Le pèlerinage des femmes, épouses et mères de famille aura lieu du 15 au 17 mai
Réservez dès maintenant ces dates ! Contact : 06 62 35 60 49 (femmescotignac.frejusstraphael@gmail.com)
En ce 2ème dimanche de l’Avent, à la Basilique Notre-Dame de la Victoire, 4 jeunes servants de messe ont reçu leur nouveau cordon.
Richard a reçu le cordon blanc de novice ; Pablo, le cordon vert de céroféraire ; Kevin, le cordon violet d’aspirant cérémoniaire et Paul, la croix de grand cérémoniaire.
Que ces 4 garçons soient fiers de cette croix qu’ils portent à l’autel et aient toujours à cœur de servir le Christ dans la liturgie ! Deo gratias !
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A l’occasion de la journée nationale des veillées pour la vie en ce début de l’Avent, la paroisse de Saint-Raphaël a répondu à l’appel du Pape en organisant une veillée de louange et d’adoration, le samedi 7 décembre, à Notre-Dame de la Paix.
La soirée était ponctuée de chants et de prières pour l’accueil, la protection de la vie naissante, ainsi que pour toutes les femmes en souffrance face à l’avortement. Après avoir loué et rendu grâce à Dieu, nous avons eu un magnifique temps d’adoration, un cœur-à-cœur avec le Christ. Chacun a pu déposer une intention de prière et allumer une bougie aux pieds de la Sainte Famille, afin qu’elle nous aide dans notre maternité et notre paternité. Qu’elle nous éclaire dans nos choix de chaque jour à accepter, accueillir et protéger la vie. Qu’elle nous aide à dire « oui », comme la Sainte Vierge Marie et Saint Joseph ont su dire « oui » à Dieu, avec une confiance et un abandon total… Un beau chemin jusqu’à Noël où Jésus viendra dans nos cœurs, dans nos maisons. Soyons prêts à l’accueillir !!
Merci encore à tous pour votre présence, vos prières qui nous ont permis de nous unir autour de la vie qui se défend tous les jours ! Des signets sont à votre disposition dans les différentes églises de la paroisse, n’hésitez pas à vous servir pour vous et votre entourage. Si certains souhaitent s’investir dans le nouveau service paroissial « Accueillir la vie », vous êtes les bienvenus !
Samedi 7 décembre, les paroissiens de Sainte-Bernadette et de Tous-Les-Saints étaient conviés à une journée de récollection au foyer de charité « Maria Mater » à Roquefort-Les-Pins. Nous nous sommes donc retrouvés nombreux (environ 80 personnes) autour d’une journée basée sur la convivialité et le partage. Après un temps d’accueil, nous avons tous écouté attentivement D. Louis-Marie qui a expliqué le principe de la Lectio Divina, puis, individuellement, au calme dans le parc, nous avons pu «vivre» ce temps de Lectio Divina. Nous avons ensuite assisté à la Messe et un bon repas nous attendait à la sortie. S’en est suivi un temps de partage en petits groupes sur la Lectio Divina du matin. D. Louis-Marie nous a ensuite fait un topo sur l’Avent et , pour clôturer la journée, nous avons tous bien ri autour d’un « Dessinez, c’est gagné»! Merci à D. Louis-Marie et au Conseil de Pôle d’avoir organisé cette merveilleuse journée. Nous sommes tous repartis joyeux, le sourire aux lèvres et convaincus qu’ « Ici on s’aime, ici on prie » ! »
12 enfants du catéchisme se préparant au sacrement de la Confirmation, du Baptême et de l’Eucharistie se sont retrouvés auprès de leur aumônier et catéchistes pour préparer ce beau temps d’Avent .
Ce beau moment a débuté par la Messe suivi par un temps d’enseignement sur la Sainte Trinité suivi par un pique-nique partagé dans la fraternité puis bricolage d’Avent et pour terminer un moment de confession et d’Adoration pour rendre grâce à Dieu ! Merci à
D. Christophe et aux enfants qui, par leur présence et leur implication, ont rendu si belle cette journée ! Deo Gratias !
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Le contraste est saisissant entre l’évangile de ce dimanche et celui de dimanche dernier ! Nous avons rencontré la figure de Jean-Baptiste dimanche dernier. Celui-ci était plein de zèle et de fougue en appelant au baptême de conversion dans l’eau du Jourdain. Vêtu pauvrement, nous voyions en lui un modèle d’homme libre. Libre du regard des autres, libre dans sa parole, libre dans sa relation à Jésus qui viendra aussi se faire baptiser bien que Jean-Baptiste ne se sente pas digne de défaire la courroie de ses sandales. Libre, aussi, par rapport à lui-même et, enfin, libre d’annoncer la venue imminente du Christ : « il vient derrière moi celui qui est plus grand que moi ».
Et voilà que ce dimanche il est de nouveau fait mention de Jean-Baptiste mais… dans sa prison. L’homme libre du désert est à présent dans les geôles du roi Hérode. Il le doit à sa liberté de parole même envers le roi : « tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère ». Dans cette prison, il sera finalement décapité. Pourtant, dans ce contexte aux allures dramatiques, Jésus ne semble pas inquiet. On pourrait s’attendre à lire dans l’évangile un trait de compassion à l’égard de son cousin Jean-Baptiste. Il y a entre les deux un lien familial et d’amitié fort, comme il y en avait un entre leurs mères Marie et Elizabeth. En fait, Jean-Baptiste ne s’inquiète pas de son sort. De sa prison, il envoie ses disciples vers Jésus. Non pas pour que celui-ci le sorte par miracle de sa prison mais plutôt pour savoir si le Messie va enfin se manifester. C’est cela qui importe. Et Jésus lui répond ce qui sera de nature à le combler : « Allez annoncer à Jean ce que vous entendez et voyez : Les aveugles retrouvent la vue et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés et les sourds entendent, les morts ressuscitent et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle. Heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute ! ».
Peut-être pouvons-nous retenir cela : il n’y a pas de circonstances meilleures que d’autres pour recevoir Jésus et vivre de sa vie. Jean-Baptiste n’est pas moins libre quand il est en prison que quand il crie dans le désert. Dans chaque situation, il accomplit sa mission : il est tourné vers Jésus, il le montre et y conduit ses disciples. En ne relâchant pas son attention vers Jésus, en ne la faisant pas dépendre des circonstances, il accomplit sa vocation profonde et y trouve sa joie. Nous aussi, pendant ce temps de préparation à Noël, ne nous cachons pas derrière de mauvais prétextes pour différer notre marche vers Jésus. Aucune condition n’est défavorable. Jésus vient pour tout sauver !
D. Martin PANHARD
Lundi 9 décembre
Basilique
Notre-Dame
de la Victoire
10h30 : Chapelet (Clôture de la Neuvaine)
11h : Messe Solennelle de l’Immaculée
Ce mercredi 4 décembre 2019, tous les enfants du catéchisme des paroisses et ceux de l’école primaire Stanislas se préparant à recevoir un sacrement étaient conviés à Notre Dame de la Paix pour une récollection d’Avent.
Une soixantaine d’enfants a répondu présent. Au programme : temps de prière, chants, jeux, pique-nique puis ateliers l’après-midi : calendrier de l’Avent, couronne d’Avent, ange, carte de Noël. Après un temps de prière pour clôturer la journée, parents et enfants ont pu partager un bon goûter: chocolat chaud, pains au chocolat et papillotes.
Les enfants sont tous repartis joyeux, les bras chargés de leurs créations, le sourire aux lèvres, et désireux de préparer leur cœur à la venue de l’enfant Jésus. « En Avent ! »
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Samedi 30 novembre, pour le 500éme anniversaire des apparitions de la Vierge Marie à Cotignac, quatre-vingts paroissiens de Notre-Dame de la Paix dont une vingtaine d’enfants, se retrouvent en ce lieu sous un soleil radieux.
Tous vivent un premier moment de prière et de contemplation le long du « parcours des saints ». Ce chemin nous conduit à l’espace marial devant l’escalier à gravir pour passer la Porte Sainte sculptée et qui s’ouvre sur le parvis de l’église.
Le temps fort de cette journée fut la célébration de la messe pendant laquelle les chants des enfants ont porté nos prières pour recevoir les grâces que Dieu veut répandre par Marie.
Après le déjeuner au foyer de la Sainte-Famille et un petit enseignement, nous nous mettons en marche vers le monastère de Saint-Joseph, lieu de son apparition, où la source qu’il a dévoilée, coule toujours. Ce fut une petite heure de marche à travers les pins pour déposer les intentions de prières aux pieds de la statue de saint Joseph, gardien des grâces. Après un dernier chant devant de la source et le monastère habité par une congrégation de sept religieuses d’Argentine,
il est temps de regagner le bus ou les voitures… avec cette impression de repartir le cœur transformé !
Sainte Famille de Nazareth, prie pour nous !
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La figure tutélaire du temps de l’Avent s’avance : Jean le Baptiste. Isaïe, cité dans l’évangile dominical, parle de la « voix de celui qui crie dans le désert » (Is 40,3 et Mt 3,3). Cette voix est comme celle du rugissement d’un lion.Pour cette raison, l’évangéliste Marc qui commence son récit directement par la prédication du Baptiste, se voit attribué le symbole du lion.
Dans le judaïsme, Jean est prêtre (cohen) et fils de prêtre (Zacharie), il a donc une proximité toute particulière au Temple et à la réalité du sacrifice. Son sacerdoce lévitique (issu de la tribu de Lévi) implique une pureté (il doit s’abstenir de tout ce qui rend impur, comme toucher un cadavre) et le rend purificateur de la souillure des autres. On comprend beaucoup mieux son style de vie (peau de chameau, sauterelles et miel) ainsi que le contenu de sa prédication axée sur la dénonciation du péché avec en parallèle la nécessaire conversion qui purifie et transforme.
Ayant alors pleinement conscience de sa mission de Précurseur du Messie, il initie un baptême qui dépasse les rites d’immersion connus dans le judaïsme (baptême des Prosélytes – païens adhérant à la foi juive – et celui des Esséniens) comme dans les religions anciennes. A la différence des précédents, il vise une purification non plus rituelle mais morale, il ne se répète pas (il devient une initiation) et surtout a une valeur messianique : il introduit celui qui l’a reçu dans la communauté de ceux qui attendent activement la venue annoncée du Messie. Son efficacité est réelle mais non sacramentelle. L’eau certes purifie mais le feu, moyen moins matériel et plus efficace que l’eau, devient le symbole de l’intervention de Dieu. Dans l’Ancien Testament, le feu de Dieu était déjà descendu du ciel à plusieurs reprises pour purifier ou consumer.
Voulons-nous être purifiés ou consumés ? Le feu de la Géhenne consume à jamais ce qui ne peut être purifié. La vallée de la Géhenne est associée à la pratique d’infanticides rituels dans le feu. Elle est ensuite convertie en dépotoir dont la pestilence émane à des lieues à la ronde, elle fut également réputée pour être le lieu de réclusion des lépreux et pestiférés. Pour les juifs, elle n’est qu’un lieu de passage, voire la dénomination d’un processus de purification des âmes. Avec le Christ, elle devient synonyme de l’enfer éternel.
Pendant un certain temps, Jean et Jésus ont mené une même action ; l’un et l’autre ont baptisé ; l’évangile de Jean rapporte en effet que « Jésus vint avec ses disciples aux pays de Judée et il y baptisait ; Jean baptisait aussi à Aenon près de Salim où les eaux sont abondantes » (Jn 3, 22-23). Leur pratique était fondée sur ce que Jean avait fondé. S’il existait des rites de purification par ablution d’eau, il n’existait pas de baptême au sens propre du terme, car le baptême donné par Jean – et à sa suite par Jésus – implique une relation personnelle à celui qui baptise. Le baptême est le sacrement de la conversion personnelle. Le baptême de Jean et celui de Jésus impliquent une conversion, une rupture avec le mensonge et l’illusion. Pour cette raison, Jean-Baptiste dénonce les catégories sociales emblématiques de ceux pour qui l’appartenance religieuse dispense de la conversion personnelle, les sadducéens et les pharisiens (Mt 3, 7-10).
Profitons de l’Avent pour nous replonger dans la grâce de notre baptême, pour nous laisser purifier par le feu de son Amour et pour renouveler notre attente de la rencontre avec le Christ. D. Stéphane PELISSIER