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Fête de la chandeleur célébrée dans les paroisses

Fête de la chandeleur célébrée dans les paroisses 2560 1920 Paroisses de Saint-Raphael

A notre Dame de la Victoire

A Notre Dame de la Paix

Messe d’action de grâce de Mgr REY

Messe d’action de grâce de Mgr REY 480 640 Paroisses de Saint-Raphael

Journée de pré-jubilé des jeunes

Journée de pré-jubilé des jeunes 848 1131 Paroisses de Saint-Raphael

Duc i altum !

Duc i altum ! 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Les textes de ce cinquième dimanche du Temps Ordinaire nous permettent d’identifier un processus qui advient généralement lors d’une conversion. Il s’agit d’étapes clés par lesquelles sont passés ceux qui disent avoir la foi. Même si ces étapes du chemin de conversion ne sont pas toujours bien tranchées, je crois que l’on peut ainsi résumer la dynamique missionnaire.

  • Une rencontre avec Dieu
  • Qui bouleverse et transforme notre existence
  • Et qui nous rend missionnaires.

Ce même processus est vécu par Isaïe (1ère lecture), Paul (2ème lecture) et Pierre (Evangile).
Tout commence par une irruption du divin. Isaïe voit le Seigneur dans sa gloire, Paul est saisi par le Ressuscité sur le chemin de Damas, Pierre est bouleversé par la puissance de Jésus lors de la pêche miraculeuse. Cette rencontre n’a rien d’anodin : elle dérange, elle met en lumière ce que l’homme est vraiment devant Dieu.
Car aussitôt après vient un moment de lucidité douloureuse : la prise de conscience de son indignité. Isaïe s’écrie : « Malheur à moi, je suis un homme aux lèvres impures ! », Pierre tombe aux genoux du Christ en confessant  : « Éloigne-toi de moi, Seigneur car je suis un homme pécheur  !  » et Paul se reconnaît comme « l’avorton », le dernier des apôtres, indigne de sa mission. La proximité du divin est une lumière qui révèle la vérité de notre être en nous plaçant immédiatement dans l’humilité : non pas un écrasement, mais la juste condition de la créature face au Créateur. Devant Dieu, nous ne pouvons plus nous illusionner sur nous-mêmes.
Mais cette même lumière ne révèle pas seulement notre indignité. Elle éclaire aussi nos talents, nos potentialités cachées, celles que nous ignorions nous-mêmes ou que nous n’osions pas reconnaître. Isaïe, l’homme aux lèvres impures, devient le prophète d’une parole brûlante. Paul, le persécuteur, devient l’infatigable missionnaire des nations. Pierre, le pêcheur sans envergure, devient le roc de l’Église. En rencontrant Dieu, ils découvrent en eux une richesse insoupçonnée. La toute puissance divine lorsqu’elle se rapproche de nous, n’écrase pas, elle élève.
L’amour de Dieu va plus loin. Pour nous permettre de nous déployer, de réaliser les potentialités qui sont en nous, il choisit un moyen très simple mais si beau : Il fait confiance !
Il nous confie ce qu’il a de plus beau : l’annonce de l’évangile.
Ce schéma – rencontre, prise de conscience, envoi – n’est pas réservé aux grandes figures bibliques. Il est celui de toute vie chrétienne authentique. Dieu se donne à voir dans nos existences : à travers une parole, un événement, une rencontre. Il nous révèle à nous-mêmes, non pour nous accabler, mais pour nous ouvrir à sa grâce. Et il nous envoie, chacun selon notre vocation, être témoins de son amour dans le monde.
Peut-être pouvons nous profiter de ce dimanche pour demander la grâce d’une rencontre plus approfondie avec le Seigneur, pour qu’en le laissant s’approcher de nous, il puisse faire grandir la confiance. Prenons cette décision de ne plus nous laisser enfermer dans nos propres limites en écoutant le Christ nous envoyer au large.
Don Louis Marie DUPORT

Lumière des nations

Lumière des nations 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

C’est le nom que le vieillard Syméon donne à cet enfant de 40 jours en le prenant dans ses bras et en l’élevant, j’imagine, en action de grâces dans le Temple de Jérusalem, comme pour le présenter à son Père et à nous, à l’ensemble de l’humanité.
C’est le nom que le Concile Vatican II a voulu lui redonner, environ 2000 ans plus tard, en intitulé d’un de ses principaux documents (“Lumen Gentium”). Et en l’an 2025, nous fêtons encore cet Enfant qui est venu, qui a prêché l’évangile et qui a réalisé le Salut par sa mort et sa Résurrection, nous “jubilons” même, car cette Bonne Nouvelle du Salut en Jésus-Christ reste “la grande joie pour tous les peuples” (cf Lc 2,10) : Jésus Christ ! Non seulement pour le passé, mais annoncé encore dans notre présent fébrile, et attendu encore dans le futur pour son retour dans la gloire, car passé, présent et futur se rejoignent en la Personne de ce Jésus, proclamé par Syméon, reconnu comme Lumière par les nations, « annoncé chez les païens, et cru dans le monde » (cf 1Tim 3,16), c’est Lui la Bonne Nouvelle indépassable, « Celui qui est, qui était, et qui vient ! » (Ap 1,8).
Moi aussi, Seigneur Jésus, je t’appelle « Lumière des nations » avec jubilation intérieure, avec la joie d’une Bonne Nouvelle indépassable à annoncer encore au monde entier, à toutes les nations, même celles qui aujourd’hui mettent beaucoup d’énergie (malsaine) à ne pas te reconnaître comme leur vraie Lumière.
Oui, le fait que tu ne sois pas reconnu comme l’Enfant-Dieu, Innocent et Sauveur, faible et ressuscité, « crucifié en raison de ta faiblesse, mais vivant par la Puissance de Dieu » (2Co 13,4) m’attriste infiniment, mais “ma tristesse se changera en joie, et personne ne me l’enlèvera !”
(cf Jn 16,22). Oui, que l’évangile soit mis au “banc des nations” alors qu’il est « Lumière des nations » me peine profondément, d’une part parce que « l’Amour n’est pas aimé », d’autre part parce que rejeter la Lumière est la meilleure garantie d’épaissir les ténèbres et de s’y enfoncer.
« Pour peu de temps encore la lumière est parmi vous. Marchez tant que vous avez la lumière, de peur que les ténèbres ne vous saisissent ; celui qui marche dans les ténèbres ne sait pas où il va. Tant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin de devenir des fils de lumière. »
Jn 12,35-36.
Cet avertissement de Jésus à la veille de sa mort et de sa disparition dans le tombeau, comme Jonas dans le ventre du cachalot, je souhaite le redire à ma génération.
« Il ne sera pas donné de signe à cette génération !… » Elle en a déjà eu trop, et ça n’a servi à rien qu’à endurcir les cœurs dans l’incrédulité et la méchanceté. « …Si ce n’est le signe de Jonas ». (Mt 16,4). Mais comme alors, ça ne servira à rien pour ceux qui ont déjà le cœur dur.
Prends l’Enfant-Jésus de 40 jours dans tes bras, c’est Marie qui te le tend, mon cher contemporain au cœur dur, et que l’Amour inoffensif et vulnérable « en raison de sa faiblesse » brise ton cœur endurci, qu’il te donne de croire que l’Amour indépassable, plus fort que la mort, et plus puissant que toutes les puissances au Ciel, sur terre et aux enfers, s’est déjà manifesté et que tu n’as rien d’autre à faire qu’à te laisser aimer. Ce n’est pas trop beau pour être vrai. C’est la vraie Lumière des nations, comme il était au commencement, ici et maintenant et toujours et pour les siècles des siècles, amen !
Don Laurent LARROQUE

Evangile selon Saint Luc

Evangile selon Saint Luc 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Ce dimanche s’ouvre pour nous l’évangile selon Saint Luc que nous entendrons tous les dimanches de cette année liturgique. En effet, les lectures du dimanche sont divisées sur trois années pour que chaque année nous puissions parcourir presque tout un évangile synoptique (Saint Matthieu, Saint Marc, Saint Luc). Saint Luc ne fait pas partie des apôtres (comme Saint Matthieu et Saint Jean) mais il s’est renseigné «  avec exactitude » auprès « des témoins oculaires et des serviteurs de la Parole » des « évènements qui se sont accomplis parmi nous ». Son évangile est riche de détails et de paraboles. Comme Saint Matthieu il nous offre les détails attendrissants de l’enfance de Jésus. Nous appelons quelquefois cet évangile « l’évangile de la Miséricorde » en raison des trois paraboles du chapitre 15.
Au moment où Saint Luc écrit, la rupture avec le judaïsme est consommée. Les disciples de Jésus n’ont plus le droit de prêcher dans les synagogues. C’est ce qui rend Saint Luc particulièrement sensible aux paroles de Jésus liées à « l’universalité du Salut » : il n’est pas venu sauver seulement un peuple privilégié, mais toutes les nations, de tous les temps et en tous lieux. Cet évangile n’est que le premier tome de Saint Luc, il faudra bien sûr lire ensuite les « Actes des Apôtres » qui racontent – toujours avec précision – une succession d’événements de l’Eglise naissante. Enfin, il est adressé à Théophile, c’est-à-dire « celui qui aime Dieu ». À la suite de tant d’autres, nous sommes ces « Théophile » dont l’intelligence a soif de connaitre Dieu et de grandir dans la foi.
Aujourd’hui – comme après son baptême par Jean Baptiste dans le Jourdain pour aller au désert – Jésus est « poussé par l’Esprit ». C’est dorénavant animé de cette Puissance de l’Esprit que Jésus parle et agit dans son ministère public. Contrairement à Saint Jean-Baptiste qui prêche au désert, Jésus va à la synagogue le samedi, dans un lieu d’affluence. Cette page du livre d’Isaïe sur laquelle s’ouvre providentiellement le rouleau est comme un programme : « porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur »
Il ne dit pas explicitement qu’il est le messie, il ne force pas les
intelligences, mais à tous ceux qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, il accomplira sous leurs yeux tous ces signes messianiques. Il donne des indices, il montre que l’écriture parle de Lui, il laisse libre les intelligences d’accepter ou non le signe offert.
Aujourd’hui encore tant de personnes attendent de Dieu d’être contraints à croire, que leur intelligence soit vaincue par des manifestations de Dieu si évidentes qu’il leur devient impossible de ne plus croire. Parfois, nous luttons avec ceux-là avec les armes de l’intelligence comme pour les convaincre. Si l’exercice est bon pour nous, pour affermir nos raisons de croire, il est souvent inefficace pour ouvrir à la foi car ce n’est pas la méthode du bon Dieu. Pour croire, il faut vouloir croire. Les signes deviennent signifiants grâce à la foi et la font grandir de plus en plus.
Que l’écoute et la lecture de l’évangile selon Saint Luc, cette année, fassent grandir notre foi, nous rendent toujours plus dignes de confiance pour annoncer les merveilles que le Seigneur fit pour nous.
Don Marc Antoine CROIZE-POURCELET

Jubilé des jeunes

Jubilé des jeunes 934 1280 Paroisses de Saint-Raphael

Le jubilé des jeunes aura lieu du 25 juillet au 4 août 2025
Un groupe partira de Saint-Raphaël avec le diocèse de Fréjus-Touloun
Fin des inscriptions au tarif réduit au 31 janvier 2025
Plus de renseignements auprès de Don Raphaël – 07 81 73 14 93

Une mission paroissiale

Une mission paroissiale 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Samedi prochain notre paroisse accueillera des prêtres et des fidèles de tout le diocèse pour une journée de prière et de formation ayant pour thème : « la seule croissance, c’est la sainteté ». Nous pourrions nous dire, d’un naturel plutôt suspect ou méfiant, encore un projet à la mode ! Et nous nous surprendrions à entendre au creux de l’oreille le mot de Gustave Thibon : « être dans le vent : une ambition de feuille morte ».
Pourtant, ce n’est pas un projet nouveau. Bien au contraire cette journée veut s’inscrire dans la ligne d’un grand héritage spirituel : la mission paroissiale ! Tombée en désuétude dans les années 1960, la mission paroissiale apparaît en France dans le sillon du renouveau spirituel du Concile de Trente au XVIIème siècle. Pleins de créativité, des prêtres diocésains ou membres de communautés religieuses prennent leur bâton de pèlerin et s’arrêtent dans les paroisses pour évangéliser aussi bien les paroissiens que les brebis égarées. La mission pouvait durer quelques jours, ou plusieurs semaines. Les prédicateurs réunissaient le village ou le quartier, prêchaient la conversion pour les pécheurs, préparaient les âmes à une bonne confession et mettaient en place des exercices de dévotions pour permettre aux fidèles de persévérer sur la voie du salut. Tous les paroissiens se faisaient un devoir d’honneur d’y participer.
Pour être compris de tous, les missionnaires s’adaptent avec beaucoup d’imagination à leur public en développant une culture de l’image. Ils affichent sur la place publique des « tableaux de mission  » représentant des cartes pour enseigner les vertus et les vices, ou donner des conseils spirituels. Ils élèvent de grands calvaires, ou des croix de mission, que nous pouvons observer aujourd’hui encore dans nombre de nos villages, en souvenir de leur passage. Ils composent de nouveaux cantiques sur des airs populaires avec des paroles édifiantes. La mission se terminait toujours par une grande Messe où la liturgie était déployée avec solennité et beauté. Avec des moyens nouveaux, ils annonçaient une vérité immuable : Dieu vous aime, il a envoyé son Fils Jésus qui est mort et ressuscité pour vous sauver et vous obtenir le pardon de vos péchés : convertissez-vous et faites pénitence.
Le vénérable dom Michel Le Nobletz fut le premier prêtre à lancer cette initiative missionnaire en Bretagne. Il résumait sa doctrine spirituelle en ces mots : « pour aimer Dieu, trois choses sont nécessaires : la première est qu’il faut connaître Dieu, la seconde est qu’il faut se souvenir souvent de Dieu le jour et la troisième est qu’il faut unir notre volonté à la volonté divine ». Il fut rejoint dans son innovation pastorale par de grands saints missionnaires tels que Saint Louis-Marie Grignon de Montfort et Saint Jean Eudes. Combien de conversions, de vocations, de fruits spirituels en abondance nous leur devons !
Et nous ? Venons nombreux à cette journée pour raviver en nos cœurs la flamme missionnaire de « l’Amour qui n’est pas aimé » !

Abbé Thomas DUCHESNE

« Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait »

« Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Dans la foi catholique, les disciples du Christ sont invités à mettre leur vie au service de ce dernier. L’Eglise a discerné sept œuvres de miséricorde spirituelles et sept œuvres de miséricorde corporelles en méditant la vie du Sauveur :
Conseiller ceux qui sont dans le doute ; enseigner les ignorants  ; avertir les pécheurs ; consoler les affligés ; pardonner les offenses ; supporter patiemment les personnes ennuyeuses  ; prier Dieu pour les vivants et pour les morts, telles sont les œuvres spirituelles.
Donner à manger aux affamés ; donner à boire à ceux qui ont soif  ; vêtir ceux qui sont nus ;
Accueillir les pèlerins ; assister les malades ; visiter les prisonniers  ; ensevelir les morts ; telles sont les œuvres corporelles.
Le chrétien agira bien s’il accomplit une ou plusieurs de ces
œuvres de miséricorde, car elles correspondent au commandement du Christ : « tu aimeras ton prochain comme toi-même ».
Dans notre paroisse, il existe de nombreuses manières d’œuvrer en ce sens. Il en est une que j’aimerais mettre en lumière car en plus de répondre au message du Christ, elle permet de lutter contre un fléau : la solitude. Sainte Mère Thérèsa disait à ce propos : « la solitude et le sentiment de ne pas être désiré sont les plus grandes pauvretés » . Il y a beaucoup de personnes qui sont seules et qui ne savent pas comment sortir de cette solitude, en particulier dans les EHPAD. La paroisse organise des visites auprès de ces personnes qui vivent dans des « établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes ». Un groupe de paroissiens va toutes les semaines visiter les personnes qui le désirent, pour donner affection, temps, à ceux qui veulent. Ils accomplissent ainsi l’œuvre de miséricorde : assister les malades. Vous pouvez vous aussi participer à cette belle mission en rejoignant le Service Evangélique des Malades (SEM). Pour ce faire, vous pouvez me contacter directement. L’essentiel passe par l’écoute et le dialogue. C’est à la portée de tous. Ce service est discret et donc une voie royale pour aller au ciel.
Lorsque je suis arrivé à saint Raphaël il y a deux ans, j’ai été marqué de voir l’implication de certains d’entre nous dans le service des obsèques. Des paroissiens viennent prier aux obsèques de personnes qu’ils ne connaissent pas, simplement pour accomplir cette œuvre de miséricorde essentiel : ensevelir les morts. Le Seigneur saura les remercier pour leur service.
Soyons des pratiquants de notre religion : œuvrons !
Don Bruno De LISLE

Spectacle et goûter de noël des enfants du patronage

Spectacle et goûter de noël des enfants du patronage 2560 1920 Paroisses de Saint-Raphael

Mercredi 8 Janvier a eu lieu le spectacle de Noël du Patronage. Les enfants ont pu présenter une pièce de théâtre ainsi que des chants devant leurs familles et amis mais aussi devant plusieurs résidents de l’EHPAD Saint Jacques de Puget sur Argens venus découvrir le Patronage et sceller le début d’une belle série d’échanges entre les enfants et les personnes âgées.

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