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Coronavirus et communion spirituelle

Coronavirus et communion spirituelle 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Suite à l’épidémie de coronavirus, les fidèles ne peuvent plus assister à la messe et communier. Mais ils peuvent faire une communion spirituelle, comme l’a rappelé Mgr Centène, évêque de Vannes.

Communier spirituellement, c’est s’unir à Jésus-Christ présent dans l’Eucharistie, non pas en le recevant sacramentellement, mais par un désir procédant d’une foi animée par la charité. Elle est constituée essentiellement par un désir de l’Eucharistie.

C’est ce que dit saint François de Sales « Mais quand vous ne pourrez pas avoir ce bien de communier réellement à la sainte messe, communiez au moins de cœur et d’esprit, vous unissant par un ardent désir à cette chair vivifiante du Sauveur ».

1er principe : la foi en la présence du Christ dans l’Eucharistie comme source de vie, d’amour et d’unité. C’est parce que l’Eucharistie, selon la promesse de Notre-Seigneur, est le pain de l’âme, un aliment de vie, une nourriture spirituelle, que l’on veut effectivement s’en nourrir. Toute la liturgie eucharistique, en nous rappelant cette pensée, nous invite à y voir le caractère propre du sacrement.

2ème principe : l’efficacité du désir peut suppléer l’acte sacramentel. C’est un principe admis que le désir supplée l’acte, quand celui-ci ne peut être accompli en lui-même.  La fin, dit saint Thomas, est contenue dans le désir. Par le désir, la communion est en quelque sorte accomplie ; sans doute elle ne l’est pas matériellement ; mais, puisqu’il faut distinguer dans le sacrement, le signe et la réalité, le désir atteint la réalité sans passer par le signe.

Le mouvement sincère et efficace de l’âme vers la vie est déjà un mouvement de vie. Celui qui tend vers la vie du Christ dans l’Eucharistie la trouve, car le Christ ne manque pas à ceux qui le cherchent.

Les effets produits sont de même nature que dans la communion eucharistique, augmentation de la grâce sanctifiante, grâces d’amour, de vie, de pureté, d’unité. On rapporte de sainte Angèle de Mérici que lorsqu’on lui interdisait la communion de chaque jour, elle y suppléait par de fréquentes communions spirituelles à la messe, et elle se sentait parfois inondée de grâces semblables à celles qu’elle aurait reçues si elle avait communié sous les espèces sacramentelles.
Ces effets peuvent être supérieurs à ceux qui sont produits dans la communion sacramentelle, si les dispositions sont très pures, mais à égalité de dispositions, ils sont évidemment moins abondants que dans la communion eucharistique. « Il peut arriver que vous fassiez cette communion spirituelle avec une telle ferveur, que vous méritiez autant de grâces que le prêtre en obtient par la communion sacramentelle, bien que, pour lui, des dispositions semblables unies à la réception du sacrement aient pour résultat des grâces plus abondantes » (Vénérable Louis Dupont).

D’après beaucoup d’auteurs, la communion spirituelle pour être fructueuse, requiert l’état de grâce. Mais il n’est pas nécessaire de se confesser, un acte de contrition parfaite suffit. En cas de contrition imparfaite, il n’y aurait pas de péché ; il y aurait même un bon désir, mais les fruits attachés à la communion spirituelle ne seraient pas produits.

Puisqu’il ne nous est pas donné de nous unir au Christ par la réception réelle de l’Eucharistie, nous nous unirons en esprit par le doux lien d’un amour paisible et tranquille.

Nous terminerons la communion spirituelle en remerciant et en louant Jésus. La communion spirituelle peut être faite aussi souvent que l’âme le désire. Les avantages de la communion spirituelle ne doivent permettre ni d’en exagérer ni d’en minimiser l’importance. Elle tire sa valeur de la communion sacramentelle, mais les richesses du trésor eucharistique ne doivent pas faire négliger l’appoint spirituel de ce désir intérieur du cœur.

Et c’est le sens à retenir sans doute de la parole adressée à l’humble sœur Paula Maresca
par le Christ, qui lui montrait deux vases précieux, l’un d’or et l’autre d’argent. « Dans le vase d’or, dit-il, je conserve vos communions sacramentelles et dans le vase d’argent, vos communions spirituelles ».

Source : Denis SUREAU, Revue Transmettre

La Traversée – Proposition diocésaine d’un Parcours digital

La Traversée – Proposition diocésaine d’un Parcours digital 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Notre diocèse a lancé le dimanche 22 mars un parcours digital baptisé « La Traversée »,
pour permettre aux fidèles de traverser dans la paix et l’espérance ce temps d’épidémie et de confinement.
À travers des enseignements, des chants, des défis et des témoignages,
ce parcours les aidera à vivre pleinement leur foi, à la source de la Parole de Dieu,
malgré les contraintes et les limitations induites par la situation sanitaire.
Plus de 8.400 participants se sont déjà inscrits !
Pour que « La Traversée » embarque le plus grand nombre de personnes possible,
inscrivez-vous et invitez tous vos contacts à s’inscrire (le parcours est ouvert à tous).
frejustoulon.fr/latraversee

Prière de l’Abbé Henri Perreyve (1831-1865) mort à 34 ans de tuberculose

Prière de l’Abbé Henri Perreyve (1831-1865) mort à 34 ans de tuberculose 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Vierge sainte, au milieu de Vos jours glorieux, n’oubliez pas les tristesses de la terre.
Jetez un regard de bonté sur ceux qui sont dans la souffrance,
qui luttent contre les difficultés
et qui ne cessent de tremper leurs lèvres aux amertumes de cette vie.
Ayez pitié de ceux qui s’aimaient et qui ont été séparés.
Ayez pitié de l’isolement du cœur.
Ayez pitié de la faiblesse de notre foi.
Ayez pitié des objets de notre tendresse.
Ayez pitié de ceux qui prient, de ceux qui pleurent, de ceux qui tremblent.
Donnez à tous l’espérance et la paix. Amen.

Nous croyons ! …

Nous croyons ! … 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Chers amis,
Si vous regardez le plan du Catéchisme de l’Eglise catholique, vous verrez que pour dire ce en quoi nous croyons, il y a deux parties :
• « Je crois » : c’est la dimension personnelle de la foi
• « Nous croyons » : c’est la dimension communautaire
L’un ne va pas sans l’autre… et les deux se complètent !
Or dans les circonstances particulières que nous traversons, notre foi se trouve fragilisée dans l’une de ses dimensions constitutives. A cause du confinement, nous ne pouvons plus vivre normalement ce  « Nous croyons  »  !
L’interdiction de nous rassembler pour prier est une épreuve. C’est plutôt bon signe d’en ressentir le poids !
Pourtant, j’aimerais que nous puissions tirer parti de ce confinement, en le regardant aussi comme une chance ! Ces mesures gouvernementales peuvent nous permettre de redécouvrir deux richesses que nous offre l’Eglise. La communion entre nous demeure malgré le confinement grâce à la communion de désir et à la communion des saints !
• La communion spirituelle
Elle nous permet de vivre de l’Eucharistie même lorsque nous ne pouvons pas communier sacramentellement. Elle nous unit à Jésus par un désir du cœur.
Saint Thomas d’Aquin définit la communion spirituelle comme « un ardent désir de recevoir Jésus, dans un sentiment affectueux comme si on l’avait reçu ».
« Dans cette communion de désir, vous pourrez découvrir que Jésus y œuvre puissamment à votre égard parce que vous êtes humble et vrai dans votre relation avec Lui » (Père Gérard Berliet)
• La communion des Saints
Même si nous sommes isolés, nous ne sommes jamais seuls ! Il suffit au chrétien de pénétrer son cœur pour y trouver la présence d’une multitude de frères et sœurs qui intercèdent pour lui. Et cette interaction est efficace  !
Comme le disait Léon Bloy : « Il y a une loi d’équilibre divin, appelée la communion des Saints, en vertu de laquelle le mérite ou le démérite d’une âme, d’une seule âme est réversible sur le monde entier. » Chacun d’entre nous portons dans le creux de nos mains des millions de cœurs. Un homme qui prie fait un bien inexprimable en toute langue humaine ou angélique !
« Il y a des personnes qui laissent derrière elles comme un surplus d’amour, de souffrance supportée, de pureté et de vérité, qui se déverse sur les autres et les soutient ».
Soyons de ceux là, prenons notre place dans ce monastère invisible. Dans le secret de nos chambres, soutenons nous par la prière ! Entrons ensemble dans cette communion et soyons sur que rien, excepté le péché, ne peut nous en faire sortir ! Pas même le Covid 19 !
 D. Louis-Marie DUPORT

Messe du 22 mars 2020

Messe du 22 mars 2020 1517 853 Paroisses de Saint-Raphael

Prière quotidienne du 21 mars 2020

Prière quotidienne du 21 mars 2020 270 480 Paroisses de Saint-Raphael

Homélie du 21 mars 2020

Homélie du 21 mars 2020 400 224 Paroisses de Saint-Raphael

Deuxième conférence de carême du 20 mars 2020 : la vertu de Justice

Deuxième conférence de carême du 20 mars 2020 : la vertu de Justice 2560 1014 Paroisses de Saint-Raphael

Voici l’enregistrement en ligne de la deuxième conférence qui aurait dû avoir lieu le soir du 20 mars 2020

Chemin de Croix du 20 mars 2020

Chemin de Croix du 20 mars 2020 640 360 Paroisses de Saint-Raphael

Veillée de prière pour la vie à la Basilique

Veillée de prière pour la vie à la Basilique 1600 900 Paroisses de Saint-Raphael

Initialement, samedi 14 mars, était prévue, à la Basilique, à 20h30, une veillée pour la vie.
A 19h30, le Premier ministre, Edouard PHILIPPE annonçait la suspension des célébrations liturgiques, à partir de minuit. D. Stéphane, via les réseaux, en informait les paroissiens. En quelques minutes, une centaine d’entre eux se retrouvait à la Basilique pour la célébration de la messe anticipée du dimanche, ultime messe avant la suspension.
Dans son homélie, D. Martin faisait remarquer aux fidèles que cette messe avait quelque chose d’un Samedi Saint, en attente d’un temps de Résurrection à venir.
Il invitait les paroissiens présents à vivre ce Carême, un peu particulier, comme une traversée du désert. Faisant référence à l’Evangile du jour, celui de la Samaritaine à qui Jésus réclame à boire, D. Martin poursuivait et demandait à la Vierge Marie et à Saint Joseph, fêté le 19 mars, de nous aider à rejoindre Jésus, source de la vie et de l’Eglise. La messe fut suivie d’un temps d’adoration devant le Saint Sacrement exposé, ponctué d’intentions de prière et de chants.
A la fin de ce temps de célébration, D. Stéphane remerciait chacun de sa présence et concluait en demandant que, pendant ce temps d’épreuve, une solidarité inventive anime chacun. Une fois l’épreuve passée, notre Foi sera plus forte, notre Espérance plus intense, notre Charité plus rayonnante !

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