Messe des malade à Sainte Bernadette

Récollection des enfants du catéchisme

Appel décisif pour nos catéchumènes

Messe des malade à Sainte Bernadette
Récollection des enfants du catéchisme
Appel décisif pour nos catéchumènes
Les adultes qui demandent le baptême seront baptisés dans la sainte nuit de Pâques où nous fêterons le cœur de notre foi : la mort et la résurrection du Seigneur Jésus-Christ. Ceux qui ont été « appelés » au baptême – les catéchumènes – vivent durant ce carême leur ultime préparation par des rites pénitentiels que l’on appelle aussi des « scrutins ».
Le mot vient du latin scrutere, c’est-à-dire « scruter » pour faire apparaître dans les cœurs ce qu’il y a de faible, de malade ou de mauvais en vue de le guérir, mais aussi ce qu’il y a de bien, de bon, de saint en vue de l’affermir… Le prêtre, par la prière et l’imposition des mains, appelle sur eux la force de l’Esprit-Saint qui éclaire et libère. (Ps 138, 23) C’est à la lumière du Seigneur qu’ils sont invités à se regarder, pour qu’Il les illumine et les purifie. Déjà se dessine là, l’enracinement du sacrement de pénitence et de réconciliation. En approchant du baptême, ils prennent de plus en plus conscience de leur état de pécheur, de ce qui dans leur vie fait obstacle à l’amour de Dieu. Ces célébrations répétées sont une aide pour se tourner vers le Seigneur qui est riche en miséricorde.
La célébration est simple : après l’homélie les catéchumènes sont invités à s’avancer, à se mettre à genoux pour un temps de prière silencieuse, puis une prière litanique. Vient ensuite la prière d’exorcisme en lien avec l’Évangile. Enfin, les catéchumènes sont normalement renvoyés, sous la protection du Seigneur, et invités à revenir le dimanche suivant.
Le rituel recommande de célébrer ces trois scrutins, les 3ème, 4ème et 5ème dimanches de Carême où sont lus les évangiles de la Samaritaine (Jn 4), de l’Aveugle-né (Jn 9), de la résurrection de Lazare (Jn 11). Il y a dans ces évangiles un cheminement et une progression qui préparent à rencontrer celui qui donne l’eau vive, celui qui est la vraie Lumière, celui qui est la Résurrection et la Vie !
C’est pour toute l’assemblée aussi un cheminement qui nous rappelle la puissance du Seigneur à l’œuvre dans nos cœurs. Aujourd’hui c’est un fait : de moins en moins d’enfants sont baptisés et donc de plus en plus d’adultes demandent le baptême. Nous observons cela dans de nombreuses paroisses en France. Que c’est beau d’être aux premières loges de l’appel du Seigneur ! Ils ont écouté sa voix, ils se sont mis en route, et après un temps de purification et de préparation – stimulés par la communauté chrétienne – ils vont enfin recevoir ce sacrement.
Ce week-end, ils sont rassemblés autour de l’évêque pour « l’appel décisif » en vue d’être initiés aux sacrements. Leurs parrains ou marraines se prononcent, pour eux, pour nous faire savoir s’ils sont aptes à être admis. Puis ils sont nommément appelés pour exprimer leur désir d’être initiés.
Prions donc, de tout cœur, pour les catéchumènes de notre paroisse et ceux du monde entier qui vont bientôt renaître de l’eau et de l’Esprit-Saint !
Don Marc-Antoine CROIZE-POURCELET
La mer fait partie de la vie des raphaëlois, comme le carême fait partie de la vie des baptisés. Toujours un peu présent, parfois proche, parfois distant. Bien qu’on ne l’admire pas toujours, il colore chacun des évènements de notre vie en Dieu.
La mer fait aussi partie de notre horizon, mais on doit parfois aller s’y plonger vraiment pour en goûter l’authenticité, et cesser de la voir comme on regarde une carte postale, de loin, de l’extérieur, sans la goûter, sans s’y risquer.
Nous sommes nombreux à considérer la conversion perpétuelle proposée dans l’Evangile comme une réalité désirée mais non vraiment vécue ; comme une sorte d’atonie devant la beauté de la « création nouvelle » qui est finalement signe de la tiédeur. Une tiédeur qui vient corrompre en nous la vie de l’Esprit, son dynamisme, sa fougue, sa liberté.
Car c’est un fait que nous vivons très souvent une vie bien casanière, presque routinière – y compris dans sa frénésie – faite davantage de fausses croyances que d’espérance. Nous souffrons d’une carence de dissidence et d’audace qui nous empêche toujours de voir assez grand, assez large.
Justement, dans la mer il n’y a pas de frontière. Le grand large s’offre à nous, disponible, dans un perpétuel accueil, empreint d’une liberté pure et rude en même temps. Dans la mer, tout ce qu’on peut regarder est immense : l’horizon, le ciel, l’infini. On y retrouve alors notre juste mesure. Au large, l’existence « terre à terre » n’a plus sa place et il y a nécessité de remettre à sa place chaque chose, telle une contrainte qui engendre davantage encore de liberté.
La mer est aussi le lieu du combat. Pour le « Vieil homme », elle fut le lieu du combat contre l’énorme marlin, la plus belle prise de toute sa vie, un combat de haute valeur car il symbolisait le combat de l’homme face à la nature. Un combat particulièrement long et harassant. Il se prolonge sans cesse, échec après échec, blessure après blessure, fatigue sur fatigue, comme un chemin marqué parfois par de belles victoires et surtout la victoire finale, ce qui fait dire à Hemingway : « Un homme, ça peut être détruit, mais pas vaincu ». Mais la victoire n’est jamais celle que l’on avait imaginée.
Le carême et la mer ont en commun d’être « eremos » : désert, vide, solitaire. Comme un territoire inviolé où l’homme n’est pas en mesure d’y réduire son existence car il ne peut y laisser son empreinte. Ni invasion, ni appropriation, ni contamination n’y sont possibles. Mais, par la grâce, la rédemption, la libération et la purification nous y attendent !
Entrons dans notre carême comme on entre dans la mer, courageusement, vaillamment, généreusement, les yeux fixés sur l’infini, les yeux fixés sur Jésus Christ.
Abbé Jean-Baptiste MOUILLARD
Comme le Christ a pris notre humanité, il agit comme nous devons agir, comme un modèle pour nous. Jésus guérit de nombreuses personnes, toutes celles qu’on lui présente et qui ont le désir de comprendre la foi, de guérir. Pour ce faire, Jésus étant de condition divine mais aussi humaine part discrètement le matin pour aller prier son Père. Il le fait parce qu’il est homme et parce que sans la volonté bienveillante du Père il ne peut agir. Jésus prie pour nous tous, pour chacun sans exception, bon comme mauvais, désireux de vivre avec lui pour toujours comme pour ceux qui ne croient pas en lui. Il est beau de voir de nombreux chrétiens se lever tôt le matin pour aller prier, comme l’a fait notre maître lorsqu’il était sur la terre. Ils prient pour confier leur journée, pour tout remettre sous le regard du Père. Comme le Bon Dieu doit être touché par ces marques d’affections quotidiennes ! Il existe un film, Bruce Tout-Puissant, dans lequel on peut voir celui qui a les pouvoirs de Dieu, être admiratif devant les personnes qui prient seules chez elles. Pour comprendre, l’acteur principal reçoit dans ce film la toute-puissance de Dieu, car il croit faire mieux que Dieu lui-même. Pour lui montrer qu’il se trompe, Dieu lui permet d’être aussi fort que lui pendant trois jours. Ayant joué au début avec ses nouvelles possibilités, il se rend compte que le Seigneur agit en respectant toujours notre liberté. Il se sent alors sans force face à la liberté de la femme qu’il aime et qui veut le rejeter malgré l’amour qu’elle ressent encore pour lui. On voit alors une scène très belle de cette toute puissance de Dieu admirant la créature qui prie de tout son cœur. On pourrait imaginer que Dieu nous regarde avec un regard similaire lorsque nous prions. Soyons sûrs que nos prières sont entendues comme celles de Jésus l’ont été.
Lorsque les apôtres viennent chercher Jésus qui priait, celui-ci leur dit qu’il doit aller « ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. » Jésus pense à tous les hommes et ne veut en perdre aucun. Mais cela signifie que les disciples de Jésus ne peuvent pas le garder pour eux mais également le laisser annoncer l’Evangile ailleurs. Cela se traduit pour nous par l’annonce qui nous incombe : « avec la force de Dieu, prends ta part des souffrances liées à l’annonce de l’Évangile »
Don Bruno de LISLE
Réunion régionale de la communauté Saint-Martin de Fayence
de Gap et de Porto Vecchio à Saint-Raphaël
Bernard Jacob, nouveau président, prend la suite d’Albert Matteucci qui a fondé l’antenne Est-varoise des Amis des chemins de Saint Jacques de Compostelle et de Rome, il y a près de 25 ans.
L’occasion de partager une galette des rois avec Don Marc Antoine.
Pendant le mois de janvier, nous, prêtres, avons la joie de partir quelques jours pour notre temps de retraite annuelle. Le droit de l’église demande que chaque prêtre prenne ce temps. C’est un temps béni dans lequel nous sommes invités à revenir à la source de notre vocation, à l’appel que nous a adressé le Seigneur et qui nous a fait tout quitter pour Le suivre en Lui consacrant notre vie pour l’annonce de l’évangile. Nous n’exerçons pas simplement un métier dans lequel nous devrions mettre au service de nos paroissiens les compétences acquises lors de notre formation mais nous sommes les instruments du Seigneur pour qu’Il continue aujourd’hui à se donner à vous. J’ai participé cette année à la retraite sacerdotale du diocèse à la Sainte-Baume : nous étions une quarantaine de prêtres. Deux fois par jour, un enseignement nous était adressé par le père Pavel Syssoev, dominicain du couvent de Marseille. Il nous a parlé de la paternité spirituelle. « Je tombe à genoux devant le Père de qui toute paternité, au ciel et sur la terre, tient son nom » (Ep 3,15) nous dit saint Paul. La paternité du prêtre, comme la paternité charnelle, est un engendrement toujours relatif à Celui de Dieu. Seul Dieu est la source de notre être et nous, pères humains ou spirituels, sommes toujours des fils. Nous sommes invités, pour exercer notre paternité de manière juste, à nous rappeler que nous sommes fils du Père éternel, fils au sein d’une famille qui nous a fait naître et qui nous a nourris, fils d’un pays et d’une civilisation, fils d’une tradition religieuse qui nous a engendrés à la grâce. Nous ne nous sommes pas faits tout seuls : nul n’est père comme Dieu est Père. Prendre conscience de cette réalité nous donne plein de gratitude envers tous ceux de qui nous avons reçu. La prière est peut-être d’abord cela : un temps pour entrer en relation avec la source et l’origine de notre existence, temps dans lequel l’esprit de gratitude ne peut que grandir. Pour être stable dans notre vie, pour savoir quelle est la direction que nous voulons donner à notre existence, nous avons besoin d’entrer en contact avec la source de celle-ci. Notre vie chrétienne n’est pas simplement un réconfort qui nous fait du bien, qui nous procure des émotions positives, mais elle est un besoin vital car elle seule peut nous donner de tenir dans l’existence. Nous avons besoin de savoir d’où nous venons, qui nous sommes pour savoir où nous allons, ce que nous voulons faire de notre vie. Tant de personnes dans notre entourage ont soif de sens : ne les privons pas de leur partager notre joie de vivre, ce contact avec l’unique source, l’origine de tout, notre Père céleste.
Chers paroissiens, voici brièvement un partage de ce que j’ai pu recevoir de ma retraite : je reviens plus affirmé dans la foi, plus proche du Seigneur, je l’espère, et plus heureux d’être prêtre à votre service.
Don Raphaël SIMONNEAUX
conférence organisée par
les « amis de la basilique »
Vous étiez nombreux à participer à la conférence : « Notre civilisation a t-elle perdu son âme »? animée par Maître Hawadier.
Après débat, réflexions et échanges, il en ressort que les causes principales sont les suivantes :
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Samedi dernier, les membres du Service évangélique des malades du secteur Var-Est étaient réunis, autour du Père Louis Marie Guitton référent du diocèse, pour assister à la 2 ème formation du Sem dont le thème était les « trois sacrements de l’initiation « . Un exellent rappel qui a été suivi avec beaucoup d’attention et a donné lieu à un échange fructueux avec tous les participants.