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Jeudi Saint : Institution de l’Eucharistie

Jeudi Saint : Institution de l’Eucharistie 1181 788 Paroisses de Saint-Raphael

Du Jeudi Saint au Dimanche de la Résurrection

Du Jeudi Saint au Dimanche de la Résurrection 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

 

Malgré la Covid, les restrictions, le couvre-feu, les cérémonies du Triduum Pascal se sont très bien déroulées. L’espace de l’église Notre-Dame de la Paix a permis de respecter les distanciations et  d’offrir aux paroissiens de belles célébrations.
A la cérémonie du Jeudi Saint nous avons fait mémoire de la dernière Cène où Jésus à offert son Corps et son Sang en nourriture à ses Apôtres, il est venu se faire serviteur et offrir sa vie.
A celle du Vendredi Saint nous avons adoré la Croix sur laquelle l’oeuvre du salut est accomplie.
Suite à ce combat victorieux, l’église contemple le Christ au tombeau. 
Le Samedi Saint c’est la Résurrection qui retentit de nouveau. Le Christ a vaincu la mort et nous avec Lui. 
Le dimanche, l’alléluia de la Résurrection, les chants, l’orgue, les cloches résonnent, Jésus est ressuscité !

Croire en Résurrection de la chair

Croire en Résurrection de la chair 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

L’évangile commence le jour même de la Résurrection de Jésus, le premier jour de la semaine. Les disciples sont toujours sous l’emprise de la peur qui les a conduits à s’enfuir lors de l’arrestation de Jésus au jardin des oliviers. Ils l’ont lâchement abandonné et l’ont laissé mourir tout seul. Ils sont enfermés et n’osent pas sortir par crainte des juifs. Ils espéraient que Jésus rétablirait le Royaume d’Israël mais il ne reste désormais plus grand-chose de leur foi en Jésus. Pourtant, Jésus leur avait annoncé par trois fois qu’il devait souffrir et mourir pour ensuite ressusciter. Mais, leur intelligence n’était pas capable de le concevoir. Ils ne pouvaient pas comprendre ce que Jésus entendait par « ressusciter d’entre les morts ». A la limite, ils pouvaient imaginer une vie de l’âme dans un au-delà meilleur. C’est donc pour eux une expérience bouleversante de voir le Christ vivant, en chair et en os. Ils l’entendent, sentent son approche, éprouvent la résistance de son corps, mettent le doigt dans ses mains, la main dans son coté. Et pourtant, en même temps, ils voient que Jésus, n’appartient plus à ce monde : il peut traverser les murs, apparaitre et disparaître. Il bouge avec une liberté nouvelle, inconnue sur terre. Jésus garde à travers ses plaies les traces dans son corps de sa vie vécue, mais de manière transfigurée. Le cadre de pensée des disciples explose lors de la rencontre avec Jésus ressuscité.

En effet, personne ne pouvait imaginer que Dieu-fait-homme garde son corps pour toujours. Il est donc normal que Thomas ait eu du mal à croire. Il est normal que notre intelligence ait du mal à accepter l’idée d’une résurrection corporelle. Pourtant, cette idée a traversé 2000 ans d’histoire et est aujourd’hui crue par 2,5 milliards de personnes. Presque un tiers de la population mondiale croit que cet homme, Jésus, mis à mort sur la croix il y a 2000 ans, est aujourd’hui vivant, avec son corps, fait de chair et d’os, dans une forme de vie nouvelle. Comment comprendre qu’une idée aussi difficile à croire, si décalée par rapport à notre logique humaine, soit devenue le fondement de la vision de la vie de tant de personnes ? C’est le mystère de la foi, cette grâce que nous donne le Seigneur pour croire à la vérité. Personne ne peut croire à la Résurrection si Dieu ne lui donne pas d’y croire par une grâce spéciale. Comment pouvons-nous accéder à cette foi, à cette grâce de croire ? Si Saint Thomas, qui a connu Jésus, a eu besoin de le voir pour croire en la résurrection, comment pouvons-nous y croire sans voir ?

La tentation de Saint Thomas est de se prendre soi-même pour la mesure de toutes choses, avec mon existence humaine telle qu’elle est, avec le monde tel qu’il m’entoure, avec ma manière de penser, de sentir et de juger Jésus à partir de là. Alors, la Résurrection ne rentre pas dans mon cadre de pensée et je ne peux pas y croire. Mais si je base ma foi sur Jésus, alors j’inverse ma manière de penser : non plus à partir de moi-même, mais à partir du Christ. Si Jésus est ressuscité, alors c’est que moi aussi je vais ressusciter, que cela me paraisse fou ou pas.

Notre foi tient ou s’écroule selon que l’on admet la résurrection de Jésus ou non. En effet, comme le dit Saint Paul : « Si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vaine, et nous sommes les plus malheureux de tous les hommes » (1 Co 15, 17-19). Si nous cessons de croire à la réalité de la résurrection, au Christ vivant et actif dans notre quotidien, notre foi se transforme en un système de valeurs chrétiennes, en une morale assez maigre, une pratique religieuse sans consistance. Alors, notre existence n’a d’autre mesure que notre vie sur terre avec, peut-être, une pauvre espérance de survie de l’âme dans un au-delà flou et peu attirant. Si, au contraire, Jésus est vivant en chair et en os et qu’il partage notre existence humaine tout en étant divin, alors la mesure de notre vie est celle de l’éternité de Dieu. C’est-à-dire que nous sommes dans la pensée de Dieu depuis toujours et que nous continuerons la vie commencée dans ce monde dans l’autre monde. Là, nous aurons nos corps mais, il n’y aura plus de peine ni de souffrance, simplement le bonheur d’aimer et d’être aimés. La mort devient alors un passage, certes long et douloureux dans l’attente de la résurrection, mais qui ne réduit en rien l’horizon de nos existences. Si la résurrection est le fondement de notre vision de la vie, alors notre sentiment d’existence n’aura pas d’égal, la paix sera toujours avec nous !

D. Louis Gustave de TORCY

Nouvelles restrictions

Nouvelles restrictions 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Pas de patronage à Sainte-Bernadette le mercredi, donc pas de Messe à 11h15

Pas de catéchisme
le mardi à Notre-Dame de la Paix
et le mercredi à Sainte-Bernadette

Dimanche des Rameaux à Sainte-Bernadette

Dimanche des Rameaux à Sainte-Bernadette 2560 1920 Paroisses de Saint-Raphael

Dimanche des Rameaux à Notre-Dame de la Paix

Dimanche des Rameaux à Notre-Dame de la Paix 1024 576 Paroisses de Saint-Raphael

Dimanche des Rameaux à la Basilique

Dimanche des Rameaux à la Basilique 2560 1920 Paroisses de Saint-Raphael

Chemin de croix des 6ème

Chemin de croix des 6ème 640 480 Paroisses de Saint-Raphael

5ème conférence de Carême à la Basilique

5ème conférence de Carême à la Basilique 265 254 Paroisses de Saint-Raphael

Comment rendrais-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ?

Comment rendrais-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ? 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Voilà 40 jours que nous préparons nos cœurs par la grâce de l’Esprit-Saint, dans la prière, le jeûne et la charité pour nous ouvrir au don inestimable de la vie de Dieu, de la vie éternelle que le Christ nous a obtenue par sa mort et sa résurrection. Quel don  ! « Comment rendrais-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ? » (Ps 115,12)
Mes frères, prenons toujours mieux conscience de ce que Jésus a souffert pour nous, à notre place, pour que nous ayons part à sa Vie. La somme inestimable de ces souffrances ne saurait nous laisser indifférents, car c’est une masse éternelle d’Amour !
(2Co 4,18)
Ceci nous l’entendons dans le récit de l’institution de l’Eucharistie. Au cours du dernier repas, « la nuit où il était livré » (1 Co 11,23-26) pour que nous n’oublions jamais ce qu’il a fait pour nous, il nous a demandé de faire « cela » en mémoire de Lui. « Cela » ce sont bien sûr les gestes et les paroles de la messe, mais c’est aussi dans l’action de grâce, littéralement dans « l’Eucharistie » «  kai. euvcaristh,saj » ! Oui, l’offrande volontaire de sa vie, bien conscient de toute l’épaisseur de ce don, est une profonde action de grâce : celle de nous donner part à sa Vie, la Vie éternelle. Ce corps livré, il l’est pour nous. Il le fut à la Croix, il le fut au dernier repas, il l’est éternellement à chaque messe… pour nous. Il a été brisé, rompu, moulu comme un grain de blé, dans l’action de grâce, car par là il nous obtient une part avec Lui dans sa Gloire (Jn 13,8). 
Aujourd’hui, laissons éclater notre joie de tant de bienfaits pour nous, bienfaits immérités, mais voulus par Dieu : « le Christ est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs !»
(Rm 5,8) Sa Victoire sera bientôt la nôtre, dès lors que nous mettons notre foi en lui, que nous nous laissons émouvoir de son amour pour nous, que nous nous laissons enflammer par l’espérance qui dépasse tout ce que l’on peut imaginer !
Oui le Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité ! Ne soyons pas timorés, que l’action de grâce du Christ déborde en nous, pour que l’annonce de sa résurrection soit dans nos cœurs et sur nos lèvres, c’est la plus grande bonne nouvelle de toute l’histoire de l’humanité ! 
En route maintenant vers la Pentecôte pour que l’Esprit-Saint achève de faire en nous toutes choses nouvelles ! (Ap 21,1)

 D. Marc-Antoine CROIZé POURCELET

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