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Covid : châtiment divin ?

Covid : châtiment divin ? 150 150 Paroisses de Saint-Raphael
           « Ne fallait-il pas que le Messie souffre tout cela pour entrer dans sa gloire »

Voici ce que Jésus réplique dans l’Evangile de ce dimanche aux disciples d’Emmaüs qui s’en vont tout tristes : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »
Quelle audace de la part de Jésus ! La croix peut-elle être un motif de fierté ? Comment Jésus peut-il prétendre tirer une gloire quelconque d’une mort aussi honteuse ?
Celui qui se prétendait Dieu, Celui qui se faisait roi et qui enseignait dans les synagogues, avec un certain succès d’ailleurs, le voilà mort pendu à un gibet ! Nu ! Exposé aux moqueries !
Pour entrer dans la lumière de cet Evangile, je crois qu’il nous faut commencer par marcher sur le chemin d’Emmaüs, tout tristes et désespérés avec les disciples. Il nous faut, « pour entrer dans cette gloire » dont parle Jésus, expérimenter comme l’ont fait les disciples d’Emmaüs, le mystère de cet échec, de cette souffrance qu’est la croix !
« Ne fallait-il pas que le Messie souffre tout cela pour entrer dans sa gloire »
Cet effort, consistant à ne pas nous détourner de la souffrance du Juste, nous permettra certainement d’aborder plus serainement le mal qui nous touche plus particulièrement aujourd’hui…
Récemment, j’ai eu une discussion avec un homme qui considérait cette pandémie comme une juste punition divine. Selon lui, nous n’avions que ce que nous méritions et le coronavirus serait, si ce n’est un châtiment de Dieu, tout du moins la conséquence irréversible de notre comportement !
Or, je crois que l’Evangile de ce dimanche peut nous aider à regarder le mystère de l’existence du mal dans le monde, sans pour autant faire de Dieu, un maître d’école prêt à punir à coup de pandémies et de guerres, tout élève récalcitrant !
Le Professeur Lejeune disait : « Dieu pardonne toujours, l’homme parfois, la nature jamais ! »
Le péché, c’est à dire le mal choisi et voulu, engendre toujours un désordre dans la nature. Ce désordre provoque inévitablement une souffrance. Mais le mystère de la croix vient nous rappeler que la souffrance endurée par une personne, n’est pas forcément liée à son péché personnel !
Le méchant peut ne jamais avoir à porter les conséquences de ses actes (tout du moins sur cette terre), et au contraire le juste peut avoir à souffrir des désordres dont il n’est pas l’auteur !
Si la nature ne pardonne jamais, c’est qu’il existe une sorte d’arithmétique, un enchainement irrémédiable entre les causes et leurs effets. Cette arithmétique provoque en nous une certaine vision de la justice : œil pour œil, dent pour dent. Il n’y a pas de pardon dans le régime du pur calcul. Le pardon est toujours une victoire sur cette justice mécanicienne puisqu’il est gratuit, puisqu’il est une remise de dette.
Or, le pardon est co-naturel à l’Amour, il est œuvre de Dieu ! Dieu pardonne toujours. Loin du maitre d’école qui punirait selon la maxime « œil pour œil, dent pour dent », il ne peut vouloir que le bien de l’homme et ne cherche qu’à lui remettre sa dette ! Et c’est pour cela qu’aucune autre manifestation que la croix ne peut nous dire plus concrètement l’Être même de Dieu !
« Ne fallait-il pas que le Messie souffre tout cela pour entrer dans sa gloire »
Le Juste par excellence prend sur lui la souffrance la plus absolue ! Pas de pire injustice que la croix ! Mais au cœur même de cette injustice, l’ordre est rétabli ! Le Juste acceptant cette croix avec amour désarme la nécessité de la nature ! Il l’a surpasse ! Et ainsi, Il sauve ce qui était perdu… La croix rétablit l’homme ! Elle le fait comme naître à nouveau ! Elle lui rend la vie !
Entrons ensemble dans cette gloire que nous propose le Ressuscité ! Gloire qui jaillit de la croix, sans en cacher la souffrance !
D. Louis-Marie DUPORT

Prière pour les médecins

Prière pour les médecins 1200 696 Paroisses de Saint-Raphael

« Ayez pitié, mon Dieu,
de ceux qui se sont chargés de la croix des autres,
de ceux qui se sont faits des sauveurs.
Sauveur de tous, donnez au médecin la Lumière. Eclairez-le dans l’obscurité d’autrui,
pour qu’obligé de pénétrer
dans le secret des corps et des âmes,
il ne se trompe pas de route
et ne blesse rien en passant.
Donnez au médecin l’Amour,
pour que, chargé de sa propre peine
et sans refuge peut-être pour lui-même,
il trouve toujours en soi une douceur,
un abri, une force pour le désespéré qui l’attend.
Donnez au médecin la Grâce,
pour qu’en son plus mauvais moment,
dans son incertitude, sa faiblesse d’homme,
son trouble, il reste toujours assez sage,
toujours assez bon, toujours assez pur,
digne de la douleur sacrée
dont la foi s’est donnée à lui.
Donnez au médecin la Fidélité dans la Miséricorde,
pour qu’il n’oublie pas,
n’abandonne jamais le moindre des misérables
qui, à lui, se fie.
Donnez-lui la Force, ô mon Dieu,
pour que le poids de tous
ne vienne pas trop l’accabler,
pour que la détresse qu’il porte
n’atteigne pas trop sa joie,
pour que la blessure qu’il panse
ne lui fasse pas de mal.
Ainsi soit-il. »
Marie Noël Rouget (1883-1967) « Notes intimes » (page 49) Prière de la « fauvette d’Auxerre »

Hommes de peu de joie ?

Hommes de peu de joie ? 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Lequel d’entre nous ne s’est-il pas décrit un jour comme saint Thomas ? « Ah moi, je suis comme saint Thomas, je ne crois que ce que je vois ! ». Saint Thomas serait ainsi l’archétype de celui dont la foi est fragile ou qui reste dur à convaincre. Archétype de celui à qui il faut une preuve tangible pour adhérer. En effet, le Seigneur Jésus lui-même manifeste qu’il attend désormais de l’apôtre Thomas davantage de souplesse et de confiance. Il le lui fait comprendre bien nettement : « Cesse d’être incrédule, sois croyant ! ». Ainsi Thomas est-il un peu le bouc émissaire de cette histoire. S’il manque de foi, c’est sa faute. Je veux bien que ce soit en effet le cas puisque, encore une fois, c’est Jésus qui fait remarquer que sa foi aurait pu se passer de preuve : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » Mais remarquons que les dix autres apôtres s’en sortent bien, eux qui ont également cru parce qu’ils ont vu ! Qu’importe, Thomas reste malgré lui le maillon faible dans le groupe des apôtres.
Mais doit-on imputer le manque de foi de Thomas simplement à son tempérament un peu rigide et pragmatique ? N’y aurait-il pas une raison à chercher aussi du côté de ceux qui étaient chargés de partager leur foi ? Comment les dix autres apôtres ensemble n’ont-ils pas réussi à convaincre Thomas de leur rencontre avec Jésus ressuscité ? Ils ont eu une semaine entière pour le faire et une semaine en confinement en plus !
L’évangéliste saint Jean précise que lors de la première apparition de Jésus dans le cénacle fermé à clé, « les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur » et Jésus leur dit : « La paix soit avec vous ». On peut se demander comment il se fait qu’une telle effusion de paix et de joie n’ait pas suffi à Thomas qui était absent pour se convaincre qu’il s’était effectivement passé quelque chose  ? Peut-être que cette joie dont ils furent remplis et cette paix furent trop éphémères. Peut-être que, très vite après l’apparition de Jésus, les apôtres retrouvèrent leur mélancolie et leur inquiétude ? Auquel cas on a beau jeu de critiquer le manque de foi de Thomas ! Ne pourrait-on pas un peu pointer du doigt le manque de joie de ses frères? La joie et la paix reçues et conservées par les apôtres auraient dû servir de meilleure preuve tangible dans leur témoignage vis-à-vis de Thomas !
Il en va de même pour nous. Si nous ne vivons pas de la paix et de la joie immédiatement offertes par le Christ ressuscité, pourquoi s’étonner du manque de foi environnant ? Confinement ou pas, ne boudons pas notre joie ! Offrons-nous et offrons autour de nous ce témoignage de la paix et de la joie dans le Seigneur vivant !

D. Martin PANHARD

Prière de confiance

Prière de confiance 2560 1920 Paroisses de Saint-Raphael

Seigneur Jésus, par ton Cœur Sacré,
Tu nous révèles la plénitude de ton amour.
Dans l’Évangile, Tu nous montres que la prière confiante obtient des merveilles de grâce.
Viens au secours de nos doutes.
Dans nos inquiétudes, augmente notre foi.
Donne-nous de croire fermement
que Tu nous aimes d’un amour infini.
En ces temps d’épidémie où nous sommes empêchés de Te recevoir sacramentellement,
viens nous visiter
pour nous fortifier dans l’épreuve.
Tu connais notre désir de T’aimer
et notre manque de fidélité.
Faibles et pécheurs, nous nous en remettons
avec confiance à Ton immense miséricorde.
Protège-nous et garde-nous
dans la tendresse infinie de Ton Cœur.
Cœur Sacré de Jésus, plein d’amour et de bonté, nous avons confiance en Toi.
Nous désirons aujourd’hui te confier particulièrement notre ville de Saint-Raphaël.
Depuis la basilique, jour et nuit,
ta miséricorde rayonne sur la ville,
la France et le monde,
dans le sacrement de l’Eucharistie.
Viens bénir notre ville et tous ses habitants, particulièrement ceux qui sont le plus éprouvés
par la maladie, l’isolement, le manque de logement.
Assiste tous ceux qui souffrent des conséquences de la pandémie. Soutiens ceux qui, de tant de manières, se mettent au service de leurs frères :
les soignants, les priants…
Accorde la santé aux malades,
la force au personnel médical,
le réconfort aux familles et le salut
à toutes les personnes qui ont trouvé la mort.
En cette Semaine Sainte
où tu as renouvelé pour nous le don de ton amour pour tous les hommes, viens bénir chacun,
et renouvelle-nous dans la douceur
et l’humilité de ton Cœur.
Amen.

Quêtes

Quêtes 1300 866 Paroisses de Saint-Raphael

En cette période difficile, vos paroisses de Saint-Raphaël ne vous abandonnent pas
Au contraire, nous faisons tout notre possible pour continuer à vous soutenir :
chaque jour, les prêtres célèbrent la messe à vos intentions ; les obsèques sont assurées. Nous filmons messes et offices pour vous soutenir spirituellement et humainement.
Depuis le 15 mars, les quêtes n’ont plus lieu. Elles sont nécessaires
pour la vie de vos paroisses. Nous vous invitons à donner l’équivalent.
L’Église continue à vous soutenir ! Continuez à soutenir votre Église…

  • Soit en envoyant, par voie postale, un chèque au presbytère
  • Soit en cliquant sur ce lien suivant : don.frejustoulon.fr/quete

Il est ressuscité !

Il est ressuscité ! 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Comment ne pas penser à vous, chers frères et sœurs, lorsque nous fêtons le Christ Ressuscité ? Nous sommes tous renfermés chez nous, tels les disciples enfermés dans leur Cénacle. Jésus est venu à eux, il vient à nous. Dans notre chez nous. Prenons alors quelques instants pour méditer cet évangile de Pâques, et recevons les grâces réservées pour nous dans cette Parole de Dieu qui est aussi Vivante que le Christ Ressuscité !
En effet les récits de la Résurrection que nous entendrons tout au long de cette semaine d’octave pascale nous montrent des rencontres personnelles et uniques avec le Christ Ressuscité. Nous pouvons facilement nous identifier dans le zèle de saint Jean qui court plus vite que saint Pierre, dans les pleurs de Marie Madeleine désespérée de ne plus pourvoir servir le Christ ou dans l’incompréhension des apôtres d’Emmaüs le soir de la Résurrection. Ce confinement nous bouscule tous. Et le Christ nous rejoint là où nous en sommes, fatigués, lassés mais aussi peut être confiants ou heureux. Il est là, Vivant. Mais plus comme avant.
C’est là, peut être, l’erreur de Marie Madeleine. Elle veut retenir Jesus, qui lui répond : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore remonté vers mon Père ». Noli me tangere. Comment comprendre cela alors que Jésus va demander, une semaine plus tard, à l’apôtre Thomas : « Avance ta main, et mets là dans mon côté ». Nous comprenons donc qu’il ne s’agit pas seulement d’un toucher physique dont Jésus met en garde Marie Madeleine, mais d’une tentation à un retour comme avant. « Rabouni, on oublie la Croix, comme si elle était un mauvais souvenir, et on revient aux belles heures de ta vie publique ». Non, Jésus ne nous demande pas cela. Il veut nous conduire au Père, à notre propre résurrection, à une vie éternelle. Dans les plaies de Jésus ressuscité, la Croix devient inoubliable. De cette épreuve nous pouvons en sortir grandis dans notre foi en Jésus Ressuscité, dans notre charité fraternelle et familiale et dans notre espérance.
Il y a beaucoup de souffrance dans ce confinement et cette pandémie. La joie de Pâques ne nous demande pas de l’oublier. Au contraire, le Christ nous invite à ne pas avoir peur de la souffrance. Comment cela ? En faisant triompher la Victoire de l’Amour sur la mort. En ayant une confiance résolument vissée sur le cœur de Jésus et dans sa Miséricorde. Ne cédons pas à la peur, le Christ est là dans la barque avec nous. Quelles étaient fortes les paroles du Pape François commentant l’évangile de la tempête apaisée. Les flots de la mer en furie peuvent se déchaîner, le Christ est là.
Le premier cadeau que Jésus va offrir à ses disciples renfermés chez eux est la paix. La paix est un signe de la présence de l’Esprit Saint dans nos cœurs. Jésus nous fait ce don. Mais en échange il nous demande l’hospitalité. Veillons à ne pas l’oublier dans ce temps pascal qui commence ! Les efforts de Carême nous ont peut être tenus dans une régularité de prière, le Christ Jésus nous invite à l’accueillir encore plus, par une adoration de toute notre vie. Que chaque moment soit une louange « Mon Seigneur et mon Dieu » remplie de foi. Nous nous portons tous dans la prière ! Belles fêtes de Pâques !
D. Christophe GRANVILLE

Bénédicité – spécial Jeudi saint

Bénédicité – spécial Jeudi saint 2560 1920 Paroisses de Saint-Raphael

« Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu, se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples » Jn13

Seigneur, tu as voulu nous laver les pieds.
Tu as voulu te faire notre serviteur, et aujourd’hui, en ce Jeudi Saint, tu t’es abaissé jusqu’à te faire nourriture pour nous.

Donne-nous de participer à ton amour,
Au cours de ce confinement, en ce jour où tu as institué l’eucharistie, Apprends-nous à nous aimer les uns les autres avec le même amour.

Et bénis ce repas que nous allons partager, pour renouveler nos forces afin de mieux te servir

Amen

Méditation sur la Semaine Sainte

Méditation sur la Semaine Sainte 1000 750 Paroisses de Saint-Raphael

D. Stéphane vous propose une méditation sur la Semaine Sainte. Écrite pour un temps normal, elle garde tout son sens aujourd’hui.

Semaine Sainte à la Maison

Semaine Sainte à la Maison 1920 1215 Paroisses de Saint-Raphael

Messe des Rameaux

Messe des Rameaux 960 639 Paroisses de Saint-Raphael

Pour des raisons sanitaires la bénédiction des Rameaux est reportée après le confinement.

La messe dominicale à 10h30 est en direct sur la « chaîne Youtube de la Paroisse » ou sur « Facebook Paroisses Saint Raphael« 

Retrouvez tous les offices sur ce site paroissial.

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