Chers amis, frères et sœurs,
La nouvelle est désormais officielle : le Saint-Père m‘a demandé si j’acceptais la charge d’évêque coadjuteur de Fréjus-Toulon. Dans un esprit de service, j’ai accepté joyeusement, sereinement et avec réalisme. Je sais comme tout le monde que le diocèse vit une période difficile et douloureuse depuis plusieurs mois. J’arrive humblement en frère auprès de Mgr Rey pour que, tous deux ensemble, nous servions l’Eglise diocésaine dans le cadre défini par le Pape, afin d’apporter l’apaisement nécessaire et de continuer à nourrir votre dynamisme pastoral et missionnaire reconnu de tous.
Bien sûr, je remercie le Saint-Père pour la confiance qu’il me témoigne. C’est un vrai défi. Je veux surtout aujourd’hui remercier Mgr Rey pour son accueil et sa compréhension Sa réaction est très digne. Je sais que le diocèse de Fréjus-Toulon bénéficie d’un haut potentiel, et qu’il n’y est pas pour rien. Je me retrouve bien dans la dynamique missionnaire qui y est déployée. Si la nouvelle configuration y est vraiment inédite, je ne doute pas que, dans l’amitié fraternelle et la confiance, dans un enracinement spirituel quotidien, nous saurons tous deux servir le peuple de Dieu dans toutes ses composantes pour permettre la rencontre avec Jésus.
Les pouvoirs spéciaux que me confère le Pape me feront travailler de plus près avec les prêtres et les diacres, le séminaire de la Castille, et toutes les communautés, quel que soit leur statut canonique. Je veillerai aussi avec soin sur l’administration du diocèse : les finances, l’immobilier, les ressources humaines. Fort de mon expérience de presque 8 années comme évêque de Châlons, dont une année où je fus simultanément administrateur de la communauté du Verbe de Vie, je donnerai le meilleur de moi-même selon la nouvelle devise que j’ai choisie : misericordia et veritas, « amour et vérité se rencontrent » (Psaume 84.11). Je vous remercie déjà de la confiance que vous saurez m’accorder et du soutien que je trouverai chez vous pour cette mission à votre service.
L’arrachement à vivre en quittant la Champagne rapidement n’est pas facile, mais la perspective de venir faire votre connaissance et de vous servir comme évêque auprès de l’évêque de Fréjus-Toulon, fait grandir en mon cœur la hâte d’être parmi vous. Et je suis heureux de vous inviter à la messe d’accueil qui sera présidée par Son Eminence le Cardinal Aveline, archevêque métropolitain de Marseille, et concélébrée par notre évêque Mgr Rey et le Nonce apostolique représentant le Pape, le dimanche 10 décembre à 16h00 à la cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds de Toulon.
Dès maintenant, je prie avec vous pour notre évêque Mgr Rey et pour toute l’Église diocésaine de Fréjus-Toulon. Depuis ma réponse positive au Saint-Père, j’aime cette Église du plus profond de mon cœur. Vous pouvez compter sur ma prière, mon engagement miséricordieux et vrai, généreux et fidèle.
Mgr Franois TOUVET
Administrateur apostolique de Châlons
Nommé évêque coadiuteur de Fréjus-Toulon
Chers frères et sœurs,
Après la visite apostolique menée en début d’année en notre Diocèse, le Saint-Père a nommé Monseigneur François Touvet, évêque coadjuteur du diocèse de Fréjus-Toulon. Le coadjuteur,
selon le droit de l’Église, est un évêque qui me succédera lorsque ma charge prendra fin. Dans le cas présent, le pape lui confère des responsabilités spécifiques. J’avais moi-même suggéré la
nomination d’un évêque qui m’assiste dans le cadre de mes échanges avec les dicastères romains. J’accueille dans la confiance Mgr Touvet qui participera à mes côtés au gouvernement de notre Diocèse.
Je rends grâce à Dieu de voir notre Diocèse sortir des tourments dans lesquels nous étions entrés depuis le mois de juin 2022. Cette année et demie d’attente fut particulièrement difficile et douloureuse pour nous tous, prêtres, religieux, fidèles et particulièrement séminaristes. Malgré la tentation de la colère ou de l’incompréhension face à cette sanction collective, grâce à la prière et par la grâce de Dieu, nous n’avons pas cédé au découragement. C’est pourquoi je tiens à vous remercier d’avoir traversé avec moi ce temps d’épreuve dans la confiance et la prière. Notre Église diocésaine en sortira grandie dans l’humilité, le pardon, la remise en question, la confiance en Dieu et en l’Église.
Désormais une nouvelle ère commence pour notre Diocèse et je suis heureux des perspectives qui s’ouvrent à nous. J’accueille Monseigneur François Touvet en frère ; je le connais depuis de nombreuses années, notamment depuis que la charge épiscopale du diocèse de Châlons-en – Champagne lui a été confiée il y a 8 ans. Il est par ailleurs venu visiter notre Diocèse et notre séminaire, il y a quelques années. Il sait l’esprit missionnaire qui anime notre Diocèse et l’engagement fort de celui-ci dans la Diaconie au service des plus démunis
Désormais Monseigneur François Touvet administrera le Diocèse à mes côtés, particulièrement dans les domaines que le Saint-Père lui a confiés : gestion du clergé, administration, formation des séminaristes et des prêtres, accompagnement des communautés.
Je confie à vos prières et à la Sainte Providence cette collaboration nouvelle qui, j’en suis certain, apportera un nouveau dynamisme à notre Diocèse, pour le salut des âmes et la plus grande gloire de Dieu.
Mgr Dominique REY
Évêque de Fréjus-Toulon
Tirage au sort du gagnant de la chasse de la Toussaint organisée dans Saint-Raphaël

Nos jeunes coureurs s’élancent pour un parcours de 1,5 km dans l’Estérel

Départ de la grande course après la bénédiction de Don Bruno à tous les coureurs

La marche commentée par une spécialiste sur la flore a connu un grand succès

Inscriptions, sandwichs, boissons chaudes et fraiches étaient assurés comme chaque année par une super équipe

La Messe de la Saint Martin à la Basilique a conclu cette belle journée

Revenu récemment des Assises Martiniennes, rassemblement annuel de tous les prêtres de saint Martin durant lequel les membres prient, se retrouvent et travaillent ; j’ai en tête ce dont nous avons parlé ensemble à savoir le sentiment d’appartenance à la communauté saint Martin. Cette question peut être adaptée à l’ensemble de notre paroisse. Qu’est ce qui fait que je me sente appartenir à l’église particulière de saint Raphaël ? Dans cette église particulière se trouvent différents clochers. A quel clocher je me rattache et pourquoi ?
Ces questions sont importantes pour connaitre ses racines, savoir qui nous sommes et où nous allons, avoir une réflexion générale sur ma manière de pratiquer ma foi, savoir si je suis à la bonne place ou non.
Nos racines tout d’abord : ce qui fait que nous appartenons à cette église particulière est avant tout chose notre attachement à la personne du Christ. C’est lui qui est le centre de notre attention car il nous conduit directement à son Père comme il nous l’a enseigné. Ce qui m’unit à cette église n’est donc pas un parti politique ; Parmi nous certainement se trouvent des personnes qui ont des réflexions politiques très différentes. Ce qui m’unit à cette église n’est donc pas une identité humaine ; Parmi nous beaucoup viennent de différents horizons. Ce qui m’unit à cette église ne sont pas des sentiments communs ; Parmi nous beaucoup vivent la foi avec une sensibilité différente. Bref ce qui fait que nous sommes attachés à cette église particulière est notre recherche convergente de Dieu par la personne de Jésus. Cette recherche doit être ce qui lisse les différences pour que nous ne formions qu’un seul peuple, celui de Dieu.
Mon église ensuite : il est important de savoir si l’on est à la bonne place. On peut choisir son clocher selon de nombreux critères que je ne vais pas énumérer et qui sont certainement justifiables. Un seul cependant est vraiment bon : vais-je pouvoir grandir dans la foi et aider mon prochain dans ce but ? Car nous ne sommes pas seuls. Notre investissement est nécessaire pour que tous nous puissions grandir. Si je me sens bien dans tel église pourquoi ne pas m’y investir ? Certainement que l’on a besoin de moi pour faire grandir le sentiment d’appartenance.
Don Bruno de Lisle
Qu’est-ce que la quête prélevée ?
La quête prélevée est une aide mensuelle que vous apportez à votre paroisse et qui peut remplacer la traditionnelle quête de monnaie les jours de messe. Elle se différencie du Denier de l’Église qui permet de rémunérer les prêtres et les salariés du diocèse. La quête va financer le fonctionnement de la paroisse (chauffage, ménage travaux..), le matériel, les activités de la paroisse… Votre paroisse a besoin de vous !
Comment ça fonctionne ?
La quête prélevée fonctionne comme un abonnement. Choisissez la somme que vous souhaitez donner chaque mois à votre paroisse et complétez le formulaire d’adhésion au prélèvement automatique en flashant le QR code ci contre :

Ou envoyer par courrier le formulaire complété accompagné d’un RIB à l’Association Diocésaine de Fréjus-Toulon.
Allez ensuite retirer vos jetons en demandant à votre curé.
Pourquoi des jetons ?
Les jetons vous serviront lors de la quête du dimanche : déposez-les dans le panier comme vous le feriez avec une pièce. Quand vous n’en avez plus, demandez-en d’autres à votre curé.
Et si je veux arrêter ou modifier mes prélèvements ?
Il n’y a pas d’engagement. Vous pouvez arrêter votre prélèvement ou en modifier le montant en envoyant un mail à ressources@diocese-frejus-toulon.com ou par courrier postal à Association Diocésaine de Fréjus-Toulon – 68 impasse de Beaulieu CS 30518 – 83100 Toulon Cedex 9.
Les avantages
Ils sont multiples, tant pour vous que pour votre paroisse :
Vous bénéficiez d’avantages fiscaux de 66 %. Votre don à la quête vous revient donc moins cher. Ainsi, avec la quête prélevée, il est possible à ceux qui paient des impôts de verser davantage sans que cela coûte plus !
Plus aucun problème de monnaie au moment de la quête. Vous fixez exactement le montant de votre don lors du prélèvement.
Vous assurez à votre paroisse un revenu fixe et lui permettez de mieux gérer son budget pour l’année.

Après la bénédiction des morts en mer en présence des autorités civiles,
Bénédiction des tombes aux cimetières d’Alphonse Karr et de l’Aspé
Grande joie d’avoir accueilli Aya et Fatiha-Francesca dans la famille chrétienne
lors de leur entrée en catéchuménat à la Basilique ce dimanche !
—— « Eichmann à Jérusalem », 1963.
Il y a 60 ans cette année, une journaliste philosophe et politologue juive défrayait la chronique. Elle venait de qualifier le très fameux logisticien de la « solution finale » de la Shoah –dont elle avait intégralement couvert le procès– de « banal ». Le mot était lancé. Il provoqua contre sa personne une violente salve d’insultes et d’injures, jusqu’à l’obscène. Si derrière cette colère il pouvait y avoir de l’incompréhension
–celle de croire que ‘banal’ signifierait ‘sans importance’– cette réaction dépassait non seulement la bienséance, mais encore l’entendement. N’y avait-il pas dans cette disproportion l’expression du Mal lui-même, révolté d’être ainsi mis en lumière ?
Car de fait il n’y a pas d’opposition entre l’horreur du mal exercé, et la modalité de son exercice, factuellement constatée par Hannah Arendt comme étant « banale ».
Pour notre philosophe, le mal est bien sûr « radical ». Mais, selon un procédé politique qu’il conviendrait d’analyser, ce mal radical se réalise sous les dehors d’une sinistre banalité.
En témoigne le procès de Jérusalem en 1961 : tous s’attendaient à l‘affreux spectacle d’un « ogre » dans sa cage de verre du tribunal de Jérusalem, un monstre, puissant, ignoble, maléfique, digne des millions de meurtres qui lui étaient imputés. On ne vit en fait qu’un « petit fonctionnaire », « insignifiant », qui avait simplement accompli son travail, qui avait simplement abdiqué de son pouvoir de « penser ». Il en était devenu incapable de former le moindre jugement moral. « Les seuls responsables, se défendra-t-il, ce sont mes chefs, ma seule faute a été mon obéissance ». Petit. Banal.
—— « Du mensonge en politique », 1969.
Plus tard, dans un autre contexte, encore terrifiant, Hannah Arendt se demande gravement : « comment ont-ils pu ? ». Préalablement, elle montre de manière rationnelle et historique que « le mensonge a toujours été considéré comme un moyen parfaitement justifié dans les affaires politiques ».
Mais tout de même… « comment ont-ils pu ? » Comment ont-ils pu accepter des millions de morts (notamment ici ceux de la guerre du Viet Nam) en se fondant sur le mensonge ?
Arendt écrit : « un lien existe entre la tromperie et l’autosuggestion » : « plus un trompeur est convaincant et réussit à convaincre, plus il a de chance de croire lui-même à ses propres mensonges ». « Le dupeur qui se dupe lui-même perd tout contact (…) avec le monde réel ».
Et revient alors notre thème : « Les spécialistes de la solution des problèmes (ainsi appelle t-elle ironiquement les hommes d’administrations politiques) n’appréciaient pas, ils calculaient. »
—— Au pays des Droits de l’Homme, 2023.
Il m’est souvent bien difficile d’envisager de la mauvaise foi chez les menteurs d’envergure et autres pervers de toutes sortes. Mon excessive naïveté en est surement responsable.
Hannah Arendt, avec ses concepts de « banalité du mal », et « d’autosuggestion dans la tromperie », me permet de concilier – un peu – cette naïveté avec l’épouvantable objectivité du mal organisé, politique.
À l’heure où l’on parle de légaliser la mise à mort de personnes censées l’avoir demandée (l’euthanasie), à l’heure où l’on parle aussi d’inscrire dans la Constitution un droit à mettre à mort d’autres personnes qui n’ont pas encore de voix pour le demander (l’avortement), il est salutaire et urgent de renouer avec notre dignité, notre capacité et notre devoir de « penser ».
Ainsi seulement nous pourrons « apprécier », sans nous laisser abuser par les « calculs ».
La dramatique banalité du mal est à notre porte. Aujourd’hui. Ici. Chez nous.
« Dieu dit : Demande ce que tu veux que je te donne. Salomon réplique : Donne à ton serviteur un coeur intelligent pour juger ton peuple, pour discerner entre le bien et le mal. » 1 R 3,9.
Abbé Jean-Baptiste MOUILLARD
Le chapelet de la Miséricorde Divine
continue désormais ! Nous vous invitons fraternellement à vous joindre à notre petit groupe
tous les vendredis à 15h à Notre Dame de la Paix
Un grand merci à toute l’équipe de l’Entraide pour son dévouement dans une belle ambiance !