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Soirée de louange animée par Anuncio sur le parvis de la Basilique

Soirée de louange animée par Anuncio sur le parvis de la Basilique 1476 1107 Paroisses de Saint-Raphael

Concert d’orgue à la Basilique de Pascal REBER

Concert d’orgue à la Basilique de Pascal REBER 1476 1217 Paroisses de Saint-Raphael

A la Basilique Notre-Dame de la Victoire à Saint-Raphaël, lundi soir, 2ème Concert d’Orgue présenté par Don Marc-Antoine et Fabienne Rassier avec la participation de la Mairie de Saint-Raphaël.
Le Titulaire Pascal REBER du grand orgue de la Cathédrale Notre Dame de Strasbourg a été prodigieux, admirable, époustouflant…
Vous êtes venus très nombreux, nous vous en remercions et bien évidemment, nous vous donnons rendez-vous pour le prochain qui aura lieu le lundi 08 Août 2022 à 20h30 avec Frédéric MUNOZ. A très bientôt.

Pierre, Saint patron des pêcheurs…

Pierre, Saint patron des pêcheurs… 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Si le métier originel de Saint Pierre en fait naturellement la référence pour les pêcheurs, existe-t-il un saint patron des pécheurs ? Pas que je sache. Mais il me semble que tous les saints du ciel pourraient réclamer ce titre car tous, sauf la Vierge Marie, avant nous ici-bas, sont nés pécheurs et ont eu à se convertir. On ne nait pas saint, on le devient. Tous ont bénéficié de la miséricorde, c’est-à-dire du pardon de Dieu. Leur repentir fut tel qu’ils ont radicalement changé de vie. Certains sont de grands pécheurs renommés tel le bon larron à côté de Jésus sur la croix, d’autres semblent avoir échappés à cette laideur telle une sainte Thérèse de Lisieux.
Cependant, même une Sainte Thérèse disait que Dieu lui avait fait davantage miséricorde qu’à Sainte Marie-Madeleine, puisqu’Il avait couru en avant d’elle sur le chemin pour lui éviter les occasions de chute, ce qui est une miséricorde plus grande encore que de pardonner !
Nous aimons ces figures de sainteté et j’espère que beaucoup entretiennent avec eux une belle amitié. Ils nous sont proches au moins par humanité et, plus encore par leurs métiers, leurs charismes, leurs fragilités. Comme nous ils ont eu à souffrir, à se dépasser, à se sacrifier pour de nobles causes… la star de ce week-end, c’est Saint Pierre, patron des pêcheurs et donc de notre petite cité qui fut jadis un simple village autour d’une prud’homie.
Ce qui fait des saints les vraies stars de l’humanité, c’est leur docilité à la volonté de Dieu. Peu à peu, laissant à Dieu la place qui est la sienne, ils ont accompli des merveilles qui les dépassent. Nous avons tous en mémoire les hauts faits d’une mère Térèsa, d’un saint Vincent de Paul, de Saint Martin… et il y en a tant d’autres qui furent les consolateurs de leurs temps. Quelle est cette volonté de Dieu ? Saint Paul nous donne une belle réponse bien concise : Dieu veut (1 Tm 2,4) « que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. » Pour nous chrétiens, faire la volonté de Dieu ce n’est pas d’abord des grands actes héroïques, c’est surtout se laisser trouver par Lui, Lui donner l’occasion de nous rejoindre, de nous dévoiler son vrai visage et par là de nous sauver.
Après une semaine de mission haute en couleur avec le groupe Anuncio, nous sommes allés à la pêche pour rencontrer les habitants et vacanciers. Mais je crois que c’est surtout Dieu qui part à la pêche. Il a dit jadis à Saint Pierre « je te ferai pêcheur d’hommes ». Laissons le nous trouver, faisons-lui cette joie.

Don Marc-Antoine CROIZE POURCELET

Première Messe de Don Guilhem à Sainte-Bernadette

Première Messe de Don Guilhem à Sainte-Bernadette 1476 1508 Paroisses de Saint-Raphael

Les paroissiens présents ont pu recevoir la bénédiction du nouveau prêtre
au cours de la Messe.

Folie de l’argent

Folie de l’argent 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

L’argent est un bon serviteur mais un mauvais maître, une addiction, comme on dit de nos jours (cf Mt 6,24). « L’argent ne fait pas le bonheur. » On le sait. « Plaie d’argent n’est pas mortelle. » On le sait aussi. Et cependant, combien l’homme est attaché à l’argent ! Il confond la vie et l’argent et croit devoir mourir sans argent. Certes, tant mieux si on n’en manque pas… N’oublions pas de donner le superflu, alors. Un critère concret : donner la dîme de son revenu aux pauvres. Ou même, autre possibilité, venue de l’Evangile (le jeune homme riche)  : le don radical de tout, réservé à ceux qui en ressentent l’appel : « va, vends, donne, viens et suis-Moi ! » Moi, le Christ, l’Unique nécessaire. De toute façon, riche ou pauvre, « le temps se fait court… que ceux qui possèdent, fassent comme s’ils ne possédaient pas vraiment », car on n’est que de passage…
(cf 1Co 7,29-31).
L’Evangile de ce dimanche revient sur notre rapport à l’argent, avec une mise en garde insistante :
« Gardez-vous bien de toute avidité ! » Il y a deux verbes dans le texte grec pour dire « attention, danger ! » La cupidité, l’appât du gain, la mentalité vénale sont des pièges. « Tu es fou », dit Dieu, dans la parabole de ce dimanche, à ceux qui font du désir de gagner toujours plus d’argent le seul but de leur vie ! L’avarice se termine sous l’esclavage d’un démon. Jésus le nomme Mammon, c’est le nom d’un démon. Même dans les derniers combats de la vie, avant de mourir, durant l’agonie (agonie veut dire combat en grec), on peut par avarice, refuser l’héritage de la vie éternelle à cause de ce démon, et hériter de la mort éternelle, dépouillé à jamais de sa dignité de fils de Dieu et de frère du Christ. Or, elles sont là, nos vraies richesses.
On peut même vouloir posséder le monde entier, comme les marchands de notre Babylone la Grande, les nouveaux princes de ce monde (Ap 18,23), mais ruiner son âme pour l’éternité (Mt 16,26). Même ces quelques princes d’aujourd’hui devront bientôt laisser cela à d’autres, qui se disputeront leur héritage jusqu’à s’entretuer. Ainsi va le monde sans l’Evangile.
Mais vous, dit St Paul, arrêtez de vous inquiéter excessivement des choses de cette terre : “si le Christ est ressuscité et monté à la droite du Père, vous êtes citoyens de la Jérusalem céleste. C’est là qu’est votre vie. Laissez un peu plus tomber ces choses de la terre et intéressez-vous à votre vie éternelle ! Elle est déjà commencée !”
L’homme de la parabole de ce dimanche ne songeait pas à son éternité. Pourtant, c’était un homme réfléchi, qui pensait à ce qu’il devait faire, qui savait anticiper et mener ses affaires terrestres. Mais… « tu es fou », dit Dieu, tu n’es pas si réfléchi, en fait. Tu crois que l’intelligence remplace la sagesse. Pas du tout. Beaucoup de gens très intelligents sur cette terre ne sont pas des sages mais des fous. Ils ont oublié une chose si facile à constater et à comprendre  : personne n’est éternel sur cette terre, et « un linceul n’a pas de poches »… Une seule monnaie a cours pour l’autre rive : l’amour. Dommage pour vous, les très riches, qui vivez très à l’aise, car l’argent, c’est sûr, rend la vie bien pratique… Oui, dommage, vous qui croyez follement que cela garantit aussi la vie éternelle… Elle n’est garantie que par la qualité de l’amour de notre cœur (Mt 6,21). « Vous valez ce que vaut votre cœur », disait Jean-Paul II aux jeunes. L’Evangile nous remet devant les vraies valeurs de la vie. Devant la vraie échelle des valeurs. Devant les vraies richesses. Jésus nous a « enrichis par sa pauvreté  » (2Co 8,9), “il nous a rendus sages par sa folie, et forts par sa faiblesse” (cf 1Co 1,23-25). Heureux qui a trouvé la perle sans prix, le Chemin, la Vérité et la Vie.
Don Laurent LARROQ

Ouvre-moi
ta porte pour l’amour de moi

Ouvre-moi
ta porte pour l’amour de moi
150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Les disciples demandent à Jésus de leur apprendre à prier. Dans la prière, on peut distinguer entre le contenu et la forme, de même que pour recevoir Jésus, la semaine dernière, on voyait deux attitudes complémentaires en Marthe et Marie qui reçoivent respectivement la personne et l’enseignement de Jésus : Marthe s’affaire pour Jésus tandis que Marie se laisse enseigner par lui.
Ainsi, aujourd’hui, Jésus commence par nous livrer le Notre Père. Nous pouvons en effet nous affairer, un peu comme Marthe, pour «  dire beaucoup de paroles à Dieu » ; mais au fond, quelles paroles, plus que celles du Fils bien-aimé, pourraient plaire au Père ? Le début de cet évangile répond à la question que nous nous posons avec les disciples  : Jésus nous ramène au centre, à la simplicité de la prière : il s’agit de laisser prier, avec ses propres paroles, le Fils en nous.
Mais de la même manière que Jésus affirme que « Marie a choisi la meilleure part », il y a quelque chose de sans doute plus important que le contenu de la prière : c’est l’attitude confiante. C’est ce que Jésus exprime par la parabole qui suit. On a l’habitude de désigner cette parabole comme celle de l’ami importun, mais on pourrait aussi faire le parallèle avec la célèbre comptine « Au clair de la lune ». Regardons de plus près ce qui se passe de chaque côté de la porte : un voisin très insistant… et, à l’intérieur, qu’est ce qui fait que la porte s’ouvre  ? quelle raison, quel motif ? Pourquoi finalement céder et se lever au milieu de la nuit ? Dans la comptine, le noctambule demande « ouvre-moi ta porte pour l’amour de Dieu » ; dans la parabole, Jésus dit que si l’amitié n’est pas suffisante pour faire se lever l’ancêtre de Pierrot, c’est au moins à cause du sans-gêne et de l’insistance de l’ami – pour avoir la paix – qu’il se lève.
Ainsi, Jésus tient à nous faire regarder des deux côtés de la porte. Il y a d’une part son invitation à imiter dans la prière l’insistance de l’importun ; il nous pousse à la persévérance, à ne pas hésiter à paraître (à nos yeux, pas à ceux de Dieu) importuns, sûrs dans la foi que la porte finira par s’ouvrir. D’autre part, il nous invite à contempler ce qui fait que Dieu va finir par nous exaucer. Ce n’est pas parce que nous aurons épuisé sa patience, soyons en sûrs. C’est qu’il nous aime comme des fils. Et si les parents, nécessairement imparfaits, aiment suffisamment leurs enfants pour ne jamais leur donner intentionnellement quelque chose de mauvais, combien plus notre Père céleste saura nous donner, et nous donner de bonnes choses ! Même si ce n’est pas exactement ce que j’ai prévu ou demandé, c’est assurément ce qui est bon pour moi aujourd’hui.
Prions donc avec insistance notre Père du ciel qui n’a pas d’autre raison pour nous exaucer que son amour inépuisable et sa patience sans limite pour ses fils et nous serons en temps voulu comblés de ses dons.

Première Messe de Don Axel à Notre Dame de la Paix

Première Messe de Don Axel à Notre Dame de la Paix 2560 1707 Paroisses de Saint-Raphael

A peine rentré du camp de l’aumônerie, Don Axel a célébré sa première Messe Dimanche 10 juillet à 11h à Notre-Dame de la Paix.
Les fidèles ont pu recevoir la bénédiction du nouveau prêtre.
Si la Basilique ouvre ses portes le 17 juillet, ce sera au tour de Notre Dame de la Victoire d’accueillir Don Axel.

Camp du patronage

Camp du patronage 1476 1006 Paroisses de Saint-Raphael

C’est avec une quarantaine d’enfants que Don Louis Marie, accompagné d’une formidable équipe d’encadrement, a passé toute cette semaine à Monteux pour un séjour ponctué d’activités (fabrication de costumes de chevaliers), de jeux, de baignades dans le lac de Monteux, de veillées animées, d’une visite de la Cité des Papes guidée par une chasse au trésor, de partage et de prières avec la Messe chaque jour.
Les enfants sont heureux de ce magnifique camp !

« Tous les chemins mènent à Alpha »

« Tous les chemins mènent à Alpha » 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Les Amis de la Basilique ont présenté samedi 2 juillet leur projet sur le « Parcours ALPHA » autour d’un sympathique petit déjeuner. Une expérience de fraternité et un questionnement sur le sens de notre vie.
Le parcours débutera le 23 septembre prochain et nous vous tiendrons informés du déroulement de ces rencontres. Au plaisir de vous retrouver nombreux.

Portrait de Marthe

Portrait de Marthe 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Jésus était proche d’une famille aisée de Béthanie dont les membres connus sont Marie-Madeleine, Lazare et Marthe. Les nombreux tableaux de la scène de notre évangile ont fait passer à la postérité le nom de Marthe « occupée aux affaires du service », tandis que sa sœur boit à longs traits l’enseignement du Christ. Choquée de la négligence de Marie, Marthe lui reproche son peu d’entrain et s’attire l’exquise remarque de Jésus, blessante uniquement pour qui ne connaît pas la liberté de l’amitié : « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes pour peu de choses. Marie a choisi la meilleure part qui ne lui sera pas enlevée. » Cette scène laisse entrevoir la simplicité et le naturel de la relation que les deux sœurs entretiennent avec Jésus. S’il a noué avec ses apôtres des liens virils, structurés par son autorité, ses rapports avec la famille de Béthanie rendent un son tout différent.
Marthe semble diriger la maison qui paraît être la sienne. Elle apparaît en premier dans les évangiles et c’est elle qui a une sœur, Marie, qui reçoit Jésus chez elle. Comme dans les versets un peu plus hauts, Marthe est une amie de la paix, faisant descendre sur sa maison la bénédiction divine avec la venue de Jésus.
Marthe est ensuite accaparée par les multiples tâches du service. Le verbe employé là appartient au vocabulaire militaire. Elle est tout entière à son office, la tête ailleurs que d’écouter Jésus. Ce service est précieux, pour Jésus, et probablement pour tous ceux qui ont l’habitude de l’accompagner. Son service est le gouvernement de sa maison qu’elle offre comme un point d’appui tout proche de Jérusalem. Marthe préfigure ainsi les femmes industrieuses qui ont soutenu de multiples façons les apôtres ( on pense à Lydie, la marchande de pourpre de Thyatire établie à Philippe dont le service a permis la fondation de la toute jeune église). Ce service aussi fait référence à celui dont les apôtres vont demander d’être déchargés pour se consacrer à celui de la Parole. La bonne part de Marie, restée au pied de Jésus fait écho à la tentation de Jésus au désert où il réplique à Satan que « l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »
La réponse de Jésus n’est pas un reproche, mais une invitation à ne pas se laisser « troubler » par la situation. Marthe n’est pas exclue de la « bonne part » et son service n’est pas sans valeur. Jésus affirme que la bonne part, c’est la compagnie du Verbe et le partage de la vérité qui a déjà la saveur de la Vie Éternelle.
Les épisodes où Marthe apparaît dans l’évangile de Saint Jean confortent le portrait qui ressort de notre passage de ce dimanche. Elle prend l’initiative de faire prévenir Jésus que Lazare est mort. Elle dialogue avec Jésus et s’appuyant sur la connaissance qu’elle a de Lui, elle est certaine de savoir ce que Jésus aurait pu vouloir. (« Je sais que tout ce que ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera »). Jésus commencera ainsi sa prière, rendant hommage à la foi profonde de Marthe : « Père (…) je savais que tu m’exauces toujours. »
Il ressort de l’évangile que Marthe est une figure de femme résiliente, droite, affirmative. Sa franchise confère à sa profession de foi une limpidité exceptionnelle. Avec des femmes de cette trempe, Jésus laissait ses apôtres et son église entre de bonne mains. Sainte Marthe priez et continuez de veiller sur nous !
Source dictionnaire Jésus, de l’école biblique de Jérusalem

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