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Purifiés ou consumés ?

Purifiés ou consumés ? 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

La figure tutélaire du temps de l’Avent s’avance : Jean le Baptiste. Isaïe, cité dans l’évangile dominical, parle de la « voix de celui qui crie dans le désert » (Is 40,3 et Mt 3,3). Cette voix est comme celle du rugissement d’un lion.Pour cette raison, l’évangéliste Marc qui commence son récit directement par la prédication du Baptiste, se voit attribué le symbole du lion.
Dans le judaïsme, Jean est prêtre (cohen) et fils de prêtre (Zacharie), il a donc une proximité toute particulière au Temple et à la réalité du sacrifice. Son sacerdoce lévitique (issu de la tribu de Lévi) implique une pureté (il doit s’abstenir de tout ce qui rend impur, comme toucher un cadavre) et le rend purificateur de la souillure des autres. On comprend beaucoup mieux son style de vie (peau de chameau, sauterelles et miel) ainsi que le contenu de sa prédication axée sur la dénonciation du péché avec en parallèle la nécessaire conversion qui purifie et transforme.
Ayant alors pleinement conscience de sa mission de Précurseur du Messie, il initie un baptême qui dépasse les rites d’immersion connus dans le judaïsme (baptême des Prosélytes – païens adhérant à la foi juive – et celui des Esséniens) comme dans les religions anciennes. A la différence des précédents, il vise une purification non plus rituelle mais morale, il ne se répète pas (il devient une initiation) et surtout a une valeur messianique : il introduit celui qui l’a reçu dans la communauté de ceux qui attendent activement la venue annoncée du Messie. Son efficacité est réelle mais non sacramentelle. L’eau certes purifie mais le feu, moyen moins matériel et plus efficace que l’eau, devient le symbole de l’intervention de Dieu. Dans l’Ancien Testament, le feu de Dieu était déjà descendu du ciel à plusieurs reprises pour purifier ou consumer.
Voulons-nous être purifiés ou consumés ? Le feu de la Géhenne consume à jamais ce qui ne peut être purifié. La vallée de la Géhenne est associée à la pratique d’infanticides rituels dans le feu. Elle est ensuite convertie en dépotoir dont la pestilence émane à des lieues à la ronde, elle fut également réputée pour être le lieu de réclusion des lépreux et pestiférés. Pour les juifs, elle n’est qu’un lieu de passage, voire la dénomination d’un processus de purification des âmes. Avec le Christ, elle devient synonyme de l’enfer éternel.
Pendant un certain temps, Jean et Jésus ont mené une même action ; l’un et l’autre ont baptisé ; l’évangile de Jean rapporte en effet que  « Jésus vint avec ses disciples aux pays de Judée et il y baptisait ; Jean baptisait aussi à Aenon près de Salim où les eaux sont abondantes  » (Jn 3, 22-23). Leur pratique était fondée sur ce que Jean avait fondé. S’il existait des rites de purification par ablution d’eau, il n’existait pas de baptême au sens propre du terme, car le baptême donné par Jean – et à sa suite par Jésus – implique une relation personnelle à celui qui baptise. Le baptême est le sacrement de la conversion personnelle. Le baptême de Jean et celui de Jésus impliquent une conversion, une rupture avec le mensonge et l’illusion. Pour cette raison, Jean-Baptiste dénonce les catégories sociales emblématiques de ceux pour qui l’appartenance religieuse dispense de la conversion personnelle, les sadducéens et les pharisiens (Mt 3, 7-10).
Profitons de l’Avent pour nous replonger dans la grâce de notre baptême, pour nous laisser purifier par le feu de son Amour et pour renouveler notre attente de la rencontre avec le Christ.  D. Stéphane PELISSIER

Parousie : chapitre 2

Parousie : chapitre 2 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Depuis le dernier édito, la Parousie n’a plus de secrets pour vous ! Elle est cette présence de Dieu et les textes de ce premier dimanche de l’Avent sont surprenants. Ils semblent reprendre le thème des fins dernières qui nous a accompagnés au mois de novembre. Comment alors comprendre cette insistance ? L’Eglise nous invite à regarder la fin de notre vie chrétienne où Dieu sera présent, tout en tous, afin de vivre ici-bas polarisé par le désir du Ciel. 
Cette présence nous rappelle deux choses : elle a déjà commencé mais aussi, précisément, cette présence n’a que commencé !  Par notre vie nous sommes appelés à la faire grandir, la rendre encore plus visible. Voyons comment !
Ce temps de l’Avent est pour nous un temps offert par Dieu. Si le Seigneur cherche aujourd’hui à faire rayonner sa présence aimante dans notre monde, nous comprenons que l’Avent n’est pas un temps d’attente. Nous devons activement rendre visible cette présence de Dieu par notre foi, notre espérance et notre amour ! Rien n’est trop petit pour la Grâce de Dieu ! Rien qu’elle ne puisse rendre fécond ! Offrons lui tout ce que nous sommes ! A l’image de Marie qui dit son « Fiat voluntas  tua », laissons l’Esprit Saint nous prendre sous son ombre. Laissons Dieu nous redonner sa vie. Derrière cela nous découvrons à quel point la vie de prière personnelle est importante. N’ayons pas peur de soigner notre vie intérieure. Reprenons paisiblement notre oraison, notre chapelet ou la méditation de l’évangile du jour ! Nous retrouvons cette invitation lorsque l’évangile de ce dimanche nous invite à veiller.
Nous rendrons également visible la présence de Dieu par la conversion de nos vies ! Saint Paul dans la lettre aux Romains nous y invite : « Rejetons les œuvres des ténèbres, revêtons-nous des armes de la lumière ».  Cette conversion du cœur et de l’esprit s’appelle metanoia. Elle est à la fois un changement de sens, un changement de pensée, un repentir, une pénitence, un changement de vie. Il y a une radicalité dans la conversion évangélique ! Nous pouvons demander cette grâce de courage à nous convertir. Ce courage de rompre avec le sommeil de notre âme. Seul ce courage nous donnera la liberté de suivre intensément Jésus. Alors, le changement constant qu’exige notre vie Chrétienne rendra possible la fidélité. Nous aurons le courage de changer les penchants naturels de notre vie pour faire émerger un « oui » à la grâce. Il est difficile de comprendre cela, mais la conversion est tout à la fois une grâce de Dieu, une exigence et un devoir. Le champ d’action d’ailleurs ne sera pas fait de circonstances exceptionnelles mais se trouvera dans notre vie quotidienne.
Enfin, la dernière manière de rendre visible la présence de Dieu ici bas passera par notre joie. Le psaume de ce dimanche est merveilleux ! Laissons la joie de Dieu nous saisir ! Elle est particulièrement communicable. Que ce nouvel Avent fasse davantage venir le Christ dans nos vies pour le rendre visible au monde c’est la grâce que nous pouvons demander vraiment les uns pour les autres ! Bon Avent !
  D. Christophe GRANVILLE

Montage de la crèche

Montage de la crèche 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Mardi 26 novembre à 9h30 à la Basilique
Merci à toutes les bonnes volontés qui pourront nous aider à monter les éléments de la crèche%MCEPASTEBIN%

Grande neuvaine de l’Immaculée Conception

Grande neuvaine de l’Immaculée Conception 458 458 Paroisses de Saint-Raphael

Prière du 30 novembre au 8 décembre
Marie, Mère de l’Espérance, l’église traverse un temps de divisions et d’épreuves. Par votre Coeur Immaculé, aidez-nous à accepter et à porter notre croix en communion avec votre Fils et illuminez les ténèbres de nos vies pour y voir briller l’espérance.
Marie, Mère du Christ, vous étiez au pied de la Croix aux côtés du disciple bien-aimé. Vous êtes celle qui a toujours cru. Venez raffermir la foi et la vocation des prêtres, religieux et consacrés tentés par le découragement et le doute. Qu’ils soient soutenus, aimés et portés par les fidèles qui les entourent afin qu’ils soient fortifiés dans l’accomplissement de leur belle mission : faire de tous des saints !
Marie, Vierge Immaculée, apprenez-nous à redire chaque jour à votre suite :
                           « Oui Seigneur que Votre volonté soit faite ».
Alors, nous pourrons goûter pleinement à la joie de l’Amour infini du Père. Amen.%MCEPASTEBIN%

Journée de formation à la Castille

Journée de formation à la Castille 1476 1107 Paroisses de Saint-Raphael

Samedi 16 novembre 2019, une quarantaine de bénévoles de nos paroisses de Saint-Raphaël s’est retrouvée à la Castille, accompagnée de nos cinq prêtres et de notre séminariste, pour une journée de formation pastorale.
Les paroisses de tout le diocèse étaient représentées et cette journée fût l’occasion d’assister à différents ateliers sur des sujets tels que l’évangélisation des enfants et de leurs parents, la fraternité et le sentiment d’appartenance, la redynamisation de sa paroisse, la collaboration entre prêtres et laïcs, etc…  autant de sujets que d’occasions de pouvoir échanger avec les autres paroisses et réfléchir aussi en équipes raphaëloises.
Cette journée d’ateliers qui a débuté par la Messe, a été ponctuée de chants de louanges. Pendant la pause-déjeuner, tout le groupe de Saint-Raphaël s’est retrouvé pour une grande et joyeuse tablée ! Ce fut une belle journée de formation et de partage.

Vivement l’apocalypse !

Vivement l’apocalypse ! 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Nous voici arrivés au dernier dimanche de l’année liturgique et l’église, pour nous y introduire, nous fait méditer sur ce qui doit être pour nous objet d’espérance : la parousie.
Ce mot grec que la théologie emploie pour parler de la Venue du Christ en gloire à la fin des temps, veut dire : « présence ». Ce terme préexistait à son usage théologique. Il était utilisé dans le monde antique pour parler de l’arrivée du souverain en visite officielle. Cette arrivée du roi, sa parousie, était précédée de toute une mise en scène durant laquelle, pendant plusieurs semaines, on portait son portrait dans les rues de la ville. C’était un moyen de faire comprendre que le souverain était partout présent et pas seulement là ou l’on percevait sa présence physique. La parousie était donc pour un roi, un moyen de manifester sa présence à son peuple afin d’asseoir sa puissance.
Or si le terme de parousie a été repris par l’église pour parler de la venue du Seigneur, c’est qu’elle nous dit quelque chose du retour en gloire de Jésus.
Le Christ, lors de sa parousie, sera manifesté à toute sa création dans toute sa puissance : «Comme l’éclair, en effet, part du levant et brille jusqu’au couchant, ainsi en sera-t-il de l’avènement du Fils de l’homme ».
(Matthieu 24, 27)
Toutefois la comparaison entre la parousie d’un souverain et le retour en gloire de Jésus diffère en ceci : le souhait d’omni-présence d’un despote ne sera jamais qu’un fantasme (jamais aucun portrait ne le rendra véritablement présent à son peuple) alors que la parousie du Christ est déjà une réalité. Nous sommes d’ailleurs appelés à en faire quotidiennement l’expérience : Jésus est là ! Il est présent ! Même si « La venue du Royaume de Dieu ne se laisse pas observer, (…) voici que le Royaume de Dieu est au milieu de vous », nous dit Jésus (Luc 17, 21).
Et je crois qu’il est vital pour un chrétien, tout spécialement dans une société laïque, de savoir lire les signes de la présence divine.
Chaque fois que nous contemplons un beau couché de soleil, un sommet enneigé ou tout autre splendeur que nous réserve la création, nous contemplons l’œuvre de Dieu qui reste présent à sa création.
Le rôle de nos églises, de nos statues et de tout autre objet religieux, n’est pas de rendre présent un absent, mais de manifester sa présence  !
Enfin rappelons nous que lorsque nous prions, particulièrement lorsque «  deux ou trois sont réunis en son nom » (Matthieu 18,20) c’est bien Jésus qui est au milieu de nous.
Si nous vivons en sa présence, nous serons prêts lorsqu’il se manifestera.
Cette manifestation, cette parousie ne sera alors pour nous, qu’une apocalypse, c’est à dire littéralement : la levée d’un voile ! Attachons nous donc à déceler sa présence derrière le voile, c’est à dire derrière tous les événements de nos vies. Recevons chaque instant comme venant de Dieu.
Sainte Jeanne de Chantal résumait cela en une formule saisissante :
« Si vous ne chercher que Dieu vous le trouverez partout ! » Alors, oui, puissions-nous être tendu vers la pleine manifestation de Dieu. Oui, laissons la parousie advenir pour nous ! Vivement l’apocalypse !
 D. Louis-Marie 

Quête RCF

Quête RCF 561 560 Paroisses de Saint-Raphael

 23 et 24 novembre
RCF organise son «Radio Don», une semaine d’appel à la générosité de ses auditeurs
              QUÊte à la sortie des messes

MARCHONS ENFANTS ESTEREL

MARCHONS ENFANTS ESTEREL 1748 2450 Paroisses de Saint-Raphael

MOBILISONS-NOUS !
Les collectifs « Marchons enfants ESTEREL et PACA »,
avec les Associations Familiales Catholiques,
appellent à la mobilisation de chacun.
Le Pape Jean-Paul II a lancé cet appel : « Lorsque l’enfant sera considéré comme une charge, ou comme un moyen de satisfaire un besoin émotionnel, nous nous lèverons pour rappeler que chaque enfant est un don unique et sans pareil de Dieu qui a droit à une famille unie dans l’amour.
Lorsque la valeur de la famille sera menacée par des pressions sociales et économiques, nous nous lèverons en affirmant que la famille est nécessaire non seulement pour le bien privé de chaque personne, mais encore pour le bien commun de chaque société, Nation et Etat ».
Manifestation : dimanche 1er décembre à Saint-Raphaël à partir de 12h30 au niveau de la Grande roue (pique-nique partagé, tractage, échanges) ** En raison de l’alerte météo orange, cette manifestation est malheureusement annulée**

Restons mobilisés pour la grande manifestation nationale dimanche 19 janvier à Paris.

Veillée pour la vie

Veillée pour la vie 136 115 Paroisses de Saint-Raphael

Samedi 7 Décembre de 20h30 à 22h
Notre-Dame de la Paix
Temps de louange suivi d’une adoration

23ème course des paroisses le 11 novembre

23ème course des paroisses le 11 novembre 1476 984 Paroisses de Saint-Raphael

La 23ème édition de la Course des Paroisses a été un très bon crû ! De nombreux coureurs pour les différents parcours, des chronos qui sont tombés, des bénédictions qui pleuvaient, des bénévoles édifiants par leur esprit de service, de nombreux lots généreusement donnés par nos sponsors, le tout dans un bel esprit familial et paroissial ! L’ équipe d’organisateur propose aux bénévoles de se réunir jeudi 28 novembre à 20h à l’aumônerie pour une soirée conviviale ! Nous vous présenterons notamment les projets qui seront portés par les bénéfices de la Course pour les jeunes de l’aumônerie. Soyez tous vivement remerciés !

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