30 décembre à 20h : Orchestre PARIS CLASSIK
Les 4 saisons de Vivaldi – Ave Maria (Schubert, Caccini)
Noël sacrés et populaires
Claire Cervera : mezzo soprano – Nicolas VASLIER : violon solo %MCEPASTEBIN%
En visite dans le centre de l’Italie, à Greccio, là où saint François mis en place la première crèche vivante de la Nativité, le Pape signe une lettre apostolique, intitulée «Admirabile signum», sur la signification et la valeur de la crèche de Noël, un signe qui « suscite toujours étonnement et émerveillement ».
La crèche, un acte d’évangélisation à redécouvrir et revitaliser
« Représenter l’événement de la naissance de Jésus, équivaut à annoncer le mystère de l’Incarnation du Fils de Dieu avec simplicité et joie », peut-on lire dans cette lettre. « La crèche, en effet, est comme un Évangile vivant, qui découle des pages de la Sainte Écriture », écrit-il . En contemplant la scène de Noël, « nous sommes invités à nous mettre spirituellement en chemin, attirés par l’humilité de Celui qui s’est fait homme pour rencontrer chaque homme. Nous découvrons qu’Il nous aime jusqu’au point de s’unir à nous, pour que nous aussi nous puissions nous unir à Lui ».
Par cette lettre, le Pape souhaite aujourd’hui soutenir cette belle tradition familiale que l’on apprend dès l’enfance : « quand papa et maman, ensemble avec les grands-parents, transmettent cette habitude joyeuse qui possède en soi une riche spiritualité populaire ». Le Pape veut soutenir la coutume qui consiste également à l’installer
sur les lieux de travail, dans les écoles, les hôpitaux, les prisons, sur les places publiques…
« C’est vraiment un exercice d’imagination créative, qui utilise les matériaux les plus variés pour créer de petits chefs-d’œuvre de beauté », écrit le Pape qui souhaite que «cette pratique ne se perde pas ; mais au contraire, j’espère que là où elle est tombée en désuétude, elle puisse être redécouverte et revitalisée. »
L’émotion de voir Dieu qui se fait petit
La crèche suscite autant d’émerveillement et d’émotion parce qu’elle manifeste « la tendresse de Dieu » qui
« s’abaisse à notre petitesse », il se fait pauvre, en nous invitant à le suivre sur le chemin de l’humilité pour
« le rencontrer et le servir avec miséricorde dans les frères et sœurs les plus nécessiteux. »
Ce mercredi 18 décembre, il y avait un air de fête au patronage de la Cité de l’Archange, c’était en effet le « Noël du patronage ».
En début d’après-midi, nous avons amené les enfants à la Basilique Notre-Dame de la Victoire pour prier à toutes leurs intentions avant Noël et aussi pour visiter la grande crèche. Les enfants ont également eu la chance de pouvoir monter à l’orgue : attentifs aux explications du facteur d’orgue, ils ont découvert ce curieux instrument avec ses trois claviers, ses pédales et tous ses tuyaux !
Vu d’en haut, la Basilique a émerveillé tous les regards. Après ce temps de recueillement dans la Basilique, nous avons tous traversé la rue vers la salle Don Bosco où les parents nous ont rejoints pour le spectacle des enfants. Conte sur la lune et les étoiles, crèche vivante, théâtres d’ombres, poésies et chants ont ravi les familles. Un bon goûter festif a clôturé la journée. Noël approche et cette belle journée a contribué à préparer les cœurs des petits et des grands. Merci à toute l’équipe de la Cité de l’Archange.
Un jeune couple dans un monde en pleine mutation, nous en connaissons tous : des visages nous apparaissent, avec leur nom, leur histoire. Déjà, la crainte peut nous saisir : quel avenir pour cet homme et cette femme ? Quel avenir pour leurs enfants si jamais ils en ont ? Beaucoup de ceux qui les entourent, trouvent que c’était mieux avant, peut-être ont-ils raison.
Le pays qui les a vus naître, n’est plus que l’ombre de lui même. Les rois d’autrefois choisis par Dieu et recevant l’onction, sont morts. Les décisions essentielles sont prises ailleurs, l’indépendance semble un passé révolu. Les frontières, enjeu majeur pour des générations d’anciens, sont désormais abolies… L’heure n’est plus au rêve mais à la nostalgie.
La religion, facteur majeur de l’unité du peuple, est peu suivie. Les lieux les plus sacrés de la religion ont été profanés voici deux siècles. Même rénovés, ils n’attirent plus beaucoup de monde. D’autres courants religieux et philosophiques, anciens ou nouveaux, souvent d’origine orientale, forment un pluralisme confessionnel qui réjouit beaucoup de penseurs du temps. Les autorités religieuses traditionnelles paraissent marginalisées. Les prêtres, réputés intercesseurs entre Dieu et les hommes, sont âgés, les pratiquants peu nombreux et minoritaires. Certes, ils sont souvent fervents mais ils sont divisés en plusieurs sensibilités, marquées par des choix politiques différents.
Ce jeune couple semble peu concerné par tout cela. Lui travaille, plutôt bien d’ailleurs. Cela suffit pour vivre. Ni richesse, ni pauvreté. Elle tient la maison, rendant service aux proches comme aux voisins. Ils n’appartiennent pas à cette plèbe qui vit assistée depuis longtemps des largesses de l’Etat ou de quelques puissants. Il suffirait de peu de choses pour basculer dans la précarité.
Justement, les évènements se précipitent : s’annonce un enfant à naître.
Pas vraiment le moment. D’obscures décisions venues d’en haut imposent un déménagement. Tout bascule. La solidarité familiale ne joue plus.
Débrouillez-vous ! Où est Dieu dans tout cela ?
Notre jeune couple ne semble pas s’effrayer de tout cela. Etrangement, il n’a pas peur, ni du présent, ni de l’avenir.
Tout ce qui a été décrit précédemment, s’est passé voici deux millénaires. Lui s’appelle Joseph, elle Marie.
Ils ne subissent ni les évènements ni l’irruption de Dieu dans leur vie, ils les épousent. Joseph aurait pu maugréer comme Jérémie ou douter comme Zacharie, Marie hésiter voire refuser. Au lieu de se plaindre du monde, ils l’aiment, certainement sans illusion mais sans rancœur ni prétention. N’est-ce pas un peu la manière de Dieu d’aimer les hommes tels qu’ils sont ? Cela ne veut pas dire qu’il renonce à les voir se convertir et ainsi leur offrir le salut.
La figure même de Joseph et de Marie nous incite à ne pas faire dépendre notre foi des évènements du monde. La sainteté de ces deux êtres s’exprime par leur étonnante liberté que l’on découvre dans leur agir quotidien comme dans leur prière. Ils n’ont pas peur du monde qui est le leur. L’Incarnation nous rappelle que Dieu, non plus, n’a pas eu peur de venir précisément dans un monde qui meurt, en s’anéantissant (Philippiens 2,7-8).
Noël signifie que Dieu nous porte de la Crèche jusqu’à la Croix de son Fils.
Depuis Bethléem, il n’y a aucune réalité humaine étrangère au Christ.
Avant nous, Marie avait compris de l’ange que « rien n’est impossible à Dieu »
(Luc 1,37) : que cette promesse soit une des lumières de Noël.
D. Stéphane PELISSIER
Présentation de la démarche de consécration à la scène vierge
SAMEDI 21 DECEMBRE
DE 8H A 20H à la Basilique
est disponique dans votre paroisse
N’hésitez pas à le distribuer autour de vous.
VENDREDI 20 DECEMBRE à 20H30
Messie de Haendel
Choeur de Siagne & A travers chants
l’Esterelenco, Orchestre Ad Libitum
Libre participation aux frais
Mercredi 18 décembre – 15h (salle Don Bosco)
Venez nombreux pour soutenir les enfants
Spectacle suivi d’un goûter