La Pastorale de la Famille et de la Vie vous informe de la visite des responsables de l’association « Mère de Miséricorde » dans notre diocèse, les 21 et 22 janvier.
Au programme pour ces deux jours :
Le vendredi soir 21 janvier, à Draguignan
Église de la Sainte Famille (188 chemin des collettes)
19h00 à 20h30 : temps convivial avec repas tiré du sac
20h30 : veillée pour la vie
Contact pour prévenir de sa présence
Marie Lafontaine 06 88 22 12 29
Les amis de la Basilique Notre Dame de la Victoire remercient toutes les personnes qui ont participé, samedi 8 janvier 2022, à leur rendez-vous sur le thème : « Quelles sont les raisons de la perte de la foi ? ». A l’issue des échanges Don Marc Antoine a mis en évidence les trois raisons principales :
– l’absence de transmission en famille – le matérialisme – l’éloignement de la relation à Dieu
Le débat s’est clôturé par le pot de l’amitié. Les amis de la Basilique vous donnent rendez-vous le 12 février prochain pour débattre sur le thème : « Quelles sont les raisons de la chute de la pratique dominicale » ?
Après l’adoration des mages il y a quinze jours, le baptême de Jésus dimanche dernier, nous célébrons aujourd’hui les noces de Cana. Traditionnellement, ces trois événements étaient commémorés ensemble en tant qu’épiphanies, manifestations du divin.
Cela est très clair pour les deux premiers : l’adoration des mages est la manifestation du Dieu fait homme aux nations païennes, le baptême de Jésus est à la fois la manifestation de la Trinité et l’attestation de l’identité divine de Jésus, mais il est beaucoup moins visible que les noces de Cana soient une épiphanie : après tout, le miracle de Jésus est ignoré de la quasi-totalité des convives et sa signification n’a rien d’évident. Pourtant l’évangile nous dit bien qu’à cette occasion Jésus « manifesta sa gloire et [que] ses disciples crurent en Lui. »
Il faut donc creuser pour comprendre la signification de ce miracle et en quoi celui-ci révèle la mission de Jésus. La conversion de l’eau en vin montre tout d’abord la puissance de Jésus, à qui les éléments sont soumis : personne d’autre que Lui ne peut prétendre dominer ainsi la nature. Cependant ce pouvoir, dû à son identité divine, se montre également dans tous ses miracles, par définition ; nous pouvons donc nous demander pourquoi Jésus a manifesté pour la première fois sa gloire par ce miracle-ci et non par un autre comme une guérison, une pêche miraculeuse ou même une résurrection. Le plan de la Providence ne laisse rien au hasard et il est délibéré que Jésus ait réalisé son premier miracle à un mariage où le vin manqua.
Les convives du mariage faisaient la fête et avaient donc besoin « du vin qui réjouit le cœur de l’homme » (Ps 103), sans quoi leur célébration risquait d’être bien terne. L’eau est sans saveur, le vin, lui, contient de multiples arômes, il réjouit, fait sortir de soi. Les anciens allaient jusqu’à le considérer comme un moyen de s’élever jusqu’à la sphère du divin. Bien entendu, la réalité de l’alcoolisme et des ravages de l’alcool tempère cette conception, mais il faut comprendre que nous nous intéressons ici à ce que représente le vin sur le plan symbolique. Sans Jésus, depuis le péché de nos premiers parents, l’homme est condamné à une existence peineuse, il ne peut plus accéder à la joie simple qui naît de l’amitié avec Dieu, et toutes ses souffrances sont inutiles. La jeune sainte Sandra Sabattini nous dit que « La vie vécue sans Dieu est un passe-temps, ennuyeux ou amusant, avec lequel jouer en attendant la mort. » Loin de Dieu, il est possible de vivre beaucoup de belles choses, mais pas d’atteindre le bonheur plénier pour lequel nous sommes faits.
Jésus est venu apporter le sel qui donne du goût à l’existence, qui fait de cette vie l’occasion d’apprendre à vivre avec Dieu et qui permet que même la souffrance prenne un sens, quand elle est acceptée par amour de Lui. Jésus est venu nous apporter le vin véritable qui permet à ce mariage qui s’annonçait mal d’être conclu : à savoir celui de Dieu et de l’humanité, malmené par l’infidélité de l’épouse. Par son sang versé par amour est scellée une nouvelle alliance, définitive, entre la multitude des hommes et leur Créateur (Cf. Lc 22,20).
A Cana, c’est donc bien la mission de Jésus qui a été manifestée : celle de rendre à nos existences la joie que Dieu nous destinait et de permettre que le projet de mariage entre le Créateur et l’humanité aboutisse enfin, par le don de la grâce qui seule rend digne de Lui l’épouse infidèle que nous étions. Pour entrer dans cette alliance, imitons donc ses disciples et présentons Lui l’hommage de notre foi.
Don Axel de Perthuis
Nous fêtons le baptême de Jésus dans les eaux du Jourdain. Jusqu’au IVème siècle, une seule et même fête était célébrée pour la Nativité et le Baptême du Seigneur. Il s’agissait de la Théophanie. « Dans Sa Nativité, le Fils de Dieu vint au monde de façon cachée, dans Son Baptême, il apparaît de façon manifeste » (saint Jérôme). Or, si vous avez sous les yeux une icône du baptême de Jésus, de nombreux détails donnent le sens profond de cette fête : il est venu vaincre la mort et nous donner Sa vie. La nouvelle naissance qu’offre le baptême de Jean est un signe de la mort et de la Résurrection de Jésus. Le mystère pascal est annoncé. Sur les représentations nous trouverons habituellement Jésus, entièrement nu, les pieds dans le Jourdain. Le fleuve est représenté comme un tombeau, liquide, et on peut même y trouver des petits personnages de l’Ancien Testament au fond. Ils attendent la délivrance. Les plus chanceux reconnaîtront un petit Jonas attaché à sa baleine.
La victoire.
Jésus est notre Sauveur et notre Rédempteur, mais il est aussi le grand Vainqueur. En effet, il aurait pu sauver chacun d’entre nous en venant simplement dans le monde. Nous aurions été sauvés par cette volonté divine exaucée, par une obéissance filiale. Mais il a voulu également terrasser les puissances du mal. Il est en cela le grand vainqueur : il a vaincu le mal, non pas du haut de sa Gloire, mais en partageant humblement notre existence. Mais qui dit Victoire, dit Bataille. Et ce combat glorieux, Jésus l’a mené dans les eaux de la mort. Les ennemis du Christ, aveuglés par leur propre méchanceté, n’ont pas vu que sa naissance, sa vie et sa mort ainsi que sa résurrection étaient le plan pour les vaincre. Et pour nous, nous donner la guérison et la vie.
Vivre de la Victoire de Jésus
Les eaux du baptême sont donc le théâtre d’opération de la grande Victoire à venir. Les trois ennemis du Christ sont la mort, les péchés et le Diable. A cela, comment pouvons nous vivre aujourd’hui en vainqueur ? L’évangile de ce dimanche nous montre un chemin.
Face à la mort, nous devons vivre de la grâce de notre recréation reçue le jour de notre Baptême. La mort est cette séparation avec Dieu. La grâce du baptême que nous avons reçue doit susciter en nous l’adhésion à la vie que le Père veut pour chacun d’entre nous. Ses paroles sont esprit et elles sont Vie. Écoutons l’amour premier de Dieu le Père nous redire : « Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. » Face au péché, nous contemplons l’humilité du Fils. Cette humilité se manifeste par sa démarche du baptême dont il n’avait pas besoin à titre personnel. Humilité aussi dans sa prière qui suit immédiatement le baptême. La Vie du Père se déploie dans notre vie sacramentelle reçue humblement et non comme un dû, mais aussi dans la fidélité de notre prière qui nous rend disponible à la Grâce. L’humilité et la prière nous disposent à laisser agir Jésus en nous, il est en effet le seul Vainqueur du péché.
Face au diable, à l’esprit diviseur et menteur, nous sommes aussi appelés à suivre Jésus. Lui même guidé par l’Esprit Saint au désert résistera à ses séductions. Car voici la réelle emprise qu’a le démon sur nous : quand nous faisons le mal délibérément, nous nous mettons sous son joug. Saint Pierre alors nous exhorte : « soyez sobres, veillez : votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde, cherchant qui dévorer. » Le prince de la mort a cru remporter le combat en voyant la mort de Jésus sur la Croix. Mais Jésus est ressuscité. Vivant, le véritable Lion (Ap 5,5) a vaincu. C’est en contemplant l’Innocence de Jésus que le lâcher-prise face au péché se fait. Nous baissons les armes et l’Agneau immolé nous fait rentrer indemne dans la joie de l’amour, de la Vie.
Que nos vies soient baignées dans les eaux de Vie de la Grâce ce dimanche et vivons en vainqueur en suivant l’Agneau Immolé. Amen !
Don Christophe GRANVILLE
En mars 2006 Don Bruno et Don Stéphane m’ont accordé leur confiance en me faisant l’honneur de créer et de diriger cette petite structure caritative. Grâce au dévouement de toutes les personnes qui se sont succédé au sein de cette association, à toutes les bonnes volontés pour les ventes de charité entre autres et aux généreux donateurs, nous avons pu aider financièrement 164 familles. Les aides hors financement (vêtements, meubles, appareils ménagers….) sont beaucoup plus nombreuses mais non comptabilisées.
L’âge venant et 16 années s’étant écoulées, j’ai décidé de passer le relais. Xavier Dambielle a accepté cette responsabilité. Après le vote des membres et avec l’accord de M. le Curé, il assumera la conduite de l’Entraide dès le 5 janvier 2022.
Je rends grâce au Seigneur pour ces années de responsabilités et je tiens à remercier très sincèrement toutes les personnes qui ont œuvré directement avec moi ainsi que toutes celles qui, par leurs visites, leurs achats, leurs dons, ont permis à l’Entraide d’être efficace. Bon vent à ce nouveau dirigeant et à son équipe. Que le Seigneur t’accompagne Xavier ! Claude Rizzotto
A Notre-Dame de la Victoire les trois messes de noël entrecoupées d’un concert ont ravi nos paroissiens
C’est avec la bénédiction des Jésus des crèches qu’a commencé à Notre Dame de la Paix cette belle nuit de noël
A Sainte-Bernadette, les paroissiens ont célébré
la venue de Jésus dans la crèche
Vendredi 31 décembre
22h00-23h45 : adoration à la Basilique.
23h45 : goûter-réveillon à la Salle Don Bosco
1h00 : reprise de l’adoration à la chapelle, prévue jusqu’au samedi 1er janvier à 10h30
(s’inscrire sur la feuille à la chapelle de l’adoration)
Samedi 1er janvier
10h30 Cénacle du Mouvement sacerdotal marial à la Basilique
11h30 : Messe à la Basilique pour la Solennité de Sainte Marie Mère de Dieu
A l’image bucolique que nous pouvons avoir de la fête de l’épiphanie, succède l’un des pires carnages de notre ère… un massacre innommable. L’évangile raconte qu’« Hérode, voyant que les mages s’étaient moqués de lui, entra dans une violente fureur. Il envoya tuer tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans à Bethléem et dans toute la région, d’après la date qu’il s’était fait préciser par les mages. » Mt 2, 16
Comment a-t-il pu commander un tel massacre ? Un roi peut-il prendre des moyens aussi ignobles que radicaux sans que la peur qui le presse à agir ainsi, soit bien fondée ?
L’épisode des mages n’est en fait qu’un déclencheur. A cette époque beaucoup de juifs attendaient de manière imminente l’arrivée d’un messie. Tout le monde en parlait, tout le monde priait Dieu de hâter sa venue.
Dans ce sens, j’aimerais vous rappeler une des prophéties de l’Ancien Testament annonçant cette venue. Elle est faite par Balaam dans le Livre des Nombres. « Au moment où les tribus d’Israël s’approchaient de la terre promise sous la conduite de Moïse et traversaient les plaines de Moab (aujourd’hui en Jordanie), le roi de Moab, Balaq, avait convoqué Balaam pour qu’il maudisse ces importuns ; mais, au lieu de maudire, Balaam, inspiré par Dieu avait prononcé des prophéties de bonheur et de gloire pour Israël et, en particulier, il avait osé dire : « Je le vois, je l’observe, de Jacob monte une étoile, d’Israël jaillit un sceptre … » (Nb 24,17). Le roi de Moab avait été furieux, bien sûr, car sur l’instant, il y avait entendu l’annonce de sa future défaite face à Israël ; mais en Israël, dans les siècles suivants, on se répétait soigneusement cette belle promesse et, peu à peu, on en était venu à penser que le règne du Messie serait signalé par l’apparition d’une étoile. » (Marie Noelle Thabut)
Comment ne pas comprendre qu’Hérode prenne très au sérieux l’histoire de ces mages (astrologues) qui lui parlent d’une nouvelle étoile ! Ce signe vient raviver sa crainte. La majorité des Juifs pensait que le Messie étant de la descendance de David devait être roi. Hérode le considère donc comme une menace sérieuse contre son règne.
Comme toujours, l’évangile est une parole vivante. Comment cette histoire, vieille de 2000 ans, peut elle s’incarner dans nos vies ? Que retenir de ce drame ?
Parfois nous ressemblons étrangement à Hérode. Comme lui, nous avons peur que le Christ, en naissant dans notre âme, nous prive de notre liberté. Mais comme le dit Saint Quodvultdeus, le christ ne vient pas pour nous détrôner, mais pour triompher du diable.
« Tu t’imagines, si tu réalises tes désirs, que tu pourras vivre longtemps, alors que c’est la Vie elle-même que tu cherches à détruire » en t’opposant au règne de Dieu dans ton âme.
Chers amis, ne laissons pas le massacre des saints innocents se reproduire dans notre âme. Faisons taire la peur du petit Hérode tapie en nous. Laissons naître l’enfant Jésus dans notre crèche intérieure. Soyons sûrs d’une chose : plus je laisserai le Seigneur régner en moi, plus Il pourra me communiquer Sa Vie. C’est ainsi que j’atteindrai mon plein accomplissement et que je trouverai la vraie liberté.
Don Louis-Marie DUPORT