Le président, le Docteur Jean-Jacques Canet, a adressé la lettre suivante
aux paroisses de Saint-Raphaël dans le cadre de l’action de Carême 2020 :
«Monsieur le Curé,
Au nom de l’Association MĂ©dicale Gabriel, je vous remercie du fruit de la campagne de carĂŞme. Grâce Ă ces dons, nous serons en mesure d’aider Ă la fondation d’une nouvelle maison mĂ©dicale pluridisciplinaire Ă Nantes. Cela nous aidera Ă©galement dans nos autres objectifs : mise en place de formation, autres demande d’aide Ă la fondation de maisons mĂ©dicales…
Vous renouvelant mes remerciements, je confie l’Association médicale Gabriel à votre prière et vous prie de recevoir l’expression de ma profonde reconnaissance.»
UN GRAND MERCI A VOUS TOUS POUR VOTRE GRANDE GENEROSITE
Les festivaliers Anuncio sont venus à Saint-Raphaël du 2 au 8 août pour annoncer aux vacanciers la Bonne Nouvelle que Jésus nous a transmise. L’occasion de découvrir Jésus, son message et la place qu’Il prend dans nos vies. Et au final, s’il ne restait que Dieu dans nos vies ?
Leur T-shirt violet Anuncio sur le dos, Caroline et Cyprien vont à la rencontre des passants dans la rue. Si la première minute peut paraître surprenante pour Sophie et Dorian (depuis quand parle-t-on de Dieu dans la rue ?), ils participent ensuite activement à la conversation : Sophie (catholique) est heureuse de pouvoir parler de Dieu ouvertement et Dorian (peu initié à la question religieuse) se pose quelques questions sur son existence.
Chacun leur tour, Caroline et Cyprien leur expliquent comment ils ont reçu le message de Jésus, comment ils ont été touchés et au final pourquoi ils croient en Lui.
Enfin, après avoir répondu à quelques questions sur la Foi catholique, ils proposent de prier pour Sophie, Dorian et d’éventuelles intentions particulières.
Sur le départ, ils offrent une « Bible en bref » à Dorian pour qu’il découvre par lui-même le message de Jésus.
Voilà la mission-type effectuée par les missionnaires Anuncio : une rencontre, des questions, un ou des témoignages, une prière, un outil missionnaire donné (Bible, médaille miraculeuse, parole).
Nul ne sait si les personnes approchées rencontreront Jésus à leur tour : ça, c’est le travail de l’Esprit-Saint ! Le missionnaire ne fait que semer la Parole.
Message particulier pour les paroissiens de SAint-Raphaël
Toutes ces grâces sont permises par toute une chaîne fraternelle dont les paroissiens de Saint-Raphaël font partie : tous les missionnaires Anuncio venus à Saint-Raphaël remercient du fond du cœur D. Stéphane et tous les paroissiens pour leur accueil et leurs dons (de nourriture en particulier) : comment aurions-nous pu annoncer la Bonne Nouvelle sans être accueillis dans les locaux de la paroisse ? Comment aurions-nous pu évangéliser avec le ventre vide ?
Tous ces gens qui retournent vers Dieu le font grâce au concours de tous ! Nous avons passé un joyeux et intense festival et c’est en grande partie grâce à vous !
Rendons gloire Ă Dieu : Il a fait des merveilles !
L’épisode raconté dans l’évangile de ce dimanche a de quoi étonner pour de multiples raisons ! En particulier, je trouve très surprenante cette conclusion de Jésus qui permet à la mère d’obtenir la guérison de sa fille : « que tout se passe pour toi comme tu le veux ». Voilà qui semblerait donner raison au proverbe : ce que femme veut, Dieu le veut… C’est tout de même énorme que Dieu propose à quelqu’un que tout se passe comme il veut, alors que ce même Jésus nous enseigne à prier en disant : « Père, … que ta volonté soit faite ». Si tout le monde peut décider de tout…
En fait, une telle libéralité envers cette femme qui souffre de la maladie de sa fille et qui demande sa guérison n’est possible que parce que « grande est sa foi ». Nous comprenons ainsi que la foi ne consiste pas simplement à croire en Dieu, d’admettre son existence et qu’il puisse avoir une petite influence sur ce qui nous arrive. Avoir une foi grande consiste en fait à unir sa volonté à la volonté de Dieu ; à désirer et à aimer ce que Dieu veut. Avoir la foi est moins de l’ordre de la croyance extérieure que du côté d’une relation intérieure de communion. De telle manière que lorsque Jésus lit le profond désir dans le cœur de cette cananéenne, il y reconnait ce que Dieu veut déjà . Alors, bien sûr, tout peut se faire, et même doit se faire, comme elle veut. Nous avons là une belle illustration de ce que nous entendons de Jésus dans l’évangile de Jean : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père et, tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai. (Jean 14, 12-14) » Demander au nom de Jésus, c’est vouloir et demander ce que Dieu veut. C’est faire sienne la volonté de Dieu. Au point que se confondent, s’unissent et se répondent les « que ta volonté soit faite ».
Puisque nous venons de fêter l’Assomption de la Vierge-Marie, nous pouvons penser aussi aux noces de Cana où la Vierge-Marie expose une demande à Jésus : « Ils n’ont plus de vin » et en même temps donne ce conseil aux serviteurs : « faites tout ce qu’il vous dira » (Cf. Jean 2, 1-11). La Vierge-Marie a une volonté parfaitement accordée à la volonté de Dieu. Qu’elle nous aide à dire aussi avec joie : « Que tout se fasse pour moi selon ta parole  » !
 D. Martin PANHARD
organisera une vente de charité dans les salles paroissiales et sur le parking supérieur
de Notre-Dame de la Paix, 159, boulevard du Maréchal Juin à St Raphaël
le vendredi 4 et le samedi 5 septembre 2020 de 9h Ă 18h (non stop)
Vous seront proposés : bibelots, vêtements, linge de maison, meubles, livres et autres objets
Le bénéfice de cette vente est destiné à aider les personnes de Saint-Raphaël en grande difficulté
Parking gratuit
Attention aux horaires de Messe du Dimanche 16 août 2020
9h : Messe Ă Agay – 10h30 : Messe au Dramont
Une permanence sera assurée avec plusieurs prêtres le VENDREDI 14 AOÛT
de 14h Ă 16h Ă la Basilique
Là où est le Christ, les tempêtes s’apaisent. C’est une des significations de cet évangile qui nous fait découvrir que la Foi, avant d’être une adhésion à un Credo, est la découverte d’une présence dans notre vie, celle du Fils de Dieu. Mais cette rencontre n’est jamais une improvisation ou le fait du hasard comme peut nous le faire comprendre ce récit. Jésus oblige ses disciples à monter dans la barque, il les envoie au-devant, c’est une des rares fois où l’on voit s’exercer, par le Christ, une contrainte sur des personnes humaines. Mais c’est l’image même de la vie humaine qui, lorsqu’elle n’est pas vécue comme un engagement, est subie comme une contrainte. Rejoindre d’autres rivages en affrontant les vagues de l’existence est le lot de tout homme. La contrainte du Christ est un rappel au réalisme de la vie. Nous pouvons penser que le Christ nous abandonne, mais il nous porte dans et par sa prière et lorsque les vents sont contraires, il vient à notre rencontre et cette rencontre est une mise à l’épreuve de notre foi.
Mais il est un autre aspect que cet évangile souligne. C’est l’attitude de Pierre. Sa foi n’est pas assez forte alors il veut mettre à l’épreuve le Christ en voulant faire et être comme lui. Mais le disciple ne peut être le singe savant du Messie qui reproduit les faits et gestes de son maître. Le croire et le vouloir c’est être petit de Foi. Le disciple est celui qui suit le Messie en allant vers lui comme son Sauveur.
« Nous ne sommes pas capables d’« imiter » Jésus ou, du moins, nous ne pouvons jamais avoir cette prétention. C’est vrai que Jésus consent à la demande de Pierre, en lui disant : « Viens ! » Viens à moi ! Mais aller ainsi à Jésus est une suivance et non une imitation. La différence entre les deux paroles est inscrite dans le présent récit. Tant que Pierre présume qu’il peut marcher sur les eaux comme Jésus et qu’il est donc capable de l’« imiter », de pouvoir être ou faire comme lui, il va au-devant d’un échec. En revanche, quand commence-t-il à suivre Jésus ? Quand il lui crie : « Seigneur, sauve-moi ! ».
Autrement dit, la différence entre imitation et suivance ne consiste pas tant dans le genre de « prestation » que dans son esprit. Ou bien nous acceptons de nous mettre humblement à la suite de Jésus ( et dans ce cas nous pouvons même faire des oeuvres plus grandes que les siennes, comme nous l’apprend Jean 14, 12 : ce n’est pas une question de mesure exacte ), ou bien nous avons la prétention d’être ou de faire comme lui et, dans ce cas, nous démontrons que nous n’avons pas besoin de son aide, de son modèle pour guide, de son secours et nous ne pouvons qu’aller au-devant du naufrage de toutes nos fausses certitudes. » ( Alberto Mello )
dans le cadre du festival Anuncio
Spectacle musical gratuit et participatif (tout public)
VENDREDI 7 AOÛT à 21 h
Parvis de la BASILIQUE NOTRE-DAME DE LA VICTOIRE
Le Bon Conseil, patronage catholique a été créé en 1894 par l’abbé Esquerré dans le 7ème arrondissement de Paris.
Il compte actuellement 2.600 jeunes et est ouvert 7 jours sur 7. Plus de 40 activités sont proposées. Il compte 200 bénévoles, 60 salariés et dirigé par l’abbé Vincent de Mello depuis 12 ans. Devise des Patronages : Ici on joue ici on prie.
Le patronage du Bon Conseil, maison catholique qui accueillent des centaines de jeunes depuis maintenant plus de 125 ans, n’a pas fait exception à la règle. Dans la vallée de l’Arvan qui surplombe Saint Jean de Maurienne, célèbre par le col de la Croix de Fer, plus de cent jeunes de 8 à 18 ans ont peuplé l’endroit de leurs chants et de leur bonne humeur. Le but du séjour : lier de belles amitiés sous le regard du Christ, en profitant des paysages splendides offerts par les montagnes qui dominent le site, à plus de 2.000 mètres. Les souffrances endurées pendant les randonnées étaient vite oubliées en atteignant les cîmes. La beauté de la création qui s’étale sous les pieds des enfants leur fait oublier le quotidien parisien.
Les éducateurs ont à cœur de les encadrer avec amour et bienveillance, deux mots si galvaudés aujourd’hui. Mais au chalet, ce ne sont pas seulement des termes vidés de leur sens, c’est une réalité que chacun porte au plus profond de son âme. « Devenir meilleur avec le Christ », telle est la devise du Bon Conseil pour forger des hommes et des femmes fermes dans leur foi, qui n’ont pas peur de témoigner de l’amour de Dieu dans un monde en recherche d’idéal et d’absolu. Quel meilleur exemple pour des adolescents de 14 ans que de se savoir guidés pendant dix jours par des jeunes adultes qui se mettent au service, gratuitement, par amour et par passion de l’éducation.
À l’issue des camps, pour les plus grands d’entre eux, des lycéens et leurs éducateurs, l’aventure devait les amener beaucoup plus loin, plus au sud, à Saint-Raphaël. Localité : le sud. Température : élevée, très élevée. Accueilli par les paroisses, le groupe a sillonné la région et les plus beaux sanctuaires et abbayes qu’elle recèle  : Cotignac, la Sainte-Baume, Le Thoronet. Ce furent cinq jours rythmés par la prière, des jeux en tout genre, des baignades dans cette eau très salée mais dont la température a de quoi rendre jaloux l’ouest de la France. En bref, c’est un séjour pour le moins agréable, dans l’une des plus belles régions de notre pays. Si le contexte porte au laisser-aller et à l’insouciance des vacances, le but spirituel du camp n’est pas mis de côté, bien au contraire. Chaque lieu visité est l’occasion pour tous de méditer sur sa foi, sur la figure de saint Joseph et sainte Marie-Madeleine ou sur l’état de vie des petites Sœurs de Bethleem. Les enseignements du Père de Mello, ou ceux dispensés par les éducateurs, ouvrent la porte à la discussion personnelle avec chacun d’eux. Accompagner les jeunes confiés à la responsabilité du Bon Conseil, les faire grandir, les faire prier sont autant de missions à remplir, que les encadrants prennent avec beaucoup de sérieux. C’est de cette manière que de nombreux enfanst et jeunes décident à leur tour de se mettre au service des plus petits  : ils ont reçu un trésor, et veulent dorénavant le transmettre. Le camp de cet été 2020, en dépit de l’angoisse véhiculée par les informations qui tournent en boucle et asphyxient ceux qui les écoutent, aura permis de révéler des futurs éducateurs, impatients de témoigner de la joie qui les habitent, désireux de la partager autour d’eux. C’est une des missions du Bon Conseil, mise en application en Provence pendant quelques jours.