Lou, Mahé, Xuan-Mai, Emma et Arthur sont entrés en catéchuménat.
Apolline future baptisée avec ses parents
« Au contraire, ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion ce qui est fort ». (1Co1,28) Cette phrase tirée de la seconde lecture des textes de ce dimanche, résume à elle seule l’incompréhension du monde à l’égard de l’Eglise : Tout ce qui brille, qui est attractif, fort, puissant, bref ce que l’homme cherche naturellement n’est pas ce que recherche le Christ. « Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes ». (Ph 2,5-7) Il y a donc une lutte en nous qui est bien compréhensible. Nous aussi naturellement, nous cherchons ce que cherche le monde. Pourtant, cette nature est à embellir en comprenant que la beauté, la force et la grandeur se trouvent également dans ce qui n’est pas immédiat. Car, rapidement, nos regards sont captés par ce qui nous paraît supérieur : la beauté d’une personne, la victoire d’un sportif, la puissance d’une armée. Tout cela est le fruit d’un jugement rapide. Nous sommes comme hypnotisés tel un animal sauvage face à des phares de voiture. Le Christ, en venant sur la terre, nous montre que la patience est une vertu qui nous donne la vraie mesure des choses. C’est dans le temps que Dieu a voulu sauver son peuple. C’est avec patience que les petites choses se déploient jusqu’à prendre toute leur ampleur. C’est pourquoi, il est nécessaire pour nous de ne pas nous laisser happer par l’immédiateté promue par le monde. Si l’église peut paraître lente à grandir c’est qu’il lui faut du temps : « le temps ne respecte pas ce qui se fait sans lui » (Paul Morand).
En plus de la patience, Jésus nous montre que la Vérité se trouve en Lui. C’est Lui qui donne la vraie mesure des choses. Les puissants de ce monde, s’ils sont loin de Dieu, croient certainement que ce sont eux qui font la vérité. Mais le temps finira par montrer tôt ou tard que leurs pensées et leurs actions ne sont que peu de chose en comparaison avec la Sagesse.
Enfin, Dieu nous montre et c’est cela le plus important, que l’amour ne commence et ne s’arrête pas la ou l’homme le croit. Une fois encore, Dieu « fait toutes choses nouvelles » (Apocalypse 21,5) : son amour dépasse les frontières puisqu’il nous demande d’aimer nos ennemis comme Il l’a fait sur la croix « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » (Lc 23,34). Ayons donc le regard du Christ sur le monde et non pas le regard du monde sur Dieu.
Don Bruno de LISLE
Shirley et Liam ont fait leur entrée en catéchuménat dimanche à Sainte-Bernadette.
L’occasion d’une grande joie dans le Ciel et sur la terre
dans notre famille paroissiale, pour accueillir deux nouveaux enfants dans l’Église !
Mgr Rey bénit les prêtres de la paroisse entourés par les fidèles
Après une magnifique messe, l’apéritif est servi sur le parvis de la Basilique
Inauguration officielle des travaux en présence de Mgr Rey t M. Masquelier
Nous allons réfléchir sur le comment cela est il possible ?
Dieu agit par sa grâce. Souvent ce mot est utilisé à tort et à travers. On ne sait pas trop ce que cela veut dire… est-ce une puissance éthérée ? une énergie invisible ? un peu…magique ? Alors…🚀
Accrochez vos mains à votre feuille, on va décoller et faire un peu de théologie. Comment Dieu, qui est par définition immatériel, peut rejoindre le monde créé ? Sa voie royale est tellement évidente qu’il faut la rappeler : c’est Jésus. Il est le seul à faire le pont entre le monde de Dieu et le monde des hommes. (« Je suis Le chemin» sous entendu, ne cherchez pas, il n’y en n’a pas d’autre !) Ce qui est important c’est la nature de Jésus : une seule personne et deux natures, une humaine et une divine. Et encore là, on n’a pas tout dit… comment une action humaine de Jésus pouvait avoir une efficacité divine ? On va parler d’un terme TRÈS important, la cause instrumentale.
Enlevez nous ces gros yeux en forme de bille, ce n’est pas compliqué ! Un menuisier qui souhaite faire une table utilise une scie pour couper ses planches. Quand les planches sont découpées, qui a fait cela ? La scie ou le menuisier ? Les deux mon capitaine n’est ce pas ? Mais celui qui est à l’origine c’est le menuisier, il en a eu l’initiative et la scie en est l’instrument. Elle permet de réaliser un beau découpage du bois. L’être supérieur est la cause principale, l’outil est la cause instrumentale. Une scie toute seule ne fait pas grand chose, mais utilisée par une cause supérieure, elle donne tout ce qu’elle a, elle fait de grandes choses. Chacune des causes laisse un effet propre : la scie découpe, le menuisier décide des mesures. L’instrument reste cependant décisif, car il laisse une trace propre.
L’humanité de Jésus est l’instrument de l’action de Dieu.
Depuis les gazouillements de la crèche (et même depuis le « oui » de Marie) la vie de Jésus, son humanité, est devenue l’instrument de la divinité. Ce n’est pas un instrument séparé comme la scie mais conjoint. C’est un peu la main du menuisier. Jésus agit comme Dieu. (Le propre de Dieu c’est de pardonner les péchés, guérir les malades par sa seule parole…etc)
Comme l’humanité de Jésus est unie à sa divinité, il y a des effets qui dépassent largement sa simple humanité. Saint Thomas disait par exemple : « Bien qu’elle soit corporelle, la passion du Christ a cependant une puissance spirituelle en vertu de son union à la divinité. » Ce qui est merveilleux, c’est que l’instrument est parfaitement adéquat pour le projet final. L’humanité de Jésus peut sauver notre pauvre humanité.
Alors qu’est ce qui me sauve dans la vie de Jésus ? On a tendance à dire… sa passion ! Et sa résurrection bien sûr ! Mais ce n’est pas tout. TOUTE la vie de Jésus et chacune de ses actions nous sauvent. Elles nous rejoignent par le fait que chaque geste de Jésus est un petit enseignement en soi à observer. Mais il ne se contente pas de montrer ce qu’il faut faire… cela a un impact dans nos vies, en les transformant. Comment ? Ce sont les sacrements qui jouent ce job. Chaque sacrement nous lie à un mystère de la vie de Jésus. Le baptême, c’est sa passion et sa résurrection, mais aussi son propre baptême. L’ordination, c’est le dernier repas de Jésus. L’onction des malades, c’est Jésus qui guérit les malades. Les sacrements ont des effets différents (être baptisé c’est différent que d’être confirmé). La fin de la réponse rejoint pas mal de vos réponses ! On est mis au contact également de la vie de Jésus par les différentes célébrations des temps liturgiques, les différentes fêtes (Annonciation, Visitation, Nativité, Épiphanie…). Ce n’est pas seulement faire mémoire du passé, c’est se reprendre l’odeur de la paille et de l’encens de la crèche dans le nez qui me font plier les genoux devant mon petit Dieu qui attend mon adoration et me rassure en me donnant un amour inexprimable !!!
Ce qui est chouette au fond, c’est que souvent on s’efforce par mille moyens d’attirer la grâce de Dieu, alors qu’il suffit de réexplorer tout ce qui me met au contact de la vie de Jésus… les sacrements, le temps liturgique, les mystères du Rosaire, la lecture de l’évangile. Voilà la source et le comment Dieu agit dans notre monde.
Don Christophe GRANVILLE
Le samedi 14 janvier 2023, le groupe de marche s’est à nouveau rassemblé pour son activité mensuelle permettant de favoriser l’accueil et la cohésion en Eglise dans le cadre exceptionnel de l’Estérel. Il y a cinq ans en janvier 2018, presque jour pour jour débutait la première marche.
Nous ne compterons ni les kilomètres parcourus, ni le nombre de participants qui se sont succédés. On ne retiendra que ces bons moments de partage fraternels.
Bravo à tous les participants ! Merci au parrainage de l’Archange Raphaël, merci Seigneur pour toutes les grâces reçues !
Curieux d’entendre le précurseur, celui à qui le Christ lui-même rendra témoignage, affirmer par deux fois ne pas connaître Jésus !
Jean le Baptiste déclara : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ; c’est de lui que j’ai dit : L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. Et moi, je ne le connaissais pas…
Et puis un peu plus loin : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui. Et moi, je ne le connaissais pas… »
Nous savons pourtant que Jean Baptiste est un grand saint qui avant même sa naissance a reconnu sous l’effet de la grâce, la présence du Verbe dans le sein de la vierge Marie. Il a mené une vie d’ascétisme toute consacrée à la recherche de Dieu. Jésus dira de lui : Amen, je vous le dis : Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste (Mt 11,11).
Par conséquent, Jean Baptiste est, de tous les hommes, celui qui a approché de plus près le mystère du Verbe incarné. Et pourtant, c’est lui-même qui affirme ne pas connaître Jésus !
Après un tel témoignage du précurseur, serait-il légitime de notre part de prétendre connaître le Christ ? Est-ce même possible ?
Toute la difficulté réside dans le mystère même qu’est Jésus ! Le Christ, est certes notre frère en humanité (et en cela nous pouvons le connaître), mais il est aussi Dieu. Or Dieu est en lui-même inconnaissable parce qu’Il dépasse infiniment nos capacités humaines. Toute notre connaissance de Lui ne peut être que limitée et donc incomplète ! « Ô Toi, l’Au-delà de tout, n’est-ce pas tout ce qu’on peut connaître de toi « ? priait Grégoire de Nazianze. En d’autre terme, Dieu ne peut pas être totalement compris puisqu’il est infini.
Lorsque Jean Baptiste perçoit la divinité cachée derrière l’humanité du Christ, il tressaille ! Il se reconnaît complètement dépassé… d’où le : et moi, je ne le connaissait pas… Jean Baptiste s’émerveille devant le mystère qu’est Jésus. S’il se sent indigne de dénouer la courroie de sa sandale, c’est parce qu’il a saisi que le Christ est la révélation de Dieu ! En son humanité se réalise l’impensable : Dieu se dit ! Dieu se révèle ! Dieu se fait connaître.
Et pour cela, Il choisit d’entrer dans les limites de notre humanité ! En Jésus, Dieu s’est rendu accessible à notre connaissance.
Voila pourquoi, sans pour autant prétendre tout comprendre, nous pouvons connaître Dieu.
Connaître quelqu’un, ce n’est pas tout savoir de lui mais devenir capable de ne le confondre avec aucun autre.
Chers amis, l’inimaginable c’est que l’amour immense de Dieu l’ait poussé à prendre l’initiative de se faire connaître en utilisant nos concepts, nos mots, nos images, forcément inadéquats et approximatifs.
Alors, face à ce mystère, imitons Jean Baptiste. Sans prétendre tout comprendre de Jésus, restons à son écoute pour faire grandir en nous la connaissance de Dieu.
Vivons en sa présence pour mieux le comprendre et finalement l’aimer. Car en définitive, connaître est inséparable d’aimer. Au point d’ailleurs que la Bible donne un sens conjugal au verbe connaître.
De cette connaissance qui, lorsqu’elle se porte sur Dieu, engendre immédiatement l’amour, dépend notre joie, notre paix intérieure mais aussi notre vie !
« La vie éternelle, c’est de te connaître, toi Dieu le seul vrai Dieu » Jn 17,3.
Don Louis Marie DUPORT
Joseph Ratzinger – Cardinal depuis 1977, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi depuis 1981, Doyen du Collège cardinalice depuis 2002 – est né à Marktl am Inn, dans le territoire du diocèse de Passau (Allemagne), le 16 avril 1927.
Son père était commissaire de gendarmerie et provenait d’une famille d’agriculteurs de la Basse Bavière dont les conditions économiques étaient plutôt modestes. Sa mère était la fille d’un artisan de Rimsting sur le Lac de Chiem et, avant de se marier, avait été cuisinière dans divers hôtels.
Il passa son enfance et son adolescence à Traunstein, une petite ville proche de la frontière autrichienne, à une trentaine de kilomètres de Salzbourg. C’est dans ce cadre – qu’il a lui-même qualifié de « mozartien » – qu’il reçut sa formation chrétienne, humaine et culturelle.
Le temps de sa jeunesse ne fut pas facile. La foi et l’éducation de sa famille le préparèrent à la difficile expérience des problèmes liés au régime nazi : il a rappelé qu’il avait vu son curé roué de coups par les nazis avant la célébration de la Messe et qu’il avait fait l’expérience du climat de forte hostilité vis-à-vis de l’Eglise catholique en Allemagne.
Mais c’est précisément dans cette situation complexe qu’il découvrit la beauté et la vérité de la foi dans le Christ et le rôle de sa famille a été fondamental, car elle a toujours continué de vivre un témoignage transparent de bonté et d’espérance enraciné dans l’appartenance consciente à l’Eglise.
Alors que la tragédie de la Seconde Guerre mondiale touchait à sa fin, il fut enrôlé dans les services auxiliaires anti-aériens.
De 1946 à 1951, il étudia la philosophie et la théologie à l’Ecole supérieure de philosophie et de théologie de Freising et à l’Université de Munich.
Le 29 juin de l’année 1951 il fut ordonné prêtre.
Le pape émérite Benoît XVI est mort ce samedi 31 décembre 2022 à 9h34, à l’âge de 95 ans a annoncé le Vatican. Il a marqué à tout jamais l’histoire de la papauté en annonçant sa renonciation volontairement à son pontificat, en février 2013. Joseph Ratzinger avait été élu pape en 2005. Il vivait depuis 2013 au monastère Mater Ecclesiae, au cœur des jardins du Vatican, avec quelques religieuses ainsi que son secrétaire particulier, Mgr Georg Gänswein.