Initialement, samedi 14 mars, était prévue, à la Basilique, à 20h30, une veillée pour la vie.
A 19h30, le Premier ministre, Edouard PHILIPPE annonçait la suspension des célébrations liturgiques, à partir de minuit. D. Stéphane, via les réseaux, en informait les paroissiens. En quelques minutes, une centaine d’entre eux se retrouvait à la Basilique pour la célébration de la messe anticipée du dimanche, ultime messe avant la suspension.
Dans son homélie, D. Martin faisait remarquer aux fidèles que cette messe avait quelque chose d’un Samedi Saint, en attente d’un temps de Résurrection à venir.
Il invitait les paroissiens présents à vivre ce Carême, un peu particulier, comme une traversée du désert. Faisant référence à l’Evangile du jour, celui de la Samaritaine à qui Jésus réclame à boire, D. Martin poursuivait et demandait à la Vierge Marie et à Saint Joseph, fêté le 19 mars, de nous aider à rejoindre Jésus, source de la vie et de l’Eglise. La messe fut suivie d’un temps d’adoration devant le Saint Sacrement exposé, ponctué d’intentions de prière et de chants.
A la fin de ce temps de célébration, D. Stéphane remerciait chacun de sa présence et concluait en demandant que, pendant ce temps d’épreuve, une solidarité inventive anime chacun. Une fois l’épreuve passée, notre Foi sera plus forte, notre Espérance plus intense, notre Charité plus rayonnante !