Seigneur Jésus-Christ,
Sur cette colline de Montmartre où les martyrs ont versé leur sang pour confesser ton Nom,
en cette basilique consacrée à ton Sacré Cœur
et édifiée avec la participation de fidèles de tous les diocèses de France,
devant cet autel où s’élève jour et nuit la prière en présence du sacrement de ton Corps eucharistique,
nous, évêques de France présents ou unis à distance à cette célébration,
nous venons te remettre ceux qui sont morts et ceux qui restent dans le chagrin.
Nous venons aussi te rendre grâce et te confier notre pays.
Sois béni d’avoir été à nos côtés alors que nous traversions l’épreuve de la pandémie,
comme tu nous as protégés en bien d’autres circonstances de notre histoire.
Sois béni pour la prière que ton Esprit a maintenue vivante
alors que ceux qui croient en toi ne pouvaient se rassembler pour te célébrer.
Sois béni pour les multiples gestes fraternels à l’égard des plus démunis
et pour le dévouement des soignants.
Sois béni pour l’accompagnement des malades et le soutien aux familles éprouvées.
Sois béni pour l’engagement de ceux qui doivent veiller
sur toutes les composantes de notre communauté nationale.
Nous t’en prions : accorde maintenant à tous la grâce du discernement
et de la détermination pour mettre en œuvre les changements nécessaires
et faire face aux difficultés de la période à venir.
À chacun des membres de ton Église, accorde d’être attentifs à tous et d’annoncer ton Évangile,
et à nous-mêmes, que tu as établis pasteurs de ton peuple,
de l’aimer et de le servir avec l’amour qui vient de ton Cœur
jusqu’au jour où tu nous accueilleras dans la Cité céleste.
AMEN.
Ô Marie, aurore du monde nouveau,
Mère des vivants, nous te confions la cause de la vie :
regarde, Ô Mère, le nombre immense des enfants que l’on empêche de naître,
des pauvres pour qui la vie est rendue difficile, des hommes
et des femmes victimes d’une violence inhumaine, des vieillards et des malades tués par l’indifférence
ou par une pitié fallacieuse. Fais que ceux qui croient en ton Fils
sachent annoncer aux hommes de notre temps avec fermeté et avec amour l’Evangile de la vie.
Obtiens-leur la grâce de l’accueillir comme un don toujours nouveau, la joie de le célébrer avec reconnaissance dans toute leur existence et le courage d’en témoigner avec une ténacité active,
afin de construire avec tous les hommes de bonne volonté, la civilisation de la vérité et de l’amour, à la louange et à la gloire de Dieu créateur qui aime la vie.
Saint Jean-Paul II – L’Evangile de la vie, § 105 – 25 mars 1995
Veni Sancte Spiritu
Viens, Esprit Saint, en nos cœurs
et envoie du haut de ciel un rayon de ta lumière.
Viens en nous, père des pauvres,
viens, dispensateur des dons,
viens, lumière de nos cœurs.
Consolateur souverain, hôte très doux de nos âmes,
adoucissante fraîcheur.
Dans le labeur, le repos ; dans la fièvre, la fraîcheur
dans les pleurs, le réconfort.
Ô lumière bienheureuse, viens remplir
jusqu’à l’intime le cœur de tous tes fidèles.
Sans ta puissance divine, il n’est rien
en aucun homme, rien qui ne soit perverti.
Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.
Assouplis ce qui est raide,
réchauffe ce qui est froid,
rends droit ce qui est faussé.
À tous ceux qui ont la foi et qui en toi se confient
donne tes sept dons sacrés.
Donne mérite et vertu,
donne le salut final,
donne la joie éternelle. Amen.
Etienne Langton (13ème siècle)
Archevêque de Cantorbéry
ô Sacré-Coeur de Jésus,
de tout ce que vous avez fait pour sauver nos âmes,
et ne les laissez pas périr.
Souvenez-vous de l’éternel
et immense amour que vous avez eu pour elles ;
ne repoussez pas ces âmes
qui viennent à vous défaillantes
sous le poids de leurs misères,
oppressées sous celui de tant de douleurs.
Soyez touché de notre faiblesse,
des dangers qui nous environnent de toutes parts,
des maux qui nous font soupirer et gémir.
Remplis de confiance et d’amour,
nous venons à votre Coeur, ô Jésus,
comme au coeur du meilleur des pères,
du plus tendre et du plus compatissant des amis.
Recevez-nous, ô Sacré-Coeur,
dans votre infinie tendresse,
faites-nous ressentir les effets
de votre compassion et de votre amour ;
montrez-vous notre appui,
notre médiateur auprès de votre Père.
Au nom de votre sang et de vos mérites,
accordez-nous la force dans nos faiblesses,
la consolation dans nos peines,
la grâce de vous aimer dans le temps
et celle de vous posséder dans l’éternité.
Ainsi soit-il.
prière pour le pardon des péchés
Voici à vos pieds, ô Mère de Dieu,
un pauvre pécheur, esclave de l’enfer :
il a recours à vous et il se confie à vous.
Sans doute, je ne mérite pas
même un seul de vos regards.
Mais, je le sais aussi, à la vue de votre Fils,
mort pour sauver les pécheurs,
vous éprouvez un extrême désir
de leur venir en aide. Ô Mère de miséricorde,
regardez mes misères et prenez-moi en pitié.
J’entends que tout le monde
vous appelle refuge des pécheurs,
espérance des désespérés,
secours des abandonnés.
Vous êtes donc mon refuge,
à moi, mon espérance, mon secours.
A vous, par votre intercession, de me sauver.
Pour l’amour de Jésus-Christ,
soyez-moi secourable.
Tendez la main à un malheureux qui,
tombé sur la route, implore votre assistance.
Je sais encore que vous mettez votre joie
à relever un pécheur quand vous le pouvez.
Vous le pouvez maintenant pour moi,
venez donc à mon secours.
Mes péchés m’ont fait perdre
la divine grâce et mon âme.
Aujourd’hui je me mets entre vos mains :
dites-moi ce que j’ai à faire
pour rentrer dans l’amitié de mon Dieu,
je suis prêt à vous obéir en tout.
C’est lui-même qui m’envoie vers vous
pour que vous m’assistiez.
Il veut que je recours à votre miséricorde
et qu’ainsi je doive mon salut
non pas seulement aux mérites de votre Fils,
mais encore à vos prières.
Me voici donc devant vous :
vous priez pour tant d’autres ;
priez aussi pour moi votre Jésus.
Dites-lui qu’il me pardonne,
et il me pardonnera.
Dites-lui que vous désirez mon salut,
et il me sauvera.
Montrez le bien que vous savez
faire à qui se confie en vous.
C’est mon espérance : qu’elle se réalise !
Ainsi soit-il.
Mon Dieu, Il y a des jours
où je ne sais pas où tu m’amènes
et, cependant, je sens que tu me tiens la main
et que tu ne me lâcheras pas.
Tu me l’as tellement prouvé !
A deux reprises, j’ai été sur le point de te retrouver. C’est du moins ce que disaient les médecins…
Et je suis toujours là !
Je pense que je n’étais pas prête !
Oh ! non, pas prête du tout…
Je pense que toutes les épreuves que j’ai subies sont autant de grâces que tu m’as accordées.
Aide-moi à toujours conserver l’espérance.
Aide-moi à voir tout autour de moi
ces mains qui se tendent,
aussi bien pour donner que pour recevoir.
Aide-moi à te retrouver
dans ces visages qui m’entourent.
Donne-moi la patience qui me manque souvent.
Aide-moi à toujours faire preuve de charité.
Et puis, à ma place,
aide-moi à toujours être témoin de l’Evangile.
Si je tombe, mon Dieu, aide-moi à me relever
et à repartir d’un pas plus alerte que jamais
et cela, jusqu’à l’heure de ma mort.
Il n’y a que Toi qui puisses m’aider.
Toi seul sait à quel point !
La solitude, ça n’existe pas lorsque l’on croit en Toi.
Je sais que je peux tout te dire,
que tu me guideras,
que tu m’éclaireras comme un père
qui n’abandonne jamais son enfant
et qui le protège à tout instant.
Aide-moi à toujours avoir foi en Toi.
Je te demande beaucoup,
mais j’ai oublié l’essentiel :
merci, mon Dieu, d’être toujours près de moi.
Jeanine Dubois
Revue Vermeil n°216 (février-mars 2001)
Seigneur, aie pitié de moi
et envoie-moi ton serviteur saint Raphaël Archange pour marcher devant moi et me guider.
Saint Raphaël, ange de la bonté divine
et exécuteur des décrets de la Providence divine
du Père envers les hommes, je t’invoque.
Saint Raphaël viens à mon secours
et assiste moi dans ma détresse.
Je sais que je suis indigne
de bénéficier de ton assistance
à cause de mes péchés qui sont plus grands que moi
Cependant j’espère en la Miséricorde divine du Père
qui n’a jamais fait défaut à tous ceux qui l’invoquent.
Animé de cette confiance, je t’appelle à mon secours,
ô puissant et aimable protecteur
des opprimés et de ceux qui souffrent.
Dieu t’a établi médecin des corps et des âmes.
Tu es le guide fidèle des voyageurs,
le repos dans la fatigue et un réconfort dans la détresse.
Toi qui as ouvert les yeux du saint vieillard Tobie,
ouvre les yeux de mon âme
pour contempler les merveilles de Dieu dans ma vie.
Toi qui as accompagné le jeune
et pieux Tobie dans ses pérégrinations,
accompagne-moi chaque jour
dans mon pèlerinage terrestre jusqu’au jour
où je rejoindrai la maison du Père céleste.
Toi qui as délivré la belle et pieuse Sara
des oppressions de l’esprit impur,
délivre-moi des mains de mes adversaires visibles
et invisibles et prends-moi sous ta protection.
Puissant et glorieux guide,
je te demande de visiter ma famille,
mon travail et de m’apporter la paix
et le repos au milieu des difficultés que je traverse.
Mes problèmes me dépassent, viens à mon secours. Guide-moi sur le bon chemin
afin que je puisse marcher
dans la crainte de Dieu et l’amour du prochain.
Aide-moi à porter secours à mon frère
qui est dans le besoin.
Donne-moi la force de louer Dieu en toute circonstance et de ne jamais abandonner la prière.
Sois mon défenseur et mon protecteur,
mon guide et mon conseiller.
La route est longue et parsemée de dangers
mais avec toi à mes côtés,
j’ai confiance et je n’ai peur de rien.
Merci à toi mon puissant protecteur
pour tout ce que tu ne cesses de faire pour moi !
Saint Raphaël, priez pour nous !
Saint Raphaël, priez pour nous !
Saint Raphaël, priez pour nous !
Face à l’épidémie de coronavirus dans l’Hexagone, la peur n’est pas loin de s’installer.
Comment ne pas céder à la panique d’être soi-même infecté ? En priant Saint Roch, le saint le plus invoqué depuis le Moyen Âge contre les épidémies.
Sa protection s’est progressivement étendue au monde agricole, aux animaux, aux catastrophes naturelles et aux maladies graves.
De façon plus récente, il est également un exemple de solidarité humaine et de charité chrétienne,
sous le signe du bénévolat.
Roch est né à Montpellier entre 1348 et 1350, en pleine épidémie de la Grande Peste qui décima près de 35% de la population de toute l’Europe. Il y connut les terribles épidémies de peste de 1358 et 1361, cette dernière fit jusqu’à 500 morts par jour, pendant trois mois.
Orphelin à 20 ans, il décide de vendre ses biens et de se faire pauvre du Christ à l’exemple de François d’Assise. La peste sévissant alors en Italie, il se dévoue aux soins des pauvres pestiférés et obtient beaucoup de guérisons. Atteint à son tour de la maladie, il est miraculeusement guéri. Considéré comme espion, saint Roch est mis en prison. Il y meurt au bout de cinq ans après avoir reçu les sacrements et révélé sa véritable identité au prêtre. Peu de temps après sa mort, son culte devient très populaire en Italie, en France puis dans toute l’Église.
Prière d’intercession à saint Roch
Saint Roch,
Vous avez soigné avec tant de générosité,
de charité, les malades atteints de la peste.
Dieu vous a accordé plusieurs fois
de guérir par le signe de la Croix,
des malades considérés comme perdus.
Avec grande confiance,
nous nous adressons à vous et nous vous supplions :
intercédez auprès du Seigneur,
pour nous obtenir amélioration, guérison,
si Dieu le permet, dans les maladies graves.
Préservez-nous des épidémies,
Secourez-nous dans les maladies du corps,
mais aussi de l’âme.
Avec grande confiance, nous vous prions
de nous protéger de la foudre dans les orages
Saint Roch, priez pour nous.
Cœur Sacré de Jésus, j’ai confiance en vous,
Cœur douloureux et immaculé de Marie,
priez pour nous.
Amen.
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Suite à l’épidémie de coronavirus, les fidèles ne peuvent plus assister à la messe et communier. Mais ils peuvent faire une communion spirituelle, comme l’a rappelé Mgr Centène, évêque de Vannes.
Communier spirituellement, c’est s’unir à Jésus-Christ présent dans l’Eucharistie, non pas en le recevant sacramentellement, mais par un désir procédant d’une foi animée par la charité. Elle est constituée essentiellement par un désir de l’Eucharistie.
C’est ce que dit saint François de Sales « Mais quand vous ne pourrez pas avoir ce bien de communier réellement à la sainte messe, communiez au moins de cœur et d’esprit, vous unissant par un ardent désir à cette chair vivifiante du Sauveur ».
1er principe : la foi en la présence du Christ dans l’Eucharistie comme source de vie, d’amour et d’unité. C’est parce que l’Eucharistie, selon la promesse de Notre-Seigneur, est le pain de l’âme, un aliment de vie, une nourriture spirituelle, que l’on veut effectivement s’en nourrir. Toute la liturgie eucharistique, en nous rappelant cette pensée, nous invite à y voir le caractère propre du sacrement.
2ème principe : l’efficacité du désir peut suppléer l’acte sacramentel. C’est un principe admis que le désir supplée l’acte, quand celui-ci ne peut être accompli en lui-même. La fin, dit saint Thomas, est contenue dans le désir. Par le désir, la communion est en quelque sorte accomplie ; sans doute elle ne l’est pas matériellement ; mais, puisqu’il faut distinguer dans le sacrement, le signe et la réalité, le désir atteint la réalité sans passer par le signe.
Le mouvement sincère et efficace de l’âme vers la vie est déjà un mouvement de vie. Celui qui tend vers la vie du Christ dans l’Eucharistie la trouve, car le Christ ne manque pas à ceux qui le cherchent.
Les effets produits sont de même nature que dans la communion eucharistique, augmentation de la grâce sanctifiante, grâces d’amour, de vie, de pureté, d’unité. On rapporte de sainte Angèle de Mérici que lorsqu’on lui interdisait la communion de chaque jour, elle y suppléait par de fréquentes communions spirituelles à la messe, et elle se sentait parfois inondée de grâces semblables à celles qu’elle aurait reçues si elle avait communié sous les espèces sacramentelles.
Ces effets peuvent être supérieurs à ceux qui sont produits dans la communion sacramentelle, si les dispositions sont très pures, mais à égalité de dispositions, ils sont évidemment moins abondants que dans la communion eucharistique. « Il peut arriver que vous fassiez cette communion spirituelle avec une telle ferveur, que vous méritiez autant de grâces que le prêtre en obtient par la communion sacramentelle, bien que, pour lui, des dispositions semblables unies à la réception du sacrement aient pour résultat des grâces plus abondantes » (Vénérable Louis Dupont).
D’après beaucoup d’auteurs, la communion spirituelle pour être fructueuse, requiert l’état de grâce. Mais il n’est pas nécessaire de se confesser, un acte de contrition parfaite suffit. En cas de contrition imparfaite, il n’y aurait pas de péché ; il y aurait même un bon désir, mais les fruits attachés à la communion spirituelle ne seraient pas produits.
Puisqu’il ne nous est pas donné de nous unir au Christ par la réception réelle de l’Eucharistie, nous nous unirons en esprit par le doux lien d’un amour paisible et tranquille.
Nous terminerons la communion spirituelle en remerciant et en louant Jésus. La communion spirituelle peut être faite aussi souvent que l’âme le désire. Les avantages de la communion spirituelle ne doivent permettre ni d’en exagérer ni d’en minimiser l’importance. Elle tire sa valeur de la communion sacramentelle, mais les richesses du trésor eucharistique ne doivent pas faire négliger l’appoint spirituel de ce désir intérieur du cœur.
Et c’est le sens à retenir sans doute de la parole adressée à l’humble sœur Paula Maresca
par le Christ, qui lui montrait deux vases précieux, l’un d’or et l’autre d’argent. « Dans le vase d’or, dit-il, je conserve vos communions sacramentelles et dans le vase d’argent, vos communions spirituelles ».
Source : Denis SUREAU, Revue Transmettre