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L’Amour est l’accomplissement de la Loi

L’Amour est l’accomplissement de la Loi 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

« Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir la Loi et les prophètes. » Et « si vous vous contentez de la justice des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux. » Ces deux phrases de Jésus sont une introduction au discours qui suit, que l’on appelle “les antithèses” (« on vous a dit…, mais moi je vous dis… »), lequel se conclut (dimanche prochain) par cette phrase : «  Vous serez donc parfaits comme votre Père du Ciel est parfait. »
Jésus voudrait du perfectionnisme ? Certes non. Il ne s’agit pas de vouloir y aller « à la force du poignet » : il s’agit d’une synergie entre Dieu et nous, ou mieux, de Dieu en nous. « L’amour de Dieu répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit en nous. » (Rm 5,5).
Il faut un effort de l’homme : « efforcez-vous d’entrer par la porte étroite »
(Lc 13,24), mais en sachant que « sans moi vous ne pouvez rien faire. » (Jn 15,5) Et cependant, comme dit Saint Augustin, « Dieu t’a créé sans toi, mais il ne te sauvera pas sans toi. » Sans notre bonne volonté, pauvre et minimale, Dieu ne peut pas nous sauver.
Une synergie. Dieu en nous, avec notre pauvre petite bonne volonté.
Et quelle est cette « justice des scribes et des pharisiens » ? De quoi Jésus parle-t-il ? Il parle d’un rapport à Dieu faussé. Un rapport à Dieu où le moyen est devenu une fin. Le moyen, c’est la Loi, expression de la volonté de Dieu. Pratiquer la loi pour être en rapport d’obéissance à Dieu, de conformité à sa volonté, pour être en rapport de filiation vis-à-vis d’un Dieu Père, qui ne veut pas la règle pour elle-même, mais pour qu’elle soit le moyen d’expression pour aller à Lui, pour entrer en communion de volonté avec Lui, pour une communion d’Amour et de Vie. Le légalisme idolâtre le moyen (ce qui permet à l’homme de s’idolâtrer lui-même) et le détourne de sa fin. La Loi pour elle-même, ce qui peut s’exprimer aussi : “du moment que je suis en règle, Dieu n’a rien à me reprocher”, sous-entendu : “il me fichera la paix et je garderai la saine distance vis-à-vis de cet être trop envahissant (parce que je préfère subtilement m’auto-diviniser)” ; et même davantage : “c’est moi qui acquiers des droits sur lui” : «  cela fait tant d’année que je te sers sans jamais avoir transgressé un seul de tes ordres, je suis parfaitement en règle, donc… Donc j’ai donc des droits sur Toi et Tu as des devoirs envers moi. » (Cf Lc 15,28-29).
« Non, mon fils, tout le bien que tu as fait, c’est Moi qui l’ai fait en toi, dans la mesure où tu m’as laissé faire. Ne pense pas avoir des droits sur moi mais pense à me rendre grâce d’être resté en grâce jusqu’à ce jour. » Et l’on suppose que ce « fils aîné », ce pharisien pur et dur, en effet, selon la fin de la parabole, « n’entre pas » dans la communion avec son Père. C’était le Père qui était pourtant sorti l’en supplier…
« La fin de la Loi, c’est le Christ » (Rm 10,4). La Loi n’est pas là pour elle-même mais pour amener au Messie, au Fils, à la Filiation. « Celui qui aime a accompli la Loi » (Rm 13,8) ; (“Rm”, cela veut dire “Epître de Saint Paul aux Romains”. Saint Paul, c’est un ancien pharisien qui a tout compris.)
Il faut que notre justice dépasse ce légalisme des scribes et des pharisiens, non pour de nouvelles manières d’être impeccablement en règle, même si la loi reste de l’ordre des moyens nécessaires – et insuffisants, mais pour accueillir l’Esprit de notre Père. « Combien le Père est prêt à donner l’Esprit-Saint à ceux qui l’en prient. » (Lc 11,13).
C’est pourquoi la prière du Notre Père est au centre de tout ce discours de Jésus sur la Montagne. Prier notre Père. Etre dans une attitude de pauvre. Heureux les pauvres de cœur, car ils ont la porte d’entrée dans le Royaume des Cieux.

Don Laurent LARROQUE

Cérémonie de l’enfance missionnaire

Cérémonie de l’enfance missionnaire 640 467 Paroisses de Saint-Raphael

« Les enfants aident les enfants ». Mercredi les enfants ont reçu, de la part du Pape, un diocèse (c’est une petite partie du monde pour confiée à un évêque, ) pour lequel ils vont s’engager :
• à prier tous les jours pour les enfants de ce diocèse en récitant un « Je vous salue Marie » et en invoquant les trois saints patrons missionnaires (Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, priez pour nous. Saint François-Xavier, priez pour nous. Saint Charles de Foucauld, priez pour nous.)
• à apporter des timbres oblitérés qui seront ensuite envoyés à un missionnaire. En échange, celui-ci peut obtenir des médicaments.
• à donner régulièrement un petit peu de leurs économies. La cérémonie s’est terminée par un goûter festif avec les familles.

Sel de la Terre,
lumière du monde

Sel de la Terre,
lumière du monde
150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Chers amis, ce dimanche, au milieu du discours sur la Montagne et de la loi nouvelle, entre les béatitudes et les exigences de se mettre à la suite du Christ, Jésus nous révèle la mission des chrétiens : être «  le sel de la Terre et la lumière du monde ».
Ceux qui entrent dans le Royaume de Dieu par le baptême après avoir écouté le maitre sont appelés à la sainteté « soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » et à la mission. Les dons de Dieu doivent être partagés, « à qui on a beaucoup confié on réclamera davantage ».
Pour cette mission Jésus emploie ces deux images du sel et de la lumière. Chez les juifs du temps de Jésus, le sel ne sert sans doute pas d’abord à donner du goût mais plutôt à conserver les aliments à une époque où il n’y a pas de réfrigérateur ! Les disciples du Christ reçoivent donc cette mission de conserver les dons de Dieu pour que l’alliance de Dieu avec l’humanité dure toujours. Du côté de Dieu l’alliance est toujours proposée mais il faut, en face, un peuple pour rester dans l’alliance. S’ils ne conservent pas l’esprit des béatitudes, s’ils se dénaturent, s’ils n’assument plus cette fonction, ils ne valent plus rien et le rejet les menace.
Être « la lumière du monde » renvoie à la vocation d’Israël d’être la « lumière pour éclairer les nations » tout comme Jérusalem, cette ville lumière qui devait attirer tous les peuples au Seigneur. Ce moyen d’attirer, Israël sait bien que c’est la loi de Moïse qui devait sidérer toutes les grandes nations par sa justesse (Dt 4,6-8). Dans ce discours sur la Montagne, avec la loi nouvelle enseignée par le Christ, donnant avec profondeur l’esprit de la loi de Moïse, on ne s’y trompe pas… Cette lumineuse attirance est un devoir tout comme celui de la lampe faite pour être vue de tous. La nature de cette lumière, Jésus nous le dit sans détour  : « en voyant ce que vous faites de bien ».
La nature de la mission que Jésus nous dévoile sur cette montagne a une portée universelle : sur toute la terre et à toutes les époques. Elle s’exerce en conservant l’alliance par l’esprit des béatitudes et un rayonnement par nos bonnes œuvres plus que par une conquête géographique. Bref la charité de Dieu exercée entre nous sera toujours l’écrin de l’annonce de l’évangile. Qu’elle grandisse toujours en nous et entre nous pour « que tous les peuples (s’empressent de) rendre gloire à notre Père qui est au cieux
Don Marc-Antoine CROIZE-POURCELET

Entrée en catéchuménat des jeunes de Stanislas

Entrée en catéchuménat des jeunes de Stanislas 1181 886 Paroisses de Saint-Raphael

Lou, Mahé, Xuan-Mai, Emma et Arthur sont entrés en catéchuménat.
Apolline future baptisée avec ses parents

Changement de paradigme

Changement de paradigme 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

« Au contraire, ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion ce qui est fort ». (1Co1,28) Cette phrase tirée de la seconde lecture des textes de ce dimanche, résume à elle seule l’incompréhension du monde à l’égard de l’Eglise : Tout ce qui brille, qui est attractif, fort, puissant, bref ce que l’homme cherche naturellement n’est pas ce que recherche le Christ. « Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes ». (Ph 2,5-7) Il y a donc une lutte en nous qui est bien compréhensible. Nous aussi naturellement, nous cherchons ce que cherche le monde. Pourtant, cette nature est à embellir en comprenant que la beauté, la force et la grandeur se trouvent également dans ce qui n’est pas immédiat. Car, rapidement, nos regards sont captés par ce qui nous paraît supérieur : la beauté d’une personne, la victoire d’un sportif, la puissance d’une armée. Tout cela est le fruit d’un jugement rapide. Nous sommes comme hypnotisés tel un animal sauvage face à des phares de voiture. Le Christ, en venant sur la terre, nous montre que la patience est une vertu qui nous donne la vraie mesure des choses. C’est dans le temps que Dieu a voulu sauver son peuple. C’est avec patience que les petites choses se déploient jusqu’à prendre toute leur ampleur. C’est pourquoi, il est nécessaire pour nous de ne pas nous laisser happer par l’immédiateté promue par le monde. Si l’église peut paraître lente à grandir c’est qu’il lui faut du temps : « le temps ne respecte pas ce qui se fait sans lui » (Paul Morand).
En plus de la patience, Jésus nous montre que la Vérité se trouve en Lui. C’est Lui qui donne la vraie mesure des choses. Les puissants de ce monde, s’ils sont loin de Dieu, croient certainement que ce sont eux qui font la vérité. Mais le temps finira par montrer tôt ou tard que leurs pensées et leurs actions ne sont que peu de chose en comparaison avec la Sagesse.
Enfin, Dieu nous montre et c’est cela le plus important, que l’amour ne commence et ne s’arrête pas la ou l’homme le croit. Une fois encore, Dieu « fait toutes choses nouvelles » (Apocalypse 21,5) : son amour dépasse les frontières puisqu’il nous demande d’aimer nos ennemis comme Il l’a fait sur la croix « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » (Lc 23,34). Ayons donc le regard du Christ sur le monde et non pas le regard du monde sur Dieu.

Don Bruno de LISLE

Entrée en catéchuménat

Entrée en catéchuménat 946 946 Paroisses de Saint-Raphael

Shirley et Liam ont fait leur entrée en catéchuménat dimanche à Sainte-Bernadette.
L’occasion d’une grande joie dans le Ciel et sur la terre
dans notre famille paroissiale, pour accueillir deux nouveaux enfants dans l’Église !

Inauguration des travaux de la Basilique

Inauguration des travaux de la Basilique 2560 1920 Paroisses de Saint-Raphael

Mgr Rey bénit les prêtres de la paroisse entourés par les fidèles

Inauguration des travaux de la Basilique

Inauguration des travaux de la Basilique 2560 1920 Paroisses de Saint-Raphael

Après une magnifique messe, l’apéritif est servi sur le parvis de la Basilique

Inauguration des travaux de la Basilique

Inauguration des travaux de la Basilique 2560 1920 Paroisses de Saint-Raphael

Inauguration officielle des travaux en présence de Mgr Rey t M. Masquelier

Par quel moyen Dieu agit et accomplit des choses en nous ?

Par quel moyen Dieu agit et accomplit des choses en nous ? 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Nous allons réfléchir sur le comment cela est il possible ?
Dieu agit par sa grâce. Souvent ce mot est utilisé à tort et à travers. On ne sait pas trop ce que cela veut dire… est-ce une puissance éthérée ? une énergie invisible ? un peu…magique ? Alors…🚀
Accrochez vos mains à votre feuille, on va décoller et faire un peu de théologie. Comment Dieu, qui est par définition immatériel, peut rejoindre le monde créé ? Sa voie royale est tellement évidente qu’il faut la rappeler : c’est Jésus. Il est le seul à faire le pont entre le monde de Dieu et le monde des hommes. (« Je suis Le chemin» sous entendu, ne cherchez pas, il n’y en n’a pas d’autre !) Ce qui est important c’est la nature de Jésus : une seule personne et deux natures, une humaine et une divine. Et encore là, on n’a pas tout dit… comment une action humaine de Jésus pouvait avoir une efficacité divine ? On va parler d’un terme TRÈS important, la cause instrumentale.
Enlevez nous ces gros yeux en forme de bille, ce n’est pas compliqué ! Un menuisier qui souhaite faire une table utilise une scie pour couper ses planches. Quand les planches sont découpées, qui a fait cela ? La scie ou le menuisier ? Les deux mon capitaine n’est ce pas ? Mais celui qui est à l’origine c’est le menuisier, il en a eu l’initiative et la scie en est l’instrument. Elle permet de réaliser un beau découpage du bois. L’être supérieur est la cause principale, l’outil est la cause instrumentale. Une scie toute seule ne fait pas grand chose, mais utilisée par une cause supérieure, elle donne tout ce qu’elle a, elle fait de grandes choses. Chacune des causes laisse un effet propre : la scie découpe, le menuisier décide des mesures. L’instrument reste cependant décisif, car il laisse une trace propre.
L’humanité de Jésus est l’instrument de l’action de Dieu.
Depuis les gazouillements de la crèche (et même depuis le « oui » de Marie) la vie de Jésus, son humanité, est devenue l’instrument de la divinité. Ce n’est pas un instrument séparé comme la scie mais conjoint. C’est un peu la main du menuisier. Jésus agit comme Dieu. (Le propre de Dieu c’est de pardonner les péchés, guérir les malades par sa seule parole…etc)
Comme l’humanité de Jésus est unie à sa divinité, il y a des effets qui dépassent largement sa simple humanité. Saint Thomas disait par exemple : « Bien qu’elle soit corporelle, la passion du Christ a cependant une puissance spirituelle en vertu de son union à la divinité. » Ce qui est merveilleux, c’est que l’instrument est parfaitement adéquat pour le projet final. L’humanité de Jésus peut sauver notre pauvre humanité.
Alors qu’est ce qui me sauve dans la vie de Jésus ? On a tendance à dire… sa passion ! Et sa résurrection bien sûr ! Mais ce n’est pas tout. TOUTE la vie de Jésus et chacune de ses actions nous sauvent. Elles nous rejoignent par le fait que chaque geste de Jésus est un petit enseignement en soi à observer. Mais il ne se contente pas de montrer ce qu’il faut faire… cela a un impact dans nos vies, en les transformant. Comment ? Ce sont les sacrements qui jouent ce job. Chaque sacrement nous lie à un mystère de la vie de Jésus. Le baptême, c’est sa passion et sa résurrection, mais aussi son propre baptême. L’ordination, c’est le dernier repas de Jésus. L’onction des malades, c’est Jésus qui guérit les malades. Les sacrements ont des effets différents (être baptisé c’est différent que d’être confirmé). La fin de la réponse rejoint pas mal de vos réponses ! On est mis au contact également de la vie de Jésus par les différentes célébrations des temps liturgiques, les différentes fêtes (Annonciation, Visitation, Nativité, Épiphanie…). Ce n’est pas seulement faire mémoire du passé, c’est se reprendre l’odeur de la paille et de l’encens de la crèche dans le nez qui me font plier les genoux devant mon petit Dieu qui attend mon adoration et me rassure en me donnant un amour inexprimable !!!
Ce qui est chouette au fond, c’est que souvent on s’efforce par mille moyens d’attirer la grâce de Dieu, alors qu’il suffit de réexplorer tout ce qui me met au contact de la vie de Jésus… les sacrements, le temps liturgique, les mystères du Rosaire, la lecture de l’évangile. Voilà la source et le comment Dieu agit dans notre monde.
Don Christophe GRANVILLE

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