Chers paroissiens fidèles du dimanche, pour les jours d’affluence le diocèse nous invite à lire ce petit passage avant la communion : « Pour recevoir dignement la communion, les fidèles –c’est-à-dire ceux qui ont reçu le baptême et ont fait leur première communion– doivent être dans de bonnes dispositions. Par respect pour le Corps et le Sang du Seigneur réellement présent, j’invite les fidèles qui ne sont pas dans les dispositions prévues par l’Église, à avoir la charité de conserver une attitude de respect pour ce grand mystère de l’Eucharistie en s’abstenant de communier ou, selon l’usage, de s’approcher avec les bras croisés sur la poitrine afin de recevoir une bénédiction sur le front ». Ce texte a été diffusé dans le mensuel diocésain intitulé Église de Fréjus-Toulon, numéro 173, mai 2013, page 5. Pour approfondir les fondements doctrinaux : Lettre encyclique Ecclesia de Eucharistia (2003), nn. 37, 38. Sur les dispositions pour recevoir la sainte communion : voir l’instruction Redemptionis sacramentum (2004), nn. 82 à 86 (Congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements).
Je me permets d’insister sur nos dispositions intérieurs et extérieures pour communier car cet acte liturgique est de moins en moins compris. Nous constatons en effet, avec affliction, que des personnes s’avancent vers la communion ne sachant pas ce que c’est, emportant parfois le Saint Sacrement … j’espère par ignorance plus que par volonté expresse de profaner les saintes espèces.
Nous croyons que ce n’est pas un symbole, mais le Seigneur lui-même qui est présent dans la sainte hostie. Quelle grâce de pouvoir le toucher et qu’Il fasse de nous sa demeure ! Si les dispositions intérieures ne se voient pas, nos gestes témoignent de notre ferveur. Je vous rappelle que nous sommes invités à faire un geste d’adoration avant de communier : si nous le pouvons, une génuflexion pendant que la personne avant nous communie, sinon une inclination profonde. Si nous ne communions pas sur les lèvres, nous communions face à l’autel immédiatement après s’être décalé sur le côté. Ces gestes simples, mais remplis de foi, sont un témoignage d’autant plus nécessaire devant ceux qui n’ont pas reçu d’instruction dans la foi. Ainsi nous sommes tous responsables par nos gestes, les personnes de passage ou fraichement accueillies dans la communauté comprendront que ce n’est pas une nourriture ordinaire mais la source et le sommet de notre vie, le sacrement des sacrements ! Don Marc-Antoine +