La peinture intérieure de l’église Notre-Dame de la Paix nécessite une réfection.
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(Les chèques libellés à l’ordre de l’ADFT vous permettront de recevoir un reçu fiscal)
Marthe était occupée au service de la table afin que Jésus et ses apôtres puissent se restaurer, eux qui étaient sans cesse par monts et par vaux. Elle accomplissait une tâche importante de soutien, une tâche qui est souvent ingrate mais toujours nécessaire. C’était également sa manière de montrer à Jésus son attachement. Sa sœur, quant à elle, préférait écouter Jésus, entendre directement la parole de Dieu. Cette inaction de Marie déplut fortement à Marthe qui ne comprenait pas que l’on puisse montrer son attachement autrement que par le service.
Ce passage de l’évangile est important pour nous et en particulier pour toutes les personnes qui rendent service bénévolement. En effet dans le service il y a deux parties importantes : la première étant l’efficacité, celle pour laquelle nous pouvons être sollicités, la seconde est l’évolution du bien commun par notre action. C’est pourquoi lorsque nous rendons service, il est nécessaire de mesurer l’action que nous accomplissons. Sommes-nous efficaces ? Et, notre action est-elle bonne pour le bien commun ? Rendre service doit être quelque chose de réfléchi. Autrement il peut arriver que dans notre bénévolat nous n’agissions pas dans le bon sens.
Dans la foi catholique on appelle cela la charité envahissante. Il peut arriver que des personnes armées de très bonnes intentions, puissent accomplir un service dont la finalité n’est pas souhaitable. On pourrait appeler cela autrement : un zèle mal placé.
En réalité cette charité envahissante ou ce zèle mal placé, et je le dis par expérience, est souvent une manière pour le serviteur de se mettre en avant afin de recevoir une approbation de l’autorité. Nous recherchons tous l’œil approbateur, nous avons tous besoin de reconnaissance, et cette reconnaissance, nous pouvons parfois la rechercher excessivement, dans toute les actions que nous accomplissons, et même dans les services que nous rendons. Aussi, si je me sens concerné, le but n’est pas d’abandonner mon service mais de le transformer afin que mon action ne serve pas mon intérêt mais le bien commun.
Cela doit toujours être le but dans le service : le Bien Commun. Agir ainsi transforme véritablement toute mon action et m’oriente de manière radicale vers le ciel et vers la recherche de Dieu. Le service devient alors charité au sens premier du terme. C’est Jésus lui-même qui l’a dit : « Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur ; et celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave. Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. » (Mt 20 26-28).
Don Bruno de LISLE

Le Camp du patronage a pris ses quartiers pour une semaine à Trescléoux, profitant de la fraîcheur des Hautes Alpes.
Grâce aux Sœurs et aux animateurs, les enfants ont découvert cette année la conversion de Saint Paul,
entre sorties à vélos, baignades et veillées pour le plus grand bonheur de chacun !


Du départ devant la Basilique

A l’arrivée à Cotignac
Pendant ces 5 jours de camp, avec l’aumônerie nous sommes allés
aux Saintes Maries de la Mer et à l’abbaye de Lagrasse.
Nous avons beaucoup aimé ce camp qui nous a fait grandir spirituellement
grâce à des topos, des temps de prière, des adorations….
Ce camp a également permis de nous rapprocher les uns des autres et de renforcer
certaines amitiés grâce aux veillées, aux temps de baignade, Aquapark…
Merci beaucoup aux animateurs pour leur écoute, leur patience, leur bienveillance.
C’est avec un grand plaisir qu’on invite tous les jeunes à nous rejoindre
pour les prochains camps ainsi qu’à rejoindre l’aumônerie.
Elisa LECOMTE, Ambre DELAGNEAU, Blanche CASTELBAJAC

Chers frères et sœurs,
le Jubilé que nous vivons nous aide à découvrir que l’espérance est toujours source de joie, à tout âge. Et quand l’espérance est aguerrie par le feu d’une longue existence, elle devient source de béatitude parfaite.
Dans la Bible, Dieu montre à plusieurs reprises sa providence en s’adressant à des personnes âgées. C’est le cas non seulement d’Abraham, de Sara, de Zacharie et d’Élisabeth, mais aussi de Moïse, appelé à libérer son peuple alors qu’il avait quatre-vingts ans (cf. Ex 7, 7). Par ces choix, il nous enseigne que, à ses yeux, la vieillesse est un temps de bénédiction et de grâce et que les personnes âgées sont pour lui les premiers témoins de l’espérance.
La vie de l’Église et du monde ne s’appréhende en effet que dans la succession des générations et embrasser une personne âgée nous aide à comprendre que l’histoire ne s’épuise pas dans le présent, ni ne se consume dans des rencontres fugaces et des relations fragmentaires, mais qu’elle se déroule vers l’avenir. Dans le livre de la Genèse, nous trouvons l’épisode émouvant de la bénédiction donnée par Jacob, désormais âgé, à ses petits-enfants, les fils de Joseph : ses paroles les encouragent à regarder l’avenir avec espérance, comme au temps des promesses de Dieu (cf. Gn 48, 8-20). S’il est vrai que la fragilité des personnes âgées a besoin de la vigueur des jeunes, il est tout aussi vrai que l’inexpérience des jeunes a besoin du témoignage des personnes âgées pour projeter l’avenir avec sagesse. Combien de fois nos grands-parents ont-ils été pour nous un exemple de foi et de dévotion, de vertus civiques et d’engagement social, de mémoire et de persévérance dans les épreuves ! Ce bel héritage, qu’ils nous ont remis avec espérance et amour, ne serait jamais assez, pour nous, motif de gratitude et de cohérence.
En regardant les personnes âgées dans cette perspective jubilaire, nous sommes, nous aussi, appelés à vivre avec elles une libération, surtout de la solitude et de l’abandon. Cette année est le moment propice pour y parvenir : la fidélité de Dieu à ses promesses nous enseigne qu’il y a une béatitude dans la vieillesse, une joie authentiquement évangélique, qui nous demande d’abattre les murs de l’indifférence dans lesquels les personnes âgées sont souvent enfermées.
Chaque paroisse, chaque association, chaque groupe ecclésial est appelé à devenir protagoniste d’une “révolution” de la gratitude et de l’attention en rendant fréquemment visite aux personnes âgées, en créant pour elles et avec elles des réseaux de soutien et de prière, en tissant des relations qui puissent donner espoir et dignité à ceux qui se sentent oubliés. L’espérance chrétienne nous pousse toujours à oser davantage, à voir grand, à ne pas nous contenter du statu quo. Dans le cas présent, à œuvrer pour un changement qui redonne aux personnes âgées estime et affection.
C’est pourquoi le Pape François a souhaité que la Journée Mondiale des Grands-Parents et des Personnes Agées soit célébrée avant tout en rencontrant ceux qui sont seuls. Et pour la même raison, il a été décidé que les personnes qui ne pourront pas venir en pèlerinage à Rome cette année pourront « bénéficier de l’Indulgence jubilaire en visitant durant un temps suffisant […] les vieillards isolés accomplissant ainsi un pèlerinage auprès du Christ présent en eux (cf. Mt 25, 34-36) »
Le livre du Siracide affirme que la béatitude appartient à ceux qui n’ont pas perdu l’espérance (cf. 14, 2), laissant entendre que dans notre vie – surtout si elle est longue – il peut y avoir de nombreuses raisons de regarder en arrière plutôt que vers l’avenir. Pourtant, comme l’a écrit le Pape François lors de sa dernière hospitalisation, « nos corps sont faibles, mais rien ne nous empêche d’aimer, de prier, de donner de nous-mêmes, d’être les uns pour les autres, dans la foi, des signes lumineux d’espérance » (Angélus, 16 mars 2025). Nous avons une liberté qu’aucune difficulté ne peut nous enlever : celle d’aimer et de prier. Tous, toujours, nous pouvons aimer et prier.
Ces signes de vitalité de l’amour qui ont leur racine en Dieu lui-même, nous donnent du courage et nous rappellent que « même si en nous l’homme extérieur va vers sa ruine, l’homme intérieur se renouvelle de jour en jour » (2 Co 4, 16). C’est pourquoi, surtout en tant que personnes âgées, persévérons avec confiance dans le Seigneur. Laissons-nous renouveler chaque jour par la rencontre avec Lui, dans la prière et dans la sainte messe. Transmettons avec amour la foi que nous avons vécue pendant tant d’années, dans notre famille et dans nos rencontres quotidiennes : louons toujours Dieu pour sa bienveillance, cultivons l’unité avec nos proches, ouvrons notre cœur à ceux qui sont plus éloignés et, en particulier, à ceux qui sont dans le besoin. Nous serons des signes d’espérance, à tout âge.
Pape Léon XIV



Enfants de l’institut Stanislas

Enfants de Sainte-Bernadette et Saint-François de Paule
Belle journée de retraite des premières communions qui a eu lieu samedi 21 juin. Les enfants ont pu se préparer à recevoir Jésus dans un climat de calme, de joie et de recueillement. Un beau temps fort sur leur chemin de foi.

Dates des inscriptions au catéchisme pour la rentrée 2025-2026 : Mardi 2 septembre à Notre-Dame de la Paix
Mercredi 3 septembre à Sainte-Bernadette – Jeudi 4 septembre à Notre-Dame de la Victoire

