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Souvenez-vous,

Souvenez-vous, 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

ô Sacré-Coeur de Jésus,
de tout ce que vous avez fait pour sauver nos âmes,
et ne les laissez pas périr.
Souvenez-vous de l’éternel
et immense amour que vous avez eu pour elles ;
ne repoussez pas ces âmes
qui viennent à vous défaillantes
sous le poids de leurs misères,
oppressées sous celui de tant de douleurs.
Soyez touché de notre faiblesse,
des dangers qui nous environnent de toutes parts,
des maux qui nous font soupirer et gémir.
Remplis de confiance et d’amour,
nous venons à votre Coeur, ô Jésus,
comme au coeur du meilleur des pères,
du plus tendre et du plus compatissant des amis.
Recevez-nous, ô Sacré-Coeur,
dans votre infinie tendresse,
faites-nous ressentir les effets
de votre compassion et de votre amour ;
montrez-vous notre appui,
notre médiateur auprès de votre Père.
Au nom de votre sang et de vos mérites,
accordez-nous la force dans nos faiblesses,
la consolation dans nos peines,
la grâce de vous aimer dans le temps
et celle de vous posséder dans l’éternité.
Ainsi soit-il.

La Trinité, un Esprit de famille !

La Trinité, un Esprit de famille ! 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

L’évangile que nous écoutons ce dimanche me fait penser à un fiancé qui parle de sa famille à sa fiancée. Il lui décrit l’attachement qu’il a avec les membres de sa famille, de l’amour très fort qu’ils partagent, du respect et de la grande délicatesse dont tous font preuve. Il souligne avec émerveillement la connivence qui s’est établie entre eux tous, de telle sorte qu’ils peuvent parler les uns pour les autres sans craindre de se trahir ou de se desservir. Au contraire, ils sont certains d’agir ou de parler exactement comme l’autre l’aurait fait ou souhaiterait qu’il le fasse. Ce fiancé se réjouit infiniment d’introduire bientôt son épouse dans cette communion familiale. Il est heureux pour elle car elle va s’établir et grandir dans cet amour où elle sera bientôt accueillie. Et même, elle y est très attendue ! La façon dont il lui parle témoigne de la joie profonde partagée par tous dans cette perspective.
C’est, en d’autres termes, ce que nous dit Jésus dans l’évangile. Il nous parle de son Père et de la communion d’amour qu’ils partagent au point qu’ils semblent parfois se confondre. Tout ce qui concerne le Père concerne le Fils et tout ce qui concerne le Fils concerne le Père de la même manière. Nous avons par exemple cette affirmation étonnante dans la bouche de Jésus : « Je ne vous laisserai pas orphelins ». Jésus n’est pas notre Père et ne le sera pas. Cela appartiendrait normalement au Père de le dire ! Mais Jésus fait tellement sienne la volonté de son Père qu’il peut parler en son nom en disant « je  ». Et cette communion n’est pas refermée sur elle-même. En effet, après que le Père a donné son Fils aux hommes et que celui-ci s’est offert librement, ils donnent ensemble la troisième personne de leur communion : l’Esprit-Saint. Cet autre Défenseur qui sera toujours avec nous et qui fait de nous des fils et filles de Dieu pour toujours. Non, Jésus ne nous laisse pas orphelin, il est venu et a donné sa vie pour nous introduire et nous unir dans sa famille divine. Cette intention est le fruit du débordement d’amour qui unit le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
Epouser ou être accueilli comme fils adoptif, voilà deux images qui expriment l’une et l’autre cette invitation à la communion. Dans les deux cas, il convient de faire sienne la culture de la famille qui devient la nôtre. Cette culture nous est transmise par l’évangile grâce auquel nous sommes progressivement préparés à cette communion éternelle. « Celui qui reçoit mes commandements et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père  ; moi aussi, je l’aimerai, et je me manifesterai à lui ». Seigneur, donne-nous ton Esprit-Saint pour nous unir à toi !

D. Martin PANHARD

OUVERTURE DE LA LIBRAIRIE PAROISSIALE

OUVERTURE DE LA LIBRAIRIE PAROISSIALE 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

A partir du mardi 11 mai la librairie paroissiale à Notre-Dame de la Victoire
sera ouverte de 15h à 18h dans le respect des gestes-barrière.

Prière pour le pardon des péchés

Prière pour le pardon des péchés 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

prière pour le pardon des péchés

Voici à vos pieds, ô Mère de Dieu,
un pauvre pécheur, esclave de l’enfer :
il a recours à vous et il se confie à vous.
Sans doute, je ne mérite pas
même un seul de vos regards.
Mais, je le sais aussi, à la vue de votre Fils,
mort pour sauver les pécheurs,
vous éprouvez un extrême désir
de leur venir en aide. Ô Mère de miséricorde,
regardez mes misères et prenez-moi en pitié.
J’entends que tout le monde
vous appelle refuge des pécheurs,
espérance des désespérés,
secours des abandonnés.
Vous êtes donc mon refuge,
à moi, mon espérance, mon secours.
A vous, par votre intercession, de me sauver.
Pour l’amour de Jésus-Christ,
soyez-moi secourable.
Tendez la main à un malheureux qui,
tombé sur la route, implore votre assistance.
Je sais encore que vous mettez votre joie
à relever un pécheur quand vous le pouvez.
Vous le pouvez maintenant pour moi,
venez donc à mon secours.
Mes péchés m’ont fait perdre
la divine grâce et mon âme.
Aujourd’hui je me mets entre vos mains :
dites-moi ce que j’ai à faire
pour rentrer dans l’amitié de mon Dieu,
je suis prêt à vous obéir en tout.
C’est lui-même qui m’envoie vers vous
pour que vous m’assistiez.
Il veut que je recours à votre miséricorde
et qu’ainsi je doive mon salut
non pas seulement aux mérites de votre Fils,
mais encore à vos prières.
Me voici donc devant vous :
vous priez pour tant d’autres ;
priez aussi pour moi votre Jésus.
Dites-lui qu’il me pardonne,
et il me pardonnera.
Dites-lui que vous désirez mon salut,
et il me sauvera.
Montrez le bien que vous savez
faire à qui se confie en vous.
C’est mon espérance : qu’elle se réalise !
Ainsi soit-il.

Le discours de Jésus après la Cène

Le discours de Jésus après la Cène 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

L’Eglise nous donne comme nourriture biblique dominicale, le début des « discours après la Cène » dans l’Evangile de Saint Jean. Jésus vient annoncer à la fois la trahison de Judas et le reniement de Pierre. L’Iscariote vient de sortir. Ambiance… Jésus veut d’abord les rassurer, les apaiser, pour que les onze puissent l’écouter vraiment. Au terme de ce qui est un « repas d’adieu », le Christ laisse parler son cœur en des paroles « testamentaires ». C’est à la fois naturel et aussi une manière que l’on retrouve abondamment dans la littérature biblique. (Saint Paul fera ainsi dans la moitié de la 2ème lettre à Timothée). Ce texte est fréquemment choisi pour la célébration des funérailles, les raisons en sont diverses. Il contient des vérités essentielles : croire en Dieu revient à croire nécessairement au Christ, signe à la fois que Jésus a parfaitement conscience d’être homme et Dieu et qu’à cet instant, les apôtres peuvent recevoir une telle affirmation. Comment se dire chrétien, apôtre de Jésus, sans croire qu’Il est le Fils de Dieu  ? Jésus leur et nous donne le but ultime, entrer dans la maison du Père. La maison de Dieu ne sera plus le Temple, évoqué encore par Jésus, à Marie et Joseph qui le cherchaient, mais l’intimité de Dieu, le «  chez-soi du Verbe » avec le Père et l’Esprit : cette « maison de famille trinitaire » sera ouverte à tous ceux qui seront devenus, par grâce, « enfants de Dieu  » (relire pour cela le Prologue de Jean). Nul besoin désormais d’un médiateur (Moïse, le grand-prêtre), ni même d’une demeure (le Temple). La fin ultime de l’homme est d’être accueilli dans l’éternité du Père, uni au Fils, dans l’Esprit. Combien y seront admis ? Peu importe. Le terme grec « polloï », traduit par «  beaucoup  », a un sens illimité de multitude. La béatitude n’est pas un concours avec numerus clausus, elle est la fin ultime (plus que la destinée forcément un peu aveugle), elle est la vocation de tout homme.
Non seulement, il y a de la place mais il y a une place pour chacun ; il s’agit de votre place, personnelle, unique !
Comme le Seigneur a marché devant les Hébreux (Exode ; Deutéronome 1. 29-33), le Christ précède tout homme dans la Résurrection et dans l’Eternité du Père. Le Verbe s’est fait chair pour entrainer tout homme créé et racheté par Lui, à travers la Croix et l’Ascension, auprès du Père.
C’est le premier réconfort que nous procure la foi (verset 1). Arraché au regard des hommes, le Christ ressuscité dans sa chair « peut sauver définitivement ceux qui par Lui s’avancent vers Dieu, puisqu’il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur  » (Hébreux 7, 25).
Le Christ n’est pas seul dans cette intercession, les saints y participent puisqu’ils «  vous reçoivent dans les demeures éternelles » (Luc 16. 9)
Non seulement, le Christ nous fait entrer dans SA VIE, SA LUMIèRE et SA JOIE, mais il nous associe activement à la communion des saints.
Rien n’empêche de prendre le « Je Suis » en son sens divin exprimé plus tôt auprès des pharisiens : « Avant qu’Abraham fût, Je Suis » (Jean 8. 58)
Sous l’image exprimée par plusieurs mots (demeure, place, maison, ciel) la réalité dont il nous parle est une « participation à la Nature divine » (2ème lettre de Pierre 1.4) qui nous rend capable de vivre l’intensité d’existence et cet Être éternel qu’est Dieu. Le même Saint Jean ne dira rien d’autre dans sa première
lettre (3. 2) : « Nous serons semblables à Lui parce que nous le verrons tel qu’Il est ». Les questions respectives de Thomas et de Philippe ne laisseront pas Jésus insensible, par leur caractère improbable voire déficient…
Le chemin, nous le cherchons… C’est le Christ ! Dieu, nous le cherchons… C’est le Christ !
Philippe se voit reprocher son manque de foi et d’intelligence des choses divines, malgré sa proximité quotidienne avec le Christ, depuis près de 3 ans. La patience du Christ à son égard n’est pas une menace pour nous, elle est une garantie de la patience du Père à l’égard du prodigue comme une récompense offerte à la proximité loyale de l’ainé (Luc 15. 11-31)
Comme je le dis souvent aux mourants au chevet desquels je suis appelé : « Dieu vous espère, Dieu vous attend, car il vous aime ».
D. Stéphane Pélissier

Adoration et confessions dans nos églises

Adoration et confessions dans nos églises 1295 1600 Paroisses de Saint-Raphael

Rappel : les églises sont ouvertes tous les jours depuis le début du confinement
Dans le respect des gestes-barrière (10 personnes max. par tranche horaire)
confessions avec le Saint-Sacrement exposé de 14h à 18h

Mardi 12 mai : église Sainte-Bernadette
Jeudi 14 mai : église Notre-Dame de la Paix
Samedi 16 mai : Basilique Notre-Dame de la Victoire

Bénédiction des maisons en temps pascal

Bénédiction des maisons en temps pascal 1024 682 Paroisses de Saint-Raphael

Dans de nombreux pays, le Temps Pascal est l’occasion de bénir les maisons avec l’eau de Pâques : c’est aussi pour le prêtre un temps de visitation des familles.

A partir du 11 mai, une telle démarche sera possible dans le respect des gestes-barrière (10 personnes maximum).

Vos prêtres passeront quartier par quartier.

Vous êtes intéressés ? Inscrivez-vous par mail (pndv@saintraphael-catho.com) ou par téléphone : 04.94.19.81.29 (de 8h à 12h le mardi et le vendredi)

Un dimanche pour les vocations

Un dimanche pour les vocations 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Dimanche 3 Mai est le dimanche du Bon Pasteur. Toute l’église va prier avec ferveur le « Maître de la moisson » d’envoyer des serviteurs de votre joie dans ce monde en manque d’espérance. La prière pour les vocations est un signe réel de notre foi dans les paroles du Christ. En effet, Jésus ne demande explicitement de prier que trois fois dans tout l’évangile, dont une pour les vocations. C’est dire combien cette intention est importante !
Alors, offrons un peu de notre chapelet, de notre souffrance liée au manque des sacrements, ou de notre oraison à cette intention. Mais cette prière mérite, il me semble, d’être accompagnée de notre témoignage (notamment aux plus jeunes générations). Sans nous mettre en avant à la manière des pharisiens, nous sommes tout de même appelés à témoigner et à prier peut-être davantage en commun pour cette intention. Le Seigneur ne nous dit pas « Prie dans le secret » mais « Priez »! Enfin, il serait bon en tant que parent de cultiver dans nos familles une disponibilité à la volonté du Seigneur. Cela demande certainement un important acte de foi, mais le Seigneur sait mieux que nous ce qui est bon pour ceux que nous aimons. Laissons cette disponibilité du cœur des jeunes ne pas être polluée par une vision trop mondaine du futur.
L’évangile de ce jour est une parabole riche de sens pour contempler le seul et unique bon Pasteur que les prêtres rendent présent dans les sacrements et dans l’offrande parfois joyeuse, parfois douloureuse, de leur vie. Ils ne remplacent pas un absent, ils rendent présent le Christ. Ce mystère est si grand ! Le confinement a été peut-être pour nous une prise de conscience que chaque chrétien peut vivre sa foi uniquement par sa fréquentation de la Parole de Dieu et de sa participation à l’Eucharistie.
Écouter la voix du Pasteur et se nourrir de la chair offerte du Berger divin qui se fait Agneau. Et le prêtre, chers paroissiens, est le premier croyant de la paroisse. Le premier, non pas comme le plus méritant (avec l’homélie de D. Louis-Marie dimanche dernier nous avons compris que la logique de Dieu n’est pas la nôtre, son amour pour nous est toujours offert et jamais reçu comme un dû ; le prêtre est le premier à nourrir sa foi aux mêmes sacrements pour qu’elle soit toujours renouvelée et vivante.
Nous rendons grâce avec vous pour cette paroisse qui a été longtemps pourvue de nombreux prêtres à votre service, et nous allons prier ensemble pour que jamais notre cœur ne s’habitue à cette grande grâce. Chers paroissiens, j’ose le dire au nom de mes frères prêtres, nous avons hâte de vous voir en chair et en os ! A très bientôt !
D. Christophe GRANVILLE

Week-end en famille paroissiale

Week-end en famille paroissiale 1920 1440 Paroisses de Saint-Raphael

En raison du confinement
Le week-en en famille paroissiale des 8 et 9 mai
à Notre-Dame du Laus est annulé.
Merci de prendre contact avec le presbytère
(de 8h à 12h le mardi et le vendredi)
pour le remboursement des arrhes versées

Prière pour ce temps

Prière pour ce temps 2560 1709 Paroisses de Saint-Raphael

Mon Dieu, Il y a des jours
où je ne sais pas où tu m’amènes
et, cependant, je sens que tu me tiens la main
et que tu ne me lâcheras pas.
Tu me l’as tellement prouvé !
A deux reprises, j’ai été sur le point de te retrouver. C’est du moins ce que disaient les médecins…
Et je suis toujours là !
Je pense que je n’étais pas prête !
Oh ! non, pas prête du tout…
Je pense que toutes les épreuves que j’ai subies sont autant de grâces que tu m’as accordées.
Aide-moi à toujours conserver l’espérance.
Aide-moi à voir tout autour de moi
ces mains qui se tendent,
aussi bien pour donner que pour recevoir.
Aide-moi à te retrouver
dans ces visages qui m’entourent.
Donne-moi la patience qui me manque souvent.
Aide-moi à toujours faire preuve de charité.
Et puis, à ma place,
aide-moi à toujours être témoin de l’Evangile.
Si je tombe, mon Dieu, aide-moi à me relever
et à repartir d’un pas plus alerte que jamais
et cela, jusqu’à l’heure de ma mort.
Il n’y a que Toi qui puisses m’aider.
Toi seul sait à quel point !
La solitude, ça n’existe pas lorsque l’on croit en Toi.
Je sais que je peux tout te dire,
que tu me guideras,
que tu m’éclaireras comme un père
qui n’abandonne jamais son enfant
et qui le protège à tout instant.
Aide-moi à toujours avoir foi en Toi.
Je te demande beaucoup,
mais j’ai oublié l’essentiel :
merci, mon Dieu, d’être toujours près de moi.


Jeanine Dubois
Revue Vermeil n°216 (février-mars 2001)

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