Evangile veut dire Bonne Nouvelle

Evangile veut dire Bonne Nouvelle

Evangile veut dire Bonne Nouvelle 150 150 Paroisses de Saint-Raphael

« Tout le monde te cherche », dit l’homme d’aujourd’hui à Dieu.
Dans l’Évangile de ce dimanche, nous avons la chance de voir Jésus du soir au matin et du matin jusqu’au soir. Une “journée-type” de l’Homme-Dieu. « Le matin bien avant l’aube », il commence sa journée par la prière pour mettre toute sa journée sous le regard de Dieu son Père. C’est l’exemple à suivre, bien sûr ! Et bien après le coucher du soleil, « le soir venu, la ville entière se pressait à la porte et il les guérit tous », il chasse les fièvres et les maladies et il délivre les hommes possédés du démon.
Cette “journée-type” de Jésus est le symbole de sa journée terrestre. « C’est pour cela que Je suis sorti. » “Que Je suis sorti du Sein du Père.” Jésus est venu passer cette journée terrestre, lui, Dieu fait homme, pour que l’homme puisse le chercher et le trouver sans fuir par peur de Dieu. 
Tout le monde cherche Dieu. Beaucoup, comme à tâtons dans un monde sans pères ni repères. Ô Jésus-Dieu, tout le monde te cherche et ne sait plus comment te trouver.
Comme Job ils regardent la vie et disent en se plaignant à Dieu que la vie est une corvée, que ce jour est pesant, que la vie est trop dure. Et c’est vrai : elle est d’autant plus dure si Dieu n’y est pas, si cela n’a pas de sens, si ensuite il n’y a que les ténèbres éternelles. 
Dieu s’est fait connaître. « Qui m’a vu, a vu Dieu le Père ». C’est la Bonne Nouvelle. Evangile. Bonheur. Malheur s’il n’y a pas le bonheur d’avoir Dieu, de le connaître, de l’aimer, de le servir ! Bonheur de la Bonne Nouvelle. Joie que personne ne peut nous enlever ! Bonne nouvelle qu’aucune mauvaise nouvelle ne peut submerger ! Le seul malheur serait qu’il n’y ait pas d’Evangile. Et donc, malheur s’il n’y a pas d’évangélisateurs. Qui sont-ils ? Seulement les autres, ou toi et moi aussi ? « Malheur à moi si je n’évangélise pas ! » C’est ce que dit Saint Paul. Ajouterais-je : Malheur à toi si tu n’évangélises pas ?
« Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et il le sera à jamais. » Epître aux hébreux, 13,8.
Jésus est venu vivre une journée terrestre pour être la lumière des hommes. «  Je suis le chemin. » “Je suis sorti du sein du Père pour venir sur la terre afin de devenir le bon Berger qui vous ramène vers Dieu”.
Et à nous, ses disciples, qui lui disons : « tout le monde te cherche », Jésus répond encore : “allons (après le primat de la prière) dans toute la région, dans notre voisinage, essayons de rejoindre les autres, n’attendons pas que cela se fasse tout seul, allons prêcher la doctrine de vérité, soigner les malades et délivrer du démon”.
Ceux qui gisent dans toutes sortes de fièvres, comme la belle-mère de Simon, parce qu’on les prive de tout sens à la vie et à l’idéal de l’amour que Dieu avait pourtant inscrit dans le cœur, qui est fait pour trouver sa joie à donner et non à prendre… Comment se relèveront-ils si Jésus ne les prend pas par la main et ne les fait pas lever ? Où trouver la force aujourd’hui quand il n’y a plus de mères, de pères, ni de repères ?
Jésus a besoin de relais. C’est à nous d’aller au-devant de ceux qui gisent dans la fièvre et l’ombre de la mort.
S’il y a encore des chrétiens fervents, ce temps sans pères ni repères est une opportunité: tout le monde cherche Dieu, et Jésus est venu nous le montrer et nous le donner, alors il faut aller vers ceux qui le cherchent sans savoir comment le trouver. « Malheur à moi si je n’évangélise pas ! »
D. Laurent LARROQUE

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