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L’esprit de la Course des Paroisses

L’esprit de la Course des Paroisses 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Le sport revêt aujourd’hui une grande importance car il peut favoriser chez les jeunes l’affirmation de valeurs importantes telles que la loyauté, la persévérance, l’amitié, le partage, la solidarité. C’est précisément pour ce motif que, ces dernières années, il s’est toujours davantage développé comme l’un des phénomènes typiques de la modernité, presque un « signe des temps », capable d’interpréter de nouvelles exigences et de nouvelles attentes de l’humanité. » (Jean-Paul II , homélie pour le jubilé des sportifs, 28 octobre 2000)
Le sport est avant tout «un don de Dieu», dans lequel «l’homme exerce le corps, l’intelligence, la volonté, en reconnaissant dans ces capacités tout autant de dons de son Créateur». Tout l’enseignement de Jean-Paul II sur le sport découle de cette constatation. Le sport est un don gratuit de Dieu à l’humanité, il ne doit donc pas l’amener à se détourner de son Créateur, mais bien plutôt l’inciter à Lui rendre grâce. La définition plus précise du sport comporte deux aspects sur un plan purement individuel, le sport est une activité de l’homme visant à son développement plein et entier, mais il favorise également des relations sociales plus fraternelles.
En faisant du sport, l’homme fait fructifier les talents que Dieu lui a donnés. II fortifie son corps tout d’abord. La chair comme l’âme est appelée à la résurrection, et il ne faut pas négliger ce corps qui nous a été donné par Dieu. L’homme y exerce également son intelligence et sa volonté. Il y apprend l’esprit d’équipe, le respect et la reconnaissance des qualités d’autrui, l’honnêteté dans le jeu. Le sport favorise également l’humilité et la prise de conscience de ses propres limites, la modération et l’éducation au renoncement. «Telle est la logique du sport, en particulier du sport olympique et telle est aussi la logique de la vie  : sans sacrifices, on n’obtient pas de résultats importants, ni d’authentiques satisfactions». La pratique du sport éduque donc en se calquant sur la logique de la vie : il s’agit de ne pas renâcler devant l’effort et de savoir faire des sacrifices, pour parvenir au but que l’on s’est fixé, ou qui nous est donné. La nécessité de cette éducation au sacrifice est particulièrement flagrante en ce qui concerne les sportifs de haut niveau, mais «le sport est un phénomène qui concerne tant les sportifs de haut niveau, leurs équipes et leurs supporters, que des cercles sociaux plus modestes, comme de nombreuses familles, des jeunes et des enfants ». (…)
L’esprit sportif est aussi sain pour une vie en société que, physiquement, la pratique sportive l’est pour le corps humain. Une compétition loyale permet de désamorcer d’éventuels conflits en fournissant un exutoire aux rivalités et la pratique d’un sport peut se révéler un dérivatif salvateur pour qui a succombé aux tentations autodestructrices de l’alcool, la drogue, la délinquance…
Comme tous les dons faits par Dieu à l’homme, le sport peut être utilisé à contre emploi. (…) Martyriser son corps pour atteindre un objectif sportif, ou bien encore pratiquer le sport à outrance en vue de respecter certains canons de beauté physique, est contraire finalement au véritable développement de la personne. De la même façon, une volonté de gagner à tout prix, qui conduit le sportif et son entourage à une agressivité exacerbée, ne saurait aller dans le sens de « la joie de vivre » de la personne. (…). «Étant donné qu’il s’agit d’une activité humaine qui concerne tant de personnes, il ne faut pas être surpris du fait qu’en dépit de la noblesse des objectifs déclarés, des abus et des déviations s’y insinuent dans de nombreux cas. Il ne faut pas non plus ignorer le mercantilisme exacerbé, l’esprit agressif de compétition, la violence contre les personnes ou les choses…»
Enfin, il est bien sûr important que le sport n’entre pas en compétition avec la vie spirituelle et sacramentelle du chrétien..(…) « Les exigences d’une détente juste et méritée ne peuvent cependant pas exister au détriment de l’obligation du fidèle de sanctifier le jour de fête. Au contraire, le jour du Seigneur, l’activité sportive doit être insérée dans un contexte de détente sereine qui encourage le fait d’être ensemble et de croître dans la communion, en particulier familiale».
Don Christophe GRANVILLE

Pèlerinage des jeunes à Lourdes

Pèlerinage des jeunes à Lourdes 1200 1600 Paroisses de Saint-Raphael

Ces 4 jours intenses furent marqués par des moments de louange, de messe quotidienne autour de Mgr Rey et de poignants témoignages qui, sans nul doute, porteront du fruit dans le cœur des jeunes.
Quelle grâce également d’avoir pu si souvent nous agenouiller devant la grotte où chacune de vos intentions ont pu être déposées aux pieds et dans le cœur de Marie.
A chacun de nous, à présent, de témoigner des grâces reçues à Lourdes, en suivant l’exemple de Sainte Bernadette qui confiait à propos de ses rencontres avec l’Immaculée Conception : « Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire ».

Randospi dans l’Estérel

Randospi dans l’Estérel 640 360 Paroisses de Saint-Raphael

« Samedi dernier, 11 femmes courageuses, accompagnées de Don Louis-Marie, n’ont pas craint d’affronter dès l’aube une météo capricieuse, chapelet à la main pour leur « Randospi » dans l’Estérel!
Elles portaient dans leurs cœurs et leurs sacs à dos leurs intentions personnelles ainsi que celles qui leurs avaient été confiées !
Le point culminant de cette matinée au sens propre comme au sens figuré était l’Ascension du Mont Vinaigre, sommet de ce si beau massif avec la célébration de la Messe.
Un panorama brumeux digne des Highlands les y attendait !
Heureusement, le soleil était au rendez-vous sur le chemin du retour et un pique-nique partagé a clôturé cette journée dans la joie et la bonne humeur ! »

Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?

Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Quelle drôle de question ! Sacha Guitry disait du mariage qu’il consiste à résoudre à deux des problèmes qu’on n’aurait jamais eu tout seul !
Peut être est-ce aussi le sens de cet édito : répondre à une question que je ne me serais peut être jamais posée tout seul !
Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Pourquoi fallait-il que Dieu crée ?
Dieu n’avait nul besoin de la création ! Il n’était pas esseulé, ni incomplet et ne s’ennuyait pas puisqu’en lui réside toute perfection.
Dieu a créé toute chose, « non pour accroître sa gloire (car cela est impossible), mais pour manifester et communiquer cette gloire » nous dit le catéchisme de l’église au n°293. Son motif de partager sa gloire est un amour pur et désintéressé. « Dieu n’a pas d’autres raisons pour créer que son amour et sa bonté » (CEC 293). Pour Saint Thomas d’Aquin, il appartient à la nature de ce qui est bien de se donner, de se diffuser.
Même si cette question semble au premier abord très éloigné de nos préoccupations quotidiennes, je crois pourtant qu’elle est absolument fondamentale pour apprendre à mieux aimer ! Les conséquences de cet amour créateur qui s’est diffusé gratuitement et par pure bonté sont immense dans notre vie ! La première lecture de ce dimanche les résume ainsi :
« Tu aimes en effet tout ce qui existe, tu n’as de répulsion envers aucune de tes œuvres ; si tu avais haï quoi que ce soit, tu ne l’aurais pas créé. Comment aurait-il subsisté, si tu ne l’avais pas voulu ? Comment serait-il resté vivant, si tu ne l’avais pas appelé ? »
Chers amis, je crois qu’il n’est pas inutile de nous rappeler souvent cette vérité fondatrice : Dieu aime tout ce qui existe !
Autrement dit : le simple fait de l’existence d’un être prouve que Dieu le désire, qu’Il l’aime ! Les conséquences sont inouïes quant au regard que nous posons sur tout ce qui nous entoure.
Plus rien ne peut être maudit, puisque Dieu le bénit ! Et plus personne ne peut remettre en cause la bonté de son existence sans dire implicitement à Dieu : « Tu te trompes ! »
Même si, comme disait l’abbé Huvelin « tout l’effort de ma vie fut de me supporter insupportable », ce combat est nécessaire pour rester dans la vérité.
« Il faut bien finir par s’apprivoiser, il faut bien arriver à s’aimer car enfin, il ne faudrait pas calomnier Dieu » (Gustave Thibon)
Alors peut-être pouvons nous apprendre par cœur ce court passage du livre de la Sagesse. Qu’il puisse nous aider à mieux aimer cette semaine !

Don Louis Marie DUPORT

Sortie interparoissiale sur l’ile Sainte Marguerite

Sortie interparoissiale sur l’ile Sainte Marguerite 2560 1051 Paroisses de Saint-Raphael

Après le grand jeu que petits et grands attendaient avec impatience (égalité entre les deux équipes) la magnifique photo de groupe

Sortie interparoissiale sur l’ile Sainte Marguerite

Sortie interparoissiale sur l’ile Sainte Marguerite 2560 1707 Paroisses de Saint-Raphael

A notre arrivée sur l’ile un pique-nique partagé fut agréablement accueilli après le bénédicité

Sortie interparoissiale sur l’ile Sainte Marguerite

Sortie interparoissiale sur l’ile Sainte Marguerite 2560 1920 Paroisses de Saint-Raphael

Puis direction  » le vieux port » pour embarquer
sur un bateau bleu direction l’ile Sainte Marguerite

Sortie interparoissiale sur l’ile Sainte Marguerite

Sortie interparoissiale sur l’ile Sainte Marguerite 2560 1707 Paroisses de Saint-Raphael

Tout commence par la Messe dite à la Basilique

Convaincus d’être des justes

Convaincus d’être des justes 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Le pharisien rend grâce à Dieu en disant « parce que moi je…, moi je… ». La Vierge Marie rend grâce à Dieu en son Magnificat en disant  : « parce que Toi tu… » « Toi, tu as fait en moi – oui, certes, en moi, mais c’est Toi – : Toi, tu as fait en moi de grandes choses. » Ou « moi je… suis au centre », ou « c’est Toi qui es au centre, ô Dieu. » Deux religions, deux grandes cités, deux mondes séparent le pharisien orgueilleux qui s’élève et sera abaissé, du publicain qui s’abaisse, ou reconnaît, comme Marie, que la vraie grandeur, c’est Dieu ; et il sera élevé à la communion avec Dieu, qui n’a pas de fin.
Le pharisien est un homme très religieux, du moins en apparence. Mais Dieu voit son cœur et « ce qui est grand chez les hommes (ou se croit tel) est objet de dégoût pour Dieu ! » Lc 16,15. L’homme s’est mis au centre. A-t-il vraiment besoin de Dieu ? La religion pharisaïque de l’homme au centre, et de Dieu comme un faire-valoir. C’est très actuel dans les différentes religiosités, purement sociologiques, horizontalistes, immanentistes, soi-disant “dans les limites de la raison” et devenues cependant des “éloges de la folie” et même de la sorcellerie : pas de transcendance, pas d’ouverture à l’Autre, au vrai Dieu qui n’est pas l’homme, et encore moins le diable. L’homme n’a pas à se prendre pour dieu : « Moi, Je…, moi, je… moi je suis dieu à la place de Dieu  !  » C’est ce qui ce « moi, je… », au fond. L’homme est ainsi dans l’illusion, et c’est un des aspects de l’orgueil, qui est le pire des maux.
Or Dieu s’est fait homme. Il s’est abaissé. Il a montré le chemin. Il est le Chemin. C’est Jésus. « Nul ne va vers le Père sans passer par Moi.  » Jn 14,6. Sans passer par ce chemin de “l’anéantissement devant Dieu, de l’humiliation devant Dieu, de l’obéissance devant Dieu, et l’obéissance jusqu’à la mort, et la mort de la Croix”. Phil 2,6-8.
« Voilà tant d’année que je te sers, dit le fils aîné, sans jamais avoir transgressé un seul de tes ordres ! Donc… » Lc 15,29. Donc quoi ?
Mon cher pharisien, toi qui es convaincu d’être un juste pour toutes tes belles œuvres (qui n’ont pu être faites que parce que Dieu les a faites en toi, cependant  ! Eph 2,10), tu crois que tu as acquis des droits sur Dieu ? « Sans Moi, dit Jésus, vous ne pouvez rien faire ! » Jn 15,5. « Un Seul est Bon ! » Mc 10,18. Reste plutôt dans l’action de grâce, sinon tu ne vas plus être en grâce devant Dieu, qui résiste aux orgueilleux mais donne sa grâce aux humbles (1Pi 5,5).
« Quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, et non plus l’autre. »
La présomption, cela nous rend « objets de dégoût », infects à Dieu.
« La condition de l’orgueilleux est sans remède », on a lu ça récemment (Si 3,28). Vraiment ?
Non : l’action de grâce – le Magnificat – est le seul remède. « Toujours faire remonter le bien à sa Source. » (Jésus lui-même à St Claude la Colombière, transmis par Ste Marguerite-Marie).
« Purifie-moi de ce mal invisible, de ce péché le plus grand, purifie ton serviteur de l’orgueil. » Ps 18/19,13-14. C’est le pire des péchés, c’est le plus invisible, ça nous rend infects, c’est presque irrémédiable ! Il faudrait peut-être y faire un peu plus attention.
Sans se décourager non plus, car se décourager, c’est encore de l’orgueil ! Car c’est dire : Dieu ne peut rien pour moi.
Quand et à quel prix va-t-on arrêter de se croire le centre, de se prendre pour Dieu, de ne pas le laisser intervenir chez nous ? D’ailleurs, il n’y aura pas d’autre intervention que celle qui a déjà eu lieu : Jésus. Au prix de ton retour, Seigneur Jésus ?
Don Laurent LARROQUE

A l’Aumônerie

A l’Aumônerie 1280 960 Paroisses de Saint-Raphael

Vendredi dernier, les jeunes de l’aumônerie des collèges
et lycées de Saint-Raphaël ont reçu leur nouveau sweat !
Que la parole de l’Evangile selon Saint Luc  »Duc in altum ! » – Avance au large ! – qu’ils arborent sur leur vêtement
leur donne la force de témoigner de leur foi !

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