
Du départ devant la Basilique

A l’arrivée à Cotignac
Du départ devant la Basilique
A l’arrivée à Cotignac
Pendant ces 5 jours de camp, avec l’aumônerie nous sommes allés
aux Saintes Maries de la Mer et à l’abbaye de Lagrasse.
Nous avons beaucoup aimé ce camp qui nous a fait grandir spirituellement
grâce à des topos, des temps de prière, des adorations….
Ce camp a également permis de nous rapprocher les uns des autres et de renforcer
certaines amitiés grâce aux veillées, aux temps de baignade, Aquapark…
Merci beaucoup aux animateurs pour leur écoute, leur patience, leur bienveillance.
C’est avec un grand plaisir qu’on invite tous les jeunes à nous rejoindre
pour les prochains camps ainsi qu’à rejoindre l’aumônerie.
Elisa LECOMTE, Ambre DELAGNEAU, Blanche CASTELBAJAC
Chers frères et sœurs,
le Jubilé que nous vivons nous aide à découvrir que l’espérance est toujours source de joie, à tout âge. Et quand l’espérance est aguerrie par le feu d’une longue existence, elle devient source de béatitude parfaite.
Dans la Bible, Dieu montre à plusieurs reprises sa providence en s’adressant à des personnes âgées. C’est le cas non seulement d’Abraham, de Sara, de Zacharie et d’Élisabeth, mais aussi de Moïse, appelé à libérer son peuple alors qu’il avait quatre-vingts ans (cf. Ex 7, 7). Par ces choix, il nous enseigne que, à ses yeux, la vieillesse est un temps de bénédiction et de grâce et que les personnes âgées sont pour lui les premiers témoins de l’espérance.
La vie de l’Église et du monde ne s’appréhende en effet que dans la succession des générations et embrasser une personne âgée nous aide à comprendre que l’histoire ne s’épuise pas dans le présent, ni ne se consume dans des rencontres fugaces et des relations fragmentaires, mais qu’elle se déroule vers l’avenir. Dans le livre de la Genèse, nous trouvons l’épisode émouvant de la bénédiction donnée par Jacob, désormais âgé, à ses petits-enfants, les fils de Joseph : ses paroles les encouragent à regarder l’avenir avec espérance, comme au temps des promesses de Dieu (cf. Gn 48, 8-20). S’il est vrai que la fragilité des personnes âgées a besoin de la vigueur des jeunes, il est tout aussi vrai que l’inexpérience des jeunes a besoin du témoignage des personnes âgées pour projeter l’avenir avec sagesse. Combien de fois nos grands-parents ont-ils été pour nous un exemple de foi et de dévotion, de vertus civiques et d’engagement social, de mémoire et de persévérance dans les épreuves ! Ce bel héritage, qu’ils nous ont remis avec espérance et amour, ne serait jamais assez, pour nous, motif de gratitude et de cohérence.
En regardant les personnes âgées dans cette perspective jubilaire, nous sommes, nous aussi, appelés à vivre avec elles une libération, surtout de la solitude et de l’abandon. Cette année est le moment propice pour y parvenir : la fidélité de Dieu à ses promesses nous enseigne qu’il y a une béatitude dans la vieillesse, une joie authentiquement évangélique, qui nous demande d’abattre les murs de l’indifférence dans lesquels les personnes âgées sont souvent enfermées.
Chaque paroisse, chaque association, chaque groupe ecclésial est appelé à devenir protagoniste d’une “révolution” de la gratitude et de l’attention en rendant fréquemment visite aux personnes âgées, en créant pour elles et avec elles des réseaux de soutien et de prière, en tissant des relations qui puissent donner espoir et dignité à ceux qui se sentent oubliés. L’espérance chrétienne nous pousse toujours à oser davantage, à voir grand, à ne pas nous contenter du statu quo. Dans le cas présent, à œuvrer pour un changement qui redonne aux personnes âgées estime et affection.
C’est pourquoi le Pape François a souhaité que la Journée Mondiale des Grands-Parents et des Personnes Agées soit célébrée avant tout en rencontrant ceux qui sont seuls. Et pour la même raison, il a été décidé que les personnes qui ne pourront pas venir en pèlerinage à Rome cette année pourront « bénéficier de l’Indulgence jubilaire en visitant durant un temps suffisant […] les vieillards isolés accomplissant ainsi un pèlerinage auprès du Christ présent en eux (cf. Mt 25, 34-36) »
Le livre du Siracide affirme que la béatitude appartient à ceux qui n’ont pas perdu l’espérance (cf. 14, 2), laissant entendre que dans notre vie – surtout si elle est longue – il peut y avoir de nombreuses raisons de regarder en arrière plutôt que vers l’avenir. Pourtant, comme l’a écrit le Pape François lors de sa dernière hospitalisation, « nos corps sont faibles, mais rien ne nous empêche d’aimer, de prier, de donner de nous-mêmes, d’être les uns pour les autres, dans la foi, des signes lumineux d’espérance » (Angélus, 16 mars 2025). Nous avons une liberté qu’aucune difficulté ne peut nous enlever : celle d’aimer et de prier. Tous, toujours, nous pouvons aimer et prier.
Ces signes de vitalité de l’amour qui ont leur racine en Dieu lui-même, nous donnent du courage et nous rappellent que « même si en nous l’homme extérieur va vers sa ruine, l’homme intérieur se renouvelle de jour en jour » (2 Co 4, 16). C’est pourquoi, surtout en tant que personnes âgées, persévérons avec confiance dans le Seigneur. Laissons-nous renouveler chaque jour par la rencontre avec Lui, dans la prière et dans la sainte messe. Transmettons avec amour la foi que nous avons vécue pendant tant d’années, dans notre famille et dans nos rencontres quotidiennes : louons toujours Dieu pour sa bienveillance, cultivons l’unité avec nos proches, ouvrons notre cœur à ceux qui sont plus éloignés et, en particulier, à ceux qui sont dans le besoin. Nous serons des signes d’espérance, à tout âge.
Pape Léon XIV
Enfants de l’institut Stanislas
Enfants de Sainte-Bernadette et Saint-François de Paule
Belle journée de retraite des premières communions qui a eu lieu samedi 21 juin. Les enfants ont pu se préparer à recevoir Jésus dans un climat de calme, de joie et de recueillement. Un beau temps fort sur leur chemin de foi.
Dates des inscriptions au catéchisme pour la rentrée 2025-2026 : Mardi 2 septembre à Notre-Dame de la Paix
Mercredi 3 septembre à Sainte-Bernadette – Jeudi 4 septembre à Notre-Dame de la Victoire
Sur la route des vacances, n’oubliez pas l’église qui vous accueille
Que les vacances sont appréciables ! Et vous conviendrez avec moi que passer ses vacances dans le Var est un petit avant-goût du Paradis !
Vous serez tous toujours les bienvenus ici car nous ne formons ensemble qu’une seule famille.
Vos paroisses estivales veillent à ouvrir les portes des églises et des chapelles pour que vous veniez
vous y ressourcer et les prêtres restent de service pour célébrer les messes.
Alors puis-je vous solliciter pour participer au denier de l’Eglise du Var ?
Bon séjour parmi nous. Soyez assurés de ma prière et de mon fidèle et religieux dévouement.
François Touvet, Evêque de Fréjus-Toulon
Chers amis, quelle joie inexprimable, quelle grâce ! Par l’imposition des mains de l’évêque, par la prière consécratoire, le Seigneur a fait de moi son prêtre pour l’éternité ! « Je suis prêtre… ce seul mot suffit à mon bonheur ! »
Ce mystère est grand, insondable, malgré ma misère et ma faiblesse le Seigneur me confie son sacrifice à célébrer, son pardon à déverser sur les âmes assoiffées de sa miséricorde… configuré au Christ Prêtre et Victime, le prêtre est appelé à imiter dans sa vie ce qu’il accomplit à l’autel et à se conformer au mystère de la croix du Seigneur. La vie du prêtre reçoit immédiatement de son union existentielle au Christ une forme de croix. Avec Jésus le prêtre est un homme crucifié. La croix est le don très précieux de l’amitié du Seigneur.
Saint Jean-Eudes disait : « ô prêtre, tu es les yeux, la bouche, la langue et le cœur de l’Église de Jésus : ou, pour mieux dire, tu es les yeux, la bouche, la langue et le cœur de ce même Jésus ». Oui Jésus a choisi les prêtres pour se rendre présent parmi nous, pour qu’ils parlent à Dieu des hommes et qu’ils parlent aux hommes de Dieu. Être ordonné prêtre signifie entrer de manière sacramentelle et existentielle dans la prière du Christ pour les « siens ». Saint Grégoire le Grand invitait ses prêtres à entrer dans cette prière sacerdotale en ces mots : « Lorsque tu approches de Dieu dans la prière, porte avec toi les âmes de ceux qui te sont confiés, car le pasteur ne s’élève jamais seul vers Dieu, mais il doit entraîner avec lui, dans l’intercession, ceux qu’il guide ».
Quelle joie inonde mon cœur en ces premiers jours de grâces, en ces premiers jours où Jésus s’offre au Père par mes mains à l’autel, et comme j’aimerais vous partager cette joie immense ! Cette joie je vous la dois, chers amis, qui m’avez accompagné de votre prière, de votre affection, de votre soutien durant tous ces mois sous le regard de l’Archange Saint-Raphaël qui protège notre paroisse. Je veux vous dire ma profonde gratitude pour tout ce que vous m’avez apporté, tout ce que vous m’avez appris, pour votre témoignage d’amour et de ferveur pour le Seigneur dans son Eucharistie, par votre piété et votre ardeur missionnaire. La Providence m’a confié à vous pour préparer mon cœur à recevoir ce grand sacrement, et je Lui rends grâce chaque jour pour chacun d’entre vous, pour votre bonté et votre accompagnement. « Lui demeure fidèle », cette parole de Saint Paul qui m’accompagnera durant mon sacerdoce résonnera pour vous, car je vous promets de vous garder fidèlement dans ma prière.
Aussi je me confie à votre intercession, afin que le Seigneur me garde fidèle à la grâce qu’Il m’a donnée en la fête du Cœur Immaculé de sa Mère, et vous propose de prier avec Sainte Thérèse à l’intention de tous les prêtres de notre paroisse :
« Ô Jésus, Éternel souverain Prêtre, garde tes prêtres sous la protection de ton Cœur, où personne ne peut leur faire de mal. Garde sans tache leurs mains consacrées, qui touchent chaque jour ton Corps sacré. Garde pures leurs lèvres qui boivent ton Précieux Sang. Garde pur et détaché leur cœur qui est marqué du sceau de ton Sacerdoce. Fais-les grandir dans l’amour et la fidélité envers toi ; protège-les de la contamination de l’esprit du monde. Donne-leur avec le pouvoir de changer le pain et le vin, le pouvoir de changer les cœurs. Bénis leurs travaux par des fruits abondants, donne-leur un jour la couronne de la Vie éternelle ». Amen
Abbé Thomas DUCHESNE