Dimanche 19 septembre 2021
11h Notre-Dame de la Paix messe animée par les 6ème de l’Institut Stanislas
11h Sainte-Bernadette messe animée par l’école Stanislas
À l’église Sainte-Bernadette ce dimanche 5 septembre, les bénévoles étaient à l’honneur. Pour les envoyer en mission, chacun a été appelé et, après avoir été béni individuellement, a reçu un bracelet signé de son engagement.
Sur les bracelets qui viennent des Soeurs de la Consolation sont inscrites les lettres QFJAMP : « Que Ferait Jésus À Ma Place ? » : une belle manière de témoigner de sa foi auprès des autres.
Don Louis-Marie, au cours de cette messe, a également annoncé le thème choisi pour l’année : « Qu’ils soient un ».
Ainsi, cette année, à Sainte-Bernadette, l’accent sera mis sur l’unité qui fait partie intégrante de la devise déjà existante : « Ici on s’aime, ici on prie » !
Encore un grand merci à tous les bénévoles qui donnent de leur temps pour les différents services de la paroisse.
L’évangile de Marc est dominé par cette question.
Dès la première intervention de Jésus à Capharnaüm, les gens s’interrogent : « Qu’est ce cela ? Un enseignement nouveau, donné d’autorité ! Même aux esprits impurs, il commande et ils lui obéissent ! » » (Mc 1,27). « Qu’est ce cela ? », cela veut dire aussi : « qui est celui-ci pour faire cela ? » Et encore un peu plus loin, lors du pardon du paralytique : « Comment celui-là parle-t-il ainsi ? Qui peut remettre les péchés, sinon Dieu seul ? » (Mc 2,7). “Qui est-il donc pour pouvoir remettre les péchés ?” Et encore un peu plus loin, lors de la tempête apaisée (Mc 4,41) : « Qui est-il donc celui-là, que même le vent et la mer lui obéissent ? »
Ces différents passages se terminent par cette question qui reste encore sans réponse. Jusqu’à Mc 12,35-37, où l’on retrouve la question posée par Jésus lui-même : « qui donc est le Messie, “le fils de David”, si David lui-même l’appelle “son Seigneur” ? » C’est encore sans réponse, car il faut que le lecteur de l’Evangile soit capable de la faire par lui-même. « Pour vous, qui suis-je ? », cela veut dire aussi : « Pour toi, toi qui me lis, qui suis-je ? »
C’est que Jésus voudrait bien une réponse personnelle de chacun de nous.
Cependant, la réponse est donnée par Pierre dans l’Evangile de ce dimanche : « Tu es le Christ », c’est-à-dire le Messie promis par les Ecritures.
Mais curieusement, Jésus ne veut pas que cela se sache tout de suite : « alors il leur défendit vivement de divulguer cela ! » Pourquoi ? Toujours parce qu’il faut que chacun puisse faire son chemin personnel.
Une deuxième réponse sera encore donnée par le centurion romain, au pied de la Croix, au moment de la mort de Jésus : « vraiment cet homme était fils de Dieu ».
Ce soldat romain rejoint le sommet de la Révélation de Dieu, au moment, paradoxalement, où Il se cachait le plus : il a dû pressentir que Jésus ne faisait pas que mourir sur la Croix ; il y donnait sa vie par amour.
Jésus ne voulait pas qu’on confonde sa mission de Messie avec ce que les gens s’imaginaient sur le Messie : ils pensaient à un Messie chef politique, fait pour dominer matériellement le monde. Même après sa mort et sa Résurrection ses disciples seront encore là à demander : « alors, c’est maintenant que tu vas enfin établir ton royaume en Israël ? » (Ac 1,6). C’est aussi pour cela que Pierre, qui vient juste de comprendre que Jésus est le Christ, ne comprend pas ce que dit Jésus lorsqu’il annonce immédiatement sa mort et sa Résurrection : “mais non, ne dis pas de bêtises, cela ne doit pas arriver au Messie que tu es, tu dois forcément dominer par la force !” Et c’est là que Pierre se fait remettre en place fortement : “tu es pour moi la voix de Satan, qui veut m’empêcher de réaliser le plan de Salut selon les pensées de mon Père et non selon les pensées des hommes ! Cela doit passer par la croix, par amour, pour moi comme pour vous à ma suite !”
Oui, il en est de même pour l’Eglise de tous les temps : nous rêvons pour Elle d’une puissance humaine, alors que nous sommes disciples de l’Agneau de Dieu, immolé pour un salut et un royaume spirituels, pas pour une seule nation et pour un seul temps, mais pour toutes les nations et pour tous les temps : « royaume de vie et de vérité, royaume de grâce et de sainteté, royaume d’amour, de justice et de paix » (Préface du Christ-Roi). “Pour cela je vous envoie les mains nues, comme des agneaux vous aussi, au milieu des loups : si vous faites confiance en ma toute-puissance absolue et jamais prise en défaut, ce royaume s’établit et s’établira encore. C’est celui de l’Amour et il doit s’établir par amour”.
Étonnant projet de ce Dieu qui veut mon amitié et me propose la sienne. L’amitié divine est un grand mystère. Je préfère chercher et découvrir, plutôt que de passer ma vie à la “prendre” pour moi, et aboutir à un ratage, parce qu’il fallait comprendre que la vie ne vaut la peine d’être vécue que si elle est donnée. Merci Jésus d’être le sens de ma vie, de la Vie.
Don Laurent LARROQUE
Cette année le séminaire du diocèse de Fréjus-Toulon est bien rempli. Le nouveau supérieur du séminaire, le Père MORADEI nous confie un séminariste pour toute l’année. Il sera chez nous du vendredi soir au dimanche après-midi.
Merci de lui faire bon accueil, je le laisse se présenter dans le petit texte ci-après :
Je m’appelle Jean (« John » à la maison, « Jean-Pierre » pour l’administration), 33 ans, j’ai grandi à Saint-Rémy-lès-Chevreuse (Yvelines) dans une famille catholique pratiquante, américo-française, avec 1 sœur et 4 frères (dont un prêtre, Father Will MEP pour le Cambodge). Diplômé d’école de commerce (ESC Rouen), j’ai été quelques temps consultant en stratégie et en conduite du changement à Paris (ERDF, La Défense). Le point de bascule dans mon désir sacerdotal a été les festivals Anuncio de 2011 (JMJ à Cordoue/Madrid) à 2014 (entrée au Séminaire de Paris).
Actuellement en 3e année de théologie au Séminaire de la Castille, je suis séminariste diocésain pour le diocèse de Fréjus-Toulon. Depuis que je suis séminariste, j’ai découvert le monde du scoutisme et de la pastorale des jeunes, domaine où j’ai beaucoup de joie à progresser personnellement et faire progresser, selon la sagesse d’un saint que j’aime beaucoup, depuis mon enfance : Don Bosco.
Petite particularité : j’aime prier dans toutes les langues, vraiment (guarani, kinyarwanda, lingala, swahili, khmer, grec, araméen, arabe, etc.). Si vous parlez une langue que je ne connais pas, il est probable que je vous embête quelques minutes pour connaître quelques mots et si possible les prières du chapelet. Pour la plus grande gloire de Dieu. AMDG
La revue diocésaine est à votre disposition moyennant une offrande conseillée de 2€ à mettre dans un troc
Notre-Dame de la Paix : Mardi 14 septembre de 17h à 18h30
Sainte-Bernadette : Mercredi 15 septembre de 17h à 18h30
Aumônerie (les 6ème uniquement) : Mardi 14 septembre de 17h à 18h30
Notre-Dame de la victoire : Jeudi 16 septembre de 17h à 18h30
Chers amis,
A l’heure où sonne la rentrée, je désire vous partager un texte écrit à deux mains de confrères de la Communauté que j’ai reçu la semaine dernière. Je le trouve plein de sagesse et bien pesé pour l’unité que désirons tous. Travaillons à être des ferments d’unité dans nos lieux d’engagements.
Après un été bizarre, où les températures n’ont pas été au rendez-vous, où la pluie a été parfois trop abondante pour nos potagers et nos randonnées, nous voici à l’heure de la rentrée scolaire. Nous allons reprendre nos habitudes, à quelques exceptions près : nous ne savons pas dans quelle mesure et pour combien de temps le « pass sanitaire » sera exigé pour tant et tant d’activités que nous faisions ordinairement et qui deviennent conditionnées.
Pour certains, ces conditions sont une atteinte à la liberté, pour d’autres, il s’agit d’une exigence légitime pour éviter un nouveau confinement qui pèserait encore lourd sur les finances de notre pays… les passions s’échauffent et les discussions deviennent conflictuelles.
A nous chrétiens, il revient de favoriser l’unité et l’écoute entre les personnes qui ne sont pas du même avis. Et pour cela, il nous faut apprendre à écouter, à questionner et à argumenter.
Pour écouter, il faut bannir les réactions viscérales et l’envie irrépressible que nous sentons parfois d’interrompre celui qui parle. Peut-il finir ce qu’il a commencé, aller au bout de son exposé ? Savons-nous déjà ce qu’il va dire et lui clouons-nous le bec très vite ? Respecter le temps de parole de l’autre, c’est déjà un témoignage de charité : tu as le droit d’exister, tu as reçu comme moi la vie de Dieu qui a livré son Fils pour toi comme pour moi. De quel droit te ferais-je taire ?
Pour questionner, il faut garder l’altérité par rapport à celui que nous écoutons : d’ailleurs si nous adhérons trop vite à ce qu’il dit, nous ne pouvons pas l’aider à progresser dans ses convictions. Au contraire, nous savons bien que Jésus seul est la vérité et, qu’en dehors de lui, tout mérite d’être régulièrement remis en question. Lui seul est une vérité vivante qui nous respecte et nous enrichit ; tout le reste enferme dans des formulations qui finissent par être étroites et s’éloignent de la réalité. Ainsi toute certitude mérite d’être criblée par l’intelligence humaine : pourquoi fais-tu ce que tu fais ? pourquoi dis-tu ce que tu dis ?
Pour argumenter, il faut avoir réfléchi, creusé soi-même les raisons de ce que nous pensons. Si nous sommes capables de rendre raison de nos idées, de nos options, de nos certitudes, nous pourrons apporter de nouveaux éléments de réflexion aux autres. Parfois, il nous arrive aussi de ne pas savoir rendre compte de certaines choses auxquelles nous croyons… par défaut de formation, par défaut d’écoute de l’autre ou bien parce qu’il s’agit de mystères qui dépassent notre entendement. Alors c’est par notre témoignage patient de charité que nous démontrerons ce à quoi nous croyons.
Que le Seigneur nous donne les bonnes conditions d’un dialogue et d’une écoute entre nous et autour de nous… que cette rentrée soit vécue dans la recherche honnête de la vérité et la pratique généreuse de la charité, voilà à quoi nous sommes appelés ! Don Philippe & Don Camille
Enfin, je nous souhaite à tous, à l’heure des choix pour les engagements de cette année, que nous réservions la meilleure place pour le Seigneur, nous ne le regretterons pas !
Don Marc-Antoine CROIZé-POURCELET
AUMONERIE (les 6ème uniquement)
163, avenue Commandant Charcot
Le Mardi de 17h à 18h30
Notre-Dame de la victoire
19, rue Jean Aicard
Le jeudi de 17h à 18h30
Sainte-Bernadette
945, avenue de Valescure
Le mercredi de 17h à 18h30