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Transfiguration, transsubstantiation, décision

Transfiguration, transsubstantiation, décision 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

La Préface de ce 2ème dimanche de Carême donne le sens de la Transfiguration : « il nous révélait ainsi que sa passion le conduirait à la gloire de la résurrection. » Jésus est la “joyeuse lumière, splendeur éternelle du Père”, et il s’est transfiguré un instant en ôtant le voile de son humanité, pour que nous ne doutions pas de lui quand nous le verrons le Vendredi Saint, “sans beauté ni éclat”, défiguré par les coups et les crachats, le sang et la poussière. Et pour que nous acceptions à notre tour de suivre un tel Christ en faisant résolument le choix de la croix dans notre vie.
L’Evangile du jeudi des Cendres nous le rappelait : « il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, qu’il soit tué et que le 3ème jour il ressuscite. » Et par conséquent, « celui qui veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Celui qui veut gagner sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera. »
Et aujourd’hui, la voix du Père se fait entendre pour nous dire : « celui-ci est mon Fils, écoutez-le ».
Pour nous aider à nous engager derrière Lui, Jésus a non seulement voulu la transfiguration (dont Pierre, Jacques et Jean, les mêmes qui dormiront à l’agonie de Jésus, sont pour nous les témoins), mais il a aussi institué la transsubstantiation : c’est l’Eucharistie. C’est le même Dieu qui s’est fait homme et qui s’est fait pain et vin pour nous nourrir de son corps et de son sang. Songeons que dans l’Eucharistie nous avons le même Christ glorieux du jour de la transfiguration et que, s’il le voulait, et si nous le lui demandions pour conforter notre foi, il pourrait se transfigurer à nouveau devant nous, ou du moins nous donner des grâces qui nous font vraiment comprendre et voir qu’il est là présent, avec tout son Amour et toute sa gloire, toute son âme et sa divinité, le corps séparé du sang durant la Messe, pour nous rappeler qu’il est mort pour nous, mais présent tout entier quand même tout en se cachant derrière les aspects, les espèces d’une toute petite hostie.
Mais nous avons tous à nous décider résolument pour Jésus, à nous décider à obéir à la voix du Père qui nous redit : « Ecoutez-le », « faites tout ce qu’il vous dira », écoutez son Evangile, choisissez le chemin, la vérité et la vie, non pas la perdition, le mensonge et la mort.
Beaucoup trop de gens aujourd’hui, « et je le dis en pleurant, vivent en ennemis de la croix du Christ ». Ils vont tous à la perdition. Leur dieu c’est leur ventre, leur nombril, leur confort, leur plaisir. Ils ne tendent que vers les choses de la terre. Pour nous, notre cité se trouve dans les cieux d’où nous avons la Bienheureuse espérance de l’Avènement de Notre Seigneur Jésus Christ, qui transfigurera notre pauvre corps mortel à l’image de son corps transfiguré.

Don Laurent LARROQUE

Succès pour la 1ère kermesse des paroisses

Succès pour la 1ère kermesse des paroisses 2560 1920 Paroisses de Saint-Raphael

Merci aux nombreux bénévoles qui se sont mobilisés pour cette première édition de la kermesse des paroisses en centre ville ! Merci à tous ceux qui ont fait des crêpes, des gâteaux. Avec des jeux et des activités simples (chamboule tout, pêche à la ligne, tire à la corde, course en sac….) nous avons passé une après-midi magnifique dans une ambiance familiale et « bon enfant ». Bravo et Deo gracias !

Conférence de Don Jean-Yves sur Cuba

Conférence de Don Jean-Yves sur Cuba 2560 1920 Paroisses de Saint-Raphael

La conférence s’est déroulée à Don Bosco après la messe célébrée par
Don Jean-Yves Urvoy.
Don Jean-Yves a présenté la nouvelle mission qui lui est confiée à Cienfuegos.
Vos dons sont les bienvenus :
https://urlr.me/GFEju7

Merci !

Merci ! 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Chers paroissiens,
En ce début d’année je tiens à vous rendre les comptes de la gestion de nos paroisses.
Tout d’abord le mot qui me vient est MERCI. Merci de soutenir la mission de l’Eglise non seulement par vos offrandes généreuses mais aussi par vos engagements dans les nombreux services de nos paroisses. C’est beau de voir fourmiller une petite armée de bénévoles qui sert le Seigneur concrètement à travers leurs humbles services. Merci spécialement à nos prêtres et diacres qui se dévouent sans relâche au service du peuple de Dieu.
Soyons de plus en plus fidèles au mandat du Christ qui nous envoie pour proclamer que son Royaume est proche, pour faire résonner aujourd’hui sa Parole dont le monde a tant besoin, pour donner la vie de Dieu à travers les sacrements du salut. Je m’émerveille souvent des initiatives spontanées des fidèles pour tenter de rendre à Jésus ce monde qu’il a tant aimé.
Merci particulièrement pour vos dons financiers qui sont la Providence manifeste du Seigneur pour que cette mission se réalise. J’ai à cœur de laisser à nos successeurs non seulement des fidèles du Christ ardents à faire le bien, mais aussi des bâtiments le mieux entretenus possible pour faciliter la mission dans les années à venir. Que le Seigneur puisse avoir une moisson abondante et de nombreux ouvriers pour sa moisson !
Plus concrètement, en 2024 nos dépenses ont globalement augmenté de 4%, notamment pour les postes importants tels que l’énergie, les taxes, les assurances, les cierges. Nos recettes ont elles aussi globalement augmenté de 5%, portées par les quêtes (+3%), les cierges (+3%) et la librairie (+7%). Nous sommes donc largement bénéficiaires, ce qui permet d’envisager sereinement l’entretien de l’immobilier de la paroisse : nous possédons 12 des 15 bâtiments paroissiaux (églises et presbytères).
Enfin, le chiffre qui m’a surpris, c’est le nombre de donateurs au denier. Pour l’ensemble de Saint Raphaël cela représente 400 donateurs. Même si le montant global du denier est très honorable, c’est bien peu au regard du nombre de paroissiens du dimanche. Je me permets de vous redire que c’est un devoir pour les catholiques de subvenir aux besoins de l’Eglise. Je sais que vous le faites pour votre paroisse, la Communauté Saint-Martin, mais nous formons un corps et faisons partie du diocèse de Fréjus-Toulon. Même modestement, il est bon de manifester notre lien avec l’Eglise institutionnelle dont nous sommes bénéficiaires.
Pour les actes de Catholicité nous avons 12 baptêmes en plus, 11 mariages en plus et 27 obsèques en moins. Ceci s’explique sûrement par l’ouverture au crématorium d’un service catholique d’accompagnement des familles en deuil appelé la « Communion Saint-Lazare ».
En prenant un peu de recul, nous savons que nous sommes gâtés, nous avons beaucoup reçu et donc il nous sera beaucoup demandé. Votre générosité est une gratitude qui nous touche. Cette solidarité est le signe et la continuité d’une autre plus profonde et plus totale : celle du Christ avec toute l’humanité. Notre Seigneur Jésus, lui qui est riche, s’est fait pauvre pour nous enrichir (2Co 8,9). Bon Carême !

Don Marc-Antoine CROIZE-POURCELET

Entrons dans le combat de Dieu

Entrons dans le combat de Dieu 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Nous voici arrivés au dernier Dimanche avant le Carême où nous entrerons « les yeux fixés sur Jésus-Christ dans le combat de Dieu » (invitatoire du temps de Carême) contre les trois ennemis qu’identifiait le Père Lorenzo Scupoli dans son best-seller du 16ème siècle : « le monde, le démon et la chair ».
La Bible est pleine de combats où l’on peut retrouver ces trois ennemis. Un de ses nombreux combats éveille cependant notre attention car il ne ressemble pas aux autres : celui de Jacob dans le livre de la Genèse (Gn 32,23–33). Lutte intrigante, car le Patriarche ne se bat pas contre un de ces trois ennemis que nous avons évoqués. Seul dans la nuit, il se trouve assailli par quelqu’un de mystérieux qu’il n’arrive pas à identifier à cause de l’obscurité.
Benoît XVI, dans sa catéchèse du 25 mai 2011, nous livre cet éclairage : « Jacob se défend vaillamment et demande le nom de son rival qui répond par la même question. En donnant son nom, Jacob se rend et devient paradoxalement vainqueur. L’être mystérieux lui donne alors un nouveau nom : Israël qui signifie : Dieu est fort, Dieu triomphe. Cette nouvelle identité témoigne de la victoire de Dieu, qui donne gratuitement la bénédiction à Jacob. La tradition spirituelle de l’Église a retenu de ce récit le symbole de la prière comme combat de la foi et victoire de la persévérance. C’est la longue nuit de la recherche de Dieu, de la lutte comme en un corps à corps symbolique, pour connaître son nom et voir son visage. Nuit de la prière et du désir de Dieu, qui culmine dans un abandon de soi à sa miséricorde. Chers amis, toute notre vie est comme cette longue nuit de combat et de prière, habitée par le désir de la bénédiction divine, qui, reçue avec humilité, nous change réellement et nous donne une nouvelle identité  ».
Le combat de Dieu devient le combat avec Dieu, un combat dont la victoire s’obtient par la reddition. Ce n’est qu’une fois qu’il s’est rendu que Jacob reçoit la bénédiction et que la victoire lui est attribuée, mais il ne se rend pas sans combattre toute la nuit. Cette nuit des sens est le climat le plus ordinaire de notre prière sur la terre, puisque Dieu est Esprit et que nous sommes formés de la glaise. Acceptons cette obscurité avec persévérance, en mettant en Dieu toute notre confiance, sans rechercher la lumière d’aucune fausse consolation. En effet, nous pouvons nous surprendre à rechercher souvent dans la prière une consolation sensible, l’expérience sensible du réconfort de Dieu, la lumière rassurante de nous regarder en train de prier et d’en éprouver une certaine fierté. C’est là, dans le combat de la prière, que le démon se transforme en ange de lumière et nous pousse à désirer une fausse perfection, sans nul égard à notre faiblesse : « il nous allègue des passages de l’Écriture, nous remet devant les yeux les exemples des plus grands Saints, afin qu’une ferveur indiscrète et précipitée nous porte trop loin, et nous fasse faire quelque lourde chute » nous prévient le Père Scupoli. Prier, disait Thibon, « c’est descendre dans les oubliettes de notre âme, dans le silence et dans la nuit, où nos passions terrestres et notre indifférence à l’éternel ont emmuré Dieu, pour le retrouver et le consoler ».
Faisons nôtre ce conseil de saint François de Sales pour conduire notre combat spirituel à l’occasion du Carême qui approche : « Dans le régime des âmes, il faut une tasse de science, un baril de prudence et un océan de patience ».
Abbé Thomas DUCHESNE

Devant ces temps incertains

Devant ces temps incertains 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Il est bon de prendre en compte les changements de ces derniers temps. Alors que depuis les années qui suivirent la Seconde Guerre mondiale, l’homme occidental mettait sa foi dans un progrès qu’il jugeait salvateur pour lui mais aussi pour le reste du monde, nous sentons bien que de grands changements sont sur le point de se produire. La vision d’un monde s’élevant sans Dieu, vers une béatitude que l’homme se construit, s’étiole de plus en plus, du fait des difficultés non prévues qu’il rencontre. Ces changements vont nécessairement marquer notre style de vie, notre manière de penser le monde, ainsi que notre agir. Cela peut paraître inquiétant, car nous ne savons pas véritablement ce qui va se passer. Cependant l’homme de foi, celui qui n’a pas mis sa croyance dans une idéologie, mais en Dieu est plus assuré que les autres. En effet « Stat crux dum volvitur orbis » disent les chartreux . Celui qui a construit sa maison (entendre sa vie) sur le roc qu’est le Christ n’est pas étonné par les changements, le va-et-vient permanent des hommes politiques, les décisions qui regardent le monde comme un terrain à conquérir pour sa propre gloire etc… Est-il étonnant que ce monde, dit de progrès, s’affaisse tel un château de cartes dont la base était déjà branlante ? Certes non. « Rien de nouveau sous le soleil » disait Qohèleth. L’homme rame à contre-courant dans une mer magnifique que Dieu a créée par amour pour nous, se fatiguant sans raison, seulement celle de faire selon sa propre volonté. C’est pourquoi le prophète Jérémie à des mots très durs comme a son habitude envers ces hommes qui mettent leur foi non pas en Dieu, mais en tout autre chose : « Maudit soit l’homme qui met sa foi dans un mortel, qui s’appuie sur un être de chair, tandis que son cœur se détourne du Seigneur. Il sera comme un buisson sur une terre désolée, il ne verra pas venir le bonheur. Il aura pour demeure les lieux arides du désert, une terre salée, inhabitable. » Dieu va reprendre sa place dans notre monde car il est miséricordieux et peut pardonner à l’homme ses errements. Il l’a fait à de maintes reprises durant la traversée du désert du peuple d’Israël. L’homme devant l’effondrement de son projet visant à créer son monde, un monde sans Dieu, reviendra comme d’habitude, baissant la tête, plein de larmes et pliant le genou devant son Seigneur, le seul capable de nous sauver de notre solitude.
Don Bruno de LISLE

Le camp ski des jeunes de l’aumônerie

Le camp ski des jeunes de l’aumônerie 945 709 Paroisses de Saint-Raphael

Nous sommes partis avec l’Aumônerie de Fayence en camp ski-spi à Notre-Dame du Laus. Ce camp s’est passé dans une bonne ambiance. Nous avons vécu des moments forts comme l’adoration du Saint-Sacrement ou encore les confessions. Tous les soirs nous avons eu des veillées sur la vie de Benoîte Rencurel accompagnées par des jeux et des chants. Nous avons skié dans la station d’Ancelle et nous avons beaucoup progressé. Le mercredi nous avons eu une surprise : nous sommes allés à la patinoire. Il y a eu également une veillée des talents. Nous remercions toutes les personnes qui nous ont accompagnés durant le camp. Louise 6ème, Ombeline 5ème
Aumônerie de Saint-Raphaël.

Messe des malades à Sainte-Bernadette

Messe des malades à Sainte-Bernadette 1920 2560 Paroisses de Saint-Raphael

Heureux sommes-nous d’être chrétiens !

Heureux sommes-nous d’être chrétiens ! 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

« Heureux êtes-vous ! » Voici l’appel vibrant que nous adresse le Seigneur : nous sommes faits pour le bonheur, pour être heureux. Suivre le chemin qu’Il nous propose, nous conduira à la vraie Béatitude. Dans la somme de théologie, saint Thomas d’Aquin commence la partie de théologie morale par le traité sur la Béatitude. Pour un chrétien : agir de manière droite, c’est nous diriger vers le chemin du vrai bonheur. Nous sommes appelés au bonheur infini du Ciel où il n’y aura ni larmes, ni souffrance physique ou morale, ni mort mais, déjà ici-bas nous pouvons goûter le bonheur véritable qui provient de la communion avec Dieu et de la joie de faire sa volonté. « La vie éternelle a déjà commencé » dit une des préfaces des dimanches. Les commandements, l’éducation, toute la morale ne sont pas là pour nous contraindre dans notre agir mais pour nous aider à trouver le vrai bonheur.
Il est vrai cependant que le bonheur véritable peut parfois nous sembler éloigné des aspirations superficielles de notre existence : « heureux les pauvres », « heureux vous qui avez faim », « heureux vous qui pleurez », « heureux quand les hommes vous haïssent et vous excluent ». Si nous nous écoutons nous-mêmes, les béatitudes ressembleraient plutôt à celles-ci : « heureux les riches, heureux ceux qui ont réussi, heureux ceux qui sont en bonne santé, heureux ceux que tout le monde admire. » Le chemin de la vie chrétienne consiste à découvrir petit à petit, en méditant l’évangile et en contemplant le Christ, que le vrai bonheur est donné à celui qui « se plaît dans la Loi du Seigneur et murmure sa Loi jour et nuit ». Moins de moi, plus de Dieu !
Nous partons aujourd’hui avec les jeunes de l’aumônerie pour six jours de camp à Notre Dame du Laus, dans ce lieu béni, visité par la Sainte Vierge au cœur des Alpes. Dans un climat de vacances fraternelles pour ces jeunes, nous allons essayer de leur faire goûter les vraies béatitudes : « heureux celui qui rend service avant même qu’on le lui demande », « heureux celui qui sourit alors qu’il a envie de râler », « heureux celui qui se contente du peu de confort qu’il a, mais qui ne cherche pas la facilité », « heureux celui qui se détache du regard des autres en passant une semaine sans réseau social » ! Chers paroissiens, je me permets de confier ce camp à votre prière : non pas d’abord pour que nous fassions des exploits en ski, ni même d’abord pour que nous ayons beau temps (même si cela serait quand même mieux !) mais surtout pour que les jeunes se détournent de leur égoïsme et grandissent dans la joie de se donner, qu’ils puissent vivre une expérience vivante de Dieu afin que le Seigneur oriente vraiment leurs actes et leurs paroles.
Priez pour que nos jeunes soient des saints : rien ne sera plus utile à notre pays !
Don Raphaël SIMONNEAUX

Fête de la chandeleur célébrée dans les paroisses

Fête de la chandeleur célébrée dans les paroisses 2560 1920 Paroisses de Saint-Raphael

A notre Dame de la Victoire

A Notre Dame de la Paix

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