« Je pense, non, je suis sûr, que le futur de l’Église viendra de personnes profondément ancrées dans la foi, qui en vivent pleinement et purement. Il ne viendra pas de ceux qui s’accommodent sans réfléchir du temps qui passe, ou de ceux qui ne font que critiquer en partant du principe qu’eux-mêmes sont des jalons infaillibles. Il ne viendra pas non plus de ceux qui empruntent la voie de la facilité, qui cherchent à échapper à la passion de la foi, considérant comme faux ou obsolète, tyrannique ou légaliste, tout ce qui est un peu exigeant, qui blesse, ou qui demande des sacrifices. Formulons cela de manière plus positive : le futur de l’Église, encore une fois, sera comme toujours remodelé par des saints, c’est-à-dire par des hommes dont les esprits cherchent à aller au-delà des simples slogans à la mode, qui ont une vision plus large que les autres, du fait de leur vie qui englobe une réalité plus large. Il n’y a qu’une seule manière d’atteindre le véritable altruisme, celui qui rend l’homme libre : par la patience acquise en faisant tous les jours des petits gestes désintéressés. Par cette attitude quotidienne d’abnégation, qui suffit à révéler à un homme à quel point il est esclave de son égo, par cette attitude uniquement, les yeux de l’homme peuvent s’ouvrir lentement. L’homme voit uniquement dans la mesure où il a vécu et souffert. Si de nos jours nous sommes à peine encore capables de prendre conscience de la présence de Dieu, c’est parce qu’il nous est tellement plus facile de nous évader de nous-mêmes, d’échapper à la profondeur de notre être par le biais des narcotiques, du plaisir etc. Ainsi, nos propres profondeurs intérieures nous restent fermées. S’il est vrai qu’un homme ne voit bien qu’avec le cœur, alors à quel point sommes-nous aveugles ?
Allons encore un peu plus loin. De la crise actuelle émergera l’Église de demain – une Église qui aura beaucoup perdu. Elle sera de taille réduite et devra quasiment repartir de zéro. Elle ne sera plus à même de remplir tous les édifices construits pendant sa période prospère. Le nombre de fidèles se réduisant, elle perdra nombre de ses privilèges. Contrairement à une période antérieure, l’Église sera véritablement perçue comme une société de personnes volontaires, que l’on intègre librement et par choix. En tant que petite société, elle sera amenée à faire beaucoup plus souvent appel à l’initiative de ses membres.
L’Église sera une Église plus spirituelle, ne gageant pas sur des mandats politiques, ne courtisant ni la droite ni la gauche. Cela sera difficile pour elle, car cette période d’ajustement et de clarification va lui coûter beaucoup d’énergie. Cela va la rendre pauvre et fera d’elle l’Église des doux. Le processus sera d’autant plus ardu qu’il faudra se débarrasser d’une étroitesse d’esprit sectaire et d’une affirmation de soi trop pompeuse. On peut raisonnablement penser que tout cela va prendre du temps. Le processus va être long et fastidieux, comme l’a été la voie menant du faux progressisme à l’aube de la Révolution française – quand un évêque pouvait être bien vu quand il se moquait des dogmes et même quand il insinuait que l’existence de Dieu n’était absolument pas certaine – au renouveau du XIXe siècle. Mais quand les épreuves de cette période d’assainissement auront été surmontées, cette Église simplifiée et plus riche spirituellement en ressortira grandie et affermie. Les hommes, évoluant dans un monde complètement planifié, vont se retrouver extrêmement seuls. S’ils perdent totalement de vue Dieu, ils vont réellement ressentir l’horreur de leur pauvreté. Alors, ils verront le petit troupeau des croyants avec un regard nouveau. Ils le verront comme un espoir de quelque chose qui leur est aussi destiné, une réponse qu’ils avaient toujours secrètement cherchée.
Pour moi, il est certain que l’Église va devoir affronter des périodes très difficiles. La véritable crise vient à peine de commencer. Il faudra s’attendre à de grands bouleversements. Mais je suis tout aussi certain de ce qu’il va rester à la fin : une Église, non du culte politique car celle-ci est déjà morte, mais une Église de la foi. Il est fort possible qu’elle n’ait plus le pouvoir dominant qu’elle avait jusqu’à maintenant, mais elle va vivre un renouveau et redevenir la maison des hommes, où ils trouveront la vie et l’espoir en la vie éternelle. »
Joseph Ratzinger, 1969
Ce mercredi 2 février 2022, le patronage était en fête !!! Nous avons non seulement fêté la chandeleur sous tous ses angles : pendant la messe, par une procession d’entrée des enfants avec leurs cierges, puis par une belle homélie de Don Louis-Marie sur la présentation de Jésus au temple et aussi par un réengagement des personnes consacrées présentes : Don Louis-Marie, Don Axel, les Soeurs de la Consolation et également une laïque : Jacqueline et enfin crêpes au goûter. Jour de fête également avec la traditionnelle cérémonie de l’Enfance Missionnaire : œuvre pontificale par laquelle les jeunes se voient attribuer par le pape François un diocèse du monde dans lequel les enfants ont tout particulièrement besoin de prière : « les enfants prient pour les enfants » ! Ainsi cette année, trente nouveaux enfants se sont engagés (l’engagement consiste essentiellement à dire un « Je vous salue Marie » chaque jour pour les enfants du diocèse attribué) et de nombreux réengagements ont eu lieu, parfois pour la 5ème année consécutive !
Un immense merci à tous nos jeunes enfants missionnaires, à leurs parents qui sont venus nombreux pour les soutenir, aux Soeurs et à toute l’équipe du patronage. Pour finir une citation du chant missionnaire des enfants « Jésus, tu connais mon nom et tu m’appelles. Tu m’invites à la mission : Quelle merveille ! »
Chers paroissiens, les travaux de la Basilique ont commencé le lundi 24 janvier et je me réjouis de ces deux premières semaines après tant de travaux préparatoires (administratifs…). Ce n’est pas parce que tout va bien qu’il faut se reposer sur nos lauriers ! Je confie encore à votre prière le bon déroulement de ces travaux : pour que personne ne soit blessé, pour qu’il n’y ait pas de factures qui gonflent, pour que les délais soient respectés (et même peut-être gagner du temps !), pour que le Seigneur guide la main des artisans afin qu’ils soient inspirés et nous préparent une belle basilique où nous pourrons prier avec ferveur… Saint Joseph a veillé sur la Vierge Marie et l’Enfant Jésus, nous lui confions encore cette maison de Notre-Dame, merci de lui confier tout cela en plus de toutes vos intentions personnelles !
Je vous salue, Joseph, Vous que la grâce divine a comblé. Le sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux. Vous êtes béni entre tous les hommes, et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse, est béni. Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous, dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours et daignez
nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.
C’est de la vision qu’a eue Isaïe (Cf la première lecture de ce dimanche), que le chant du « Sanctus » est tiré. L’Eglise le met sur nos lèvres avant la consécration eucharistique. Chaque fois que nous le chantons, nous sommes comme « aspirés » au Ciel. Nous nous unissons à la liturgie céleste, celle que tiennent les séraphins devant la face du Seigneur : « Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur Dieu de l’univers ! Le ciel et la terre sont remplis de sa gloire ! »
Toutefois, la sainteté a dans la bible un sens tout particulier. « Dire que Dieu est saint, c’est dire qu’il est Tout Autre que l’homme. Dieu n’est pas à l’image de l’homme, bien au contraire, la Bible affirme l’inverse : c’est l’homme qui est « à l’image de Dieu » ; ce n’est pas la même chose ! Toute la terre est remplie de sa gloire : cela veut dire que nous devrions rester très modestes et très prudents chaque fois que nous parlons de Dieu. Parce que Dieu est le Tout Autre, il nous est radicalement, irrémédiablement impossible de l’imaginer tel qu’il est, nos mots humains ne peuvent jamais rendre compte de lui »
« Si Dieu n’est pas une idole à notre image, il faut qu’il soit tellement élevé au-dessus de toute créature que toutes les idées empruntées au monde de notre expérience demeurent toujours à l’infini de son être », nous dit Zundel.
Ce constat de la transcendance de Dieu que nous sommes appelés à faire avec les Séraphins pourrait avoir quelque chose de désespérant. Un Dieu si grand, qui pourrait l’atteindre ? Comme le dit Isaie, Je dis alors : « Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures, j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures et mes yeux ont vu le Roi, le Seigneur de l’univers ! »
Est-il possible ou souhaitable que je cherche à m’approcher de ce Dieu devant qui nul ne peut se tenir sans mourir ?
Heureusement, le chant du Sanctus ne s’arrête pas au cri des Séraphins, il continue : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, Hosanna au plus haut des cieux ! »
Or cette exclamation n’est plus celle des anges de la vision d’Isaie. Elle se trouve dans un tout autre passage de la bible. C’est ainsi que les habitants de Jérusalem accueillent Jésus qui entre dans la ville sainte monté sur le petit d’une anesse. L’Evangile nous raconte : « Ils disposèrent sur l’anon leurs manteaux et Jésus s’assit dessus. Alors les gens, en très nombreuse foule, étendirent leurs manteaux sur le chemin ; d’autres coupaient des branches aux arbres et en jonchaient le chemin. Les foules qui marchaient devant lui et celles qui suivaient, criaient : Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » Mt 21, 6-9.
Dans son génie, la liturgie juxtapose ces deux acclamations :
D’un coté, l’acclamation des anges qui s’inclinent devant le « trois fois saint » que nul ne peut nommer et de l’autre le Verbe divin qui s’offre à nous dans la fragilité de son humanité, entrant à Jérusalem, monté sur un ânon !
Les deux conceptions que l’on peut avoir de Dieu se retrouvent unies dans un même chant ! « Dieu si grand, Jésus si petit » disait le Cardinal Berulle.
« Le christianisme, tel qu’il est en son essence et tel qu’il vit dans la liturgie, a su concilier ces deux aspects du divin : l’être et l’amour et unir dans sa piété le sens de la transcendance ineffable de Dieu avec le sens de la plus tendre dilection.(…) Dieu reste l’océan infini de l’être. Mais il est tout autant l’océan infini de l’amour » disait Zundel
Même si Dieu est le « tout autre », Il s’est fait « l’Emmanuel » c’est-à-dire : le Dieu avec nous, le Dieu tout proche de nous ! C’est Lui qui dans son immense bonté, s’est abaissé pour que nous ne soyons jamais effrayés par la splendeur de Sa Gloire.
Sachons à chaque eucharistie, lorsque nous chantons le Sanctus, nous laisser saisir par ce mystère. Il s’agit bien de la même personne divine : simultanément, adorée par les anges et toutes les puissances célestes et venant à nous, cachée sous l’apparence du pain.
Don Louis Marie DUPORT
De nombreux paroissiens sont venus dimanche soir, après la messe de 18h30, déménager la sacristie afin de permettre aux entreprises de commencer les travaux de la Basilique dès le lundi. Nous avons ensuite transféré solennellement le St Sacrement dans la nouvelle chapelle à Don Bosco. Le Seigneur vous y attend !
Un grand merci à tous ceux qui ont répondu à l’appel.
Nous avons eu le plaisir dimanche dernier de recevoir à la Basilique Enora et Kaïna, deux nouvelles jeunes filles pour leur entrée en catéchuménat. Remercions le Seigneur qui nous fait la confiance de nous envoyer de nombreuses personnes pour les conduire jusqu’à lui. Prions bien pour elles, qu’elles deviennent de grandes saintes !
La prédication de Jésus à Nazareth, que nous suivons sur deux dimanches, constitue un véritable programme dans l’évangile selon saint Luc. Nous l’avons lu dimanche dernier, Jésus se présente comme le Messie promis, car en disant : « le Seigneur m’a marqué par l’onction », il se dit oint, ce qui se dit messie en hébreu, ou christ, en grec. Le Seigneur m’a consacré par l’onction, c’est-à-dire « m’a oint », c’est-à-dire m’a fait messie ou christ. Jésus signale à ses auditeurs que la promesse du messie qui devait venir, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit, en sa personne. Autrement dit : “je suis le Messie, je suis le Christ attendu”.
Et ce n’est pas cette affirmation qui a particulièrement choqué ses auditeurs, qui connaissaient bien Jésus, concitoyen de Nazareth, et qui sont même dans l’admiration devant celui qui leur semble bien parti pour devenir un grand homme. Toute municipalité est fière de savoir qu’un grand homme est issu de ses entrailles.
Et sans doute que déjà, certains y voient leur intérêt, et disent : “tous ces miracles et ce succès que tu as déjà eu à Capharnaüm, réalise-le également dans ta propre ville ! Tu es des nôtres ; en quelque sorte, tu nous appartiens, et ta ville a droit à des égards particuliers, si vraiment tu es ce grand homme et ce Messie que tu nous annonces !”
“D’accord, dirait Jésus, mais alors je vais dire comme je dis à tous : d’abord, « convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle » (Mc 1,15), pour avoir part comme les gens de Capharnaüm aux biens messianiques… Il n’y a pas de raison que je vous fasse un passe-droit de connivence. Si vous voulez avoir les biens messianiques pour des motifs humains, sans conversion, au nom d’une espèce de ‘privilège municipal’, parce que vous pensez que je ne suis que le fils de Joseph et non, comme l’indique la figure du Messie d’après les Ecritures, le Fils de Dieu (cf Ps 2, Ps 109/110, Mi 5,1-4, Dn 7,13-14; Sg 7,25-26…; cf Mt 26,63), alors le courant ne passera pas entre nous ! Je suis le Messie promis, et il me faut votre foi au Messie des Ecritures. « Croyez à la Bonne Nouvelle ! » Et d’ailleurs, comme Messie, je ne suis pas seulement de Nazareth ! Je suis destiné au monde entier ! Je ne suis pas ici pour être ‘récupéré’ par la famille ou la municipalité.”
S’ils ne se convertissent pas, s’ils ne croient pas qu’il est le Messie pour tous et non pas seulement le fils du charpentier pour l’honneur du village, il sera obligé de faire comme Élie et Élisée : ils sont allés donner des grâces aux païens, en laissant le ciel “fermé” pour Israël, car Israël sera fermé à la foi en son Messie, et fermé à mort. C’est aussi l’ouverture aux païens qui sera racontée dans les Actes des Apôtres, qui est préfigurée ici (exemple : Ac 13,44-52). Il faut la conversion et la foi, c’est pour tout le monde pareil, sans passe-droit : « Ainsi donc, aux païens aussi Dieu a donné la conversion qui conduit à la Vie ! » (Ac 11,18).
Jamais Jésus ne peut être limité à notre groupe humain, à telle étiquette humaine. Cela peut rendre imperméable à la grâce divine : la pluie, la rosée de la grâce ne tombe pas sur cette terre, elle va arroser ailleurs. Catholique veut dire universel. Ne jamais s’approprier le Messie, celui qui est déjà venu dans la chair, parce qu’il serait du même groupe humain que nous. C’est aussi le Fils de Dieu, Celui qui doit revenir dans la gloire. Le ciel et la terre passeront, mais ses paroles, celles de l’Evangile, ne passeront pas (Mt 24,35). Ne l’enfermons pas dans des postures ou impostures religieuses humaines : « seulement dans la conversion et la foi sera votre salut » (cf Is 30,15).
Don Laurent LARROQUE
Le week-end dernier, du 14 au 16 janvier, s’est déroulé, à Meyzieu dans le Rhône, le « week-end Frat Patro CSM ». Directeurs et aumôniers de 15 des patronages de la Communauté Saint-Martin se sont ainsi réunis pour échanger sur leurs différents patronages et recevoir les témoignages de divers intervenants.
Notre patronage de Saint-Raphaël : « La Cité de l’Archange » était représenté par sa directrice Lise et par Don Axel. Joie et partage étaient les maîtres-mots de ce beau week-end ! Nous avons même pu faire un petit pèlerinage au sanctuaire du Mas Rillier (photo). « Ici on joue ! Ici on prie ! »
Avec le Motu Proprio « Aperuit illis » c’est-à-dire « il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures » (Lc 24, 45), le Pape François nous a donné un nouveau rendez-vous liturgique. Chaque année, le 3ème dimanche du Temps Ordinaire est institué le dimanche de la Parole. Un peu comme a été institué un dimanche pour la fête du Saint Sacrement ou Fête Dieu, ce dimanche de la Parole est là pour nous aider à apprécier ce don de Dieu. Bien sûr, c’est tous les dimanches et à chacune de nos prières que nous nous mettons à l’écoute de la Parole de Dieu, mais cette institution veut nous aider à être plus attentifs à la Parole de Dieu, à la place des saintes écritures dans notre vie.
La Bible est le livre le plus vendu dans le monde. Ce succès demeure depuis l’invention de l’imprimerie ! Mais, pour nous chrétiens, la Bible n’est pas seulement un livre, c’est la Parole de Dieu. Elle nous sert à connaître Dieu, connaître son projet d’amour pour l’humanité et nous ajuster à sa volonté pour nous.
Dans la Communauté Saint Martin nous avons un trésor, hérité d’une tradition bénédictine, qui est la lecture priée de l’Écriture Sainte ou lectio divina. Ce n’est pas réservé aux moines ! Qu’est-ce que c’est ? C’est un temps conséquent que nous prenons pour lire, écouter, ruminer, contempler et mettre en pratique les lectures que l’Eglise nous offre pour la liturgie. C’est un peu comme si vous aviez reçu une lettre de quelqu’un qui vous est très cher : vous la lisez, la relisez, savourez chaque mot, chaque détail au point de la connaître presque par cœur ! Avec un peu de pratique, avec l’aide de l’Esprit-Saint, nous sentons, petit à petit, que cette parole prend un relief particulier, qu’elle devient vivante et efficace, « plus pénétrante qu’un glaive à deux tranchants » (He 4,12). Certes nous utilisons notre raison pour comprendre cette parole, mais ce n’est pas seulement un exercice de l’intelligence, c’est d’abord une prière. Son but est de nous mettre en contact avec Dieu, nous le faire connaitre, nous faire éprouver son amour particulier pour chacun de nous. Comme pour les pèlerins d’Emmaüs à qui le Christ ouvrit l’intelligence à la compréhension des écritures, nous en sortons avec le cœur brûlant.
« J’aimerais beaucoup, a insisté le pape François, que tous les chrétiens puissent apprendre ‘la science sublime de Jésus-Christ’ à travers la lecture assidue de la Parole de Dieu, puisque le texte sacré est la nourriture de l’âme et la source pure et pérenne de la vie spirituelle pour chacun de nous. » (Discours du 29 septembre 2014).
Dans notre prière nous prenons souvent du temps pour parler à Dieu… mais est-ce que nous prenons autant de temps pour l’écouter ? Dans une relation ce n’est pas toujours le même qui parle, n’est-ce pas chacun son tour ? La lectio divina et la lecture des écritures, sont le moyen humble, concret, efficace pour laisser à Dieu l’occasion de nous parler. Alors il mettra dans notre cœur et notre bouche des mots nouveaux pour lui parler, pour être enflammé d’amour pour lui.
Alors peu à peu, nous serons façonnés, refaçonnés par cette parole et nous pourrons peut-être même devenir une bonne nouvelle ambulante pour les autres !
Don Marc-Antoine CROIZEPOURCELET