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Séquence de Pentecôte

Séquence de Pentecôte 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Veni Sancte Spiritu
Viens, Esprit Saint, en nos cœurs
et envoie du haut de ciel un rayon de ta lumière.
Viens en nous, père des pauvres,
viens, dispensateur des dons,
viens, lumière de nos cœurs.
Consolateur souverain, hôte très doux de nos âmes,
adoucissante fraîcheur.
Dans le labeur, le repos ; dans la fièvre, la fraîcheur
dans les pleurs, le réconfort.
Ô lumière bienheureuse, viens remplir
jusqu’à l’intime le cœur de tous tes fidèles.
Sans ta puissance divine, il n’est rien
en aucun homme, rien qui ne soit perverti.
Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.
Assouplis ce qui est raide,
réchauffe ce qui est froid,
rends droit ce qui est faussé.
À tous ceux qui ont la foi et qui en toi se confient
donne tes sept dons sacrés.
Donne mérite et vertu,
donne le salut final,
donne la joie éternelle. Amen.
Etienne Langton (13ème siècle)
Archevêque de Cantorbéry

Dans l’attente de l’Esprit-Saint

Dans l’attente de l’Esprit-Saint 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Ce 7ème dimanche de Pâques, « coincé » entre l’Ascension et Pentecôte, ressemble un peu au Samedi Saint : les onze apôtres sont dans l’attente. La fébrilité et la peur régnaient au lendemain de la mort du Christ et ce, malgré la triple annonce de la Résurrection faite par Jésus. Là, le contexte est différent : après la Résurrection, ils sont « en grande joie  » (Luc 24,51). Suivant l’ordre explicite de Jésus (Actes 1,4), ils doivent rester à Jérusalem pour y attendre l’Esprit promis à plusieurs reprises. Que font-ils alors ? Ils prient assidûment et choisissent un successeur à Judas (Actes 1, 14.26). La crainte demeurait peut-être encore mais elle ne dominait plus leur cœur.
Depuis le début du confinement, nous faisons aussi l’expérience d’une peur collective et individuelle, la peur d’un virus contagieux, donc la peur de la mort. Ces dix semaines sans pouvoir participer au culte public nous a permis aussi de comprendre davantage la nécessité d’une prière qui soit personnelle et aussi communautaire. Le désir de participer de manière nécessaire à une liturgie paroissiale a été creusé par nos églises aux portes closes.
Dans le Nouveau Testament, la prière solitaire de Jésus est mentionnée à diverses reprises, mais ce n’est pas le cas pour les Apôtres : les auteurs sacrés insistent sur la prière commune de ceux qui suivent le Christ, que ce soit au Cénacle (où l’Esprit Saint leur sera donné) ou au Temple. C’est un enseignement fort pour les baptisés : la vie chrétienne a besoin de cette dimension communautaire de la prière. Prier seul ne suffit pas ! Même les chartreux, champions du silence et de la solitude, sortent sept fois par jour de leur cellule, pour prier ensemble à l’église conventuelle.
La prière commune nous désapproprie quant à la forme et au fond de notre relation à Dieu : nous y prions suivant des règles et avec des mots que nous n’avons pas choisis mais que nous recevons de Dieu, au travers de l’Eglise, avec des racines qui remontent jusqu’à la liturgie juive. Elle nécessite de prendre du temps, tout le temps nécessaire : à quoi bon vivre une messe dominicale en 35 minutes comme cela me fut réclamé un jour ? Elle constitue fréquemment la réponse de Dieu à nos attentes individuelles, à nos soucis du moment : qui n’a jamais trouvé dans la Parole de Dieu proclamée liturgiquement ou dans son commentaire, la lumière recherchée ? Il nous faut prendre les moyens de recevoir ce que Dieu veut nous dire.
Il en va de notre quête spirituelle comme du déploiement de la foi à travers les dogmes depuis la fin de la Révélation, à la mort du dernier apôtre. Cela concerne l’Eglise et au-delà même tous nos frères : « l’Esprit, qui repose sur l’Eglise depuis les origines, lui fait prononcer au moment opportun les paroles dont le monde a besoin… C’est pourquoi les richesses divines qu’elle possède depuis toujours, elle les prononce lentement, avec des mots humains » (P. Louis LOCHET).
Profitons donc de ces derniers jours du Temps Pascal, avant la Pentecôte, pour redonner un sens et une saveur à notre prière commune, en sachant que Marie y est présente comme elle l’était au milieu des apôtres qui attendaient de recevoir l’Esprit.
D. Stéphane PELISSIER

Denier L’église 2020

Denier L’église 2020 720 972 Paroisses de Saint-Raphael

Pour révéler l’amour du christ au monde…
l’église a besoin de votre soutien !

Chaque jour, des hommes et des femmes s’engagent pour révéler le message du Christ au plus grand nombre. Ils œuvrent quotidiennement afin que l’évangile continue à être annoncé et que l’Amour du Christ puisse toucher chacun. Grâce à eux, l’Eglise catholique dans le Var peut répondre à celles et ceux qui se tournent vers elle.
Par votre don, vous reconnaissez que l’Eglise vous apporte ce qu’elle a de plus précieux. Concrètement, votre don permet au diocèse d’assurer la rémunération des prêtres et des laïcs, de prendre des initiatives et de financer les projets pastoraux.
Chèque à l’ordre de : ADFT (enveloppes à l’entrée des églises) – Reçu fiscal sur demande

Nominations officielles dans les paroisses

Nominations officielles dans les paroisses 1920 1200 Paroisses de Saint-Raphael

Au terme de son mandat curial de 6 ans, D. Stéphane quittera Saint-Raphaël à la fin de l’été
Il est nommé à Montrichard en Touraine (pour un an, à sa demande)
Sa messe d’action de grâces sera célébrée à la Basilique
le samedi 29 août à 10h30, suivie d’un buffet

Après 4 années comme vicaire des paroisses, D. Martin quittera Saint-Raphaël à la fin de l’été
Il est nommé à Montbrison (sous-préfecture de la Loire) comme curé des paroisses.
Sa messe d’action de grâces sera célébrée à Notre-Dame de la Paix
le dimanche 30 août à 11h, suivie d’un apéritif

Sont nommés D.D. Marc-Antoine CROIZé-POURCELET, curé de Saint-Raphaël
et Laurent LARROQUE, vicaire au service des paroisses,
à compter du 1er septembre 2020

Merci de porter dans votre prière ces 4 prêtres dans leur nouvelle mission

Le numéro de printemps de la Voix de Saint-Raphaël

Le numéro de printemps de la Voix de Saint-Raphaël 1058 1495 Paroisses de Saint-Raphael

est disponible dans votre paroisse
N’hésitez pas à le lire
et à le distribuer autour de vous

Souvenez-vous,

Souvenez-vous, 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

ô Sacré-Coeur de Jésus,
de tout ce que vous avez fait pour sauver nos âmes,
et ne les laissez pas périr.
Souvenez-vous de l’éternel
et immense amour que vous avez eu pour elles ;
ne repoussez pas ces âmes
qui viennent à vous défaillantes
sous le poids de leurs misères,
oppressées sous celui de tant de douleurs.
Soyez touché de notre faiblesse,
des dangers qui nous environnent de toutes parts,
des maux qui nous font soupirer et gémir.
Remplis de confiance et d’amour,
nous venons à votre Coeur, ô Jésus,
comme au coeur du meilleur des pères,
du plus tendre et du plus compatissant des amis.
Recevez-nous, ô Sacré-Coeur,
dans votre infinie tendresse,
faites-nous ressentir les effets
de votre compassion et de votre amour ;
montrez-vous notre appui,
notre médiateur auprès de votre Père.
Au nom de votre sang et de vos mérites,
accordez-nous la force dans nos faiblesses,
la consolation dans nos peines,
la grâce de vous aimer dans le temps
et celle de vous posséder dans l’éternité.
Ainsi soit-il.

La Trinité, un Esprit de famille !

La Trinité, un Esprit de famille ! 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

L’évangile que nous écoutons ce dimanche me fait penser à un fiancé qui parle de sa famille à sa fiancée. Il lui décrit l’attachement qu’il a avec les membres de sa famille, de l’amour très fort qu’ils partagent, du respect et de la grande délicatesse dont tous font preuve. Il souligne avec émerveillement la connivence qui s’est établie entre eux tous, de telle sorte qu’ils peuvent parler les uns pour les autres sans craindre de se trahir ou de se desservir. Au contraire, ils sont certains d’agir ou de parler exactement comme l’autre l’aurait fait ou souhaiterait qu’il le fasse. Ce fiancé se réjouit infiniment d’introduire bientôt son épouse dans cette communion familiale. Il est heureux pour elle car elle va s’établir et grandir dans cet amour où elle sera bientôt accueillie. Et même, elle y est très attendue ! La façon dont il lui parle témoigne de la joie profonde partagée par tous dans cette perspective.
C’est, en d’autres termes, ce que nous dit Jésus dans l’évangile. Il nous parle de son Père et de la communion d’amour qu’ils partagent au point qu’ils semblent parfois se confondre. Tout ce qui concerne le Père concerne le Fils et tout ce qui concerne le Fils concerne le Père de la même manière. Nous avons par exemple cette affirmation étonnante dans la bouche de Jésus : « Je ne vous laisserai pas orphelins ». Jésus n’est pas notre Père et ne le sera pas. Cela appartiendrait normalement au Père de le dire ! Mais Jésus fait tellement sienne la volonté de son Père qu’il peut parler en son nom en disant « je  ». Et cette communion n’est pas refermée sur elle-même. En effet, après que le Père a donné son Fils aux hommes et que celui-ci s’est offert librement, ils donnent ensemble la troisième personne de leur communion : l’Esprit-Saint. Cet autre Défenseur qui sera toujours avec nous et qui fait de nous des fils et filles de Dieu pour toujours. Non, Jésus ne nous laisse pas orphelin, il est venu et a donné sa vie pour nous introduire et nous unir dans sa famille divine. Cette intention est le fruit du débordement d’amour qui unit le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
Epouser ou être accueilli comme fils adoptif, voilà deux images qui expriment l’une et l’autre cette invitation à la communion. Dans les deux cas, il convient de faire sienne la culture de la famille qui devient la nôtre. Cette culture nous est transmise par l’évangile grâce auquel nous sommes progressivement préparés à cette communion éternelle. « Celui qui reçoit mes commandements et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père  ; moi aussi, je l’aimerai, et je me manifesterai à lui ». Seigneur, donne-nous ton Esprit-Saint pour nous unir à toi !

D. Martin PANHARD

OUVERTURE DE LA LIBRAIRIE PAROISSIALE

OUVERTURE DE LA LIBRAIRIE PAROISSIALE 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

A partir du mardi 11 mai la librairie paroissiale à Notre-Dame de la Victoire
sera ouverte de 15h à 18h dans le respect des gestes-barrière.

Prière pour le pardon des péchés

Prière pour le pardon des péchés 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

prière pour le pardon des péchés

Voici à vos pieds, ô Mère de Dieu,
un pauvre pécheur, esclave de l’enfer :
il a recours à vous et il se confie à vous.
Sans doute, je ne mérite pas
même un seul de vos regards.
Mais, je le sais aussi, à la vue de votre Fils,
mort pour sauver les pécheurs,
vous éprouvez un extrême désir
de leur venir en aide. Ô Mère de miséricorde,
regardez mes misères et prenez-moi en pitié.
J’entends que tout le monde
vous appelle refuge des pécheurs,
espérance des désespérés,
secours des abandonnés.
Vous êtes donc mon refuge,
à moi, mon espérance, mon secours.
A vous, par votre intercession, de me sauver.
Pour l’amour de Jésus-Christ,
soyez-moi secourable.
Tendez la main à un malheureux qui,
tombé sur la route, implore votre assistance.
Je sais encore que vous mettez votre joie
à relever un pécheur quand vous le pouvez.
Vous le pouvez maintenant pour moi,
venez donc à mon secours.
Mes péchés m’ont fait perdre
la divine grâce et mon âme.
Aujourd’hui je me mets entre vos mains :
dites-moi ce que j’ai à faire
pour rentrer dans l’amitié de mon Dieu,
je suis prêt à vous obéir en tout.
C’est lui-même qui m’envoie vers vous
pour que vous m’assistiez.
Il veut que je recours à votre miséricorde
et qu’ainsi je doive mon salut
non pas seulement aux mérites de votre Fils,
mais encore à vos prières.
Me voici donc devant vous :
vous priez pour tant d’autres ;
priez aussi pour moi votre Jésus.
Dites-lui qu’il me pardonne,
et il me pardonnera.
Dites-lui que vous désirez mon salut,
et il me sauvera.
Montrez le bien que vous savez
faire à qui se confie en vous.
C’est mon espérance : qu’elle se réalise !
Ainsi soit-il.

Le discours de Jésus après la Cène

Le discours de Jésus après la Cène 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

L’Eglise nous donne comme nourriture biblique dominicale, le début des « discours après la Cène » dans l’Evangile de Saint Jean. Jésus vient annoncer à la fois la trahison de Judas et le reniement de Pierre. L’Iscariote vient de sortir. Ambiance… Jésus veut d’abord les rassurer, les apaiser, pour que les onze puissent l’écouter vraiment. Au terme de ce qui est un « repas d’adieu », le Christ laisse parler son cœur en des paroles « testamentaires ». C’est à la fois naturel et aussi une manière que l’on retrouve abondamment dans la littérature biblique. (Saint Paul fera ainsi dans la moitié de la 2ème lettre à Timothée). Ce texte est fréquemment choisi pour la célébration des funérailles, les raisons en sont diverses. Il contient des vérités essentielles : croire en Dieu revient à croire nécessairement au Christ, signe à la fois que Jésus a parfaitement conscience d’être homme et Dieu et qu’à cet instant, les apôtres peuvent recevoir une telle affirmation. Comment se dire chrétien, apôtre de Jésus, sans croire qu’Il est le Fils de Dieu  ? Jésus leur et nous donne le but ultime, entrer dans la maison du Père. La maison de Dieu ne sera plus le Temple, évoqué encore par Jésus, à Marie et Joseph qui le cherchaient, mais l’intimité de Dieu, le «  chez-soi du Verbe » avec le Père et l’Esprit : cette « maison de famille trinitaire » sera ouverte à tous ceux qui seront devenus, par grâce, « enfants de Dieu  » (relire pour cela le Prologue de Jean). Nul besoin désormais d’un médiateur (Moïse, le grand-prêtre), ni même d’une demeure (le Temple). La fin ultime de l’homme est d’être accueilli dans l’éternité du Père, uni au Fils, dans l’Esprit. Combien y seront admis ? Peu importe. Le terme grec « polloï », traduit par «  beaucoup  », a un sens illimité de multitude. La béatitude n’est pas un concours avec numerus clausus, elle est la fin ultime (plus que la destinée forcément un peu aveugle), elle est la vocation de tout homme.
Non seulement, il y a de la place mais il y a une place pour chacun ; il s’agit de votre place, personnelle, unique !
Comme le Seigneur a marché devant les Hébreux (Exode ; Deutéronome 1. 29-33), le Christ précède tout homme dans la Résurrection et dans l’Eternité du Père. Le Verbe s’est fait chair pour entrainer tout homme créé et racheté par Lui, à travers la Croix et l’Ascension, auprès du Père.
C’est le premier réconfort que nous procure la foi (verset 1). Arraché au regard des hommes, le Christ ressuscité dans sa chair « peut sauver définitivement ceux qui par Lui s’avancent vers Dieu, puisqu’il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur  » (Hébreux 7, 25).
Le Christ n’est pas seul dans cette intercession, les saints y participent puisqu’ils «  vous reçoivent dans les demeures éternelles » (Luc 16. 9)
Non seulement, le Christ nous fait entrer dans SA VIE, SA LUMIèRE et SA JOIE, mais il nous associe activement à la communion des saints.
Rien n’empêche de prendre le « Je Suis » en son sens divin exprimé plus tôt auprès des pharisiens : « Avant qu’Abraham fût, Je Suis » (Jean 8. 58)
Sous l’image exprimée par plusieurs mots (demeure, place, maison, ciel) la réalité dont il nous parle est une « participation à la Nature divine » (2ème lettre de Pierre 1.4) qui nous rend capable de vivre l’intensité d’existence et cet Être éternel qu’est Dieu. Le même Saint Jean ne dira rien d’autre dans sa première
lettre (3. 2) : « Nous serons semblables à Lui parce que nous le verrons tel qu’Il est ». Les questions respectives de Thomas et de Philippe ne laisseront pas Jésus insensible, par leur caractère improbable voire déficient…
Le chemin, nous le cherchons… C’est le Christ ! Dieu, nous le cherchons… C’est le Christ !
Philippe se voit reprocher son manque de foi et d’intelligence des choses divines, malgré sa proximité quotidienne avec le Christ, depuis près de 3 ans. La patience du Christ à son égard n’est pas une menace pour nous, elle est une garantie de la patience du Père à l’égard du prodigue comme une récompense offerte à la proximité loyale de l’ainé (Luc 15. 11-31)
Comme je le dis souvent aux mourants au chevet desquels je suis appelé : « Dieu vous espère, Dieu vous attend, car il vous aime ».
D. Stéphane Pélissier

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