Articles par :

admin6070

Procession eucharistique et fête de départ de Don Louis Marie

Procession eucharistique et fête de départ de Don Louis Marie 1920 2560 Paroisses de Saint-Raphael


Viens Saint-Esprit !

Viens Saint-Esprit ! 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Comment les Apôtres se sont-ils préparés à la venue du Saint-Esprit ? En priant ! « Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie, la mère de Jésus, et avec ses frères. » C’est la prière de l’Eglise naissante, elle demande à Jésus et à notre Père du Ciel « Viens, Saint-Esprit ». C’est notre prière aujourd’hui et elle doit résonner jusqu’à la fin de l’histoire pour que nous-mêmes soyons revêtus de la Force d’en haut, pour faire l’œuvre de Dieu et non nos œuvres, pour connaitre Jésus en vérité et adorer le Père en Esprit et en vérité.

L’Esprit-Saint précède toutes les actions importantes : Au commencement du monde Il planait sur les eaux. Peu après dans la Bible Il est donateur de vie à la création d’Adam. Il inspire les prophètes et des hommes pour une mission spéciale au tournant de l’histoire sainte. Il vient sur la Vierge-Marie au début du renouvellement du monde, à l’Incarnation. Il est présent au baptême du Seigneur pour le début da sa vie publique. Il fait exulter Jésus dans la prière (Lc 10.21). Il est remis à la Croix dans le dernier souffle de Jésus. Il est répandu sur les apôtres au soir de la Résurrection pour leur donner le pouvoir de pardonner les péchés. Il est répandu sur l’Eglise à la Pentecôte pour annoncer les merveilles de Dieu avec puissance et fécondité. Il est invoqué à chaque messe sur les oblats afin qu’ils deviennent le Corps et le Sang du Seigneur.

Voulons-nous aussi recevoir le Saint Esprit ? Voulons-nous qu’il adhère en nous, qu’il soit l’âme de notre âme ? Voulons-nous ce que le Père veut nous donner plus que tout ? (Lc 11,13) : « Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent! » Voulons-nous comprendre et mettre en pratique la Parole du Seigneur, lui permettre de porter le fruit que notre Père en attend ? Tout cela vient de l’Esprit-Saint.

Ne soyons pas compliqués : pour l’attirer en nous il faut commencer par l’adorer au même titre que le Père et le Fils. Il faut lui parler comme nous parlons au Père et au Fils. Il faut lui demander de nous inspirer, de venir en nous. Il faut user des dons qu’il a déployés en nous et rendre grâce abondamment pour sa présence et son action. Comment devenir des saints sans l’Esprit de sainteté ? Ne tergiversons plus : adorons l’Esprit-Saint, appelons l’Esprit-Saint.

A l’école de la Vierge Marie – l’épouse du Saint-Esprit – les apôtres ont grandi dans la disponibilité à l’Esprit-Saint. Ils lui ont donné la place qui est la sienne et par-là ne firent plus obstacle à l’œuvre de Dieu en eux et autour d’eux. Que Notre-Dame du Cénacle nous apprenne à prier l’Esprit-Saint à vivre sous sa mouvance. Comme elle, que nous puissions dire « Me voici, que tout se passe pour moi selon ta parole. »

Don Marc-Antoine CROIZE-POURCELET

Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole

Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Quelques jours avant la belle fête de l’Ascension, l’Évangile de saint Jean nous plonge dans les derniers moments que Jésus passe avec ses disciples avant sa Passion. Ces paroles sont empreintes d’une douceur toute particulière : Jésus ne les prépare pas simplement à son départ, il leur donne l’assurance d’une présence durable, la sienne, celle du Père et celle de l’Esprit-Saint.
« Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. » Ce verset met en lumière l’essence de la foi chrétienne : l’amour de Dieu s’exprime par l’obéissance filiale à sa Parole que l’on garde comme une présence vivante en nous. « La parole de Dieu est un baume excellent qui ne se conserve que dans les cœurs purs » écrivait saint Vincent de Paul. Garder la Parole de Jésus, c’est chercher l’union avec lui au quotidien, dans nos pensées, nos actes, notre prière.
Cette fidélité conduit à une promesse bouleversante : Dieu vient habiter en nous. Non pas comme un invité de passage, mais comme un hôte qui fait de notre cœur sa demeure. Padre Pio disait : « Que ton cœur soit toujours prêt à recevoir Jésus dans le silence et la solitude intérieure. Alors, il te parlera. » Accueillir Dieu dans notre vie demande une disposition intérieure : une paix du cœur, une écoute fidèle, un amour sincère.
Et Jésus, justement, nous parle de cette paix : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. » La paix du Christ n’est pas l’absence de troubles, mais la présence d’un amour qui dépasse toute peur. Monsieur Vincent, le grand apôtre de la charité, qui a su garder une confiance et une paix intacte dans les nombreuses épreuves de sa vie, nous donne ce conseil : « Dans les revers, soyons comme des arbres fruitiers ; car d’autant plus qu’un rude et long hiver les resserre et les empêche de pousser, tant plus prennent-ils de profondes racines, et ils portent plus de fruit ». Il disait aussi : « Respect et douceur nourrissent la paix ; où est la paix, Dieu habite ».
Devant toutes les peines de nos vies, nous pourrions facilement avoir la tentation de chercher la paix telle que le monde nous la donne : dans des solutions extérieures, des sécurités humaines, ou des distractions. Pourtant, Jésus nous dit : « Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé ». Il sait que la paix véritable vient de l’intérieur, d’une relation vivante avec Dieu. « La prière est la meilleure arme que nous ayons, c’est la clé du cœur de Dieu  » répétait le Padre Pio. Prions donc pour cette paix, non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour notre monde blessé par la guerre et par la « culture de mort » que dénonçait déjà saint Jean-Paul II.
Jésus annonce également l’envoi de l’Esprit Saint, « le Défenseur », qui nous enseignera tout et nous rappellera ses paroles. Ce don de l’Esprit-Saint n’est pas un luxe spirituel réservé à quelques-uns, mais une promesse pour tous les baptisés. L’Esprit-Saint est notre guide, notre mémoire vivante du Christ, celui qui éclaire notre conscience et nous pousse à l’amour du prochain. Alors que nous avançons vers l’Ascension et la Pentecôte, préparons nos cœurs à recevoir à nouveau la plénitude du don de l’Esprit, en gardant fidèlement la parole de Jésus, dans la charité et la paix véritable. Que dans chacun de nos cœurs, Dieu puisse dire : « Voici une demeure où je peux habiter. »
Abbé Thomas DUCHESNE

Pèlerinage à Rome

Pèlerinage à Rome 1600 1200 Paroisses de Saint-Raphael

Les pèlerins de Rome rentrent émerveillés de leur voyage. Don Laurent a été un guide spirituel exceptionnel ! La plus forte émotion fut la rencontre avec le Pape et sa bénédiction lors de sa première audience. La visite de nombreuses églises où nous nous sommes recueillis sur les reliques de nombreux saints, nous a ouvert le chemin de l’amour et de l’espérance. L’organisation était au « top » et notre groupe en grande unité de prière et de fraternité.

Entraide paroissiale

Entraide paroissiale 150 150 Paroisses de Saint-Raphael


L’entraide paroissiale ferme ses portes pour l’été
Fermeture de l’entraide paroissiale du 4 juillet au 26 août !
Merci de ne rien déposer pendant cette période !

Le gloire de Dieu, c’est l’homme vivant

Le gloire de Dieu, c’est l’homme vivant 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

« La gloire de Dieu c’est l’homme vivant, et la vie de l’homme c’est la vision de Dieu ». Voilà ce que disait saint Iréné de Lyon Père et Docteur de l’Eglise.
Cette phrase résonne d’avantage lorsqu’on la met en lien avec l’évangile de ce dimanche : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui. Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera et il le glorifiera bientôt » Jean 13, 32.
Car il est toujours difficile de comprendre le Christ lorsqu’il parle de son monde, le monde de Dieu. Que signifie la gloire de Dieu, ce que nous ne voyons pas avec nos yeux ?
Cela signifie qu’il est rendu grand, vraiment ce qu’il est (sans idée de changement de sa personne) lorsqu’il est glorifié. Et Dieu est rendu vraiment ce qu’il est, au plus profond de son être, lorsque l’homme est vivant. La vie de l’homme est non pas de vivre heureux, ce n’est que la conséquence, mais de vivre avec Dieu.
On pourrait dire cette phrase de saint Iréné ainsi : Lorsque l’homme choisit de vivre avec Dieu, il le glorifie, il lui rend ce qui lui est dû. Bref l’homme devient juste. Il accomplit la justice. Or la vertu de justice a deux visées : commençons par celle qui nous paraît la plus évidente, celle d’empêcher la triche entre les hommes. Si quelqu’un vient à tricher, dans quelque domaine que ce soit, il est juste de venir au secours de celui qui est lésé.
C’est ce qu’est sensé accomplir la justice humaine. La seconde visée de la vertu de justice est celle que nous oublions souvent et qui est pourtant la plus importante : il faut rendre à Dieu ce qui lui appartient, c’est-à-dire notre vie, c’est-à-dire sa gloire.
Être juste envers Dieu, c’est le prier sans cesse pour lui rendre la gloire qui lui est due. Que dirait-on d’un homme qui ne remercie jamais lorsqu’on lui rend un service ? Qu’il est ingrat et désagréable.
Alors que dire des hommes qui vivent sans rendre gloire à Dieu, lui qui nous a créés et permis de vivre. Cela ne doit pas nous arriver, nous qui avons reçu le message de l’Evangile. Pour ne pas manquer à la justice, rendons gloire à Dieu en chaque instant de notre vie.
Que notre vie à tous soit une prière permanente. Ainsi nous serons vraiment vivant et Dieu sera vraiment glorifié

Don Bruno de LISLE

Fête de départ de Don Louis Marie

Fête de départ de Don Louis Marie 1920 2560 Paroisses de Saint-Raphael

Habemus Papam

Habemus Papam 1645 1007 Paroisses de Saint-Raphael

« Que la paix soit avec vous tous, très chers frères et sœurs. Ceci est le premier salut du Christ ressuscité, le bon berger qui a donné sa vie pour le troupeau de Dieu. Je voudrais moi aussi que ce salut de paix entre dans nos cœurs, qu’il parvienne à vos familles, à toutes les personnes, où qu’elles soient, à tous les peuples, à toute la terre. Que la paix soit avec vous.
C’est la paix du Christ ressuscité, une paix désarmée, et une paix désarmante, humble et persévérante, elle vient de Dieu, Dieu qui nous aime tous, inconditionnellement.
Nous gardons encore dans nos oreilles cette voix faible, mais toujours courageuse, du pape François bénissant Rome. Le pape bénissant Rome a donné sa bénédiction au monde, au monde entier, ce matin de Pâques.
Permettez-moi de poursuivre cette même bénédiction. Dieu nous aime, Dieu vous aime tous, et le mal ne prévaudra pas. Nous sommes tous entre les mains de Dieu.
C’est pourquoi, sans crainte, unis, main dans la main avec Dieu et les uns avec les autres, allons de l’avant. Nous sommes les disciples du Christ. Le Christ nous précède.
Le monde a besoin de sa lumière. L’humanité a besoin de lui comme pont vers Dieu et son amour. Aidez-nous aussi, puis les uns les autres, à construire des ponts par le dialogue, par la rencontre, nous unissant tous pour être un seul peuple, toujours en paix. Merci au pape François.
Je veux aussi remercier tous mes frères cardinaux qui m’ont choisi pour être le successeur de Pierre et pour marcher avec vous en tant qu’Église unie, toujours à la recherche de la paix, de la justice, toujours cherchant à œuvrer comme des hommes et des femmes fidèles à Jésus-Christ, sans peur, pour annoncer l’Évangile, pour être missionnaires.
Je suis un fils de saint Augustin, un augustinien, qui a dit : ‘avec vous je suis chrétien et pour vous évêque’. En ce sens, nous pouvons tous marcher ensemble vers cette patrie pour laquelle Dieu nous a préparés.
Je salue tout particulièrement l’Église de Rome. Nous devons chercher ensemble comment être une Église missionnaire, une Église qui construit des ponts, qui dialogue, toujours ouverte à l’accueil, comme cette place, à bras ouverts, de tous ceux qui ont besoin de notre charité, de présence, de dialogue, d’amour.
Qu’il me soit aussi permis de dire un mot, un salut […] en particulier à mon cher diocèse de Chiclayo, au Pérou, où un peuple fidèle a accompagné son évêque, a partagé sa foi et a donné tant, tant pour continuer à être l’Église fidèle de Jésus-Christ.
À vous tous, frères et sœurs, de Rome, d’Italie, du monde entier, nous voulons être une Église synodale, une Église qui marche, une Église qui cherche toujours la paix, qui cherche toujours la charité, qui cherche toujours à être proche, surtout de ceux qui souffrent.
Aujourd’hui, c’est le Jour de la Supplique à la Madone de Pompéi, notre Mère Marie, qui veut toujours marcher avec nous, être proche, nous aider par son intercession et son amour. Alors, j’aimerais prier avec vous, prions ensemble pour cette nouvelle mission, mais aussi pour toute l’Église, pour la paix dans le monde, et nous demandons cette grâce spéciale de Marie, notre Mère.
Pape Léon XIV

Vie dans les paroisses

Vie dans les paroisses 1572 1180 Paroisses de Saint-Raphael

Soirée des étudiants jeunes pro de l’aumônerie

Réunion des bénévoles de N.-D. de la Paix

2ème table ronde Café Alpha vendredi 2 Mai 2025

Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes

Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Ce cri des Apôtres, devant le Conseil suprême, résonne avec une force particulière en ces jours où l’Église universelle s’apprête à vivre un événement majeur : l’élection d’un nouveau pape. Tandis que les cardinaux entreront en conclave au cours de cette semaine, nous sommes invités à supplier l’Esprit-Saint pour que chaque cardinal électeur garde cet impératif au fond de son cœur  : Obéir à Dieu et à Lui seul.
Les Apôtres n’ont pas hésité à proclamer l’Évangile malgré l’interdit formel des autorités religieuses de leur temps. Leur force nous rappelle que l’Eglise n’a pas pour mission de se conformer aux idées à la mode. Sa mission n’est pas d’abord d’être acceptée par le monde, mais de rester fidèle à Celui qui l’envoie.
D’ailleurs, le monde ne peut comprendre l’Église parce qu’il cherche à la réduire à une institution humaine. Or son autorité vient de plus haut, elle vient de Dieu. Comprendre le conclave sur le schéma d’une élection politique, c’est réduire l’église à une réalité purement sociale.
L’Evangile de ce dimanche nous rappelle que l’autorité du Christ a été confiée par Jésus lui-même à St Pierre et à ses successeurs !
C’est un choix de Dieu que de confier à celui qui l’a pourtant trahi par trois fois le soin de faire paître son troupeau.
Une seule question lui ai posé : « Pierre m’aimes-tu ? »
Les cardinaux, réunis sous la coupole de la Chapelle Sixtine, ne seront pas là pour élire un “chef” au sens mondain du terme, mais pour discerner, dans la prière et l’écoute du Saint-Esprit, celui que Dieu a choisi pour conduire son peuple aujourd’hui.
Au nouveau pape sera posée cette même question… malgré ton infirmité, malgré tes multiples trahisons, veux tu m’aimer ?
Nous comprenons bien que le brouhaha des médias est un bruit de fond assourdissant qui risque de couvrir en notre âme la voix même du Christ Jésus !
Même si nous ne sommes pas électeurs, nous serons appelés à accueillir leur choix avec un cœur vierge. Cela ne nous sera possible que si nous éteignons notre télévision.
Préférons donc le silence de la prière aux caricatures politiciennes des papabili !
En tant que fidèle, membre du corps ecclésial, nous avons le devoir de prier l’Esprit-Saint afin qu’Il donne au cardinaux la même audace qu’aux apôtres : obéir à Dieu malgré les pressions politiques qui s’exercent inévitablement sur chacun d’entre eux !

Don Louis Marie DUPORT

    Nous contacter

    +33 4 94 19 81 29

    Nous aider