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Le repas du jour de Noël à Notre-Dame de la Paix

Le repas du jour de Noël à Notre-Dame de la Paix 1920 2560 Paroisses de Saint-Raphael

Rénovée l’année dernière, sous la forme d’un repas au cours duquel chaque personne partage ce qu’elle a apporté, la formule du repas de Noël a attiré 45 adultes, personnes seules, couples et jeunes familles, ainsi qu’une dizaine d’enfants.
Ce fut un beau moment festif ainsi qu’une belle manifestation de la Famille Paroissiale.

Noël à la Basilique

Noël à la Basilique 420 747 Paroisses de Saint-Raphael

La Basilique était comble, mardi soir, pour les deux messes de la nuit de Noël, tout particulièrement à 18h30 et à 22h.
Lors de celle de 22h, D. Christophe prononçait son homélie avec l’Enfant Jésus de la crèche dans les bras ! Il rappelait ainsi le mystère de la Nativité : Dieu qui a voulu épouser notre condition humaine et prendre place au milieu des hommes. Néanmoins, D. Christophe rappelait que le Seigneur prenait la place que nous voulions bien lui laisser.
Ainsi, ce dernier incitait chacun des fidèles présents à ouvrir grand son cœur à la grâce divine et à y puiser la force nécessaire pour traverser les difficultés de notre vie. 

Veillée de Noël à Notre-Dame de la Paix

Veillée de Noël à Notre-Dame de la Paix 1181 886 Paroisses de Saint-Raphael

Ce mardi 24 décembre, la veillée de Noël à Notre-Dame de la Paix fut animée par une trentaine d’enfants de tous âges. Très investis dans leurs rôles et interprétant de magnifiques chants de Noël, ils nous ont fait revivre la Nativité de Notre Seigneur.
Après leur passage, nous avons pu poursuivre par une belle messe et accueillir ce nouveau-né dans nos cœurs.
A la fin de la messe, D. Martin a béni tous les petits Jésus apportés par les enfants et pour les plus grands, un bon vin chaud les attendait à la sortie.
Merci et bravo à D. Martin et aux catéchistes pour cette belle entrée dans la lumière de Noël.

Veillée de Noël à Sainte-Bernadette

Veillée de Noël à Sainte-Bernadette 1181 886 Paroisses de Saint-Raphael

Ce mardi 24 décembre, l’église Sainte Bernadette était pleine. Petits et grands étaient en effet venus célébrer la naissance de l’Enfant Jésus. La messe a été introduite par les enfants, par une crèche vivante : arrivés bien en avance pour enfiler leurs costumes et pour être dans une ambiance recueillie malgré l’effervescence ambiante, les enfants, forts de leurs trois précédentes répétitions, ont très bien su jouer l’Annonciation, la Visitation et la Nativité, permettant ainsi à toutes les personnes venues assister à la messe de la nuit de Noël de se mettre dans une ambiance propice à la prière. Merci aux catéchistes et aux mamans qui nous ont aidés dans l’organisation. 

Saint Joseph, sauveur du Sauveur

Saint Joseph, sauveur du Sauveur 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Après la (douce) nuit de Noël, la dureté du monde à sauver apparaît avec toute sa violence dans cet évangile de Saint Matthieu. En effet la peur et la jalousie maladive d’Hérode se transforme en traque sanguinolente. L’enfant Jésus est, aux yeux du Roi, une menace pour la pérennité de son règne. Le Ciel, alors, intervient en faisant apparaître à Joseph l’ange du Seigneur. Une deuxième fois, Joseph, par sa foi et son obéissance va sauver le sauveur. On se souvient en effet, que la loi du Deutéronome 
(Dt 22,20) prévoyait la lapidation des femmes promises en mariage et qui se retrouvaient enceintes d’un autre homme. Dans l’évangile de ce dimanche, Joseph emmène la sainte famille en Égypte pour sauver de nouveau Jésus.
Saint Joseph est loin de la figure de « plâtre et de papier » que nous pourrions avoir ! Avec la foi, la force et le silence de Saint Joseph, nous  pourrions retenir trois choses de cette fête de la Sainte famille.
On peut servir Dieu en suivant sa vocation de Père. Quelle bonne nouvelle pour tous nos pères ! « Sa paternité, nous dit Jean Paul II dans Redemptoris custos, s’est exprimée concrètement dans le fait « d’avoir fait de sa vie un service, un sacrifice au mystère de l’Incarnation et à la mission rédemptrice qui lui est liée ; d’avoir usé de l’autorité légale qui lui revenait sur la sainte Famille, pour lui faire le don total de lui-même, de sa vie, de son travail ; d’avoir converti sa vocation humaine à l’amour familial en une oblation surnaturelle de lui-même, de son coeur et de toutes ses forces à l’amour mis au service du Messie qui naquit dans sa maison. » La paternité de Saint Joseph est un modèle de don de soi. Portons un regard de foi sur nos pères et aidons les, particulièrement dans le contexte actuel, à toujours plus re-choisir leur vocation de père.
La deuxième attention sera sur le travail. En effet, après la fuite en Égypte, la sainte famille s’installera à Nazareth dans une vie cachée et humble. Jésus, qu’on appellera le fils du charpentier (Matthieu 13,55), apprendra tout de son père. C’est dans cette période que Jésus grandira en Grâce et en Sagesse. Pour nous, cela veut dire que le travail, et particulièrement le travail manuel, est humanisant. Les vertus attachées à lui nous rappellent « pour être de bons et authentiques disciples du Christ, il n’y a pas besoin de « grandes choses » : il faut seulement des vertus communes, humaines, simples, mais vraies et authentiques. »
Enfin le silence de Joseph nous invite à la contemplation. En effet ce silence n’est pas un silence de mort, mais habité de foi. Ce silence nous en dit long sur la vie intérieur de Saint Joseph ! « Les évangiles parlent exclusivement de ce que « fit » Joseph, mais ils permettent de découvrir dans ses «  actions », enveloppées de silence, un climat de profonde contemplation. Joseph était quotidiennement en contact avec le mystère, « caché depuis les siècles », qui « établit sa demeure sous son toit. »
La réactivité de saint Joseph, son obéissance dans la foi trouvent leur origine dans son intériorité. Rien de plus fécond pour nous que de nous replonger dans une vie d’oraison et de contemplation.
Puisse ce temps de Noël nourrir notre amitié pour Saint Joseph, grand protecteur de l’église.
D. Christophe GRANVILLE

Confessions du 24 décembre

Confessions du 24 décembre 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

10h à 12h à Sainte Bernadette
14h à 16h Notre-Dame de la Victoire 

Concert de Noël à la Basilique

Concert de Noël à la Basilique 1289 2000 Paroisses de Saint-Raphael

30 décembre à 20h : Orchestre PARIS CLASSIK
Les 4 saisons de Vivaldi – Ave Maria (Schubert, Caccini)
Noël sacrés et populaires 
Claire Cervera : mezzo soprano – Nicolas VASLIER : violon solo %MCEPASTEBIN%

Le Pape veut que soit maintenue vivante la belle tradition de la crèche

Le Pape veut que soit maintenue vivante la belle tradition de la crèche 150 150 Paroisses de Saint-Raphael


En visite dans le centre de l’Italie, à Greccio, là où saint François mis en place la première crèche vivante de la Nativité, le Pape signe une lettre apostolique, intitulée «Admirabile signum», sur la signification et la valeur de la crèche de Noël, un signe qui « suscite toujours étonnement et émerveillement ».
La crèche, un acte d’évangélisation à redécouvrir et revitaliser
« Représenter l’événement de la naissance de Jésus, équivaut à annoncer le mystère de l’Incarnation du Fils de Dieu avec simplicité et joie », peut-on lire dans cette lettre. « La crèche, en effet, est comme un Évangile vivant, qui découle des pages de la Sainte Écriture », écrit-il . En contemplant la scène de Noël, « nous sommes invités à nous mettre spirituellement en chemin, attirés par l’humilité de Celui qui s’est fait homme pour rencontrer chaque homme. Nous découvrons qu’Il nous aime jusqu’au point de s’unir à nous, pour que nous aussi nous puissions nous unir à Lui ».
Par cette lettre, le Pape souhaite aujourd’hui soutenir cette belle tradition familiale que l’on apprend dès l’enfance : « quand papa et maman, ensemble avec les grands-parents, transmettent cette habitude joyeuse qui possède en soi une riche spiritualité populaire ». Le Pape veut soutenir la coutume qui consiste également à l’installer
sur les lieux de travail, dans les écoles, les hôpitaux, les prisons, sur les places publiques…
« C’est vraiment un exercice d’imagination créative, qui utilise les matériaux les plus variés pour créer de petits chefs-d’œuvre de beauté », écrit le Pape qui souhaite que «cette pratique ne se perde pas ; mais au contraire, j’espère que là où elle est tombée en désuétude, elle puisse être redécouverte et revitalisée. »
L’émotion de voir Dieu qui se fait petit
La crèche suscite autant d’émerveillement et d’émotion parce qu’elle manifeste « la tendresse de Dieu » qui
 « s’abaisse à notre petitesse », il se fait pauvre, en nous invitant à le suivre sur le chemin de l’humilité pour
« le rencontrer et le servir avec miséricorde dans les frères et sœurs les plus nécessiteux. »

Spectacle de Noël des enfants du patronage

Spectacle de Noël des enfants du patronage 1476 830 Paroisses de Saint-Raphael

      
Ce mercredi 18 décembre, il y avait un air de fête au patronage de la Cité de l’Archange, c’était en effet le « Noël du patronage ».
En début d’après-midi, nous avons amené les enfants à la Basilique Notre-Dame de la Victoire pour prier à toutes leurs intentions avant Noël et aussi pour visiter la grande crèche. Les enfants ont également eu la chance de pouvoir monter à l’orgue : attentifs aux explications du facteur d’orgue, ils ont découvert ce curieux instrument avec ses trois claviers, ses pédales et tous ses tuyaux !
Vu d’en haut, la Basilique a émerveillé tous les regards. Après ce temps de recueillement dans la Basilique, nous avons tous traversé la rue vers la salle Don Bosco où les parents nous ont rejoints pour le spectacle des enfants. Conte sur la lune et les étoiles, crèche vivante, théâtres d’ombres, poésies et chants ont ravi les familles. Un bon goûter festif a clôturé la journée. Noël approche et cette belle journée a contribué à préparer les cœurs des petits et des grands. Merci à toute l’équipe de la Cité de l’Archange.

Noël : une histoire humaine qui se répète et qui traverse les siècles

Noël : une histoire humaine qui se répète et qui traverse les siècles 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

Un jeune couple dans un monde en pleine mutation, nous en connaissons tous  : des visages nous apparaissent, avec leur nom, leur histoire. Déjà, la crainte peut nous saisir : quel avenir pour cet homme et cette femme ? Quel avenir pour leurs enfants si jamais ils en ont ? Beaucoup de ceux qui les entourent, trouvent que c’était mieux avant, peut-être ont-ils raison.
Le pays qui les a vus naître, n’est plus que l’ombre de lui même. Les rois d’autrefois choisis par Dieu et recevant l’onction, sont morts. Les décisions essentielles sont prises ailleurs, l’indépendance semble un passé révolu. Les frontières, enjeu majeur pour des générations d’anciens, sont désormais abolies… L’heure n’est plus au rêve mais à la nostalgie.
La religion, facteur majeur de l’unité du peuple, est peu suivie. Les lieux les plus sacrés de la religion ont été profanés voici deux siècles. Même rénovés, ils n’attirent plus beaucoup de monde. D’autres courants religieux et philosophiques, anciens ou nouveaux, souvent d’origine orientale, forment un pluralisme confessionnel qui réjouit beaucoup de penseurs du temps. Les autorités religieuses traditionnelles paraissent marginalisées. Les prêtres, réputés intercesseurs entre Dieu et les hommes, sont âgés, les pratiquants peu nombreux et minoritaires. Certes, ils sont souvent fervents mais ils sont divisés en plusieurs sensibilités, marquées par des choix politiques différents.
Ce jeune couple semble peu concerné par tout cela. Lui travaille, plutôt bien d’ailleurs. Cela suffit pour vivre. Ni richesse, ni pauvreté. Elle tient la maison, rendant service aux proches comme aux voisins. Ils n’appartiennent pas à cette plèbe qui vit assistée depuis longtemps des largesses de l’Etat ou de quelques puissants. Il suffirait de peu de choses pour basculer dans la précarité.
Justement, les évènements se précipitent : s’annonce un enfant à naître.
Pas vraiment le moment. D’obscures décisions venues d’en haut imposent un déménagement. Tout bascule. La solidarité familiale ne joue plus.
Débrouillez-vous ! Où est Dieu dans tout cela ?
Notre jeune couple ne semble pas s’effrayer de tout cela. Etrangement, il n’a pas peur, ni du présent, ni de l’avenir.
Tout ce qui a été décrit précédemment, s’est passé voici deux millénaires. Lui s’appelle Joseph, elle Marie.
Ils ne subissent ni les évènements ni l’irruption de Dieu dans leur vie, ils les épousent. Joseph aurait pu maugréer comme Jérémie ou douter comme Zacharie, Marie hésiter voire refuser. Au lieu de se plaindre du monde, ils l’aiment, certainement sans illusion mais sans rancœur ni prétention. N’est-ce pas un peu la manière de Dieu d’aimer les hommes tels qu’ils sont ? Cela ne veut pas dire qu’il renonce à les voir se convertir et ainsi leur offrir le salut.
La figure même de Joseph et de Marie nous incite à ne pas faire dépendre notre foi des évènements du monde. La sainteté de ces deux êtres s’exprime par leur étonnante liberté que l’on découvre dans leur agir quotidien comme dans leur prière. Ils n’ont pas peur du monde qui est le leur. L’Incarnation nous rappelle que Dieu, non plus, n’a pas eu peur de venir précisément dans un monde qui meurt, en s’anéantissant (Philippiens 2,7-8).
Noël signifie que Dieu nous porte de la Crèche jusqu’à la Croix de son Fils.
Depuis Bethléem, il n’y a aucune réalité humaine étrangère au Christ.
Avant nous, Marie avait compris de l’ange que « rien n’est impossible à Dieu »
(Luc 1,37) : que cette promesse soit une des lumières de Noël.
 D. Stéphane PELISSIER

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