et qui, sans quitter le ciel, s’est rendu présent devant nous. » (Paul VI, Credo, 30 juin 1968).
Sans quitter le Ciel, il nous rend participants du Ciel. Dans la Communion, et dans l’Adoration.
Le discours de Jésus, cependant, nous le voyons cette semaine, se termine mal. Les auditeurs de Jésus, dont beaucoup de ses disciples, malheureusement, cessent de reconnaître que cette parole est celle de “Dieu fait homme” et devrait donc être accueillie dans la Foi. « Cela vous scandalise ? », demande Jésus. “Mais comment avez-vous cru en Moi, jusqu’à présent ? Est-ce seulement avec ce qui est humain, pour comprendre le Christ seulement à la manière humaine et dans les étroites limites de l’humanité ?” « Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.  » C’est avec l’esprit de Foi qu’il faut les écouter et les comprendre pour avoir la Vie. « Mais il en est parmi vous qui ne croient pas. » « Voulez-vous partir, vous aussi  ?  » Jésus ne retient personne ; ce n’est pas lui qui doit se convertir, c’est l’homme.
« L’Eucharistie est un don trop grand pour pouvoir supporter des ambiguïtés et des réductions. » (Jean-Paul II, Ecclesia de Eucaristia, § 10). Même au nom de l’œcuménisme (union de tous ceux qui portent le nom de chrétiens, c’est-à-dire qui croient en la divinité de Jésus) on ne peut accepter « des ambiguïtés et des réductions » de la foi en Jésus-Eucharistie. Ce serait un faux œcuménisme. On ne pas peut pas vouloir se réunir au Nom de Jésus avec le projet ambigu de mettre Jésus-Eucharistie de côté… Que des frères séparés le fassent à partir de leur point de vue, c’est compréhensible. Mais si c’est en tant que catholiques que nous voudrions rassembler les chrétiens sans Jésus-Eucharistie, et mettre, en quelque sorte, le Tabernacle “dehors” comme un gêneur, c’est l’“abomination”, et nos frères séparés eux-mêmes pourraient nous le reprocher ! Nous aurions un faux Jésus. C’est le Mystère de l’Antéchrist.
Notons que Jésus en ce passage de l’Evangile, fait allusion à l’Ascension, pour confirmer la vérité de l’Eucharistie : « quand vous verrez le Fils de l’Homme retourner au Ciel… » : “alors vous verrez bien que mes paroles étaient du Verbe de Dieu qui vient du Ciel…” Car Jésus, par son Ascension, a manifesté sa gloire divine, au point que la “nuée”, c’est-à-dire la Théophanie, a rendu sa présence invisible à nos yeux limités. Car Dieu est présent partout, et Il se rend présent dans l’Eucharistie, selon sa Parole.
Or, à l’Ascension, les Anges dirent aux Apôtres : « Jésus reviendra comme il s’en est allé au Ciel. » C’est dire aussi que lorsqu’Il reviendra, ce sera de nouveau par une Théophanie, avec cette nuée céleste. Alors il glorifiera aussi sa Présence Réelle dans l’Hostie consacrée. Ainsi il confirmera la foi eucharistique de ceux qui l’attendront encore.
Pour l’heure, c’est Lui, Jésus, qui attend des adorateurs de sa Présence eucharistique. Il faut en sentir l’urgence pour notre temps (voir “adoration perpétuelle à Saint-Raphaël” p. suivante).
Don Laurent Larroque

Attention changement des horaires

Attention changement des horaires 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

En raison de la fête de Saint Roch
DIMANCHE 22 AOÛT 2021 : Messe à 9H00 à AGAY et 10H30 au DRAMONT

Vente de charité à Notre-Dame de la Paix

Vente de charité à Notre-Dame de la Paix 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

L’Entraide Paroissiale organise une vente de charité dans les locaux
et sur le parking de Notre-Dame de la Paix
les 2, 3 et 4 septembre de 9h à 18h
Nous avons besoin de bénévoles pour aider à la mise en place
à la vente et au démontage
Merci de bien vouloir vous inscrire auprès de Christian 06 31 86 94 55

Une semaine pour l’annoncer

Une semaine pour l’annoncer 2560 1920 Paroisses de Saint-Raphael


« Revenez à moi de tout votre cœur ». Tel était le thème de ce festival Anuncio auquel nous avons participé avec plus d’une vingtaine de jeunes venus des quatre coins de la France. Missionnés à Saint-Raphaël, nous avons été accueillis à bras ouverts par les paroissiens à l’occasion d’un grand barbecue le dimanche soir lors de notre arrivée. Certains d’entre eux, habitués à voir depuis quelques années des missionnaires venir début août dans leur paroisse, nous ont même confié attendre cette semaine avec impatience.
Conduits par le souffle de l’Esprit, nous rendons grâce pour cette semaine bénie qui nous a fait vivre de très belles rencontres. Chaque jour, nous sommes partis en mission, deux par deux, dans les rues et sur les plages de Saint-Raphaël, à la rencontre des vacanciers ou des locaux de la ville, pour leur témoigner directement du message d’amour du Christ et de son action dans nos propres vies. Mais comment témoigner ? Comment transmettre cette bonne nouvelle que nous voulons partager à tous ? Dans un monde qui semble hostile à Dieu, plus facile à dire qu’à faire. Bien accompagnés par Don Marc-Antoine et Don Louis-Gustave, nous avons eu la chance de bénéficier de leurs enseignements chaque jour, généralement le matin. L’eucharistie et la prière d’oraison au quotidien ont également été des « armes » précieuses pour nous aider dans la mission.
Au cours de cette semaine, nous avons pu voir toute la soif du monde pour son Créateur : soif de sens de leur existence, soif de pardon, soif d’amour et de miséricorde. Si toutes ces rencontres n’ont pas été toujours faciles, elles nous ont donné l’occasion d’expérimenter l’humilité face aux personnes rencontrées. Humilité du messager qui, accompagné par l’Esprit, prend le soin d’écouter et de rejoindre la personne là où elle est, avec ce qu’elle est : son histoire, ses qualités, ses talents, ses faiblesses, ses blessures. Bien souvent, ces rencontres ont semblé marquer ces personnes, mais nous ont aussi toujours touchés d’une certaine manière. Et c’est bien là le trésor de l’évangélisation : transmettre le message d’amour du Christ pour les Hommes est un exercice qui évangélise autant les personnes rencontrées que les missionnaires eux-mêmes. En donnant son témoignage, on pose des mots concrets sur Celui en qui l’on croit, sur Celui qui a transformé notre vie : la mission nous ré-évangélise !
La grâce de l’Esprit Saint nous a donné de semer dans leur cœur ce message d’amour. Mais le serviteur n’est pas plus grand que le maître et, si notre message et notre témoignage ont pu toucher d’une manière ou d’une autre ces personnes, c’est bien le Seigneur qui convertit avec patience et selon son temps. Nous ne sommes finalement que des semeurs qui répandent le bon grain dans des terres plus ou moins arides, plus ou moins prêtes à accueillir le Christ. La mission ne nous permet pas toujours de voir concrètement les fruits de cette évangélisation, mais ce qui est semé est semé. Le Seigneur fait ensuite germer en son temps ce trésor déposé en eux.
Nous remercions encore chaleureusement la paroisse et les paroissiens de Saint-Raphaël pour leur accueil, ce qui nous a permis de nous sentir comme chez nous, à la maison, durant ces quelques jours. Nous confions également à vos prières toutes ces âmes rencontrées durant notre semaine. Puisse Dieu les rejoindre dans l’intime de leur cœur.
« Mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé » (Luc 15, 24)
Guillaume

L’Assomption

L’Assomption 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Un peu d’histoire d’abord… L’Assomption de la Sainte Vierge Marie a été fêtée dès le VIème siècle sous le vocable de Dormition, puis au VIIIème siècle, sous celui d’Assomption. La Tradition nous rapporte que les apôtres ont été miraculeusement réunis pour ce jour. Ceux qui ont eu la chance d’aller en Terre Sainte à Jérusalem ont pu aller prier dans cette magnifique basilique de la Dormition, tout près de la porte de Sion.
En 1638, le roi Louis XIII désirant un héritier, consacre sa personne et la France à la Sainte Vierge Marie et demande qu’une procession soit faite tous les 15 août dans chaque paroisse. Louis Dieudonné, futur Louis XIV naît l’année suivante. Le 15 août devient alors la fête nationale de la France.
En 1854, la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception entraîne de nombreuses pétitions à Rome pour que soit aussi officiellement défini le dogme de l’Assomption. C’est le 1er novembre 1950 que le pape Pie XII proclame le Dogme de l’Assomption de la Vierge Marie au Ciel. Ce dogme de foi engageant l’infaillibité papale a été défini dans la constitution apostolique Munificentissimus Deus.
« Par l’autorité de Notre-Seigneur Jésus-Christ, des bienheureux apôtres Pierre et Paul, et par Notre propre autorité, Nous prononçons, déclarons et définissons comme un dogme divinement révélé que l’Immaculée Mère de Dieu, la Vierge Marie, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire céleste ».
Par la suite, la constitution Lumen Gentium du concile Vatican II de 1964 a énoncé ce qui suit : « La Vierge immaculée, préservée de toute tache de la faute originelle, au terme de sa vie terrestre, fut élevée à la gloire du ciel en son âme et en son corps et elle fut exaltée par le Seigneur comme Reine de l’univers afin de ressembler plus parfaitement à son Fils, Seigneur des seigneurs et vainqueur du péché et de la mort. »
Qu’il est doux de fêter aujourd’hui la Vierge Marie assomptée dans la Gloire de Dieu. Qu’il est heureux de la savoir toute environnée des anges et des saints auprès de Dieu. Celle qui fut la « petite », toute simple, remplie d’humilité, de douceur, de joie… est aujourd’hui comblée des bénédictions les plus hautes, « tous les âges me diront bienheureuse » (Lc 1,48).
D’où viennent tant de grâces, tant de charismes, de beauté ? De son lien avec Dieu, elle la première des disciples de Jésus. En elle, rien n’entrave l’œuvre de Dieu. Tout l’éclat céleste brille de mille feux en elle. Demandons-lui cette grâce – comme elle – d’écouter la Parole de Dieu et de la garder dans nos cœurs afin d’avoir part un jour à l’héritage des saints, avec elle, dans la lumière de Dieu !

Don Marc-Antoine Croizé-Pourcelet

Fête de la saint Pierre à Saint-Raphaël

Fête de la saint Pierre à Saint-Raphaël 2560 1920 Paroisses de Saint-Raphael

Bénédiction et départ de la procession de la vieille église de San Rafeù en direction de la Basilique à travers les rue de la ville.
Au rythme des tambourins et des galoubets, ponctués par les tirs de feux des bravadeurs, Saint Pierre, suivi de la foule, se dirige vers la Basilique pour la grand’Messe.
Entrée majestueuse de Saint Pierre suivie par les autorités civiles et de nombreux fidèles.
Les jeunes d’Anuncio présents pour cette grande fête ont participé à l’évènement, merci à eux !


Dieu s’est fait pain

Dieu s’est fait pain 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Nous continuons la lecture du chapitre 6 de Saint Jean, « le chapitre où Jean a exprimé tout l’essentiel de sa doctrine eucharistique. L’enseignement s’y trouve étroitement mêlé à la vie et progresse de façon dramatique par le jeu du dialogue, des incompréhensions et des refus jusqu’à l’option décisive de la foi ou de l’incrédulité. » (D. Mollat, un commentateur de Saint Jean – cité plusieurs fois ici).
Nous suivons la progression de ce dialogue houleux au fil de ces dimanches.
Il sera cependant entrecoupé cette année par la contemplation de l’Assomption de Notre-Dame au Ciel. Jésus d’ailleurs fera lui-même référence à sa propre Ascension, pour authentifier sa doctrine eucharistique (Jn 6,62), et il promet à ceux qui mangeront sa Chair et son Sang à travers l’Eucharistie qu’il les «  ressuscitera au dernier jour  », pour être incorruptibles et corporels, comme l’est Marie (qui a aussi communié à l’Eucharistie), de sorte qu’entre Eucharistie, Ascension, Assomption et notre propre élévation corporelle un jour au Ciel, nous pouvons faire le lien, comme les dimanches d’août de cette année nous y invitent.
« Le mystère du Pain vivant n’est pour Jean qu’un aspect du mystère de l’Incarnation. » Le mystère de l’Incarnation, c’est que Jésus est Dieu fait homme : « le Verbe s’est fait chair », dit Saint Jean au Prologue de son évangile et, justement, « il est significatif que, pour désigner le sacrement eucharistique, son évangile utilise, non pas le terme “corps” (comme les autres évangiles et Saint Paul), mais le mot “chair” : il faut manger “la chair” de Jésus. » De plus, en d’autres endroits, Jésus parlera de “donner sa vie” (Jn 10,15.17 ; 15,13) ; ici il dit : “je vais donner – non pas ma vie, mais plus précisément – : ma chair”. Cette précision, en plus de “donner sa vie” (sur la Croix : corps livré, sang versé) désigne le mystère de l’Eucharistie, institué par Jésus pour perpétuer son Sacrifice.
Il faut rapprocher les affirmations, faites avec insistance, du discours eucharistique de Jésus sur la manducation de sa chair (Jn 6,53-56), de l’affirmation du Prologue de Jean, centré sur l’affirmation : « le Verbe s’est fait chair », pour bien comprendre que pour Jean, comme nous venons de dire, le mystère du Pain vivant est un aspect du mystère de l’Incarnation et que la foi en ce mystère (Dieu s’est fait homme) est nécessaire pour communier à Jésus Eucharistie (Cf 1Co 11,29). En parallèle, on peut voir l’insistance de Jean, dans ses Épîtres, sur « Jésus-Christ venu dans la chair » :
« A ceci reconnaissez l’esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus Christ venu dans la chair est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus [venu dans la chair] n’est pas de Dieu ; c’est là l’esprit de l’Antéchrist. » (1Jn 4,2-3).
« Beaucoup de séducteurs se sont répandus dans le monde, qui ne confessent pas Jésus Christ venu dans la chair. Voilà bien le Séducteur, l’Antéchrist. » (2Jn 7)
« Le mystère essentiel auquel l’Eucharistie nous fait adhérer et dont elle nous fait vivre est le mystère de l’Incarnation. C’est à ce mystère que se sont heurtés les juifs de Capharnaüm [Evangile de ce dimanche] ; à ce mystère qu’achoppaient [et achoppent] les “antéchrists” et les “séducteurs” visés par les épîtres. C’est ce mystère que proclame avec tant de vigueur la foi eucharistique de Jean. »
Jésus doit revenir dans la gloire, comme il est monté le jour de son Ascension (cf Ac 1,11). Il se pose lui-même la question qui est restée en suspens depuis 2000 ans : « Le Fils de l’homme, quand il reviendra, trouvera-t-il encore la foi sur la terre ? »
La foi en l’Eucharistie, en tant que continuité de la foi en l’Incarnation du Verbe de Dieu parmi nous : l’Emmanuel, « Dieu avec nous. »
« Je reviendrai vers vous. Encore un peu de temps et le monde ne me verra plus ; mais vous, vous verrez que Je vis et vous aussi vous vivrez… » (Jn 14,18-19).
Don Laurent Larroque

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