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Forum des associations

Forum des associations 1181 886 Paroisses de Saint-Raphael

Samedi 2 septembre sur l’esplanade Bonaparte
s’est tenu le forum des associations où de nombreux bénévoles se sont relayés, toute la journée, pour accueillir et renseigner
les visiteurs de passage. Ce fut un réel succés !

Reprendre son frère

Reprendre son frère 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Reprendre un frère ou une sœur est une affaire délicate, qui suppose beaucoup de charité, afin de reprendre par amour – amour fraternel, d’humilité afin de ne pas arriver comme un redresseur de torts, de force, afin de ne pas craindre la réaction de celui qui se fait reprendre, et de patience, afin de tenir bon dans cette affaire malgré les éventuelles violences dans les réactions négatives. En attendant les conséquences positives, on espère… Il faut bien sûr avoir pardonné à son frère, et ne plus être prisonnier du ressentiment.
Il faut un grand intéressement à l’autre, à son vrai bien, au bien commun, et un vrai désintéressement de soi. On risque plus d’y perdre que d’y gagner ; on risque de s’entendre dire : « mêle-toi de tes oignons ! » On risque de se prendre de sacrés retours de bâtons si l’autre est en position de force. Il faut un grand oubli de soi : « oublie les blessures que te fait ton frère, pas la blessure qu’il se fait », dit Saint Augustin.
La vie communautaire, la Communauté pensée par Jésus, qui est l’église, exige cette correction fraternelle, car nous ne sommes pas des bénis-oui-oui, une communauté de bisounours dont la faiblesse coupable laisse passer tout et n’importe quoi. Il s’agit vraiment de charité, de la vraie charité qui ne peut faire fi de la vérité. Mais sans se présenter comme détenteurs de la vérité.
C’est une affaire tellement délicate qu’on est plus facilement tenté de l’esquiver que de se lancer. “Tenté”, au sens fort du combat spirituel, celui d’accepter d’appliquer l’évangile à la lettre et de ne pas prêter l’oreille à Satan qui veut nous paralyser : “laisse tomber, cela ne te regarde pas, pour qui tu te prends…”, etc…
Si tu vois ton frère commencer à fréquenter une femme qui n’est pas la sienne d’une manière inconvenante, va le trouver, seul à seul, et avertis-le. Si tu vois ton frère prendre les ¾ de son temps à boursicoter plutôt que de s’occuper de sa famille, va le trouver, seul-à-seul, et montre-lui son tort. Et ainsi pour tous débuts d’addictions et de désordres. Si tu vois ton frère se prendre pour un gourou, se situer dans la puissance qui écrase, ou s’effacer au contraire dans un isolement taciturne, va le trouver, et essaye de lui dire une bonne parole. Si tu vois ton frère fréquenter une voyante et son pendule, va le trouver et montre-lui son tort contre la Foi.
“À la lettre”, cet évangile. Car Jésus a été très précis. D’abord aller reprendre l’autre « seul à seul ». D’habitude, quand on voit quelque chose qui ne va pas chez l’autre, surtout si on estime que c’est amusant, on va en parler à des tierces personnes, et non à la personne intéressée. La médisance est le contraire de l’évangile. “Si ton frère a péché, va trouver une tierce personne et commente l’affaire…” Non. “Si ton frère a péché, va le trouver lui, pas une autre personne !”
Jésus a été très précis. Si la première étape n’a pas suffi, persévère dans cette juste cause. Il s’agit de « gagner ton frère », ce qui est le contraire de le perdre. Deuxième étape : “une seule autre personne” – ça n’est pas si énorme, “ou deux”, dit Jésus, pour que l’affaire soit traitée devant cette deuxième instance.
Si vraiment la personne est obstinée, dis-le à l’église, c’est-à-dire avertis le responsable local, le curé par exemple. Oui. Une fois les autres instances passées (pas avant, soyons précis !), aie le courage d’aller en parler au curé ou au Vicaire général, car tu ne peux pas laisser ce loup dans la bergerie détruire, par exemple, le pèlerinage à Lourdes où il vient se pavaner en blouse, de sorte que les brebis serviables écœurées ont abandonné le pélé…
Si l’on appliquait l’évangile à la lettre, combien l’église irait mieux !

Don Laurent LARROQUE

L’Entrée en catéchuménat de Jean-Baptiste MINK

L’Entrée en catéchuménat de Jean-Baptiste MINK 960 1280 Paroisses de Saint-Raphael

a eu lieu dimanche 27 août au cours de la Messe
de 10h30 à la Basilique.
Prions pour tous nos catéchumènes de la paroisse !

Fin des barbecues à Sainte-Bernadette

Fin des barbecues à Sainte-Bernadette 661 472 Paroisses de Saint-Raphael

Ce fut l’occasion de fêter l’anniversaire de Don Marc Antoine au cours du dernier barbercue du samedi soir à Sainte-Bernadette

Bonne année, bon recommencement

Bonne année, bon recommencement 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Saint Grégoire de Nysse disait que, dans la vie chrétienne, nous allons « de commencements en commencements, par des commencements qui n’ont jamais de fin. » Avec la rentrée, nous avons des grâces qui nous sont données de (re)commencements. Tandis que nous reprenons nos activités professionnelles, nos loisirs, nos engagements paroissiaux et associatifs, demandons à Dieu d’être renouvelés « pour que notre vie soit une éternelle offrande à sa gloire  » (3ème prière eucharistique). Mettons nous à l’écoute de saint Paul : « Je vous exhorte, frères, par la tendresse de Dieu, à lui présenter votre corps – votre personne tout entière –, en sacrifice vivant, saint, capable de plaire à Dieu : c’est là, pour vous, la juste manière de lui rendre un culte. » Voilà bien le but de notre existence : que notre vie soit une offrande que nous présentons à la gloire de Dieu le Père. Apprenons à « ne pas nous modeler sur le monde présent » mais à « nous transformer en renouvelant notre façon de penser pour discerner quelle est la volonté de Dieu ». Alors, concrètement, offrons cette nouvelle année scolaire qui commence au Seigneur et faisons le point en vérité avec Lui sur notre manière de l’envisager. En tout premier lieu dans notre vie spirituelle : que pouvons-nous renouveler par rapport à l’année dernière ? Comment prions nous le matin et le soir ? Avons-nous un moment de silence dans la semaine (il est encore grand temps de s’inscrire à une heure d’adoration par semaine) ? Quels engagements de prière pourrions-nous prendre : messe de semaine, oraison, chapelet, confession régulière (avec un rappel dans l’agenda) ? Ensuite, que pouvons-nous faire pour que nos relations soient également une offrande à la gloire de Dieu : un plus grand soin de la vie de couple en programmant un tête-à-tête régulier, une soirée familiale hebdomadaire de détente simple où les écrans sont bannis, un coup de téléphone régulier à un membre de notre famille ou de notre entourage qui vit seul ? Enfin, dans nos activités professionnelles ou nos engagements associatifs : que pouvons-nous faire pour que le Seigneur en soit le centre ? Installer un crucifix dans le bureau que nous occupons en assumant notre vie chrétienne devant nos collègues, programmer une alarme à 15h chaque jour pour nous rappeler que le Seigneur a donné sa vie pour nous au cœur de nos journées, décider de prendre chaque semaine des temps de gratuité avec nos collègues ou nos collaborateurs…
Chers amis, je commence moi-même une nouvelle mission ici à Saint-Raphaël et demande au Seigneur d’être renouvelé dans mon désir de sainteté. Cherchons tous à recommencer pour que notre vie soit un culte agréable à Dieu. Bonne et sainte nouvelle année scolaire !

Don Raphaël SIMONNEAUX

Saint Pierre contre le relativisme

Saint Pierre contre le relativisme 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Si beaucoup de nos compatriotes se disent encore chrétiens, l’impact concret d’une telle qualification dans leur vie semble s’amenuir toujours plus.
Pour certains, croire en Jésus, signifie simplement se prononcer sur son existence et adhérer à certaines valeurs qu’Il a enseignées. Pourtant se dire chrétien ne consiste pas d’abord à affirmer l’existence du Christ en tant qu’homme. Il ne s’agit pas là d’une histoire de foi. C’est à la science, que l’on appelle l’histoire, de nous permettre de connaitre le Jésus historique !
Il est urgent de rappeler qu’être chrétien ne signifie pas croire en l’existence du Christ en tant qu’homme mais en tant que Dieu fait homme. Le chrétien est celui qui croit que le Christ est ce qu’Il a dit être !
C’est le sens de l’évangile de ce dimanche. Lorsque Jésus pose à ces apôtres cette question cruciale : « Pour vous qui suis-je ? » Pierre répond : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! »
Cette réponse est si belle qu’elle provoque cet éloge de la part de Jésus : «  Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. »
Voila ce qu’est être chrétien : C’est reprendre la profession de Pierre en affirmant que Jésus est Fils de Dieu, c’est-à-dire qu’Il est le Verbe, la 2eme personne de la Trinité : Dieu fait chair.
Or nous vivons dans une société, qui se voulant tolérante, s’est faite relativiste. Lorsque se présente une divergence de pensée, pour ne jamais avoir à dire  : «  tu te trompes », l’homme contemporain préfère affirmer : «  c’est une opinion parmi d’autres ».
Dans ce contexte, la tentation majeure c’est de faire du Christ un maître spirituel parmi d’autres. Sous prétexte de tolérance, il nous est souvent demandé de relativiser l’enseignement de Jésus en le mettant au même niveau que celui d’un autre homme.
La 2eme lecture de saint Paul (que je vous retranscris en totalité ci-dessous parce qu’elle est courte) nous permet de comprendre que cela n’est pas possible.
« Quelle profondeur dans la richesse, la sagesse et la connaissance de Dieu  ! Ses décisions sont insondables, ses chemins sont impénétrables ! Qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui a été son conseiller ? Qui lui a donné en premier, et mériterait de recevoir en retour ? Car tout est de lui, et par lui, et pour lui. À lui la gloire pour l’éternité ! Amen. »
Nous n’accédons à Dieu qu’en nous laissant approcher par Lui. C’est parce qu’Il a voulu se révéler à travers le Christ Jésus, que nous pouvons mieux le connaître. Notre intelligence est faite pour recevoir la parole de Dieu et pour se laisser éclairer par elle. Mais elle ne peut, sans perdre la raison, s’ériger elle-même comme critère du vrai. NULLE NE MESURE LA PAROLE DE DIEU, c’est ELLE QUI MESURE TOUTE CHOSE. Jésus est Dieu et c’est pourquoi nous sommes appelés à l’écouter en tant que tel. Sa parole n’est pas une parole parmi d’autres ! Elle est La parole faite chair. Elle ne peut donc être relativisé puisqu’elle est la lumière qui éclaire toute chose : « Je suis le chemin, la vérité, la vie » (Jn 14,6) « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père ou sa mère… il ne peut pas être mon disciple.» (Luc 14,26)
Demandons donc cette grâce d’être pleinement chrétien, c’est-à-dire de nous laisser mesurer par cette parole divine. L’accueillir vraiment pour ce qu’Elle est ! Avant même de pouvoir la comprendre, nous sommes appelés à la recevoir. Alors, illuminés par Elle, nous pourrons nous émerveiller comme saint Paul : Quelle profondeur dans la richesse, la sagesse et la connaissance de Dieu !
Don Louis-Marie DUPORT

Fête de l’Assomption

Fête de l’Assomption 2560 1920 Paroisses de Saint-Raphael

Au rythme des chants à la Vierge, la procession traverse la ville
Renouvellement du voeu de Louis XIII qui consacra la France à la Sainte Vierge
Après cette cérémonie, chacun pouvait se recueillir devant Marie et lui confier ses intentions

Remerciements de L’Hospitalité diocésaine varoise

Remerciements de L’Hospitalité diocésaine varoise 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

L’Inter-Hospitalité Notre-Dame de Lourdes remercie chaleureusement tous les paroissiens
pour l’accueil fait aux hospitaliers qui ont effectué la quête pour les malades.
La totalité de cette quête a rapporté la somme de 2224.70 €.
La Famille Paroissiale de Saint-Raphaël finance ainsi le pèlerinage de plusieurs malades.
Merci pour votre grande générosité !

Sainteté et Mission

Sainteté et Mission 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Depuis le jour de notre baptême et de notre confirmation nous avons été consacrés à Dieu. Quelle grandeur, quel privilège ! Depuis le Concile Vatican II, nous savons maintenant, comme un refrain, que la vocation – l’appel – de tous les baptisés est la sainteté. Ce n’est pas réservé aux prêtres ou aux religieux. Ce n’est pas réservé à eux seulement d’être des « super chrétiens », donnant le droit aux autres d’être médiocres dans leur vie chrétienne. Qu’est-ce que la sainteté  ? Si l’on devait résumer en une seule phrase : devenir un ami de Dieu. Comment ? En fréquentant cet ami : en l’écoutant, en l’avisant, en nous mettant à son école. Le moyen ordinaire de grandir en sainteté c’est de vivre de plus en plus selon l’Esprit-Saint  : l’Esprit de sainteté. Si il y a bien une chose que notre Père du ciel aime donner à ses enfants, c’est bien l’Esprit-Saint à ceux qui le lui demandent (Lc 11.13).
Si nous nous décourageons, c’est que nous comptons trop sur nos propres forces. Pour une destinée si haute, il nous faut l’aide de Dieu, lui seul est assez puissant pour faire de nous des saints. Mais le voulons-nous vraiment ? Trop souvent nous nous contentons de la routine confortable, du minimum syndical en matière de religion, comme des cases à cocher… C’est un peu dommage car nous passons à côté de la Vie que Dieu veut nous donner, la plénitude du ciel dont il veut déjà nous baigner. Ne nous laissons pas emporter par le tourbillon de toutes ces choses si importantes qu’elles risquent de nous détourner de l’essentiel : ce lien avec notre Père du Ciel, une communion avec toute la Trinité Sainte !
Ce qui est vrai pour la sainteté, l’est aussi pour la mission. Ce n’est pas réservé à des soi-disant « super chrétiens » de s’en occuper. Si nous comptons seulement là-dessus, il n’y en aura pas beaucoup  ! Nous risquons surtout de laisser de larges champs du Seigneur tomber en friche. C’est bien confortable de penser que c’est seulement aux autres de s’y coller. Si nous pouvons annoncer le Christ vivant c’est bien parce que c’est lui qui nous envoie, il nous fait confiance, même si à nos propres yeux nous ne sommes pas prêts. C’est d’ailleurs une juste disposition de fond car nous ne serons jamais assez prêts.
Par le baptême et la confirmation nous sommes équipés par le Seigneur lui-même. Par la prière et sa miséricorde nous sommes poussés à témoigner de sa joie. A cause de l’amour de Jésus pour chacune de ses brebis pour lesquelles il a donné sa vie, nous sentons l’urgence de ne plus repousser l’annonce.
Pour cette année pastorale qui va bientôt commencer, puissions-nous remettre à l’honneur notre désir de sainteté et accomplir ce désir du Seigneur de nous envoyer en mission !
Don Marc-Antoine CROIZE POURCELET

Les JMJ : « Briller, écouter, ne pas craindre »

Les JMJ : « Briller, écouter, ne pas craindre » 2016 1512 Paroisses de Saint-Raphael

Nous étions 1 500 000 pèlerins du monde entier, 40 000 français dont 600 de notre diocèse Fréjus Toulon, à assister à la messe papale au campo da graça (littéralement le champ de la grâce !) sous le célèbre pont Vasco da Gama à Lisbonne. Les portugais préparaient notre arrivée depuis plusieurs années. Une effervescence incroyable !
« Seigneur, il est bon que nous soyons ici ! » (Mt 17, 4). Ces paroles, que l’apôtre Pierre a adressées à Jésus sur la montagne de la Transfiguration, nous voulons aussi les faire nôtres après ces journées intenses. Tout ce que nous sommes en train de vivre avec Jésus est beau, ce que nous avons fait ensemble. Et la manière dont nous avons prié est belle, avec une grande joie dans le cœur. Nous pouvons alors nous demander ce que nous emporterons avec nous en retournant à vie quotidienne ? : Briller, écouter, ne pas craindre,
début de l’homélie du Pape François, dimanche 6 Août 2023, JMJ Lisbonne.
C’est également sur ces belles paroles que Don Christophe quitte Saint Raphaël pour sa nouvelle mission à Dole dans le Jura. Un franc MERCI pour tout ce qu’il a apporté à chacun de nous. Nous le gardons dans nos prières.

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