C’est une équipe de choc qui s’est activée vendredi pour nettoyer, astiquer et remettre en place la Basilique afin de nous permettre de célébrer cette année les Rameaux et le Triduum Pascal.
Un grand merci à tous pour votre travail, votre enthousiasme
qui nous permettront de vivre ces fêtes pascales
dans le recueillement et la prière.
Dans une collecte dominicale, nous demandons au Seigneur la grâce de savoir quitter ce qui ne peut que vieillir pour ne s’attacher qu’aux biens qui demeurent. Cette grâce, le Christ nous l’a obtenue. En passant par la mort, Il s’est détaché de tout ce qui ne résistait pas au temps. Par sa résurrection, Il a fait entrer la nature humaine dans l’éternité. Depuis lors, désirer autre chose qu’une participation à cette grâce, reviendrait à préférer la mort à la vie.
« Je ne crois plus à ce qui naît, mais à ce qui ressuscite, dit Gustave Thibon. Car naître, c’est sortir de l’incréé pour entrer dans le temps et dans la mort, mais ressusciter, c’est sortir du temps et de la mort pour revenir à l’incréé́. Et toute vie qui n’est pas attente de la résurrection ne peut être qu’angoisse devant la mort. Nous sommes déjà morts puisque nous sommes nés ; la naissance est à la mort ce qu’est la promesse des fiançailles à la nuit de noces : c’est la mort qui consomme (dans les deux sens du mot : parfaire et détruire) le mariage entre l’âme et le temps. »
Quelle synthèse admirable de l’espérance chrétienne. L’attente de la résurrection est la source de notre joie. Lorsque Dante, dans la Divine comédie, arrive aux portes du paradis, il demande à Béatrice : « Enseigne-moi comment l’homme s’éternise ». Notre vie sur cette terre est bien une attente de la résurrection et ainsi la mort, lorsqu’elle est assumée par cette espérance, devient notre vraie naissance.
Lorsque le Christ dit : « Je suis la résurrection et la vie », l’ordre des mots a son importance. Si la résurrection est nommée avant la vie, c’est parce que la vie en plénitude découle de la résurrection. Tant que nous sommes ici-bas, nous sommes en sursis. Et cette épée de Damoclès ne peut nous laisser en paix. Il nous faut tendre vers cette Vie qui a traversé la mort.
Malheureusement, les malades que nous sommes demandent trop souvent la guérison, non la résurrection.
Profitons de cette pâques pour renouveler notre attente de la résurrection, pour que ces mots que nous prononçons dans le Credo deviennent une vraie prière.
Don Louis Marie DUPORT
3ème scrutin à Notre Dame de la Paix… le Seigneur insiste ! Il veut aller chercher tout au fond de chacun des catéchumènes ce qui pourrait encore résister à Son Amour qui renouvelle tout. Son désir d’en faire ses fils et ses filles adoptifs brûle plus que jamais en Lui.
Ils seront bientôt une nouvelle création, le temple de son Esprit-Saint … rendez vous à Pâques !
Samedi 2 avril dernier, les fiancés du doyenné étaient réunis à l’Institut Stanislas pour une journée de préparation au mariage. Ce fut une belle journée fraternelle de témoignages, d’enseignements, couronnée par la présence de l’évêque en fin de journée.
Les fiancés ont reçu un questionnaire de satisfaction à la fin, les résultats sont très positifs ! Merci aux nombreux couples avec qui nous collaborons pour la préparation au mariage !
Vendredi 1er avril de nombreux paroissiens ont assisté à la quatrième conférence de carême faite par Don Laurent, sur la lecture de la Parole,
après avoir partagé un bol de riz.
Nous entrons dans la « grande semaine » ou « semaine sainte » durant laquelle l’Eglise nous invite à revivre en esprit et en vérité la dernière semaine de la vie de Jésus sur terre. Le dimanche des rameaux est raconté par les quatre évangélistes. C’était bien un dimanche, c’est-à-dire, à l’époque, “le premier jour de la semaine” (le dernier était le samedi, jour du Shabbat). Jésus ressuscitera le dimanche suivant : Pâques ; puis apparaîtra une nouvelle fois le dimanche suivant (que nous appelons dimanche de la Miséricorde). C’est de là que le premier jour de la semaine est devenu le “jour du Seigneur”, en latin “Dies Dominicus”, qui a donné notre mot “dimanche”. Tous les dimanches, l’Eglise fête “le jour de la résurrection du Seigneur”, et Pâques est donc le dimanche des dimanches. C’est la lumière qui éclaire toute notre année, et tout notre temps sur terre, et finalement toute notre éternité : Jésus ressuscité !
Puisque nous sommes ressuscités avec Lui par notre Baptême, nous sommes des vivants éternels – même si c’est encore dans un combat sur terre. Puisque nous sommes des vivants éternels, nous n’avons pas peur de revivre avec Jésus et en Eglise cette “semaine sainte”, où il faut suivre dans sa passion, puis au Calvaire et au tombeau.
Nous l’accompagnerons d’abord avec nos rameaux ce dimanche, pas seulement des rameaux matériels, mais aussi avec ceux de l’hommage de notre foi en Lui, que nous honorons comme le Fils de Dieu et le Sauveur du monde. Puis, ce même dimanche, nous écouterons aussi le long récit de la Passion de Jésus. Comme cela, ceux qui ne peuvent pas venir à l’Office du Vendredi Saint auront suivi Jésus dans sa Passion au moins en ce dimanche des rameaux, qui n’est donc pas seulement “des rameaux” mais aussi “de la Passion de Jésus”.
Puis les lundi, mardi et mercredi saints, nous suivrons différents moments de la Passion de Jésus, spécialement avec les “chants du Serviteur souffrant”, du livre d’Isaïe, comme premières lectures (Is 42 ; 49 ; 50) ; les Psaumes qui décrivent à l’avance la Passion (Ps 21 ; 37 ; 68…) ; les Evangiles qui annoncent la trahison de Judas et le reniement de Pierre. A signaler : le mercredi, avec l’Evêque en sa cathédrale (à Toulon), les prêtres se rassemblent pour renouveler leurs promesses sacerdotales et l’Evêque consacre les “Saintes huiles” qui servent pour les Sacrements. Puis viennent les 4 jours les plus saints de l’année, que l’on appelle le “Triduum” parce qu’on compte du jeudi soir au dimanche soir. Essayons de participer à ces “3 jours saints” : Jeudi Saint au soir : Jésus lave les pieds de ses apôtres, leur donne le “commandement nouveau” et institue (invente) le Sacerdoce et l’Eucharistie. Vendredi saint à 8h00 : on récite des psaumes ; à 15h00 : nous aurons un grand chemin de croix public, partant de St-Roch de Fréjus-Plage jusqu’à la Basilique. Grand moment à vivre ! Puis le soir : office de la Croix. Lecture d’Is 52-53, le 4ème chant du Serviteur souffrant, poignant, comme le Ps 21. Lecture surtout de l’Evangile de la Passion selon saint Jean. Puis on viendra en procession embrasser la Croix. Samedi Saint : d’abord l’office de 8h00, de nouveau on récite des psaumes. Puis Vigile Pascale, grand moment à vivre encore, pour accompagner nos 10 catéchumènes adultes qui vont être baptisés ce soir-là ! Et pour renouveler nous aussi nos promesses baptismales : je renonce à satan le prince de la mort, et je crois en Dieu qui ressuscite les morts ! Et par la foi en Jésus le Vivant, je suis déjà un ressuscité ! J’ai déjà “éprouvé la puissance de la Résurrection de Jésus”, c’est pourquoi je n’ai pas peur de la mort, et je n’ai pas peur de suivre Jésus dans sa mort et sa résurrection.
Bonne “grande semaine” à vous tous !
Don Laurent LARROQUE
« Magnifique est le Seigneur, tout mon cœur pour chanter Dieu, Magnifique… » Outre des chants pour louer Dieu et l’Angélus, mensuellement, Marche avec l’Archange cultive l’accueil, la convivialité et va bientôt expérimenter un thème de discussion à l’issue du pique-nique. A suivre samedi 23 avril prochain ….
Répéter 3 fois le même rite de scrutin a beaucoup de sens : L’église propose un véritable itinéraire spirituel que chacun de nous est appelé à vivre à la suite des catéchumènes.
Ce parcours spirituel de conversion demande d’entendre à nouveau les appels du Christ ; il nécessite répétions, durée, effort à poursuivre et recommencements !
Le temps du Carême est ce temps spécifique qui a pour but d’affermir notre désir continuel de conversion. Ne pas forcément aimer plus, mais apprendre à aimer mieux ! Accompagnons-les par nos prières et notre présence ! Ils nous montrent la direction… suivons-les, le Christ en tête ! Le 3ème scrutin sera à Notre Dame de la Paix dimanche 3 avril à 11h.
Samedi matin 26 mars, une belle assemblée réunissant des membres des SEM du Doyenné a écouté attentivement les trois intervenants de la Pastorale de la Santé de Toulon qui présentaient les modalités actuelles de la prise en charge des personnes en fin de vie. Ils ont notamment évoqué les soins palliatifs et l’euthanasie d’un point de vue juridique, médical, psychologique et spirituel. Merci à Notre-Dame de la Paix et aux bénévoles qui ont contribué à la réussite de cette rencontre.
Le service évangélique des malades, c’est aussi porter la communion à domicile. Si vous désirez recevoir une formation ou vous équiper pour porter vous même la communion à un proche ou un parent, vous pouvez prendre des renseignements auprès de Michel au 06 47 22 62 90
Vendredi 25 mars de nombreux paroissiens ont assisté à la troisième conférence de carême. Don Louis Marie a remplacé Don Laurent, malade, sur la prière en action de grâce, après avoir partagé un bol de riz amélioré pour ce vendredi de l’Annonciation