A Sainte Bernadette

A Sainte Bernadette
A notre Dame de la Paix
A notre Dame de la Victoire
Nous avons eu l’honneur et le plaisir de recevoir Maître Bernard Hawadier pour notre débat – réflexion sur la question : « Faut-il avoir peur de L’IA ? ». Nous étions une quarantaine de personnes pour l’écouter sur ce sujet passionnant et d’actualité. Il était très intéressant et captivant. Thème très vaste auquel nous avons également participé par « post-it » afin de faire des classifications pour mieux répondre à l’esprit de réactivité. Vous trouverez quelques photos et vidéos dont la trame de Maître Bernard Hawadier. Dans un deuxième temps, vous aurez sur Facebook la vidéo de l’intégralité de la conférence de Maître Bernard Hawadier.
Les 80 ans du débarquement de Normandie font retentir sur les ondes le mot sacré de « Libération » ! Jusque dans nos cœurs, ce mot vibre comme un triomphant hallali devant l’envahisseur et sa funeste idéologie. Libération ! Libération !… comme il est beau ce mot ! A croire que nous sommes faits pour lui et pour la réalité qu’il porte. Mais approfondissons un peu l’histoire, pour mieux en saisir la portée.
Le jour du 6 juin 1944 porte le nom très symbolique de D-day, comme si les anglophones avaient acquis le droit de le nommer. Nommer, c’est-à-dire : posséder.
Vingt ans plus tard, la question se posa de savoir pourquoi le général de Gaulle avait catégoriquement refusé de se rendre aux festivités commémoratives du D-day, en Normandie. Dans ses « Mémoires de guerre », il relata une injonction de Churchill à lui, faite la veille du 6 juin 44 : « De Gaulle, lui lança t-il rigoureusement, dites-vous bien que quand j’aurai à choisir entre les Français et les Américains, nous préférerons toujours les Américains. »
Voilà pourquoi celui qui fut ensuite devenu Président de la République déclara – pour justifier son absence en Normandie en 1964 – que ce débarquement fut « le prélude à une seconde occupation du pays ». Et déclara ensuite : « En revanche, ma place sera au mont Faron le 16 août, puisque les troupes françaises ont été prépondérantes dans le débarquement de Provence ». Bon, si prépondérante signifie majoritaire, oui. Deux tiers des soldats étaient français, surtout d’Afrique du Nord, et combattaient dans la fameuse armée B. Mais Algériens, Américains, Canadiens, Marocains, Sénégalais, Tunisiens étaient également présents en grand nombre sur nos plages du sud, l’opération générale elle-même prit le nom d’Anvil (enclume en anglais), avant d’être renommée Dragoon par Churchill lui-même…
Mais cependant le succès militaire des français de l’armée B du général de Lattre de Tassigny en Provence fut tel que le 15 août 1964, le général de Gaulle, pour le commémorer se rendit… à Boulouris ! Car ce succès permit à la fois d’évacuer l’idée d’une occupation transitoire américaine après la Victoire. Il permit aussi au même général de Lattre de co-signer la reddition allemande du 8 mai 45 à Karshorst (en Allemagne, dans un QG russe…) après avoir exigé qu’un drapeau français de fortune, bricolé à la dernière minute avec un bout de drapeau hitlérien rouge, une toile blanche et une serge bleue fut installé in extremis entre les drapeaux russes, anglais et américains. Un drapeau symbole d’une France libre… D’une France – davantage – libre… pour un temps… peut-être…
Alors qu’en ce dimanche se déroulent les élections européennes, après des décennies de grandeurs démocratiques, il nous est bon – disons profitable – d’écouter avec circonspection les voix du passé et celles du présent nous promettant avec une égale conviction ce à quoi nous aspirons tous : la liberté.
Cette Histoire nous dit que la liberté ne procède vraiment que des héros que nous commémorons, ceux-là qui ont versé leur sang, ou qui étaient prêts à le verser concrètement. Seul, je crois, cet héroïsme-là, qui inclut la possibilité de la mort, est digne d’être associé à la promesse véridique de la liberté. Car la possibilité du sang versé par un autre est seul gage d’une recherche authentique du bien des autres, d’une liberté intérieure et de la libération des autres.
Ces lignes s’impriment alors que l’Église universelle célèbre solennellement le Sacré-Cœur de Jésus (vendredi dernier), un cœur transpercé sur la Croix, d’où se répandirent du sang et de l’eau, ce cœur divin du vrai libérateur, de l’unique rédempteur, lui qui nous permet de comprendre le sens vrai et la valeur unique d’une vie libre, d’une vie vraiment humaine.
Nous votons pour la liberté aujourd’hui ? Alors, ouvrons aussi notre cœur à ce Cœur ouvert, pour que, par la foi et l’amour, notre cœur à son tour ouvert, rayonne autour de nous de l’unique liberté que seul Dieu peut donner.
Et ainsi, soyons libres !
Père Jean-Baptiste MOUILLARD
Le Père Jean-Baptiste est envoyé à Brives la Gaillarde
Damien retourne au séminaire pour la fin de sa formation.
Le Père Jean-Baptiste célébrera une messe d’action de grâces à Boulouris
Dimanche 25 août à 9h30 suivie d’un apéritif
Enveloppes pour leur cadeau disponibles à l’entrée des églises
Samedi lors de la veillée pour la vie à la Basilique, nous avons reçu des bénévoles de l’association Maisons de Bethléem (Association qui aide les mères célibataires en difficulté). Un temps d’adoration,
des intentions de prières déposées aux pieds de Marie ainsi que des chants ont rythmé cette soirée.
Cette année la confirmation s’est déroulée en deux fois pour les 51 jeunes de l’Institut Stanislas et de l’Aumônerie.
Une nouvelle presque ignorée du grand public est survenue il y a quelques jours : le Pape François a approuvé les décrets qui conduiront à la canonisation de Carlo Acutis, jeune italien mort à 15 ans en 2005 des suites d’une leucémie foudroyante et béatifié en 2020 à Assise. Carlo a eu à la fois une vie chrétienne simple et extraordinaire : il était un jeune de son temps, passionné d’informatique et véritable génie dans ce domaine, aimant nouer des amitiés, aimant les animaux et le sport mais Carlo avait compris que la sainteté est le vrai chemin du bonheur. « Être toujours uni à Jésus, tel est le but de ma vie » : originaire d’une famille aisée catholique non pratiquante, il s’est nourri d’une vie de prière très intense, a eu un rayonnement magnifique auprès de son entourage et s’est engagé dans le service des pauvres, notamment des sans- abri de sa ville de Milan.
Son grand secret a été son amour de la Messe. C’était réellement le cœur de sa vie. Voici les mots de sa mère convertie par son fils :
«Grâce à Carlo, j’ai fait la découverte de ma vie parce que j’ai compris que Jésus est réellement présent dans les sacrements, mais surtout dans l’Eucharistie, avant je pensais que c’était un symbole, que c’était des choses symboliques. Au contraire, quand j’ai compris qu’il y avait vraiment cette présence vivante et réelle du Christ, il est clair que ma vie a changé »
Regarder les saints nous aide à mieux regarder Dieu. « L’Eucharistie est mon autoroute vers le Ciel » disait Carlo : l’Eucharistie est le moyen privilégié sans nul autre pareil pour vivre uni à Jésus dans la relation d’alliance qu’il veut entretenir avec nous. Carlo, alors que ses parents ne pratiquaient pas le dimanche s’est mis depuis sa première communion à assister chaque jour à la messe. Sa joie, son rayonnement se nourrissaient par les trésors de grâces qu’il venait puiser dans la Sainte Eucharistie.
En cette fête du Saint-Sacrement, appelée du beau nom de Fête-Dieu, demandons à Dieu, par l’intercession de Carlo Acutis et de tous les saints, une plus grande foi dans le mystère de l’Eucharistie. Non, la messe n’est pas un symbole mais elle actualise la présence réelle et vivante de Jésus. « Il est là » répétait le curé d’Ars en pleurant lorsqu’il montrait le Tabernacle. Offrons à la Sainte Hostie un culte d’adoration, ne nous habituons jamais du grand mystère de la Messe : ne nous lassons pas de venir y puiser les forces dont nous avons besoin pour être des saints. Il n’y a pas d’autre chemin vers le Ciel, il n’y a pas d’autre chemin de joie véritable. Loué soit Jésus-Christ au Saint Sacrement de l’autel !
Don Raphaël SIMONNEAUX