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Il enseignait avec autorité

Il enseignait avec autorité 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Dans les lectures de ce 4ème dimanche du temps ordinaire, nous entendons au début de l’évangile, à propos de Jésus, qu’« ils étaient frappés de son enseignement, car il les enseignait comme ayant autorité et non pas comme les scribes » (Mc 1,22). À l’époque il était fréquent d’entendre des prédicateurs publics, tel que Saint Marc nous le rapporte à propos de Saint Jean-Baptiste, quelques versets plus haut, ou à propos des scribes. Mais ce qui frappe l’auditoire, c’est l’autorité de Jésus. 

D’où vient cette autorité ? Sans doute d’abord de la cohérence de vie : Jésus fait ce qu’il prêche, contrairement aux pharisiens docteurs de la loi qui «  disent et ne font pas » (Mt 23,2). Jésus dit bien qu’ils font de beaux discours, mais ils ne vivaient pas ensuite ce qu’ils demandaient aux autres de vivre. Il y a là, pour nous, une exigence que le monde attend des chrétiens : que nous vivions selon la Parole de Jésus. Combien de fois dans l’histoire du christianisme, nos mœurs ont tenu des personnes éloignées du message de l’évangile à cause de notre manque de cohérence entre la parole du maître et notre vie. Nous ne sommes pas parfaits, mais il faut tendre vers la vie dans l’Esprit Saint, où Il est lui-même notre loi intérieure, qui nous pousse à la charité selon la mesure du Cœur de Dieu. La cohérence c’est aussi de savoir demander pardon à chaque fois que nous nous rendons compte de ce décalage entre notre petite mesure et la mesure que Dieu attend de nous qui, nous le savons, est sans mesure ! Demander pardon et, autant que nous le pouvons, réparer…

L’autorité palpable que les auditeurs de Jésus ont tout de suite saisie dans son enseignement, vient surtout du lien que le Christ entretenait avec « son Père et notre Père » (Jn 20,17). C’est là toute la force de son message qui n’est en rien altéré par une humanité blessée. Dieu est bien celui qui a toute autorité, de toute éternité, et rien n’échappe à son regard. Par le lien intime, trinitaire, du Père et du Fils Dieu, toute autorité lui a été remise (Mt 28,18). Oui, il ne fait plus qu’Un avec la volonté du Père et c’est bien Lui le fondement de toute autorité.

Voilà déjà pour nous, deux grands moyens de faire grandir une juste autorité là où nous sommes et sur ce qui nous a été confié. D’abord le lien avec Dieu notre Père dans la prière où, peu à peu, nous unissons et ajustons notre volonté à la sienne. Par ce moyen, nos paroles et nos actes pèseront de plus en plus par leur profondeur. Pour qu’une autorité soit reconnue juste, il faut déjà qu’elle soit en adéquation avec la volonté supérieure de Dieu. Ensuite, avec l’aide de Dieu, travaillons à notre cohérence de vie pour que nous ne soyons pas un contre-témoignage. Qu’en voyant notre manière de vivre, le monde reconnaisse l’enseignement du maître. Si le Seigneur le veut, il peut s’en servir pour attirer puissamment à Lui et par là obtenir de nouveaux témoins crédibles de l’évangile !

D. Marc-Antoine CROIZé-POURCELET

Pèlerinage des femmes à Cotignac

Pèlerinage des femmes à Cotignac 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Notre pèlerinage des femmes approche …
Nous serons 30 à partir marcher sur le chemin vers Cotignac. Mais ce pèlerinage représente toutes les femmes de la paroisse !  Plusieurs d’entre nous ne peuvent participer à cet événement pour différentes raison. Aussi nous voulons pouvoir vous amener toutes avec nous en emportant vos intentions de prières. 
Pour cela vous pouvez écrire à ce mail : femmespelerines@gmail.com
Dans le respect de l’anonymat votre intention sera portée physiquement et spirituellement tout le long du pèlé par les pèlerines, pour être déposée aux pieds de Saint Joseph.

Temps fort

Temps fort 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Temps fort pour les collégiens, les lycéens ainsi que le patronage des collégiens
Rendez-vous à Notre-Dame de la Paix
Dimanche 31 janvier à 11h pour la Messe puis pique-nique, jeux et adoration.
Fin à 16h

Les temps sont accomplis

Les temps sont accomplis 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Nous pouvons être frappés par ce sentiment d’urgence qui ressort de cette phrase de Jésus « les temps sont accomplis », se faisant l’écho des paroles de Saint Paul dans la deuxième lecture « le temps est limité ». Il semble que dans ces nouveaux temps instaurés par la venue du Christ, il n’y a plus de délais possibles pour nous décider. L’ordre de Jésus ne souffre d’aucun retard  : convertissez-vous et croyez à l’Evangile ! Cela peut paraître surprenant étant donné que ces mots ont été prononcés il y a 2000 ans. Chaque année qui passe depuis la résurrection relativise un peu plus l’imminence de la venue du Royaume. De même, chaque année ajoutée à notre espérance de vie nous permet de repousser un peu plus loin notre jugement ce qui peut entraîner une certaine procrastination dans notre conversion. Comment pouvons-nous vivre l’urgence de la fin des temps et de l’avènement du Royaume ?

Ce que nous appelons « temps » en français peut être compris de deux manières. La première serait la mesure entre deux moments : une heure, un jour, un an, … La seconde désigne le moment favorable, par exemple lorsque l’on s’écrie « il est temps ! ». En grec, il existe un mot pour chacune de ces deux compréhensions : chronos et kairos. Lorsque Jésus dit « les temps sont accomplis », il utilise le mot kairos, c’est à dire selon la signification de « moment opportun ». Il n’annonce donc pas la fin du temps, mais l’arrivée du temps opportun, de même pour Saint Paul. Quel est donc ce temps favorable dans lequel nous sommes ?

Le temps chronologique nous sert à mesurer la durée qui sépare un moment d’un autre. Il est clair qu’en Dieu, qui est éternel, cette dimension n’existe pas. Dieu vit dans un éternel présent qui lui donne accès à tous les moments de l’histoire en même temps. Le temps chronologique est apparu lorsque Dieu a créé le monde. En effet, avec l’apparition de la matière et du mouvement, apparait également la possibilité de mesurer un temps.

Le temps permet de progresser, de passer d’un état à un état meilleur. A travers les pages de l’Ancien Testament, nous voyons comment Dieu prend le temps de créer le monde, de créer les hommes et de leur révéler sa paternité. Comme un père qui est patient avec ses enfants, il apprend petit à petit à son peuple à le connaître et à l’honorer, à progresser dans sa relation avec Lui.

Cela étant, tout progrès suppose un but, une finalité vers laquelle progresser. Lorsque le but est atteint, et qu’il n’y a plus rien après, le temps s’arrête. Lorsqu’un coureur franchit la ligne, le chronomètre s’arrête de mesurer. Le coureur entre alors dans une autre dimension, celle de savourer ce qui a été accompli. De la même manière, avec le baptême de Jésus, la révélation de Dieu aux hommes franchit la ligne finale. Le projet de Dieu pour sa création atteint enfin son but. Vient alors le moment de savourer ce qui est accompli  : notre salut en Jésus. Certes, le temps continuera de s’écouler jusqu’à la fin du monde, mais d’ici là, nous n’avons plus rien à attendre de nouveau : tout a été donné avec Jésus.

Le temps de la révélation est fini. Jésus nous fait entrer dans le temps de l’annonce. Notre mission n’est plus d’attendre que Dieu nous envoie un sauveur, mais de croire qu’il est déjà là et de l’annoncer. Ainsi, nous comprenons cette urgence à nous convertir et à croire. Il faut que le monde sache que Jésus est Seigneur !

 D.Louis Gustave de Torcy

Manifestation contre le projet de loi Bioéthique

Manifestation contre le projet de loi Bioéthique 2560 1536 Paroisses de Saint-Raphael

Monseigneur Dominique REY apporte son soutien au rassemblement organisé à Toulon le 30 janvier par le collectif «  Marchons enfants » pour dénoncer le projet de loi Bioéthique qui va être discuté au Sénat.

Nous connaissons les graves menaces que comporte ce projet. Les AFC du Var se tiennent à votre disposition pour vous aider à sensibiliser vos paroissiens sur le sujet :
Agnès RÉMY, presidentafctln@gmail.com ou 06 75 44 12 11

Rassemblement prévu à Toulon le 30 janvier à 10 h place de la Liberté

« Bilan comptable » des paroisses de Saint-Raphaël

« Bilan comptable » des paroisses de Saint-Raphaël 1181 822 Paroisses de Saint-Raphael

«Bilan comptable» des paroisses de Saint-Raphaël

Chers amis,

Après le bilan des actes de catholicité de 2020 dans la FIP d’il y a deux semaines, voici maintenant le bilan comptable des paroisses de Saint Raphaël pour l’année écoulée. Ces « camemberts » vous présentent les principaux postes de dépenses et de recettes. D’abord un grand merci pour votre générosité. Comme vous le savez -mais il est toujours bon de le rappeler- la paroisse ne vit que de dons, elle ne reçoit pas de subventions, ni de l’état, ni du Vatican ! Sans vous la mission de l’église à Saint-Raphaël ne serait pas possible.

Les quêtes de funérailles et les offrandes des messes ne sont pas incluses dans ces chiffres, elles sont intégrées dans une autre comptabilité ; Il en est de même pour la comptabilité de l’Entraide Paroissiale, celles du Patronage et de l’Aumônerie. Les chiffres sont exprimés en pourcentage. Pour information aussi, par rapport à 2019 nos recettes ont diminué de 31% et nos dépenses aussi de 7%. La crise de la COVID y est pour beaucoup. Quoiqu’il en soit, merci à l’excellente équipe de comptables qui travaille à nos finances et contribue à ce qu’il n’y ait pas de gaspillage.

Depuis mon arrivé, je constate aussi que nous avons beaucoup de bâtiments à entretenir (12) et que sur les 10 prochaines années il y a des frais importants à prévoir d’après l’entreprise SOCOTEC qui nous a fait un état des lieux… nous allons réfléchir à tout cela et prioriser les travaux pour la mission qui reste notre point de mire !

Merci à tous ceux qui participent à la vie de notre famille, votre Eglise. Votre contribution financière et matérielle nous aide à faire résonner la parole du Christ aujourd’hui en 2021 !

Que Dieu vous bénisse, bien fraternellement : Don Marc-Antoine + curé

Entraide Paroissiale

Entraide Paroissiale 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

L’accueil à l’Entraide Paroissiale se fait dans ses locaux à Notre-Dame de la Paix 
les mardis et vendredis de 9h à 11h et le mercredi de 15h à 17h

Pèlerinage pour les couples

Pèlerinage pour les couples 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Les époux sont invités, tout spécialement en cette «année saint Joseph», à venir confier leur vocation conjugale à la Sainte Famille

Samedi 23 janvier 2021

10h Messe au sanctuaire Notre-Dame de Grâces

10h45 à 12h30 Pèlerinage à Saint Joseph, renouvellement des promesses de mariage, pique-nique (à emporter)

Renseignements et inscriptions : 04 94 04 65 28

Extrait de la lettre apostolique Patris corde du Pape François

Extrait de la lettre apostolique Patris corde du Pape François 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Avec un cœur de père : C’est ainsi que Joseph a aimé Jésus qui est appelé dans les quatre Évangiles « le fils de Joseph ».

Les deux évangélistes qui ont mis en relief son visage, Matthieu et Luc, racontent peu, mais bien suffisamment pour faire comprendre quel genre de père il a été et quelle mission la Providence lui a confiée.

Nous savons qu’il était un humble charpentier (cf. Mt 13, 55), promis en mariage à Marie (cf. Mt 1, 18 ; Lc 1, 27)  ; un «  homme juste » (Mt 1, 19), toujours prêt à accomplir la volonté de Dieu manifestée dans sa Loi (cf. Lc 2, 22.27.39) et à travers quatre songes  (cf. Mt 1, 20 ; 2, 13.19.22). Après un long et fatiguant voyage de Nazareth à Bethléem, il vit naître le Messie dans une étable, parce qu’ailleurs « il n’y avait pas de place pour eux » (Lc 2, 7). Il fut témoin de l’adoration des bergers
(cf. Lc 2, 8-20) et des Mages (cf. Mt 2, 1-12) qui représentaient respectivement le peuple d’Israël et les peuples païens.

Il eut le courage d’assumer la paternité légale de Jésus à qui il donna le nom révélé par l’ange : « Tu lui donneras le nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Mt 1, 21). Comme on le sait, donner un nom à une personne ou à une chose signifiait, chez les peuples antiques, en obtenir l’appartenance, comme l’avait fait Adam dans le récit de la Genèse (cf. 2, 19-20).

Quarante jours après la naissance, Joseph, avec la mère, offrit l’Enfant au Seigneur dans le Temple et entendit, surpris, la prophétie de Siméon concernant Jésus et Marie (cf. Lc 2, 22-35). Pour défendre Jésus d’Hérode, il séjourna en Égypte comme un étranger (cf. Mt 2, 13-18). Revenu dans sa patrie, il vécut en cachette dans le petit village inconnu de Nazareth en Galilée – d’où, il était dit, «qu’il ne surgit aucun prophète» et «qu’il ne peut jamais en sortir rien de bon» (cf. Jn 7, 52 ; 1,   46)  –, loin de Bethléem, sa ville natale, et de Jérusalem où se dressait le Temple. Quand, justement au cours d’un pèlerinage à Jérusalem, ils perdirent Jésus âgé de douze ans, avec Marie ils le cherchèrent angoissés et le retrouvèrent dans le Temple en train de discuter avec les docteurs de la Loi (cf. Lc 2, 41-50).

Après Marie, Mère de Dieu, aucun saint n’a occupé autant de place dans le Magistère pontifical que Joseph, son époux. Mes prédécesseurs ont approfondi le message contenu dans les quelques données transmises par les Évangiles pour mettre davantage en évidence son rôle central dans l’histoire du salut : le bienheureux Pie IX l’a déclaré « Patron de l’Église Catholique », le vénérable Pie XII l’a présenté comme « Patron des travailleurs » et saint Jean Paul II comme « Gardien du Rédempteur ». Le peuple l’invoque comme « Patron de la bonne mort ».

Par conséquent, à l’occasion des 150 ans de sa déclaration comme Patron de l’Église Catholique faite par le bienheureux Pie  IX, le 8 décembre 1870, je voudrais – comme dit Jésus – que «la bouche exprime ce qui déborde du cœur» (cf. Mt 12, 34), pour partager avec vous quelques réflexions personnelles sur cette figure extraordinaire, si proche de la condition humaine de chacun d’entre nous. Ce désir a mûri au cours de ces mois de pandémie durant lesquels nous pouvons expérimenter, en pleine crise qui nous frappe, que nos vies sont tissées et soutenues par des personnes ordinaires, souvent oubliées, qui ne font pas la une des journaux et des revues, ni n’apparaissent dans les grands défilés du dernier show, mais qui, sans aucun doute, sont en train d’écrire aujourd’hui les évènements décisifs de notre histoire : médecins, infirmiers et infirmières, employés de supermarchés, agents d’entretien, fournisseurs de soin à domicile, transporteurs, forces de l’ordre, volontaires, prêtres, religieuses et tant d’autres qui ont compris que personne ne se sauve tout seul. […] Que de personnes font preuve chaque jour de patience et insufflent l’espérance en veillant à ne pas créer la panique mais la co-responsabilité ! Que de pères, de mères, de grands-pères et de grands-mères, que d’enseignants montrent à nos enfants, par des gestes simples et quotidiens, comment affronter et traverser une crise en réadaptant les habitudes, en levant le regard et en stimulant la prière ! Que de personnes prient, offrent et intercèdent pour le bien de tous. Nous pouvons tous trouver en saint Joseph  l’homme qui passe inaperçu, l’homme de la présence quotidienne, discrète et cachée, un intercesseur, un soutien et un guide dans les moments de difficultés. Saint Joseph nous rappelle que tous ceux qui, apparemment, sont cachés ou en « deuxième ligne » jouent un rôle inégalé dans l’histoire du salut. À eux tous, une parole de reconnaissance et de gratitude est adressée.

Cérémonie de l’enfance Missionnaire

Cérémonie de l’enfance Missionnaire 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Ce mercredi 13 janvier 2021, enfants et adultes du patronage étaient tous ravis de se retrouver pour la première fois de cette nouvelle année et dans la joie d’une journée toute particulière. 

En effet, ce mercredi a été marqué par un échange de cadeaux pour les enfants du patronage qui avaient fabriqué un petit cadeau en y mettant tout leur cœur. Mais cette joie n’a pas été la seule de la journée  ! À 16h15 a eu lieu la cérémonie de l’Enfance Missionnaire : œuvre pontificale par laquelle chaque enfant reçoit, de la part du pape, un « diocèse » du monde pour lequel il doit prier en disant chaque jour un « je vous salue Marie  ». L’émotion s’est vue sur les visages (malgré les masques !), tant chez les enfants que chez leurs parents, émus de voir leur enfant s’engager ou se réengager pour cette belle œuvre missionnaire. Tous ont pu chanter «  Baptisé, envoyé, tu n’es pas trop petit, pour louer, annoncer Jésus à tes amis ! », et aussi «  la croix à la ceinture, pour nous rien n’est trop dur : mission ! Notre idéal sur terre, agir en missionnaires  : osons  !  ». Alors nous aussi, osons rendre grâce à Dieu pour les merveilles vécues chaque mercredi au patronage par nos enfants ! 

Et nous pouvons également bien remercier les Soeurs de la Consolation, Don Louis-Marie, Don Louis-Gustave et les bénévoles du patronage.

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